Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parAndrien Rodier Modifié depuis plus de 10 années
1
La théorie platonicienne du politique La Cité idéale : la justice érigée en principe suprême
2
Pouvoir et justice Le politique ne doit pas gouverner selon son intérêt mais selon la justice Dialogue entre Socrate et Thrasymaque (sophiste) Selon Th. : - le pouvoir sexerce en vue de lintérêt de celui qui le détient - le juste est arbitraire (car foncièrement subjectif) - le chef ne peut pas se tromper – le pouvoir est un art Selon Socrate : - ce que prescrit un art est dans lintérêt de celui auquel il sapplique et non pas de celui qui lexerce (cf. médecine) - art politique intérêt des gouvernés
3
Cynisme politique de Thrasymaque : a) lexercice du pouvoir vise lintérêt de celui qui dirige b) on nobéit que par contrainte, à son détriment c) la justice nest pas lessence du politique d) linjustice nest dénoncée que par ceux qui la craignent Objections de Socrate : a) lart de celui qui dirige vise par essence le bien des gouvernés - par accident il peut rejoindre lintérêt des gouvernants b) la justice est une référence incontournable tandis que linjustice nest jamais que partielle et source de corruption (cf. voleurs) on a toujours intérêt à la justice
4
Ontologie et politique Figure du gouvernant = figure du prisonnier quittant la caverne (cf. allégorie) Politique et ontologie (étude de ce qui est – essences) doivent être liées - idée dune hiérarchie : essence = principe (archè) - transmission du pouvoir : degré de proximité par rapport au principe (cf. image de la ligne) - critère daccès à la fonction de dirigeant : avoir accédé au bien (cf. allégorie & schéma) - gouvernant = celui qui sait (connaît larchè) modèle objectiviste & hiérachique >< modèle subjectiviste (figure du despote) : le principe est soumis à lintérêt/volonté dun homme
5
Les deux cités La première cité : - satisfaction des besoins naturels - société sans Etat, sans pouvoir politique - besoins humains = besoins sociaux - échange et anarchie conviviale - modèle viable Crise : apparition des besoins superflus La seconde cité : - née de lexcès (besoins superflus) – désir illimité guerre - multiplications et diversification des métiers - lieu du politique - trois classes : gouvernants/gardiens/artisans-laboureurs - régime communiste des deux classes dirigeantes (abolir lintérêt particulier : propriété) homogénéité sociale - harmonie du tout : primauté de la communauté (vs individu)
6
- tripartition de la cité = tripartition de lâme (raison/courage/désir) - spécificité des gouvernants : accès à labsolu commander en vue de lharmonie générale (consentement de tous) - justice = principe de spécialisation des tâches - principe suprême : le Bien (= mesure de ce qui vaut et de ce qui ne vaut pas) pbme : qq la mesure ? *le Bien ne peut pas se dire (apophatique) *peut être compris par analogie (soleil- visible/Bien-intelligible)
7
La corruption des régimes politiques A lorigine de cette corruption ou décadence : - phénomènes cosmologiques extinction des philosophes - fascination des hommes pour des biens illusoires Symptôme de la corruption de la cité : rupture de lharmonie du tout – cf. parallélisme régimes politiques – âme humaine Régimes politiques Ame humaine (principe dominant de ) Aristocratiebonté (intelligence) Timocratieorgueil (honneur) Oligarchie avarice Démocratieliberté sans loi Tyranniedésir sauvage
8
Régimes politiques Ame humaine (principe dominant de ) Aristocratiebonté (intelligence) Timocratieorgueil (honneur) Oligarchie avarice Démocratieliberté sans loi Tyranniedésir sauvage
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.