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Publié parCéleste Teixeira Modifié depuis plus de 10 années
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Enseigner la NATATION Bassin de Frais Vallon 2013-2014
Frédéric DESTE CPC EPS Marseille 10
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LES TEXTES… Programmes 2008
ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE L’éducation physique vise le développement des capacités nécessaires aux conduites motrices et offre une première initiation aux activités physiques, sportives et artistiques. Tout en répondant au besoin et au plaisir de bouger, elle permet de développer le sens de l’effort et de la persévérance. Les élèves apprennent à mieux se connaître, à mieux connaître les autres ; ils apprennent aussi à veiller à leur santé. La pratique des activités est organisée sur les deux années du cycle en exploitant les ressources locales. Compétence 1: Réaliser une performance - Activités athlétiques : courir vite, longtemps, en franchissant des obstacles, sauter loin et haut, lancer loin. - Natation : se déplacer sur une quinzaine de mètres. Compétence 2: Adapter ses déplacements à différents types d’environnement - Activités d’escalade : grimper jusqu’à 3 m et redescendre (mur équipé). - Activités aquatiques et nautiques : s’immerger, se déplacer sous l’eau, se laisser flotter. - Activités de roule et glisse : réaliser un parcours simple en roller ou en vélo. - Activités d’orientation : retrouver quelques balises dans un milieu connu.
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Cours élémentaire première année
LES TEXTES… B.O. du 5 janvier 2012: Repères pour organiser la progressivité des apprentissages Cours préparatoire Cours élémentaire première année Réaliser une performance Coordonner et enchaîner des actions motrices caractérisées par leur force, leur vitesse, dans des espaces et avec différents matériels, dans des types d’efforts variés, de plus en plus régulièrement, à une échéance donnée, pour égaler ou battre son propre record. Repérer, identifier (CP) puis chercher à stabiliser (à partir du CE1) sa performance (être capable par exemple de la reproduire 4 fois sur 5). Natation Activités Aquatiques et nautiques Se déplacer - en lâchant de temps en temps un rail ou une ligne d’eau équipée ; - en s’aidant d’une frite et en utilisant bras et jambes (en lâchant la frite, en s’aidant d’un bras) ; - avec une aide à la flottaison tenue à bout de bras et en soufflant dans l’eau ; - en utilisant de façon autonome une ou plusieurs formes de propulsion (tirer l’eau avec les bras, battre les pieds) ; - en autonomie sans reprise d’appuis ni aide à la flottaison sur une courte distance (5 à 8 mètres). S’équilibrer - chercher des équilibres, en se laissant porter, en prenant appui sur une planche, en variant les positions en ventral et en dorsal. Enchaîner des actions - se fixer une distance à réaliser, choisir un parcours avec plus ou moins de possibilités de reprises d’appuis (hors appuis plantaires) ; - chercher à augmenter la distance et à limiter le nombre d’appuis. - en position ventrale, voies respiratoires immergées ; - en position dorsale avec si besoin un support ; - en variant les modes de propulsion (bras simultanés ou en alternance). - trouver des équilibres, aller vers l’alignement tête-tronc; - rester quelques secondes sur place, tête hors de l’eau. - enchaîner plusieurs actions, par exemple, sauter dans l’eau, remonter passivement en boule puis se déplacer sur une dizaine de mètres en ventral avec un passage sur le dos ; se fixer un projet d’action, se confronter à sa réalisation et l’ajuster en fonction de ses possibilités. Se déplacer sur une quinzaine de mètres sans aide à la flottaison et sans reprise d’appuis.
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B.O. du 5 janvier 2012: Repères pour organiser la progressivité des apprentissages
Adapter ses Déplacements … Se déplacer de façon adaptée et se repérer dans des formes d’actions inhabituelles mettant en cause l’équilibre (grimper, rouler, glisser, s’immerger…), dans des milieux variés (terrain plat, vallonné, boisé, eau calme, neige, bassin…), sur des engins (ou montures) instables (bicyclette, roller, ski, poney…), dans des environnements progressivement plus éloignés et chargés d’incertitude (parc public, bois, forêt, montagne, plan d’eau…). Activités aquatiques et Nautiques Natation En moyenne ou en grande profondeur, choisir son entrée dans l’eau, son déplacement, son immersion dans le cadre d’un projet personnel de déplacement. En moyenne ou en grande profondeur, maîtriser une entrée dans l’eau active et effectuer un déplacement comprenant un temps d’immersion. Entrer dans l’eau avec ou sans aide - en glissant, en se laissant tomber, en sautant ; - en entrant par les pieds, par la tête ; - dans différentes positions, en sautant pour attraper un objet flottant. S’immerger pour réaliser quelques actions simples - en passant sous un obstacle flottant ; - en descendant à l’aide d’une perche, d’une cage ; - en touchant le fond avec différentes parties du corps ; - en prenant une information visuelle ; - en ramassant un objet lesté ; - en remontant à l’aide d’un support ou en remontée passive. Entrer dans l’eau sans aide - en orientant son corps différemment (en avant, en arrière, latéralement), pour sauter, rouler, basculer… ; - en sautant au-delà d’un objet flottant ; - en entrant par les pieds, par la tête, pour aller au fond (corps tendu). S’immerger pour enchaîner quelques actions comprenant un changement de direction dans le déplacement subaquatique - en traversant la partie inférieure de la cage subaquatique ou 2 à 3 cerceaux lestés ; - en prolongeant quelques instants son immersion pour communiquer par le geste avec un camarade ; - en ramassant plusieurs objets lestés, selon une couleur donnée ; - en remontant pour se laisser flotter un instant sur le ventre ou sur le dos. - Effectuer un enchaînement d’actions sans reprise d’appuis, en moyenne profondeur, amenant à s’immerger en sautant dans l’eau, à se déplacer brièvement sous l’eau (par exemple pour passer sous un obstacle flottant) puis à se laisser flotter un instant avant de regagner le bord.
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La circulaire départementale du 16 novembre 2011
Apprendre à nager à tous les élèves est une priorité nationale, inscrite dans le socle commun de connaissances et de compétences. Circulaire « SAVOIR NAGER » 3 tests 3 paliers d’apprentissage Organisation des modules Apprendre à nager CYCLE 2 Apprentissage massé Programmation resserrée 2 à 4 séances/semaine Projet PEDAGOGIQUE Sécurité Conditions matérielles MNS en charge de la surveillance et sécurité des ateliers. 30 à 40 minutes effectives dans l’eau Utiliser un matériel pédagogique adapté La sécurité active o Associer les élèves o Balisage des espaces o Entrées et les sorties ordonnées. o Déplacements. Aménager les bassins en zones de travail.
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La circulaire départementale du 16 novembre 2011
SAVOIR NAGER 1er PALIER Fin de cycle 2 2ème PALIER 2 Fin de cycle 3 3ème PALIER 3 Collège 1. Se déplacer sur 15 mètres sans aide à la flottaison et sans reprise d'appuis. 1. se déplacer sur 30 mètres sans aide à la flottaison et sans reprise d'appuis. Soit, à partir du bord (sans saut) se déplacer sur 25 mètres, effectuer un virage, une coulée et une reprise de nage pour gagner le bord. 1 L’acquisition de ce troisième palier correspond à la réussite d’un parcours de capacités, composé de 5 tâches à réaliser en continuité, sans reprise d'appuis au bord du bassin: • sauter en grande profondeur • revenir à la surface et s'immerger pour passer sous un obstacle flottant •nager 20 mètres : 10 mètres sur le ventre et 10 mètres sur le dos •réaliser un sur-place de 10 secondes •s'immerger à nouveau pour passer sous un obstacle flottant. 2. Effectuer un enchaînement d'actions sans reprise d'appuis, en moyenne profondeur, amenant l’élève à: • sauter dans l’eau et revenir à la surface •passer sous une ligne d’eau sans la toucher •se laisser flotter en étoile 3 secondes (position ventrale ou dorsale) •revenir au bord. Fiche Palier 1 2 effectuer un enchaînement d'actions sans reprise d'appuis, en grande profondeur, amenant l’élève à: • plonger ou sauter dans l’eau et revenir à la surface, • s’immerger pour passer dans un cerceau dont la partie supérieure est immergée à 80 cm et revenir à la surface, •réaliser un «sur-place» de 6 secondes, en position verticale, •revenir au bord. Fiche palier 2
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La circulaire départementale du 16 novembre 2011
CADRE REGLEMENTAIRE LES TAUX D’ENCADREMENT en élémentaire 2 adultes qualifiés pour une classe Le MNS de surveillance Il surveille l’ensemble du bassin et intervient en cas de besoin. Il faut un MNS « en surveillance active » par bassin d’enseignement. Le MNS d’enseignement Il encadre un groupe d’élèves. Son intervention se déroule sous la responsabilité du maître. L’enseignant Il est le garant des progressions. Il organise la séance et veille à son bon déroulement. Il prend un groupe en charge. Il prend les mesures qui s'imposent en cas de problème. QUI FAIT QUOI AUTOUR DU BASSIN ? La brigade natation C’est un enseignant, il en a donc toutes les prérogatives. Il encadre un groupe d'élèves. Il organise les séances en concertation avec les enseignants. Il évalue les élèves… L’intervenant bénévole qualifié ou non (IBN) On distingue les IBN qualifiés (diplômés en natation) et les IBN non qualifiés (formés par l’IA quand l’enseignant « se déclare compétent » pour enseigner la natation). Ils doivent tous être agrées et peuvent prendre la responsabilité de groupes d’élèves. Ils comptent dans le taux d’encadrement. Les assistants bénévoles Autorisés par le directeur de l’école qui doit en informer le chef de bassin, ils ne peuvent intervenir que lorsque le taux d’encadrement est déjà satisfait. Ils offrent un « confort pédagogique » à l’apprentissage. Penser aux AVS L’accompagnateur Il aide à des tâches de vie collective (transport, habillage, passage aux toilettes, surveillance d'élèves momentanément sortis de l'eau). Il ne peut pas pénétrer sur le bassin.
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NATATION sur la Ville de Marseille
La position de la Direction Académique sur l’enseignement de la natation: Constat de difficultés grandissantes sur Marseille du fait d’une dégradation progressive des moyens matériels et humains. Nécessités : établir un diagnostic précis. concevoir une réorganisation sur les plans structurel et pédagogique pour optimiser les moyens mis à disposition par notre institution et la municipalité. Création d’un GROUPE de TRAVAIL NATATION
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NATATION sur la Ville de Marseille
Modifications structurelles 1 module de 12 séances pour les classes de CE1 et parfois CLIS des écoles ECLAIR de quelques autres écoles avec un brigade natation CONSTATS Des résultats toujours faibles pour les écoles ECLAIR dans le palier 1 du Savoir Nager. Des élèves non nageurs des écoles hors réseau qui ne bénéficient pas forcément d’un module d’enseignement en natation. Des moyens humains et matériel inéquitablement répartis sur les circonscriptions marseillaises.
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NATATION sur la Ville de Marseille
Modifications structurelles Non classées « plutôt favorisées » 1 module par école 12 séances Réservé aux CE1 non nageurs en décloisonnement 2 intervenants rémunérés pour 2 classes + 2 enseignants (1 par classe) Soit 4 adultes pour 2 classes RRS Norme choisie 1 module par CE1 12 séances 2 séances par semaine sur 10 à 11 semaines 2 intervenants rémunérés pour 2 classes + 2 enseignants (1 par classe) Soit 4 adultes pour 2 classes ECLAIR « plutôt défavorisées » 1 module 1/2 par CE1 18 à 20 séances 2 séances par semaine sur 10 à 11 semaines 2 intervenants rémunérés pour 2 classes + 2 enseignants (1 par classe) Soit 4 adultes pour 2 classes
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NATATION sur la Ville de Marseille
Modifications structurelles… Ce que cela a changé - Proposition d’un module d’apprentissage pour tous les élèves « non nageur » de Marseille - Des modules rallongés pour les élèves en difficulté - Un apprentissage massé plus efficace Partage du bassin avec une autre classe Réorganisation des services en école classe
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NATATION sur la Ville de Marseille
Modifications pédagogiques… La proposition d’un STAGE NATATION pour les enseignants, inscrit au PDF départemental. La mise en place d’une formation spécifique sur le PDF de circonscription pour tous les enseignants inscrits sur les plannings natation, de 3 ou 6 heures, basée sur l’observation des réponses motrices des élèves dans les tâches proposées par le projet cadre. La rédaction et la mise à disposition d’outils pédagogiques basés sur le travail et l’expérience des brigades natation de ces dernières années.
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ENSEIGNER LA NATATION LES OBJECTIFS DE LA FORMATION
Mieux connaître l’activité et ses fondamentaux Apprendre à lire le comportement des élèves
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ENSEIGNER LA NATATION Que cherche-t-on à travailler avec nos élèves lors d’un cycle natation en cycle 2? L’adaptation au milieu aquatique
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ENSEIGNER LA NATATION
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ENSEIGNER LA NATATION
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ENSEIGNER LA NATATION
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ENSEIGNER LA NATATION
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ENSEIGNER LA NATATION
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…c’est transformer les représentation premières
L’abandon des repères assurant l’équilibre habituel
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…c’est transformer les représentation premières
L’abandon des repères assurant l’équilibre habituel La modification des sources habituelles d’information
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…c’est transformer les représentation premières
L’abandon des repères assurant l’équilibre habituel La modification des sources habituelles d’information L’abandon des modalités réflexes de respiration
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…c’est transformer les représentation premières
L’abandon des repères assurant l’équilibre habituel La modification des sources habituelles d’information L’abandon des modalités réflexes de respiration L’inadaptation des modes de propulsion du terrien
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S’EQUILIBRER dans l’eau, c’est …
Les étapes de transformation S’EQUILIBRER dans l’eau, c’est … Accepter de perdre ses appuis plantaires Accepter une modification de l’équilibre vertical, vers une posture allongée en surface Apprendre à se rééquilibrer dans la posture verticale grâce aux jambes Accepter la remontée passive Comprendre le rôle de la tête (libération de la nuque)
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RESPIRER dans l’eau, c’est …
Les étapes de transformation RESPIRER dans l’eau, c’est … Accepter d’immerger les voies respiratoires Suspendre plus longuement sa respiration Assurer des échanges respiratoires sans perturber l’équilibre en surface
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SE PROPULSER dans l’eau, c’est …
Les étapes de transformation SE PROPULSER dans l’eau, c’est … Se propulser par la seule action des bras en appuis manuels solides Accepter de perdre momentanément tout appui solide
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ENSEIGNER LA NATATION …en tenant compte des appréhensions des élèves face à ce milieu anxiogène
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LES APPRENTISSAGES EN NATATION
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TERRIEN NAGEUR ENSEIGNER LA NATATION ANGOISSES Sensori-motrices
PARALYSANT LES EXPERIENCES MOTRICES Peur de couler Peur de perdre l’équilibre Peur de se remplir d’eau EXPERIENCES Sensori-motrices Peur de se mouiller PERMETTANT DE SE LIBERER DE CERTAINES ANGOISSES Aider les élèves à se libérer de leurs angoisses par des expériences motrices pour leur faire vivre de nouvelles.
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L’apnée est un étape fondamentale
7 IDEES FORCES pour guider votre enseignement À propose de la respiration ère idée L’apnée est un étape fondamentale Pour un débutant, il faut être capable de retenir sa respiration. La pression créée par l’eau, particulièrement en cas d’expiration, entraîne souvent un sentiment « d’oppression ». De plus, l’inspiration augmente la flottabilité par augmentation du volume corporel et diminue ainsi la sensation de « chute »... Pour un débutant, il faut être capable de retenir sa respiration. Dès qu’on demande à un enfant qui se déplace de souffler en continu, on lui « interdit » de se servir de l’apnée, du moins on tend à invalider celle-ci comme une solution « momentanément pertinente et efficace ». La pression créée par l’eau, particulièrement en cas d’expiration, entraîne souvent un sentiment « d’oppression » et donne envie ou nécessité à l’enfant de prendre, le plus rapidement possible, de l’air. Demander de souffler en continu, c’est souvent compliquer le problème de l’apprenant à ce stade. De plus, l’inspiration augmente la flottabilité par augmentation du volume corporel et diminue ainsi la sensation de « chute ». Au contraire, l’expiration chez le débutant provoque, dans le milieu aquatique, une partie du déséquilibre et augmente sa sensation de « couler ». Ceci ne veut évidemment pas dire qu’on incite l’enfant à la recherche de prouesse en matière d’apnée.
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Il faut apprendre à gérer une
7 IDEES FORCES pour guider votre enseignement À propose de la respiration ème idée Il faut apprendre à gérer une succession d’apnées Il faut accepter de passer par une solution où l’enfant nage le plus loin possible sans échanges respiratoires et s’arrête de nager pour respirer. Lorsque l’apprenant ne veut plus « s’arrêter de nager » pour respirer, il a besoin de trouver une solution expiratoire et inspiratoire… Pour un débutant, il faut être capable de retenir sa respiration. Dès qu’on demande à un enfant qui se déplace de souffler en continu, on lui « interdit » de se servir de l’apnée, du moins on tend à invalider celle-ci comme une solution « momentanément pertinente et efficace ». La pression créée par l’eau, particulièrement en cas d’expiration, entraîne souvent un sentiment « d’oppression » et donne envie ou nécessité à l’enfant de prendre, le plus rapidement possible, de l’air. Demander de souffler en continu, c’est souvent compliquer le problème de l’apprenant à ce stade. De plus, l’inspiration augmente la flottabilité par augmentation du volume corporel et diminue ainsi la sensation de « chute ». Au contraire, l’expiration chez le débutant provoque, dans le milieu aquatique, une partie du déséquilibre et augmente sa sensation de « couler ». Ceci ne veut évidemment pas dire qu’on incite l’enfant à la recherche de prouesse en matière d’apnée.
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7 IDEES FORCES pour guider votre enseignement
À propose de l’équilibration ème idée Les conditions d’une immersion la plus complète possible déterminent les sensations reçues par l’enfant L’immersion se fait, d’abord, en préservant la verticalité puis en acceptant une horizontalisation de plus en plus grande. Mais il s’agit, dans les deux cas, d’accepter d’être « entièrement sous l’eau ». Ainsi, la sensation de « chute » diminue parce que l’enfant flotte d’autant plus qu’il est totalement immergé. Il y a une grande différence entre la sensation de flotter « parce que la frite me le permet » et celle de flotter sans aide, ni mouvement. L’enfant doit se vivre et se penser comme un « corps qui flotte »… Pour un débutant, il faut être capable de retenir sa respiration. Dès qu’on demande à un enfant qui se déplace de souffler en continu, on lui « interdit » de se servir de l’apnée, du moins on tend à invalider celle-ci comme une solution « momentanément pertinente et efficace ». La pression créée par l’eau, particulièrement en cas d’expiration, entraîne souvent un sentiment « d’oppression » et donne envie ou nécessité à l’enfant de prendre, le plus rapidement possible, de l’air. Demander de souffler en continu, c’est souvent compliquer le problème de l’apprenant à ce stade. De plus, l’inspiration augmente la flottabilité par augmentation du volume corporel et diminue ainsi la sensation de « chute ». Au contraire, l’expiration chez le débutant provoque, dans le milieu aquatique, une partie du déséquilibre et augmente sa sensation de « couler ». Ceci ne veut évidemment pas dire qu’on incite l’enfant à la recherche de prouesse en matière d’apnée.
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La position de la tête est déterminante
7 IDEES FORCES pour guider votre enseignement À propose de l’équilibration ème idée La position de la tête est déterminante Le corps humain a tendance, en permanence, à chuter du côté des jambes et si la tête est hors de l’eau, l’enfant commence alors à s’enfoncer, pensant ainsi « qu’il coule ». Il s’enfonce, certes, mais très momentanément et il lui suffirait d’attendre un peu pour recevoir à nouveau la sensation de la poussée d’Archimède, ce qu’il ne fait pas. Au contraire, la tête dans l’eau rééquilibre le corps vers l’avant, tout en augmentant le volume immergé et, décontractant la nuque et le dos, diminue le réflexe de redressement.. Pour un débutant, il faut être capable de retenir sa respiration. Dès qu’on demande à un enfant qui se déplace de souffler en continu, on lui « interdit » de se servir de l’apnée, du moins on tend à invalider celle-ci comme une solution « momentanément pertinente et efficace ». La pression créée par l’eau, particulièrement en cas d’expiration, entraîne souvent un sentiment « d’oppression » et donne envie ou nécessité à l’enfant de prendre, le plus rapidement possible, de l’air. Demander de souffler en continu, c’est souvent compliquer le problème de l’apprenant à ce stade. De plus, l’inspiration augmente la flottabilité par augmentation du volume corporel et diminue ainsi la sensation de « chute ». Au contraire, l’expiration chez le débutant provoque, dans le milieu aquatique, une partie du déséquilibre et augmente sa sensation de « couler ». Ceci ne veut évidemment pas dire qu’on incite l’enfant à la recherche de prouesse en matière d’apnée.
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L’expérience d’une remontée passive
7 IDEES FORCES pour guider votre enseignement À propose de l’équilibration ème idée L’expérience d’une remontée passive doit être vécue L’exploration de la profondeur doit permettre de percevoir et de mettre en évidence le fait que non seulement « je ne tombe pas », mais qu’au contraire « je monte ». Tant que la sensation est résumée par « puisque je descends, il faut que je fasse quelque chose contre », on ne peut rien faire de très constructif. L’enfant qui, au départ, s’appuie sur les avant-bras au bord de la goulotte, sent effectivement, dans son corps, la chute potentielle vers le bas et non la poussée de l’eau vers le haut… Pour un débutant, il faut être capable de retenir sa respiration. Dès qu’on demande à un enfant qui se déplace de souffler en continu, on lui « interdit » de se servir de l’apnée, du moins on tend à invalider celle-ci comme une solution « momentanément pertinente et efficace ». La pression créée par l’eau, particulièrement en cas d’expiration, entraîne souvent un sentiment « d’oppression » et donne envie ou nécessité à l’enfant de prendre, le plus rapidement possible, de l’air. Demander de souffler en continu, c’est souvent compliquer le problème de l’apprenant à ce stade. De plus, l’inspiration augmente la flottabilité par augmentation du volume corporel et diminue ainsi la sensation de « chute ». Au contraire, l’expiration chez le débutant provoque, dans le milieu aquatique, une partie du déséquilibre et augmente sa sensation de « couler ». Ceci ne veut évidemment pas dire qu’on incite l’enfant à la recherche de prouesse en matière d’apnée.
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La coulée ventrale est une acquisition importante
7 IDEES FORCES pour guider votre enseignement À propose de l’équilibration ème idée La coulée ventrale est une acquisition importante Une étape essentielle est celle de la « coulée ventrale parfaite ». Ceci veut dire en forme globale de « torpille » mais également, située « dans le volume aquatique », avec un positionnement de la tête en alignement du tronc, autrement dit « les bras derrière les oreilles ». Du point de vue des processus d’apprentissage, il est probable qu’il y a ici « rupture de modèle d’apprentissage » : ça ne repose plus sur un apprentissage de l’ordre de l’adaptatif mais sur quelque chose à construire. Le rôle de l’adulte est donc essentiel. Pour un débutant, il faut être capable de retenir sa respiration. Dès qu’on demande à un enfant qui se déplace de souffler en continu, on lui « interdit » de se servir de l’apnée, du moins on tend à invalider celle-ci comme une solution « momentanément pertinente et efficace ». La pression créée par l’eau, particulièrement en cas d’expiration, entraîne souvent un sentiment « d’oppression » et donne envie ou nécessité à l’enfant de prendre, le plus rapidement possible, de l’air. Demander de souffler en continu, c’est souvent compliquer le problème de l’apprenant à ce stade. De plus, l’inspiration augmente la flottabilité par augmentation du volume corporel et diminue ainsi la sensation de « chute ». Au contraire, l’expiration chez le débutant provoque, dans le milieu aquatique, une partie du déséquilibre et augmente sa sensation de « couler ». Ceci ne veut évidemment pas dire qu’on incite l’enfant à la recherche de prouesse en matière d’apnée.
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7 IDEES FORCES pour guider votre enseignement
À propose de la propulsion ème idée Vive la traction avant! Le mouvement se réalise et se régule de manière à « trouver une sensation » qui est celle d’un appui. C’est donc le sensoriel qui doit guider la construction du mouvement. Dans cette quête, les membres supérieurs et en particulier, au départ, les mains, ont un rôle perceptif (donc moteur) essentiel. La main est d’abord un organe sensitif, elle n’est pas une rame ou une pagaie inerte ou insensible. Dans cette recherche d’appuis efficaces, Il faut donc, d’une certaine manière, que l’enfant « écoute et sente ce que lui dit sa main ». Encore faut-il pour cela qu’elle soit libre… Pour un débutant, il faut être capable de retenir sa respiration. Dès qu’on demande à un enfant qui se déplace de souffler en continu, on lui « interdit » de se servir de l’apnée, du moins on tend à invalider celle-ci comme une solution « momentanément pertinente et efficace ». La pression créée par l’eau, particulièrement en cas d’expiration, entraîne souvent un sentiment « d’oppression » et donne envie ou nécessité à l’enfant de prendre, le plus rapidement possible, de l’air. Demander de souffler en continu, c’est souvent compliquer le problème de l’apprenant à ce stade. De plus, l’inspiration augmente la flottabilité par augmentation du volume corporel et diminue ainsi la sensation de « chute ». Au contraire, l’expiration chez le débutant provoque, dans le milieu aquatique, une partie du déséquilibre et augmente sa sensation de « couler ». Ceci ne veut évidemment pas dire qu’on incite l’enfant à la recherche de prouesse en matière d’apnée.
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ENSEIGNER LA NATATION Observons les élèves
Série de 3 films sur des élèves en petit bassin Série de 3 films sur les déplacements Un film sur entrée dans l’eau et déplacements.
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Bon cycle natation Décembre 2013
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