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Publié parJames Leon Modifié depuis plus de 10 années
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EVOLUTION DE LA HARPE OCCIDENTALE A TRAVERS LES SIÈCLES
L’histoire de la harpe EVOLUTION DE LA HARPE OCCIDENTALE A TRAVERS LES SIÈCLES
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La harpe romane La harpe romane, apparaissant durant le Moyen-Âge jusqu’au XIVème siècle, ne possède qu’une vingtaine de cordes et est de petite taille, avec une colonne bombée. Il y a peu de sources disponibles concernant ses caractéristiques mais elle apparaît de façon récurrente dans l’iconographie du Moyen Âge. Cet instrument était utilisé par les troubadours et trouvères qui s’en servaient pour accompagner leurs récits au cours de leurs pérégrinations.
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La harpe romane Représentations du Roi David jouant de la harpe
Reproduction d’une harpe romane Miniature du manuscrit des Cantigas de Santa Maria.
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La harpe gothique La harpe gothique est présente à partir de la seconde moitié du XIVème siècle, sur cette dernière la console devient progressivement moins courbée, et la caisse de résonance s’effile. Elle est par conséquent sensiblement plus haute que sa prédécesseur. Avec cette harpe apparaissent également les harpions, dispositifs en bois placés à la base des cordes permettant un effet sonore qualifié de « nasardant ». Elle possède en moyenne quelques cordes de plus que la romane, et est souvent utilisée pour s’accompagner au chant. A chaque octave il était fréquent d’ajouter une neuvième corde, celle de Si bémol, qui permettait d’altérer ce degré. Cette dernière disparaîtra avec les harpes doubles et triples.
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La harpe gothique Harpe gothique de luthier
Détail du système de harpions
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Les harpes Renaissance
La harpe ayant été jusqu’alors un instrument principalement diatonique commence à se voir opposer le besoin impérieux de s’adapter aux contraintes de la musique de la Renaissance introduisant un chromatisme croissant. C’est donc à partir du XVIème siècle que les progrès acquis dans le domaine des systèmes d’altération (rendus d’utilisation beaucoup plus aisée) depuis le Moyen Âge s’appliquent d’une manière globale avec les harpes à plusieurs rangées de cordes. Les harpes de cette période font partie des principaux instruments d’accompagnement, bien que prenant par la suite un rôle de premier plan dans certaines œuvres.
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La harpe double La harpe double
La harpe double apparaît dans les années Elle est issue de ces tentatives pour éviter l’obsolescence de l’instrument. Elle présente deux rangées parallèles de cordes, l’une pour les notes naturelles et l’autre pour les altérations. Les colonnes des harpes tendent de plus en plus vers la verticalité. Elle partage avec les autres harpes de cette époque une sonorité assez analogue à celle du luth, ressemblance en partie liée à la tension des cordes en boyau fort inférieure à celle appliquée sur les harpes modernes.
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La harpe triple Harpe triple
La harpe triple, créée à Naples à la fin du 16ème siècle, ajoute une troisième rangée parallèle de cordes aux deux déjà existantes auparavant. Les deux rangées extérieures étant accordées en unisson sur les notes diatoniques, il est possible de doubler ces dernières afin d’obtenir une résonance par sympathie propre à ce type de harpe. Elle est également connue pour avoir été adoptée par les harpistes gallois qui vivaient à Londres, devenant par ce fait un instrument emblématique du pays de Galles, toujours joué de nos jours. Sa tessiture est d’environ 5 octaves, avec environ 35 cordes par rangée. Il est possible de la retrouver dans les premiers opéras tels L’Orfeo de Claudio Monteverdi, et dans un répertoire soliste s’étant développé simultanément.
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Les harpes Renaissance
Détail d’une harpe triple Harpe double d’Este
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HARPE À SIMPLE MOUVEMENT MI 18E JUSQU'À DÉBUT 19E
La harpe à simple mouvement HARPE À SIMPLE MOUVEMENT MI 18E JUSQU'À DÉBUT 19E Dans les années 1700, le luthier Hochbrücker conçoit les premiers mécanismes de pédales, permettant une bien plus grande liberté de modulation. L’introduction de cette invention donne naissance aux harpes à simple mouvement, nommées ainsi car encore limitées à deux hauteurs par note. Ces harpes possèdent donc sept pédales, une par note, auxquelles est parfois adjointe sur certains modèles une huitième destinée à fermer les volets de la caisse de résonance. A cette époque la colonne de la harpe est devenue totalement droite.
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La harpe à simple mouvement
Mécanisme en crochet Mécanisme en béquille Structure du pédalier
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HARPE À DOUBLE MOUVEMENT
La harpe à double mouvement HARPE À DOUBLE MOUVEMENT Dans les années 1800 le facteur de piano Erard créa le mouvement à fourchettes rendant accessible les trois hauteurs des notes. Il s’agit, bien que d’autres améliorations dans la subtilité du mécanisme fussent apportées avec le temps, de la harpe classique telle que nous la connaissons aujourd’hui. Le nombre de cordes varie de 40 à 46 pour les harpes d’étude, celles de concert pouvant en avoir jusqu’à 48, ce qui en fait l’instrument possédant la tessiture la plus étendue en dehors du piano et de l’orgue. Les harpes à pédales (à simple ou double mouvement), ont longtemps été réservées au répertoire classique, les œuvres pour harpe étant nombreuses à partir du XVIIIème siècle.
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La harpe à double mouvement
Fourchettes permettant le double mouvement Pédales sur une harpe moderne
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La harpe celtique Bien que les origines historiques de la harpe celtique soient des plus anciennes, celle que l’on connait de nos jours est issue d’un regain d’intérêt pour cette tradition s’étant effectué durant le XXème siècle. Ses particularités sont une colonne courbée, un cordage pouvant être des plus variés (boyau, métaux, matières synthétiques…) ainsi qu’un système de leviers positionnés en haut de chaque corde afin de permettre des altérations similaires à celle de la harpe à simple mouvement. Elles peuvent avoir entre 20 et 40 cordes. Le répertoire originel de la harpe celtique est celui de la musique traditionnelle, mais est actuellement devenu fort éclectique.
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Origines de la harpe celtique
Leviers de demi-tons Origines de la harpe celtique
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La harpe électrique La harpe électrique à été conçue dans les années 1980. Elle ne possède ni caisse de résonance ni table d’harmonie, le son se créant par le biais d’un microphone piézo-électrique placé à la base de chacune des cordes. Elles possèdent les caractéristiques des harpes celtiques, mais privilégient parfois une structure en carbone. Il existe également des harpes classiques électro-acoustiques, qui tout en restant indépendantes d’une installation électrique peuvent au besoin être facilement amplifiées. Le répertoire de ces harpes est tout aussi varié que celui de la harpe celtique, mais souvent orienté vers des styles plus modernes (rock, jazz, etc.).
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La harpe électrique Harpe classique électro-acoustique
Harpes celtiques électriques
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