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MANAGEMENT DES AFFAIRES INTERNATIONALES

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Présentation au sujet: "MANAGEMENT DES AFFAIRES INTERNATIONALES"— Transcription de la présentation:

1 MANAGEMENT DES AFFAIRES INTERNATIONALES
Pr. Mohammed Senoussi PLAN Chapitre 1 : L'environnement économique et commercial international                    I.          Les étapes de la mondialisation du XXème sur le plan économique 1·Internationalisation des flux commerciaux et financiers 2· Implantations à l'international · « Globalisation » de l'économie                      II.            Phénomènes économiques concomitants 1 ·Développement de l’économie de la connaissance · la Spécialisation des productions à l'échelle mondiale Cette formation permet d’avoir une idée sur: La mise en place des stratégies d'internationalisation et d'implantation à l'étranger L'ouverture des marchés internationaux : prospection et développement La connaissance des techniques de la logistique internationale Les techniques de négociation en milieu international

2 Chapitre 1. L'environnement économique et commercial international
Introduction Le monde entre, à partir du début du XIXe dans la période de croissance économique la plus importante qu’il a jamais connue. Cette croissance économique, marquée par des phases d’expansion et des périodes de crises est rythmée par une série de révolutions technologiques

3 Introduction ( suite) On considère d’ordinaire que trois révolutions technologiques se succèdent des années 1850 jusqu’à nos jours : celle de la vapeur et du charbon entre la fin du XVIIIe siècle et la première moitié du XIXe. celle de l’électricité et du moteur à explosion dans les années celle de l’informatique qui prend son essor à partir des années 1960 et s’accélère des années 1980 à nos jours.

4 Introduction (suite) Internationalisation des échanges et mondialisation
La mondialisation peut être envisagée comme la continuité du processus d’internationalisation des échanges auquel nous assistons depuis deux siècles ou comme une rupture historique, comme l’avènement d’un nouvel ordre mondial, fonctionnant sur une logique différente de l’ancien, notamment du fait du déclin des États-nations

5 I. Les étapes de la mondialisation sur le plan économique
Issue d'un processus historique, la mondialisation économique contemporaine est apparue en trois étapes, qui tendent en fait à se chevaucher : Internationalisation des flux financiers et commerciaux Implantations à l'étranger des entreprises Globalisation de l'économie 1ère définition de la mondialisation : l’internationalisation plus poussée de l’activité économique s’exprimant par une intégration et une interdépendance accrues des économies nationales. » (Thompson, 1999, p.159). Dans le milieu des sciences économiques et du monde des affaires, on utilise fréquemment le concept de mondialisation pour ne référer qu’à l’accroissement des transactions commerciales et financières transfrontalières. David Held et al. (1999) la définit comme suit:« [Globalization is] ...a process (or set of processes) which embodies a tranformation in the spatial organization of social relations and transactions – assessed in terms of their extensity, intensity, velocity and impact – generating transcontinental or interregional flows and networks of activity, interaction, and the exercise of power. » (Held et al., p.16). cette définition a le mérite de corriger le défaut de la plupart des approches actuelles qui ne différencient pas suffisamment la mondialisation des autres processus plus limités en terme spatial tels que la « localisation », la nationalisation, la régionalisation et l’internationalisation. Par ailleurs, la décomposition du processus en terme d’extension, d’intensité, de vélocité et d’impacts permet l’élaboration d’un cadre analytique qui pourra servir à aborder la question d’une manière plus précise.

6 1. Internationalisation des flux commerciaux et financiers
Les différentes périodes de mondialisation économique présentent des points communs du développement du commerce international sous l'effet : d'une expansion des transports (maritime, chemin de fer, routier ou aérien); de nouvelles méthodes normalisées de logistique et transport des produits et marchandises (containers); de mises en place d'outils monétaires et financiers internationaux (remontant dans le temps aux lettres de change et de crédit et aux comptoirs des phéniciens) d'une diversification de produits et services due à des innovations(L’accès aux savoirs, aux compétences et aux nouvelles technologies est au cœur du processus d’innovation). Le commerce international se définit comme étant des relations économiques des gouvernements, des entreprises et des particuliers touchant des activités commerciales trans-frontières L’essor du commerce international a transformé la nature et le contenu des échanges

7 Internalisation des flux commerciaux et financiers (suite)
d'une amélioration du niveau de vie d'une couche de la population, ce qui a favorisé ou créé une demande; d'un développement des modes de communication et de circulation des personnes qui a fait naître un attrait des consommateurs pour les produits venant d'ailleurs; d'accords internationaux de libre-échange qu'ils soient multilatéraux ou bilatéraux Types d’activités commerciales : échange de marchandises: biens tangibles échange de biens et services investissements de portefeuille investissements directs étrangers (IDE) (cf. balande des paiements d ’un pays) Théories du commerce international : Un pays va se spécialiser dans l’exportation de biens sur lesquels il détient un avantage comparatif face à d’autres pays grâce à certains facteurs d’avantages qui lui sont propres.    Libre-échange vs protectionnisme Libre-échange : politique commerciale qui consiste à supprimer les entraves aux échanges internationaux / doctrine économique qui préconise de laisser une totale liberté de circulation aux biens économiques entre les pays.  Protectionnisme : politique commerciale qui consiste à fermer ses frontières aux produits étrangers afin de favoriser les entreprises nationales / doctrine économique visant à favoriser les entreprises nationales et à pénaliser la concurrence étrangère.

8 La libéralisation du commerce
Définition: élimination progressive ou totale des obstacles au commerce par voie de négociation en vue de mettre en place un SCM(Système commercial multilatéral) plus juste et plus ouvert au bénéfice et pour le bien-être des peuples( déclaration de Marrakech, 15 avril 1994) l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT de 1947), adopté en 1947 et entré en vigueur le 1er janvier 1948 les deux grandes finalités du GATT: le libéralisme et le multilatéralisme. Le GATT recherche à la fois la libéralisation accrue des échanges et la préservation de la voie multilatérale. Mais l'ordre établi par le GATT de 1947 pour résoudre la problématique de la répartition équitable des bénéfices issus de la libéralisation des échanges reste une question toujours posée avec des limites intrinsèques.

9 la libre circulation des capitaux tend à favoriser une instabilité chronique en encourageant les mouvements spéculatifs La crise financière de 1997 a renforcé le scepticisme de certains analystes quant aux bienfaits du libre-échange dans le secteur financier. Plusieurs s’inquiètent du fait que la libre circulation des capitaux tend à favoriser une instabilité chronique en encourageant les mouvements spéculatifs à court terme. (Kuttner, 1999; Tobin, 1999)

10 Le Système commercial multilatéral: définition
C’est un ensemble de principes et de règles que les pays membres sont tenus de respecter dans leurs relations commerciales. N.B. Ces principes et ces règles, élaborés par le GATT en 1947, ont été renforcés par la création de l’OMC, suite au Cycle d’Uruguay. Ce régime repose sur: Le GATT repose sur quatre principes : la non-discrimination (le principe de la nation la plus favorisée), la réciprocité, la transparence et l’équité. (Held et al., 1999)

11 PÔLES ET FLUX MAJEURS DES ÉCHANGES MONDIAUX
Nord-Ouest de l’Europe Amérique du Nord New York ETATS-UNIS CHINE Tokyo Asie Pacifique INDE MALI BRESIL Les 3 pôles majeurs du commerce mondial Principaux flux des échanges mondiaux de marchandises Flux secondaires des échanges mondiaux de marchandises

12 De 1970 à nos jours : mondialisation et économie multipolaire
Crise du modèle tayloro-fordiste, 3éme Révolution industrielle et mondialisation La crise des années 1970 Les chocs pétroliers de 1973 et 1979 plongent les PI dans la récession, signe de leur dépendance vis-à-vis d’un modèle de croissance très gourmand en énergie bon marché. Cependant, les causes structurelles du ralentissement de la croissance sont à chercher dans la saturation des marchés

13 Spécialisation géographique du commerce international
La portion du commerce international qui se développe le plus est celle qui est « intra-groupe », autrement dit entre les filiales de chacun des groupes d'entreprises à implantation mondiale. Chacune est spécialisée dans des activités données en fonction notamment du principe de l‘avantage comparatif local. La sous-traitance internationale se développe également fortement dans le même esprit de spécialisation locale. Les transformations de la géographie des échanges :  Les courants d’échange sont largement déterminés par la Division Internationale du Travail (DIT), qui fait que les pays se spécialisent dans certains types de production.

14 L’avantage comparatif
La théorie des avantages comparatifs, se résume ainsi : Le commerce international est profitable car il permet aux pays d’exporter les biens dont la production fait un usage relativement intensif de facteurs qui sont localement abondants; d’autre part, les pays importeront les biens dont la production fait un usage relativement intensif de facteurs qui sont localement rares. (Krugman et Obstfeld, 1995, p.4) Cette théorie est élaborée par David Ricardo et « améliorée » par le modèle Heckscher-Ohlin.

15 Facteurs d’avantage Conditions climatiques et géographiques
Quantité et qualité de la main d’œuvre Ressources naturelles Disponibilité de capital Technologie de pointe Coûts de production Entrepreneurship

16 2. Implantations à l'international
L'implantation des entreprises à l'international se développe dans un double but : distribuer leurs biens et services dans tous les pays pour couvrir le marché mondial et ainsi assurer la croissance du chiffre d’affaires et obtenir l’économie d’échelle qu'apportent de plus gros débouchés, produire chaque élément dans le pays où les conditions sont les plus favorables, comme le montre plus haut le développement des flux intergroupes accéder à des produits et des matières premières rares .

17 Les stratégies d’implantation des firmes transnationales
Les trois principales stratégies d’implantation à l’étranger sont : La stratégie d’approvisionnement qui consiste en une intégration verticale amont par l’implantation de filiales dans les pays producteurs des matières premières nécessaires à ses activités principales. La stratégie de marché qui est une intégration verticale aval dans laquelle les filiales relais produisent et vendent sur les marchés locaux. La stratégie de rationalisation de la production qui s’effectue par le biais des filiales ateliers spécialisées dans la production d’un produit final ou d’un de ses composants. Cette stratégie permet de bénéficier des avantages comparatifs de différents pays pour chaque étape de la production d’un même produit. Les implantations à l’étranger s’effectuent par des investissements directs à l’étranger (IDE) : création ou acquisition d’unités de production à l’étranger dans le but d’y exercer une influence significative et durable

18 Les conséquences de ces stratégies
Le développement des FTN provoque la multiplication des flux de capitaux : IDE et investissements de portefeuille qui sont des placements financiers à l’étranger principalement sous forme d’actions ou obligations.  Ces stratégies conduisent à une transnationalisation de l’économie mondiale; Les IDE ont des effets contrastés : Les IDE sont recherchés par les pays d’accueil pour leurs effets positifs sur la croissance, l’emploi, les transferts technologiques. Les IDE sortants peuvent avoir des effets négatifs s’ils donnent lieu à des délocalisations (c’est-à-dire à un processus de déplacement d’unités de production de certains pays vers d’autres pays) ; toutefois ils génèrent des revenus et des exportations. La délocalisation pose le problème de l’emploi et met les Etats en concurrence. Existence de rivalités et nécessité de régulation  Chaque Etat essaie d’attirer les IDE par des politiques sociales, fiscales et juridiques adaptées. Les FTN mettent les territoires en concurrence ce qui comporte un risque de détérioration des conditions sociales. Le pouvoir des grandes firmes pose la question de la régulation internationale. Ainsi l’OMC, en cherchant à régler les différends éventuels

19 3. Globalisation de l'économie
La théorie du « libre-échange », énoncée au XVIIIe siècle, visait initialement à empêcher les Néerlandais de fermer leur empire colonial au commerce anglais. Elle servit d’argumentaire politique à l’expansion coloniale britannique, imposant une division du travail à l’échelle internationale qui s’avéra beaucoup plus efficace pour piller les ressources que le système colonial lui-même. En 1941, les Anglo-Saxons se donnèrent comme but de guerre le passage du mode d’exploitation colonial à celui de l’échange inégal après la victoire sur la tyrannie nazie. Ainsi la Charte de l’Atlantique promeut la décolonisation, le libre-échange et la libre-circulation maritime. Ce modèle fut formalisé en 1947 par les accords du GATT

20 3. Globalisation de l'économie (suite)
Résultat de l'internationalisation des flux économiques et financiers par l'implantation à l'international grâce à la révolution technologique, la globalisation de l‘économie est illustrée par les firmes transnationales (FTN), appelées communément multinationales dites mondiales ou globales (aussi appelées FMN pour Firmes Multi Nationales), et marque une nouvelle étape dans l'histoire du capitalisme. Dans le même temps, des capitaux circulent par milliards d'un pays à l'autre, en raison d'une très grande facilité de communication procurée par les technologies de l’information. Cela crée des opportunités spéculatives pouvant être source de déstabilisation financière (crises financières).

21 Globalisation de l'économie (suite)
Le phénomène de la globalisation de l'économie désigne un processus d'intégration économique croissante de l'économie mondiale dont les moteurs principaux sont les suivants : •la libération des échanges internationaux et des mouvements de capitaux; •l'accélération du progrès technologique et l'avènement de la société de l'information; •la dérégulation. Ces trois éléments se renforcent réciproquement puisque le progrès technologique stimule les échanges internationaux et que le commerce mondial permet une meilleure diffusion des progrès technologiques. Parallèlement, la dérégulation stimule le développement des nouvelles technologies et contribue à supprimer les obstacles aux échanges. Cependant, certains reprochent à ce progrès technologique de permettre aux entreprises et aux particuliers de contourner plus aisément les régulations nationales.

22 II. Phénomènes économiques concomitants
De nouveaux facteurs sont en train de devenir nettement plus déterminants pour la croissance, ce qui entraine de conséquences de vaste portée sur l’action des Etats. Le principal enjeu consiste à : Elaborer des cadres d’action globaux ;Exploiter les avantages qu’offrent les nouveaux déterminants de la croissance. Dans le domaine des TIC, il faut améliorer la qualité des données et des mesures afin de mieux comprendre les évolutions des marchés et les enjeux pour les pouvoirs publics.

23 1. Développement de l‘économie de la connaissance
L’économie de la connaissance se définit comme un stade du développement où se généraliserait un modèle productif particulier organisé autour des complémentarités organisationnelles et technologiques entre les TIC, le capital humain des agents susceptibles d’utiliser ces technologies et une organisation réactive de l’organisation qui permettrait la pleine utilisation du potentiel de productivité des deux premiers éléments. Les réseaux tendraient à se substituer aux catégories plus classiques d’organisation des marchés.

24 L’économie de la connaissance (suite)
L’économie de la connaissance est aujourd’hui envisagée comme voie de sortie du sous-développement pour les pays qui ne sont pas encore entrés dans un processus d’émergence. Il apparaît toutefois que de nombreuses conditions doivent être réunies pour atteindre cet objectif. Elles sont relatives notamment au degré de développement institutionnel, à la qualité de l’environnement technique et éducatif, alors même qu’elles dépendent largement du niveau de développement économique.

25 2. Spécialisation des productions à l'échelle mondiale
Les évolutions récentes des échanges internationaux conduisent à envisager des répartitions assez nettes des différents types de production : Production manufacturière de Asie du Sud, Asie de l’Est et Asie du Sud Est. Production de biens à forte teneur en travail qualifié et à forte teneur capitalistique, recherche, conception dans les pays développés : Japon, états Unis et Europe de l’Ouest. Positionnement à la marge de l‘Afrique et de l’Amérique latine, jouant un rôle de fourniture de matières premières et de production spécialisées. Cette vision très simplifiée est contestable ; les particularismes régionaux et les coûts de transport font que les spécialisations des zones resteront incomplètes.. Dans la « nouvelle guerre » entre pays développés pour accueillir les principaux centres de recherche interviennent différentes politiques des états. L'Union européenne, en légère perte de vitesse face aux États-Unis, a mis en place la stratégie de Lisbonne. La stratégie américaine s'appuie sur une concentration des moyens de recherche et sur une politique de prédominance dans les technologies de l’information

26 Conclusion -des innovations capitales, avec notamment l’informatique
de nouveaux modes de production, visant à faire consommer (choix, qualité, innovations) et à plus impliquer le travailleur dans la production (= Toyotisme) un effort pour diminuer les coûts (gains de productivité) une poussée massive du secteur tertiaire, d’où le nom « d’économies postindustrielles » Mais surtout, la croissance s’appuie désormais sur une activité industrielle éclatée dans le cadre de la DIT.

27 Conclusion (suite) Une économie-monde multipolaire : des centres névralgiques multiples et interconnectés Le constat d’une économie mondialisée La révolution des transports…

28 Conclusion (suite) Bien qu’elle pose de graves problèmes environnementaux et qu’elle reste très mal régulée, la croissance reste un impératif primordial, particulièrement chez les pays encore peu industrialisés. A chaque phase de croissance a correspondu une « économie-monde ». On peut se demander si l’économie-monde actuelle sera durablement multipolaire ou si une économie-monde chinoise est en train de voir le jour… Merci


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