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La crise économique Henri Houben 16 mai 2007.

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1 La crise économique Henri Houben 16 mai 2007

2 La crise économique La comptabilité nationale n’est pas équipée pour analyser les crises. Par définition: production = revenus = consommation Il ne peut donc y avoir de crise.

3 La crise économique 1. La crise selon Keynes 2. La crise selon Marx
3. Conclusions

4 La crise économique 1. La crise selon Keynes 2. La crise selon Marx
3. Conclusions

5 La crise économique Keynes part de la situation du chômage dans les années 20 et 30. Celle des Etats-Unis: Source: US Department of Commerce, Historical Statistics of United States.Colonial Times to 1957, 1961 La théorie du « marché » ne peut expliquer une telle évolution.

6 La crise économique Keynes part de la constation que le revenu national est soit consommé, soit investi: Y = C + I Y est le revenu national; C est la consommation; I est l’investissement.

7 La crise économique La consommation (C) est divisé en deux parties:
- une partie stable:  - une partie qui varie en fonction du revenu: c.Y et c est la part (constante) du revenu consacré à la consommation. D’où: C =  + c.Y

8 La crise économique L’investissement est aléatoire. On ne peut le déterminer. Il dépend des attentes de profit, ce qui dépend de la croissance espérée. Donc la formule Y = C + I devient: Y =  + c.Y + I

9 La crise économique Pour analyser un changement, on utilise les règles mathématiques des dérivées. Deux règles simples : 1. la dérivée d’une somme est égale à la somme des dérivées ; 2. la dérivée d’une multiplication avec une constante est égale à la multiplication de cette constante avec la dérivée. On utilise des d pour désigner la dérivée: dY

10 La crise économique dY = d + c.dY + dI
d = 0, puisque c’est la part de la consommation qui ne varie pas. Donc : dY = c.dY + dI Algèbre : (1-c).dY = dI Ou :

11 D’où l’intérêt des investissements en hausse
La crise économique Cela veut dire qu’une variation de l’investissement aura pour effet une variation multipliée du revenu national. Supposons que c vaille 75% (ou 0,75). Une variation de l’investissement de 10 millions d’euros aura pour effet une hausse de 40 millions du revenu. On appelle cela l’accélérateur. D’où l’intérêt des investissements en hausse

12 La crise économique Mais les décisions d’investir sont perturbées.
Primo, les investisseurs accentuent l’effet du climat économique: si cela va bien, ils surinvestissent; si cela va mal, ils stoppent les investissements. Secundo, les investisseurs ont tendance à placer l’argent en Bourse et donc à le retirer de ce qui aurait dû servir à investir.

13 La crise économique Pour contrer, il faut une intervention de l’Etat:
- intervention contracyclique pour compenser l’effet de l’investissement privé Il y a deux grands moyens: - intervenir sur le taux d’intérêt; pour favoriser ou ralentir le crédit (et donc l’investissement); - investir soi-même.

14 La crise économique Pour Keynes, il y a crise quand il y a incompatibilité entre l’optique revenus et l’optique consommation. Optique consommation: Y = C + I Optique revenus: S = Y - C où S désigne l’épargne et c’est ce qui reste quand le revenu n’est pas dépensé. Il y a crise quand la condition suivante n’est pas remplie: S = I

15 La crise économique L’épargne doit être égale à l’investissement.
Cela signifie que : - il ne peut y avoir de thésaurisation, c’est-à-dire d’argent placé en dehors du système de dépenses ; - et il faut que les placements sur les marchés financiers soient compensés par un apport au moins égal de la part de ces marchés dans le circuit réel.

16 La crise économique Prenons un exemple. Supposons trois firmes:
- une firme d’extraction minière; - une firme de production de machines; - une firme de marchandises finales. La firme d’extraction minière fournit cette dernière et la firme de machines approvisionne tout le monde. Pour simplifier, les deux premières ne sont fournies par rien (donc la valeur ajoutée pour elles égale le chiffre d’affaires ou ventes).

17 La crise économique La valeur ajoutée de chaque firme est composée pour moitié en salaires et en profit. Ainsi, la firme d’extraction ajoute une valeur de 100, composée de 50 de salaires et de 50 de profit. La firme de machines ajoute 20 (10 en salaires et 10 en profit). La firme de consommation ajoute 100, mais achète 100 à la première. Le chiffre d’affaires vaut 200, mais la valeur ajoutée 100 (50 en salaires et 50 en profit).

18 La crise économique Cela donne:
Les profits sont décomposés de la façon suivante pour chaque firme:

19 La crise économique Le PIB (Produit intérieur brut) égale la somme des valeurs ajoutées des trois firmes. Soit: = 220.

20 Le schéma industriel s’établit comme suit:
La crise économique Le schéma industriel s’établit comme suit: 100 firme d’extraction 200 2 firme de consommation 9 9 firme de machines population Si, par exemple selon Keynes, les détenteurs de capitaux placent ou thésaurisent 10, la firme de biens de consommation ne pourra vendre pour une valeur de 200, mais seulement de 190. Donc crise de surproduction.

21 La crise économique 1. La crise selon Keynes 2. La crise selon Marx
3. Conclusions

22 La crise économique Pour Marx, il y a deux mécanismes:
Le premier est celui lié à la baisse tendancielle du taux de profit. Selon ce principe, les investissements deviennent moins rentables avec le temps. Les investisseurs ont alors intérêt à placer leur argent sur les marchés financiers ou à thésauriser. L’argent sort du circuit réel. Il y a surproduction. C’est similaire à ce que dit Keynes.

23 La crise économique Le second mécanisme est lié à l’équilibre entre secteurs. Deux grands secteurs: celui des biens de production et celui des biens de consommation. Le premier est alimenté par les investissements (et les amortissements). Ce sont les industries d’extraction, de machines, de composants, etc. Le second par la consommation. Il faut un équilibre entre secteurs, entre investissements et consommation.

24 La crise économique On peut supposer que les salariés consomment la majeure partie de leurs revenus. Mais les détenteurs de capitaux en investissent une partie. En investissant, ils poussent le secteur des biens de production. Le secteur des biens de production incite à la hausse la production des biens de consommation. Il y a donc une augmentation de la production.

25 La crise économique Mais, si les capitalistes consacrent davantage à l’investissement, la part réservée à la consommation baisse. Autrement dit, alors que la production est poussée vers le haut, la consommation ne s’élève pas à cette vitesse. Elle est limitée « vers le bas ». Il y a trop de produits de consommation par rapport au pouvoir d’achat de la population. Il y a surproduction et déséquilibre entre les deux secteurs. Celui des biens de production est trop développé.

26 La crise économique Reprenons notre exemple: Salariés 110 Capitalistes
Firme de consommation finale 200 Capitalistes 90 Firme de machines 20 Entreprises Profits réservés 5 Amortissements 15

27 La crise économique Les capitalistes décident d’investir 5 (et donc de réduire leur consommation). Alors: Salariés 110 Firme de consommation finale 200 195 Capitalistes 90 5 Entreprises Profits réservés 5 Firme de machines 20 20 Amortissements 15

28 La crise économique Conséquence:
Déséquilibre entre l’investissement et la consommation; déséquilibre entre le secteur des machines et celui des biens de consommation. Le premier est poussé à produire davantage et va inciter le secteur des biens de consommation à faire de même (car plus de machines). Mais le pouvoir d’achat est contraint.

29 La crise économique Dans la réalité, c’est le système bancaire qui prête les 5 et qui permet l’économie de continuer à croître. Dans ce cas, le crédit permet de financer les investissements et la hausse de la consommation. Jusqu’au moment où l’endettement est trop élevé et les banques arrêtent leurs prêts. Il y a crise financière, mais derrière il y a la crise de surproduction.

30 La crise économique La crise de surproduction apparaît comme une crise financière : l’arrêt de crédit ou le krach boursier. Mais c’est une crise de l’économie « réelle ». Plus la finance est développée, plus elle est éloignée des performances de l’économie « réelle », plus sera dure l’ampleur de la crise économique.

31 La crise économique 1. La crise selon Keynes 2. La crise selon Marx
3. Conclusions

32 La crise économique La comptabilité nationale ne permet d’analyser les crises économiques. Il y a peu d’analyses de la crise dans l’économie traditionnelle.

33 La crise économique Les théories traditionnelles sur la crise :
- la crise vient d’un élément extérieur, imprévisible : par exemple, une panique sur les marchés financiers ; - la crise vient d’éléments perturbateurs de l’équilibre du marché (thèse libérale) ; - la crise est amené par le fait que le marché ne tend pas immédiatement à l’équilibre (Keynes) ; - la crise est purement financière ; elle révèle un développement hypertrophié de la finance, non nécessaire au développement du capitalisme.

34 Chaque analyse conduit à un type d’action
La crise économique Chaque analyse conduit à un type d’action

35 La crise économique Pour Marx:
1. la baisse tendancielle du taux de profit sort de l’argent du circuit de l’économie réelle ; il y a alors surproduction, car l’argent de la consommation se trouve dans la sphère financière ou thésaurisée ; 2. la production des biens de consommation est poussée par le secteur des biens de production, alors que le pouvoir d’achat général de la population pouvant être consacré à la consommation n’augmente pas aussi vite ; d’où surproduction.

36 La crise économique Conséquences :
1. La crise économique sous le capitalisme est une crise de surproduction. 2. La crise financière révèle en fait cette crise de surproduction. 3. La crise est nécessaire au capitalisme. Elle fait partie de son fonctionnement naturel. 4. La crise révèle la nature du capitalisme : un système chaotique, anarchique, qui se développe au profit d’une minorité de détenteurs de capitaux.

37 La crise économique La crise est aussi l’occasion:
- d’aggraver la situation, les conditions des salariés dans leur travail et leur vie privée; - d’accroître les licenciements, de mettre des travailleurs au chômage; - d’élever le niveau de pauvreté de la société.

38 Fin


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