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Publié parDieudonnée Huet Modifié depuis plus de 10 années
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Johannes Kepler ? 1571-1630 Montage préparé par : André Ross
Professeur de mathématiques Cégep de Lévis-Lauzon ?
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Johannes Kepler Kepler naquit le 27 décembre 1571 à Weil der Stadt qui fait alors partie du duché de Wurtenberg. En septembre 1588, il réussit son examen de fin d’études et est admis au séminaire supérieur de Tübingen. Il envisage de devenir pasteur luthérien. Cependant, avant de terminer ses études, il est appelé à Graz comme Mathématicien provincial et professeur de mathématiques.
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Passionné d’astronomie
Durant son séjour au séminaire de Tübingen, il suit les cours d’astronomie de Michael Maestlin. Officiellement, celui-ci doit enseigner l’astronomie de Ptolémée, mais il initie ses meilleurs élèves à la théorie copernicienne. Kepler est passionné au point qu’il consacre ses énergies à l’étude de cette science. À l’âge de vingt-trois ans, il devient professeur de morale et de mathématiques à l’école secondaire protestante de Graz.
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Allemagne Weil der Stadt, 27 décembre 1571 Tübingen, septembre 1588
Graz, 11 avril 1594
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La quête de Kepler À l’époque de Kepler, les modèles décrivant les mouvements planétaires étaient devenus très complexes. Profondément croyant, Kepler était convaincu que ces modèles ne pouvaient être ceux choisis par Dieu pour créer l’univers. Selon lui, Dieu avait nécessairement choisi des modèles simples et beaux. Cette conviction a présidé à toutes ses recherches. Découvrir les lois à partir desquelles Dieu avait créé l’univers, c’était pour Kepler et plusieurs savants de l’époque, rendre hommage à Dieu.
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Kepler et les distances relatives
La première théorie échafaudée par Kepler témoigne de sa quête mystique. Il fit un rapprochement entre le nombre de corps réguliers de Platon et les planètes connues à l’époque. Six planètes tournent autour du Soleil, ce qui détermine cinq intervalles. Or, il y a cinq corps réguliers et Euclide a montré que chacun de ces corps peut être inscrit dans une sphère et circonscrit à une autre sphère. Selon Kepler, Dieu qui n’agit pas au hasard, s’est servi de ces cinq polyèdres réguliers pour emboîter les orbes planétaires l’un dans l’autre. Les cinq corps réguliers de Platon
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Kepler et les distances relatives
Kepler échafaude un modèle formé de sphères concentriques et des polyèdres réguliers inscrits les uns dans les autres. La sphère la plus grande est celle de l’orbite de Saturne à l’intérieur de laquelle il inscrit un hexaèdre (cube). Dans ce cube est inscrite la sphère de Jupiter et ainsi de suite. Il espérait pouvoir ainsi déterminer les distances relatives des planètes. (Astronomie, de Brahe à Kepler)
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Kepler hérite des observations
En 1600, Kepler est chassé de l’école de Graz par les persécutions religieuses de la Contre-Réforme. Comme il correspondait déjà avec Tycho Brahe qui l’avait invité à se joindre à son équipe, il quitte Graz pour se rendre à Prague. À la mort de Tycho en octobre 1601, Kepler hérite des observations de celui-ci et l’empereur Rodolphe le nomme Mathématicien de Sa Majesté Très Chrétienne. En 1612, il perd sa femme et un de ses fils. Il quitte alors Prague pour devenir professeur dans un petit collège de Linz. En 1628, il se met au service du Duc de Wallenstein à Sagan. Il meurt le 2 novembre 1630, à Ragensburg où il était allé pour réclamer le règlement de ses arriérés de salaire.
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Allemagne Weil der Stadt, 27 décembre 1571 Tübingen, septembre 1588
Graz, 11 avril 1594 Prague, 1 janvier 1600 Linz, 1612 Sagan, 1628 Regensburg, (Ratisbonne) 15 novembre 1630
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Astronomia Nova C’est dans cet ouvrage, dédié à Rodolphe II que Kepler relate les travaux auxquels il a consacré des années et d’interminables heures de calcul pour que Mars lui livre les secrets de son orbite. La page titre indique que les calculs sont basés sur les observations de Tycho Brahe.
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Astronomia Nova Dans le chapitre XXIV, Kepler compare les calculs des orbites de Mars et de la Terre dans les sys-tèmes de Copernic, de Ptolémée et de Tycho Brahe.
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Logarithmes Dans ses derniers calculs, Kepler utilise les loga-rithmes inventés par le mathématicien écossais John Napier ( ). Cette invention, qui date de 1614, avait pour but d’alléger les calculs des astronomes. Kepler a lui-même publié des tables de logarithmes en Elles seront rééditées tout au long du XVIIe siècle.
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Les lois de Kepler Chaque planète décrit une ellipse dont un des foyers est occupé par le Soleil. La droite joignant la planète au Soleil balaie des aires égales en des temps égaux. Le carré du temps de révolution d’une planète autour de son orbite est proportionnel au cube de la distance moyenne au Soleil. Symboliquement, cette loi s’écrit : T2 = k r3 La constante k étant la même pour toutes les planètes.
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Conclusion Les deux premières lois furent publiées en 1609 et la troisième en Elles constituaient un changement important car, jusqu’à leur parution, on considérait que les planètes se déplaçaient sur des cercles à une vitesse constante. Les trajectoires devenaient elliptiques et les vitesses variables. Par ses travaux, il a montré que les mathématiques sont indispensables dans la construction de la connaissance scientifique. Kepler était un très bon mathématicien. Il a également réalisé des travaux importants en optique. Il est le premier à avoir affirmé que la vision était produite par une image formée sur la rétine. En étudiant les lentilles provenant de sections coniques, il décide de nommer foyers les points où convergent tous les rayons émis par un autre foyer.
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Bibliographie • Astronomy before the telescope, Édité par Christopher Walker, The trustees of the British MuseumSt.Martin press, New-York. • Gingerich, Owen, Laboratory Exercise in Astronomy- The orbit of Mars, Sky and Telescope, Octobre, 1983. • Les génies de la science, Pour la science, Kepler, Le musicien du ciel, Trimestriel août 2001– novembre 2001. • Les génies de la science, Pour la science, Galilée, novembre 1999. • Les cahiers de Science et Vie, Les pères fondateurs de la science, Kepler, hors série N°21, juin 1994. • Les cahiers de Science et Vie, Révolutions scientifiques, Nicolas Copernic, hors série N°39, juin 1997. • Les cahiers de Science et Vie, Dossier, Galilée, un génie redécouvert, février 2001. Fin
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