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Kant: Observation sur les sentiments de beau et de sublime (1764)

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1 Kant: Observation sur les sentiments de beau et de sublime (1764)
Ce texte précède les trois critiques, donc le point de vue n’est pas encore transcendantal mais empirique. Kant se propose de décrire la réalité humaine en prenant comme guide les formes diverses du sentir: il s’agit de comprendre comment les sentiments esthétiques du beau et du sublime se forment dans l’esprit des hommes et des femmes par rapport à leur différences naturelles (disposition de l’esprit) et par rapport à la culture et à l’éducation. La différence du sentir ne dépend pas des objets qui causent la sensation, mais dans la différente sensibilité de l’esprit. - Kant s’efforce de dégager les moments du beau et du sublime par rapport aux différents caractères qu’il décrit, mais il n’explicite pas les conditions a priori permettant de définir le beau et le sublime: il constate le fait que les hommes sont portés vers le sublime et les femmes vers le beau, toutefois il n’explique pas pourquoi (la seule explication, empirique et donc non-objective, concerne la différence du sentir et de l’éducation). Dans la critique de la faculté de juger, par contre, Kant s’efforce de trouver les raisons à priori déterminant la prétention à l’universalité des jugements sur le beau et le sublime.

2 Kant se limite à dégager les aspects du beau et du sublime par rapport à la manière de juger de l'agréable et du désagréable chez les deuz sexes: il ne s’agit pas de montrer qu’un sexe est supérieure à l’autre, l’accent est sur la différence de la sensibilité et ne concerne pas l’intelligence (bien que, pour certains aspects, il reste victime des préjugés de son époque). Le valeurs morales sont considérés d’un point de vue esthétique: on retrouvera ce point de vue aussi dans la Critique de la faculté de juger et dans la Critique de la raison pratique. Ce point de vue esthétique concerne la manière dont certaines actions nous semblent belles ou sublimes, la manière dont on est capable d’agir en accord avec l’idéal d’un belle action ou d’une action sublime. Autrement dit l’action est jugé par rapport au sentir du sujet sans passer par des concepts. -

3 Kant: entre empirisme et dogmatisme
-Thèse rationaliste: toute qualité d’un objet peut être déduite du concept ou de l’idée de l’objet d’une manière rationnelle. Par exemple: une rose est belle car la beauté fait partie de son concept: le prédicat du beau peut être tiré analytiquement du concept de rose. Thèse empiriste: il n’y a pas d’idées qui précédent l’expérience mais toute idée est produite à partir de l’expérience. Connaître signifie comparer les expériences pour trouver des généralités lesquelles, de toute manière, ne peuvent pas être considérés comme des propriétés essentielles des objets. Kant: il faut trouver une raison pour justifier l’universalité des jugements tout en évitant de fonder la connaissance sur un principe métaphysique , dogmatique. Donc: toute connaissance dérive de l’expérience (il n’y a pas d’idées innées) mais il y a des règles a priori permettant d’organiser l’expérience et d’obtenir des connaissances objective = valables d’une manière universelle. Point de vue TRANSCENDANTAL: le formes à priori de la connaissance permettent d’unifier les donnés empiriques pour obtenir des représentations valables pour tous.

4 Jugement déterminant (critique raison pure)
Jugement déterminant: subsumer le particulier sous l’universel ou concept donné. Le sujet possède des concepts, les catégories, et les règles (principes a priori) pour les appliquer aux phénomènes. On obtient une représentation de la nature comme un ensemble de lois générales et nécessaires: les lois rationnelles que l’entendement prescrit à la nature. Cette connaissance est objective, valable pour tous les être de raison (qui suivent les mêmes règles à priori). Exemple: la catégorie de la causalité (concept pur de l’entendement) permet de déterminer chaque phénomène (particulier) soit comme une cause, soit comme un effet par rapport à un autre phénomène, ceci à condition qu’on observe un rapport de succession entre les deux (principe a priori, o règle pour subsumer le particulier dans l’universel). Le jugement déterminant est (1) synthétique (2) a priori: Il permet d’attribuer à un objet une propriété qui n’est pas déjà contenue dans le concept de l’objet. L’attribution se fait sur la base d’un concept et d’un principe a priori. Donc tous le hommes, qui partagent la même structure a priori, sont obligé de reconnaitre la vérité du jugement déterminant: il est objectif.

5 Jugement réfléchissant (Critique de la faculté de juger 1790)
Jugement réfléchissant: étant donné le particulier, il faut trouver l’universel, qui n’est pas un concept à priori , notamment l’idée de finalité. La science représente la nature comme réglé par des lois (critique de la raison pure) mais elle n’a pas le droit de se demander si ces lois répondent à une finalité, à un projet: de toute manière cette question est légitime et elle fait l’objet de la critique de la faculté de juger. La finalité est le principe de la faculté de juger pour ce qui concerne le jugement réfléchissant. Le sujet voit dans l’objet quelque chose qui a été fait pour un but, dont les parties s’harmonisent comme si elles répondaient à un projet supérieur. Le sentiment est la faculté qui permet au sujet de sentir son état interne, d’avoir conscience de ses modifications internes. Le plaisir, par exemple, est un sentiment subjectif qui le sujet pense engendré par l’expérience de certains objets. Jugement réfléchissant esthétique: rapport entre la forme de l’objet et le sentir du sujet (L’objet semble fait pour mon plaisir) Jugement réfléchissant téléologique: rapport entre la forme de l’objet et la finalité de la nature (l’objet semble fait pour répondre à un projet naturel)

6 Jugement réfléchissant esthétique: le goût
Le jugement de goût en général concerne le sentiment de plaisir ou peine qui nous provoque la relation avec un objet: on a l’impression que l’objet est fait pour nous plaire. Comme tous les jugement (réfléchissant et déterminant) le jugement de goût est synthétique a priori, bien qu’il n’y a aucun concept qui constitue l’universel sous lequel subsumer le particulier. A priori non-conceptuel= communicabilité du goût: je suppose que tout le monde partage mes sentiments par rapport à l’expérience du même objet. Le jugement de goût n’est pas objectif mais subjectif: l’attribution de la propriété n’est pas rendue nécessaire par les principes a priori de l’entendement, mais elle fait appel à un sens commun (je ne peut pas dire si un jugement de goût est vrai ou faux). - Sentiment produit par le jeu libre des facultés: l’imagination représente l’objet du point de vue de sa finalité et l’entendement rapporte cette représentation au sentir subjectif plutôt qu’un concept. L’objet semble avoir été fait en vue d’une fin, comme s’il y avait un projet et cette représentation est agréable (mais elle ne produit aucune connaissance). Le plaisir dérive de l’accord entre imagination et entendement.

7 Jugement réfléchissant esthétique: le beau
À différence du jugement concernant le bon et l’agréable (la finalité de l’un étant mon approbation, et celle de l’autre mon plaisir) le jugement sur le beau voit dans l’objet une finalité que le sujet ne connaît pas : l’expérience du beau produit une satisfaction qui ne concerne pas mon intérêt (utilité de la chose, sont être faite pour but connu). Conditions permettant au sujet de dire qu’un objet est beau: finalité sans fin, universalité sans concept, satisfaction désintéressé (il ne s’agit pas de propriété de l’objet mais de manière dont le sujet rapporte la forme de l’objet à ses sentiments). Kant s’interroge sur la forme du jugement plutôt que sur son contenu: sur les conditions permettant d’exprime un jugement de gout concernant le beau. Il n’y a pas une science du beau: on ne peut pas dire a priori si un objet est beau car on n’a pas de concept du beau. Le beau se révèle dans l’expérience, toutefois, bien que non-nécessaire, ce jugement concerne la raison: c’est l’entendement qui rapporte la représentation de l’objet, comme répondant à une finalité, au sentir du sujet. Le sentiment du beau n’est pas irrationnel bien qu’il ne produise aucune connaissance de l’objet.

8 Kant: le sublime Contre Burke: le sublime ne peut pas être associé à des sentiments ainsi empiriques, particuliers, comme la peur. La condition du sentiment du sublime doit être trouvé a priori, dans le lois de fonctionnement de l’esprit. Comme le beau, le sublime est un jugement esthétique: un jugement réfléchissant, synthétique et a priori, qui ne produit aucune connaissance objective mais qui doit être communicable universellement. Ce jugement ne concerne pas la finalité de l’objet mais sa grandeur: ce qui est sublime est grand en soi, sans rapport avec une mesure donné, sans comparaison. On s’attend que tout le monde soit d’accord sur la satisfaction prise à cette grandeur infinie, absolue. Le sublime n’est pas une qualité de l’objet mais de l’esprit qui le contemple.

9 - Sublime mathématique: une chose provoque le sentiment du sublime lorsqu’elle se manifeste dans son immensité . Sublime dynamique: une choses provoque le sentiment du sublime lorsqu’elle se manifeste comme puissance infinie. Conflit des facultés: l’imagination n’arrive pas a produire la représentation de l’infiniment grand (comme totalité absolue) ni de l’infiniment puissant. Cette représentation défaillante de l’imagination n’est pas rapporté à un concept de l’entendement mais aux Idées de la raison: conflit des facultés car l’imagination se trouve frustrée lorsque la raison est capable d’atteindre les idées suprasensibles de la totalité absolue, de l’absolument grand et puissant. Le conflit des facultés est ce que engendre le sentiment subjectif du sublime, d’une part la peine (défaut d’imagination) et de l’autre le plaisir (puissance de la raison). Il ne s’agit pas d’un jugement nécessaire et objectif: aucun concept pur de l’entendement intervient. Ce qui est sublime n’est pas l’objet, mais les Idées de la raison qui sont éveillées par la grandeur ou la puissance de l’objet que l’imagination n’arrive pas a saisir dans une représentation. Le sublime fait découvrir au sujet une puissance supérieure, la capacité d’accès à une dimension non-phénoménale, non-sensible.

10 Ce qu’il y a en commun entre le beau et le sublime

11 Différences évidentes entre le beau et le sublime
Différences spécifiques entre le beau et le sublime

12 Différences internes entre le beau et le sublime
Le sublime concerne les Idées de la raison

13 Sublime mathématique

14 De l’évaluation de la grandeur des choses qui est nécessaire à l’idée du sublime

15 Sublime dynamique: la nature comme force sans puissance
Contre Burke, Kant souligne que le sentiment de peur ne suffit pas pour engendrer le sublime. Toutefois, en accord avec Burke, Kant souligne que devant l’objet dont la force physique dépasse la notre, on peut ressentir le sublime qu’à condition qu’on se trouve en sécurité: distance. Pour Kant il s’agit de comprendre les conditions universelles du sublime: la manière dont la peur, comme sentiment lié à la sensibilité, se dépasse vers la dimension supérieure des Idées engendrant le plaisir, et ceci grâce au conflit entre les facultés, entre imagination et raison.

16 La force de la nature, à laquelle on ne peut opposer aucune résistance physique efficace, nous fait ressentir le pouvoir de notre esprit: la nature ne peut rien contre notre force intérieure, contre notre capacité de la penser, de la juger, contre notre capacité d’autodétermination.

17 La nature est sublime lorsque la représentation de certaines situations nous rend sensible notre
Destination supérieure: c’est notre destination qui est sublime, non la nature.

18 Comparaison entre le sublime de Burke et de Kant
Burke et Kant se retrouvent sur plusieurs attributs du sublime. La sécurité par exemple est chez l’un comme l’autre considérée comme la condition sine qua non du sublime. Sans sécurité, la peur l’emporte, la liberté si chère à Kant n’est plus garantie, pas plus d’ailleurs que le delight Burkien. Kant analyse le sublime dans une optique métaphysique. Ne prenant pour objet de son discours sur le sublime que la nature (sa beauté, sa fureur), il ne cache cependant pas que le véritable sublime reste l’esprit se révélant à lui-même dans le spectacle de la nature. En d’autres termes : « le sublime authentique ne peut être contenu en aucune forme sensible » . Burke situe au contraire son analyse sur un plan strictement sensible. La grandeur suscite pour lui moins le respect, que l’effroi, l’étonnement. Le sublime n’est pas pour Burke affaire d’élévation, il est affaire d’intensification . - Kant et Burke divergent plus radicalement encore sur la nature du sublime : au pire naturel, au mieux spirituel chez Kant, le sublime relève au contraire chez Burke de l’artifice. Burke oppose à la nature Kantienne l’artifice: Ce dernier réside dans des œuvres produites par l’homme.

19 Chez Kant, c’est la profondeur métaphysique qui prime, la légitimation du sentiment par la révélation de l’homme à lui-même en tant qu’être libre. Chez Kant, l’homme était un spectateur prenant conscience, à travers un phénomène lui étant étranger, de lui-même. Avec Burke, l’homme devient insidieusement juge et partie, à la fois producteur (d’un événement, d’un objet) et spectateur. Un glissement s’opère, quelque peu hégélien : le sublime en l’homme se manifeste pour ainsi dire dans l’artifice.

20 Schiller: Du Sublime. Développement de quelques idées kantiennes
-SUBLIME THÉORIQUE (sublime mathématique de Kant) Relatif à la pulsion de représentation. La nature, comme objet de connaissance, est en contradiction avec la pulsion de représentation: l’imagination n’arrive pas à produire une intuition de l’infini. Effet de peine. Toutefois, on rapporte cette impuissance de l’intellect à la puissance de la raison: nous pouvons penser plus de ce que nous connaissons. Donc notre raison est supérieure à la nature: indépendance de la raison de la nature, laquelle fixe les limites de la connaissance empirique. SUBLIME MORALE (sublime dynamique de Kant) Relatif à la pulsion de conservation de soi. La puissance de la nature menace notre existence: plus fort que le sublime théorique. Nous sommes impuissant , du point de vue physique. L’objet est terrible. Dépendance physique de l’objet. Le sentiment de peur ne doit pas nous empêcher de réfléchir: il faut de la distance. Le sentiment de sécurité doit être rapporté à nos principes (pas à notre existence). Il faut que la puissance de la nature n’ait aucune capacité de déterminer notre vouloir. Plaisir déterminé par la conscience du pouvoir d’autodétermination du sujet. il faut que le moi intelligible se détache du moi sensible, celui-ci peut être anéanti: le sublime se révèle dans le malheur, lorsqu’on échoue du point de vue sensible, physique.

21 Éléments nécessaires au sublime
(sublime morale). Éléments contingents du sublime, la manière dont le sublime est engendré. Sublime contemplatif: objet à partir duquel on représente la souffrance Sublime pathétique: souffrance directement donnée

22 - État de calme contemplation: effet esthétique.
sublime contemplatif sublime pathétique - Une seule condition donnée: puissance objective de la nature. L’imagination en fait librement un objet terrible: il suffit de rapporter la représentation au sujet, à son impuissance physique et à la puissance de sa raison. - État de calme contemplation: effet esthétique. - Pas répandu: pour défaut d’imagination; pour défaut de force morale autonome (on préfère éviter la représentation). - Effet faible: la représentation est maitrisable (nous pouvons décider de ne pas les imaginer). Jouissance plus faible mais moins mêlée avec la douleur (plus pure). L’imaginations est porté à voir de l’effrayant dans ce qui est indéterminé et extraordinaire. Elle produit ainsi des représentations aptes à engendrer le sublime Deux conditions donnés: puissance de la nature + danger effectif, souffrance réelle. L’imagination est forcée de produire la représentation de cette puissance nuisible réelle. Effet trop fort! l’esprit est paralysé par la souffrance, pas d’effet esthétique. Pour obtenir l’effet sublime (souffrance + jouissance), il faut que nous éprouvons la souffrance indirectement: en regardant quelqu’un qui souffre réellement (compassion). Tragédie. cette représentation d’une souffrance réelle doit être rapporté à la conscience de notre liberté morale intérieure (notre volonté n’est pas soumise à la cause physique de la souffrance: résistance à la souffrance). effets sublimes de la tragédie: présentation de la souffrance; présentation de l’autonomie morale du sujet.

23 Schiller: Sur le pathétique
La fin de l’art est la présentation du suprasensible. La souffrance est un moyen efficace pour atteindre le suprasensible. C’est par rapport à la force des sentiments engendrés par la souffrance que nous trouvons la force de résister: cette force est suprasensible, elle est la force de la partie de nous qui n’est pas soumise aux lois de la nature (la nature est le sensible, ce qui n’est pas de la nature est suprasensible). Cette partie libre de l’homme (autonome) est la condition de la moralité (agir, raison pratique).

24 L’essence suprasensible de l’homme n’est pas naturelle
L’essence suprasensible de l’homme n’est pas naturelle. Ce qui est naturel dans l’homme est sa partie sensible.

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28 Remarques sur le rôle de l’art dans la pensée de Schiller
Pour Kant l’homme est partagé entre son existence sensible (phénoménale, déterminé, naturelle) et son essence idéelle (nouménale, libre, morale): Schiller pense que l’art est le moyen permettant d’opérer la réconciliation. Pour accomplir le bien (au sens moral) l’homme doit juste accomplir les actions qu’il juge belles: ainsi il est possible d’accomplir dans l’histoire (la réalité des productions humaines) le bien, comme production inspiré par le beau, comme production où l’idéal et le réel se trouvent harmonisés. L’éducation esthétique devient alors fondamentale car elle permet d’une part d’affiner le jugement sur le beau et de l’autre de comprendre les règles de la production conforme au beau, à la liberté: l’éducation esthétique permet de concevoir l’Etat comme ouvre d’art. Vision romantique de l’art comme dévoilement d’une essence supérieure qui a un rôle historique, sociale, politique: l’absolu saisissable par le génie doit trouver des formes d’incarnation dans la réalité de la vie.


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