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Publié parClémence Dubé Modifié depuis plus de 6 années
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Association Tunisienne de Biotechnologie et valorisation des Bio-Ressources (AT-BVBR)
الجمعية التونسية للبيو تكنولوجيا و تثمين الموارد الطبيعية Republique Algerienne Democratique et Populaire Ministere de L’enseignement et de La recherche scientifique CARACTERISATION DU PHYTOPHTORA INFESTANS AGENT PATHOGENE DU MILDIOU DE LA POMME DE TERRE ET ETUDE DE L’ACTIVITE ENZYMATIQUE Kerroum Fatima¹, Henni Jamel Ed-dine² 1,2 Laboratoire de Phytopathologie, Université Es-senia d’Oran, Algérie. L’introduction: Les oomycètes sont des microorganismes eucaryotes responsables de maladies dévastatrices chez la plupart des plantes cultivées. La pourriture racinaire causée par l’oomycète phytophtora infestans l’agent responsable du mildiou de la pomme de terre et de la tomate (Gomez et all, 2007) est à l'origine de dommages importants sur les cultures algériennes. Le Phytophtora infestans comme tous pathogène oomycète, produit facilement un assortiment d’enzyme (cellulase, pictinase et l’Amilase…) qui dégrade la plupart des composants du paroi cellulaire de l’hôte. Notre travail à porter sur l’isolement de 25 souches de Phytophtora infestans et la virulence de ces souches est confirmée par le test de pathogénicité. Résultat et dicussions Matériel et Méthodes: Kondor Spunta Bartina 1/ L’isolement: Variétés Le degré de sensibilité : Condor Peu sensible Spunta Très sensible Bartina Sensible Les isolats de Phytophtora utilisés dans cette étude ont été obtenus à partir des plants de tomate et de pomme de terre présentant des symptômes de brunissement du feuilles, tiges et du fruits ainsi que la pourriture du tubercules. 2/ Pouvoir Pathogène: Le réi-solement des isolats indique que ces derniers sont identiques à celle des souches mères (postulat de Koch). L’inoculation des feuilles et des tiges est effectuée en déposant au centre de la boîte une goutte de 20 µl des suspensions sporangiales des isolas étudiés (5x104 sporocystes.ml-1) (Corbière R,2010). L’inoculation des trois variétés du tubercules utilisées dans cette étude est effectuée après avoir réaliser des trous de 10 mm de diamètre et d’une profondeur de 5 mm à l’aide d’un emporte pièce, puis on injecte les suspensions sporangiales à l’intérieurs de ces trous (Kirk W,2010). La production des zones d’éclaircissement autour des puits confirme que Phytophtora infestans dégrade la cellulose grâce à des enzymes spécifiques : cellulases, comme l’a signalé Govers et d’autres hauteurs en 1997. 3/ Activité enzymatique: Conclusion: La zone du Lyse Dans des boîtes de pétri contenant (le milieu + 2% du substrat), on réalise des puits de 0.6 cm de diamètre dans lesquels on ajoute 80µl de filtrat de culture. La lecture de la lyse s’effectuée après 5j d’incubation des boîtes après qu’elles ont été rincées délicatement à l’eau courant puis remplies d’une solution de révélation 0.3% (Gharzouli, 2006). Le but de notre travail est consacré à la caractérisa- tion du Phytophtora infestans provenant des terrains algériens et qui provoque des dégâts à l’économie du pays. L’étude du pouvoir pathogène a montré une variabilité pathologique du l’agent phytopathogène sur les trois variétés utilisées de la pomme de terre. L’étude de l’activité cellulosique, pectinolitique et amilolitique a nettement montré l’influence de la source de carbone sur l’activité du cellulase, pictinase et l’amilase qui peuvent avec d’autres groupements enzymatiques intervenir dans le pouvoir pathogène au cours du processus d’infection de la pomme de terre et de la tomate. La croissance mycélienne du P.infestans sur milieu CMA+pectine est plus significative par rapport aux autres substrats. Références Bibliographiques: Corbière R, Phenotypic and genotypic characteristics of Algerian isolates of Phytophthora infestans, INRA, UMR Inra - Agrocampus Ouest - Université Rennes1, 1099 BiO3P, BP 35327, LE RHEU, France. PPO-Special Report no. 14 (2010), 133 – 146 Gharzouli R, Influence d’agents mutagènes, les rayons Ultra-violet, sur la nodulation et les caractères phénotypiques de quelques espèces de Rhizobium sp. Mémoire de Magistère en Génétique Moléculaire, 131 p.
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