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Publié parMagalie Colin Modifié depuis plus de 10 années
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La critique du Marxisme et de la Psychanalyse par Popper
Présentation élaborée par : Rania Nouaari Mehdi Dahmen Mastère de Recherche en Management ISCAE
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Plan Introduction I- La critique de la psychanalyse par Popper 1-La question de scientificité 2-Le critère de falsifiabilité II- La critique du marxisme par Popper 1-Marxisme et historicisme 2-Marxisme et falsifiabilité Conclusion
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Introduction Karl Popper est un philosophe occidental, fils de deux juifs né en juillet 1902 à Vienne et décédé en Septembre 1994 à Londres, Popper était libéral et il s’est penché sur le débat portant sur la distinction entre les sciences et les pseudosciences et plus particulièrement il s’est intéressé à la psychanalyse en critiquent cette discipline et en critiquant les travaux de Freud. Popper s’est intéressé aussi à la politique et il a deux ouvrages ouvertement politiques qui sont :
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«Misère de l'historicisme» et « La Société ouverte et ses ennemis »,
écrits tous les deux au titre d'effort de guerre pendant la Seconde guerre mondiale. Ils ont pour point focal la critique de l‘historicisme et des théories politiques qui en découlent.
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La critique de la Psychanalyse Par Popper
La psychanalyse → La question de scientificité→ La théorie de falsifiabilité de Popper Dans sa critique de la psychanalyse Popper critique essentiellement les travaux de Freud et des freudiens en général. En se basant sur sa théorie de falsifiabilité Popper n'a jamais accepté que la psychanalyse puisse être reconnue comme falsifiable, donc comme une science.
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1- La question de la scientificité:
Le critère de la scientificité d'une théorie réside dans la possibilité de l'invalider, de la réfuter ou encore de la tester. « Conjectures et Réfutations » Karl Popper .(1963) Pour Popper, ce qui fait la scientificité d'une hypothèse ou d'une théorie, c'est le risque pris à l'infirmer et non à la confirmer. Or Freud affirme explicitement que la psychanalyse est une théorie scientifique. Il insiste souvent en disant que de nombreuses "observations cliniques" appuient l'hypothèse de l'inconscient. Donc contrairement à Popper Freud suppose qu’une hypothèse ou une théorie est scientifique si elle est confirmée par une multitude d'observations.
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Popper reprend ses critiques en nous parlant de cette fameuse hypothèse de
l’inconscient qui selon lui ne peut pas être mise à l'épreuve car en effet on ne peut pas avoir accès à l'inconscient. L’inconscient est par définition inaccessible si ce n'est le psychanalyste lors de la cure. Si l'inconscient était accessible, ce serait alors quelque chose de conscient, ou bien, il ne serait pas irréductible à la conscience…
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2- Le critère de la réfutabilité, la falsifiabilité ou
encore la testabilité : Falsifiable : Se dit d‘une théorie qui peut être réfutée (montrer qu’elle est fausse) par l‘expérience. Les théories falsifiables sont les seules qui, selon Popper, peuvent être considérer comme scientifiques car la science, dit Popper, procède par rejet d’hypothèse. Pourquoi la démarche scientifique consiste-t-elle à éliminer plutôt qu’à prouver des hypothèses ?
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Le principal argument de Popper est d'ordre logique: Le raisonnement
expérimental consiste à déduire d’une hypothèse explicative de nouvelles observations que la théorie implique. On peut prendre l’exemple suivant : Exemple : S’il pleut, le sol est mouillé. Et le sol est mouillé. Donc il pleut. Selon Popper ceci est invalide car le sol peut avoir été mouillé par autre chose que de la pluie. Par contre, si l’expérimentation prend en défaut la théorie, c’est-à-dire si les observations attendues ne se réalisent pas, on peut en toute rigueur conclure que la théorie est fausse. En effet, le schéma logique selon Popper serait le suivant : Exemple : S’il pleut, le sol est mouillé. Et le sol n'est pas mouillé. Donc il ne pleut pas
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Donc la meilleure façon de prouver qu’une théorie est vraie c’est d’essayer
de prouver qu’elle est fausse. Mais le défaut majeur de la psychanalyse, souligné justement par Popper c'est qu’elle explique trop ! Popper dit qu'une théorie qui explique tout, n'explique plus rien du tout. Selon Popper la psychanalyse ne se donne pas les moyens de réfuter ses propres hypothèses. Ceci est véridique, les freudiens vont même haut de là de ceci pour voir dans tout critique un ennemi, ou quelqu’un de “ non informé ” (qui aurait besoin d’être analysé) ”. Une telle attitude défensive s’oppose à la stratégie “ falsificationniste ”, qui consiste à se refuser à disposer de “ stratégies gagnantes ” face à l’expérience.
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D’ailleurs Freud lui-même approuve que chaque fois qu'un critique de la psychanalyse s'exprime, celle-ci "doit nécessairement susciter chez lui la même résistance qu'elle éveille chez le malade, et il est facile à cette résistance de se déguiser en récusation intellectuelle. Donc il est impossible de ne pas être d'accord avec Freud sans être un névrosé, qui a besoin d'être soigné, pas d'être réfuté. Donc Popper montre que la psychanalyse fait tout pour ne pas être infirmée et c'est tout le contraire d'une attitude scientifique!
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La critique du marxisme par Popper
1-Marxisme et historicisme : Le marxisme a développé une théorie complexe à propos de la lutte des classes et de son évolution historique. La philosophie marxiste se base sur l’historicisme selon lequel, ce n'est pas l'esprit humain qui, en façonnant ses pensées et ses valeurs, oriente l'histoire, mais le contexte historique qui le détermine. Selon cette perspective, l'histoire de la société jusqu'à nos jours reflète la division de la société en classes sociales: la « société se divise en deux vastes camps ennemis, deux grandes classes diamétralement opposées : les capitaliste ou bourgeois, classe dominante qui possède le capital et dispose ainsi des moyens de faire travailler autrui à son profit ; le prolétariat ou salariés, regroupant les personnes qui n'ont pas de capital et sont contraintes de vendre leur force de travail pour subsister. =>Cette théorie a connu un engouement majeur pendant le XXe siècle et a influencé le destin d'un grand nombre de pays. Parler aussi de: Outre qu'il distingue parfois des sous-classes (opposant par exemple la bourgeoisie industrielle et financière...) à ces deux classes fondamentales s'ajoute une classe intermédiaire, comme flottante au niveau de ses intentions d'émancipation : la petite bourgeoisie, regroupant les personnes qui possèdent leurs propres moyens de subsistance (petits commerçants, professions libérales, etc.), ce qui leur confère une autonomie précaire par rapport aux capitalistes. Ils n’ont pas besoin de se salarier mais ne sont pas eux-mêmes patrons, et doivent travailler pour vivre. => On ne parle pas de cette catégorie car les gens peuvent être attirer ou bien par le prolétariat ou bien par les capitalistes
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Les marxistes considèrent que le prolétariat doit acquérir une conscience de classe et prendre confiance dans sa capacité à organiser la société de manière solidaire, sans plus se soumettre à la classe capitaliste . => Ceci nous emmènera à une révolution prolétarienne mondiale qui conduira à une société où, après un temps où la classe dominante serait également la classe laborieuse (« dictature du prolétariat »), les différences de classes seront définitivement abolies, conduisant ainsi à une « société sans classe» et donc à l‘Egalité. Explication: Il envisage que la classe exploitée (le prolétariat) s'émancipera en renversant la domination de la classe exploiteuse (la bourgeoisie) pour atteindre l'égalité (la société sans classe).
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Karl Popper, mettant sous ce vocable les pensées de Platon, Hegel et Marx, il donne cette définition de l'historicisme dans Misère de l'historicisme (1944) : « Qu'il me suffise de dire que j'entends par [historicisme] une théorie, touchant toutes les sciences sociales, qui fait de la prédiction historique leur principal but, et qui enseigne que ce but peut être atteint si l'on découvre les « rythmes » ou les« motifs », les « lois », ou les « tendances générales » qui sous-tendent les développements historiques. » => Il s'agit donc d'envisager l'histoire comme le développement d'un processus identifié et déterminé, que l'on devine à l'aide du passé, et qui permet de déterminer le futur. Selon Karl Popper, le marxisme est l'historicisme le plus abouti, qui fait explicitement de la lutte des classes le moteur de l'histoire en prétendant la prédiction de la chute du capitalisme et la venue nécessaire du communisme via la dictature du prolétariat. une doctrine: ensemble de théories sur lesquelles des auteurs se sont mi d’accord
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Selon Popper «l’avenir est ouvert», c’est-à-dire indéterminé
Selon Popper «l’avenir est ouvert», c’est-à-dire indéterminé. Au contraire, pour le partisan de l’historicisme, l’avenir est «fermé» au sens où le futur est déjà déterminé d’une certaine manière. Le nœud de son argumentation est la preuve strictement logique qu'il est impossible de déterminer le futur, Popper s'étant attaché à défendre l‘indéterminisme. L'indéterminisme est la théorie épistémologique opposée au déterminisme. Elle nie donc le fait que tout évènement soit prévisible en vertu d'une loi physique ou mathématique. L'indéterminisme a trouvé en Karl Popper un ardent défenseur surtout dans l'éthique, notamment dans son ouvrage: « The Open Universe : An Argument of Indeterminism »(1982).
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Au système historiciste, Popper oppose une philosophie essentiellement fondée sur l‘indéterminisme. Cette conception suit celle de son épistémologie, selon laquelle la connaissance progresse par essai/erreur (trial and error) : pour résoudre un problème donné , on propose plusieurs hypothèses/solutions qu'il s'agit de tester et on élimine celles qui aboutissent à une erreur. Popper tire de cette conception une position politique et idéologique : comme il est impossible de prédire le cours de l'histoire, il faut progresser petit à petit par essai/erreur, d'où une conception « fragmentaire » des sciences sociales (piecemeal social engineering) dans laquelle rien n'est joué d'avance. Au lieu de prévoir un plan d'ensemble pour réorganiser la société, il s'agit, au contraire, de procéder par petites touches, afin de pouvoir comprendre l'effet de telle ou telle mesure, et d'en corriger les inévitables conséquences inattendues.
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2-Marxisme et la falsifiabilité:
2-Marxisme et la falsifiabilité: Selon Marx, la source de tous nos comportements se situe dans une infrastructure sociale. Marx suppose l’existence des lois de l’histoire (ex :la lutte entre les classes) et suppose aussi qu’il maîtrise parfaitement ces lois et donc l’évolution de l’histoire. Donc les marxistes considèrent la théorie marxiste comme une théorie sans faille et considèrent tout critique comme complice de leurs adversaires, donc ses arguments ne sont pas Recevables. Mais Popper montre que la théorie de Marx a été réfutée par les événements qui se sont produits durant la révolution russe.
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Selon Marx, les changements révolutionnaires partent de la base; autrement dit : les moyens de production sont les premiers à changer, puis ce sont les conditions sociales de production, ensuite le pouvoir, politique et, enfin, les croyances idéologiques, qui changent en dernier. Mais, dans la révolution russe c’est le pouvoir politique qui a changé le premier. Et l’idéologie (Dictature et Electrification) a commencé, par le haut, à transformer les conditions sociales et les moyens de production.
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Conclusion Popper considère le marxisme et la psychanalyse comme des pseudo sciences, dépourvues de toute base intellectuelle sérieuse. L'un comme l'autre éliminent par définition toutes tentatives visant à les contredire et donc ne peuvent pas être qualifiés de science. Les psychanalystes se débarrassent des objections en les imputant au refoulement de celui qui les formule. De même, les marxistes attribuent automatiquement la position d'un adversaire à ses préjugés de classe : si vous dites ceci, c'est que vous êtes objectivement complice de nos adversaires, donc vos arguments ne sont pas recevables.
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