Télécharger la présentation
Publié parMathis Bonnaud Modifié depuis plus de 10 années
1
Thème 3 - Corps humain et santé (suite) …aborder quelques sujets ayant un rapport direct avec de grandes questions de santé en même temps que les bases scientifiques nécessaires pour les traiter. Il s'agit de montrer que la réflexion sur la santé ne peut être conduite sans des connaissances scientifiques solides. Thème 3 a: Le maintien de l'intégrité de l'organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire.
2
Rappels et introduction au thème:
L’Immunité Rappels et introduction au thème: Immunité: reconnaissance et élimination des éléments étrangers = antigènes à l’organisme (ou « non soi ») pathogènes ou non.
3
Les éléments étrangers ou antigènes (Ag)
Ag de nature moléculaire naturel ou artificiel Molécules chimiques, poussières minérales et organiques, pollens…
4
Ag de type micro-organismes, parasites et virus
virus H1N (de l’ordre du nanocromètre) virus grippe
5
Suite à une infection par un Ag le système immunitaire met en place:
Une réponse immunitaire immédiate, innée: une réaction inflammatoire avec l’intervention entre autres, de cellules phagocytaires… Une réponse immunitaire plus adaptée aux l’Ag avec intervention des lymphocytes B producteurs d’Anticorps anti Ag et de lymphocytes T (cellules tueuses des cellules infectées)
6
La phagocytose
7
Les étapes de la phagocytose mécanisme qui sera revu plus précisément
Puis rejet par exocytose des déchets…
8
Les lymphocytes B Leucocytes, lymphocytes B ou globules blancs qui produisent des Anticorps (protéines spécifiques) contre l’Ag Les AC-anti Ag vont neutraliser les Ag
9
Les Lymphocytes T Les lymphocytes T sont des cellules « tueuses » qui détruisent les cellules infectées par des virus par exemple
10
Les cellules de l’immunité
Circulent avec les Éléments du sang Circulent dans le système lymphatique et sont stockées au niveau des ganglions lymphatiques
12
CHAP I. La réaction inflammatoire, un exemple de réponse innée
Le système immunitaire permet de maintenir l’intégrité de l’organisme face à certaines agressions extérieurs ou dérèglements internes (cancers…) La réaction inflammatoire est le premier mécanisme à se mettre en place, c’est une réponse innée… Quels sont les acteurs cellulaires et moléculaires de la réaction inflammatoire ? Dossier Activité complexe:
13
mis en jeu lors de la réaction inflammatoire aigüe.
Partie 1: les acteurs cellulaires et moléculaires ainsi que les mécanismes mis en jeu lors de la réaction inflammatoire aigüe. La réaction inflammatoire se manifeste toujours par 4 signes cliniques caractéristiques (Hypothèse sur l’origine? ) La rougeur (afflux de sang?) la chaleur (afflux de sang chaud ?) le gonflement (afflux d’éléments, augmentation de la taille des tissus? Œdème ? ) la douleur (intervention du S.nerveux, signal d’alerte?) Quels sont les éléments (cellules et molécules) qui interviennent dans cette réaction et comment ?
14
La comparaison de coupes de derme dans une peau saine et une peau infectée montre que:
la réaction inflammatoire s’accompagne de: Une augmentation de la taille (vasodilatation) des vaisseaux sanguins (gonflement, rougeur, chaleur) Une infiltration de plasma (Le plasma sanguin est le composant liquide du sang, il contient l’ensemble des solutés du sang: gaz dissous, ions, molécules organiques… ) (gonflement = œdème) L’intervention de cellules immunitaires: des leucocytes qui occupent les tissus de l’inflammation et viennent au contact des éléments pathogènes (ici des bactéries) Un message nerveux « douleur » prend naissance au niveau de l’épiderme et du derme: présence de récepteurs sensoriels: des nocicepteurs (sensible aux médiateurs chimiques de l’inflammation: les prostaglandines).
15
: des monocytes et granulocytes dans le sang.
Quelles sont les caractéristiques des leucocytes intervenant sur le site inflammatoire? Les caractéristiques des cellules immunitaires intervenant dans la réaction inflammatoire: Une analyse sanguine indique une augmentation des globules blancs: les leucocytes : des granulocytes, des macrophages, des mastocytes et des cellules dendritiques sur le site de l’inflammation (tissus) : cellules sentinelles : des monocytes et granulocytes dans le sang. Ces cellules immunitaires réalisent la phagocytose et secrètent des molécules: les médiateurs chimiques de l’inflammation.
16
Origine des leucocytes:
Production des leucocytes dans les organes Lymphoïdes primaires: Les leucocytes se différencient dans la moelle osseuse à partir de cellules souches. Les cellules dendritiques peuvent se différencier dans le thymus. Les leucocytes se concentrent dans les organes Lymphoïdes secondaires Les ganglions lymphatiques, les amygdales, les Plaques de Peyer par exemple.
17
Comment se déclenche la réaction inflammatoire ?
La détection de l’élément pathogène: En général, l’immunité innée repose sur des mécanismes non spécifiques de reconnaissance de molécules (motifs moléculaires) communes à de nombreux pathogènes (bactéries, virus…) : les récepteurs PAM. Cette reconnaissance se fait grâce aux récepteurs membranaires des cellules immunitaires : les récepteurs PPR (ou TLR pour les mammifères en général). PRR: Pattern Recognition Receptors et TLR: Toll Like Receptor PAM: Pathogen Associated Microbia
18
Suivre le protocole du doc 3 p.285
TP- Les récepteurs: TLR dans l’évolution. Suivre le protocole du doc 3 p.285 La comparaison des séquences protéiques de plusieurs récepteurs PPR d’organismes variés révèle des grandes similitudes de séquences et de structure de ces récepteurs. Il s’agit donc de récepteurs et de mécanismes de reconnaissance apparus tôt dans l’histoire de la vie (-800MA) et conservés au cours de l’évolution.
19
Comment se déclenche la réaction inflammatoire ?
La mobilisation de tous les acteurs de l’immunité: Suite à une agression ou infection (lésion,cancer…) les cellules de l’immunité innée produisent des molécules appelées médiateurs chimiques de l’inflammation. Ces molécules permettent le déclenchement de la réaction inflammatoire, sa poursuite et sa diffusion à partir du foyer infectieux. Les mastocytes libèrent de : > l’histamine vasoactive (provoque vasodilatation des VS) > Des prostaglandines (provoquent vasodilatation, fièvre, douleur) Des cytokines pro-inflammatoires libérées aussi par les macrophages augmentent le recrutement et la production des cellules et molécules de l'immunité. Cela provoque l’arrivée en masse de cellules de l’immunité innée sur le site inflammatoire : phénomène d’amplification. Ces molécules sont à l’origine les symptômes de la réaction inflammatoire.
20
Construction du schéma bilan, dégager à partir de votre ACT1 les grandes
étapes: cellules, mécanismes et molécules de la réaction inflammatoire. Bilan: L'immunité innée (avec la réaction inflammatoire localisée ) est présente dès la naissance et ne nécessite pas d'apprentissage (d'où le terme d’« innée ») . Ses caractères sont hérités génétiquement et elle intervient de façon très rapide lors d'un signal de danger.
21
Partie 2: Expliquer à Sandra la prescription du médecin:
> utilisation de l’ibuprofène Des monocytes et des granulocytes placés en présence de molécules extraites de bactéries pathogènes produisent une quantité de COX proportionnelle au temps d’incubation. Cette COX: enzyme impliquée dans une série de réactions biochimiques aboutissant à la synthèse de prostaglandines: médiateurs de l’inflammation. La présence des éléments pathogènes entraine dont une inflammation par l’intermédiaire de la COX (entre d’autres enzymes) => schéma
22
En présence d’ibuprophène le % d’activité de la COX diminue
proportionnellement à la concentration de médicament utilisé. L’ibuprophène réduit donc l’inflammation (douleur et fièvre également) en réduisant l’activité de la COX et donc en réduisant la production des prostaglandines, médiateurs de l’inflammation. => schéma NB: Contrairement à l’aspirine (doc 3 p283) ou à l’ibuprofène, le paracétamol n’a pas d’action anti-inflammatoire. Il ne réduit donc pas les manifestations qui accompagnent certaines douleurs (gonflements liés à une inflammation, rougeurs…).
24
mécanismes de l’immunité innée ne suffisent plus…
La phagocytose est donc le mécanisme par lequel le phagocyte est capable de reconnaître et de faire disparaître une particule étrangère, une cellule morte… Les cellules dendritiques sont essentielles si l’infection persiste et que les mécanismes de l’immunité innée ne suffisent plus… Ces cellules dendritiques pratiquant la phagocytose, exposent à la surface de leur membrane des fragments antigéniques appartenant à l’Ag phagocyté et détruit, en association avec les récepteurs du CMH : Complexe Majeur d’Histocompatibilité : molécules qui ont pour fonction de présenter les antigènes aux lymphocytes (dans les ganglions lymphatiques) pour les différentier comme des antigènes étrangers (non-soi) et les éliminer. Ainsi les cellules dendritiques : CPA (cellules présentatrices de l’Ag) initient une nouvelle étape dans la réponse Immunitaire: la réponse adaptative plus spécifique à l’agent infectieux. => schéma
25
Doc 8 p.288 la phagocytose et la présentation de l’Ag aux cellules de l’immunité
adaptative
26
Pour vous entraîner: QCM p.290 EX 8 p.293 Voir sur votre site…
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.