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Publié parMichel Metayer Modifié depuis plus de 10 années
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Nos Mémoires La mémoire sensorielle 20ms à 10s
La mémoire à court terme ou mémoire de travail à 90s (son empan = 7 +/- 2) La mémoire à long terme durée indéfinie, mais…
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Les mémoires à long terme
La mémoire sensorielle mémoire du touché, visuelle, auditive, olfactive, gustative La mémoire procédurale mémorisation de nos apprentissages (nage, gestes professionnels, etc) La mémoire épisodique mémoire des événements avec leur chronologie La mémoire sémantique mémoire des faits culturels
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La mémoire procédurale
Fait intervenir la motricité cervelet, ganglions de la base (striatum et thalamus) Le cortex frontal et pariétal
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La mémoire autobiographique
C’est la mémoire des événements que nous avons vécu personnellement et celle des événements qui nous ont marqués émotionnellement et auxquels nous attachons des faits personnels Elle fait intervenir : la mémoire épisodique et la mémoire sémantique
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Le cheminement de la mémoire
Les circuits de Papez hippocampe – corps mammilaire – thalamus – gyrus cingulaire (le gyrus cingulaire joue un rôle central dans la motivation) Les circuits mygdaliens amygdale – thalamus – gyrus cingulaire
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Ces deux circuits coopèrent grâce à des connexions interhémisphériques
Les circuits de Papez Dans l’hémisphère gauche Mémorise de manière préférencielle les informations issues du langage, c’est la mémoire verbale. Dans l’hémisphère droit mémorise plutôt les informations visuo-spatiales, c’est la mémoire visuo-spatiale. Ces deux circuits coopèrent grâce à des connexions interhémisphériques
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L’amygdale Elle reçoit des informations de toutes les régions sensorielles du cerveau Elle est reliée à l’hypothalamus gère les instincts, faim, soif, désir sexuel Et au tronc cérébral système nerveux autonome : contrôle le fonctionnement du cœur, des poumons, et les réactions vasomotrices (sudation par exemple) L’amygdale est très sensible aux émotions négatives telles la peur, le dégoût ou la rage. La nouveauté et l’inattendu l’activent aussi électivement. le circuit amygdalien est aussi richement connecté au circuit de Papez avec lequel il partage des régions
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L’amygdale, suite Ces interconnections ne sont pas anodines, elles permettent de mettre en relation une information du monde extérieur (la vue d’un beau paysage, l’écoute d’une mélodie) et une réponse émotionnelle. Tout souvenir procède de cette mise en relation réciproque entre étiquettes sensorielles et étiquettes émotionnelles
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La mémoire dans le cerveau 80% du cerveau est impliqué dans la mémoire
L’hippocampe pour la mémorisation et le rappel pendant plusieurs années. Les régions postérieures du cerveau pour les stockage des éléments constitutifs des souvenirs. (signification et aspects sensoriels) Les régions frontales du cerveau pour la mémoire de travail, la mémorisation du contexte et la récupération ultérieure des souvenirs. (les lobes frontaux contrôlent ainsi, en amont, les stratégies de mémorisation des informations et, en aval, celles de leur évocation)
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Stratégies de mémorisation
Le rôle du sommeil - le sommeil est l’un des moments clés de la consolidation des informations mémorisées lors de la journée précédente. - La consolidation de la mémoire repose sur le sommeil et la répétition des apprentissages. L’information mal apprise La mauvaise qualité d’un apprentissage résulte de plusieurs mécanismes souvent associés : - une attention limitée - un manque de motivation - un contexte émotionnel trop marqué - un indiçage incomplet des informations
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Stratégies de mémorisation
Mobiliser l’attention et la motivation - mettre en avant des aspects pratiques et ludiques des informations à apprendre, les rattacher à des apprentissages anciens. - l’environnement facilite la sélectivité de la mémoire et les capacités de mémorisation. Favoriser le contexte - associer des éléments du contexte aux informations que l’on souhaitent mémoriser, de manière à faciliter les stratégies de rappel. - contexte de situation (lieu, événement) - contexte affectif et émotionnel
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L’oubli L’oubli résulte de plusieurs mécanismes
L’effacement de la trace mnésique. involontaire ou volontaire Un mauvais apprentissage. attention limitée, indiçage incomplet, manque de motivation, contexte émotionnel trop marqué. Une altération du stock des informations. interférences proactives et rétroactives (souvenirs anciens et éléments nouveaux), absence de répétition ou d’utilisation Un accès difficile faute de stratégies pertinentes de recherche ou d’indices efficaces de récupération. moyens mnémotechniques (méthode des locis, des chunks, etc)
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Attention aux éléments distractifs
Attention aux interférences sonores l’attention est significativement perturbée par un fond sonore supérieur à 75db ou trop rythmique (musique techno) Attention aux distracteurs une émission de télévision (en encore plus un feuilleton avec sa capacité émotionnelle) chassera rapidement le souvenir d’un apprentissage qui n’a pas encore été consolidé par le sommeil. De même pour une soirée passée devant une console de jeux
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Ouvrages utiles Apprendre à apprendre
De André Giordan, professeur en sciences de l’éducation et Jérôme Saltet fondateur des éditions Play Bac aux éditions Librio Tout sur la mémoire De Bernard Croisile, neurologue, chef de service, de neuropsychologie à l’hôpital neurologique de Lyon, aux éditions Odile Jacob Stimuler ses neurones De Alain Lieury, professeur émérite de psychologie cognitive aux éditions Dunod
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