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Publié parRodolphe Audet Modifié depuis plus de 6 années
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Quels droits les femmes revendiquent-elles ?
– En 1914 : Les femmes revendiquent le droit de vote. – En 1978 : Elles revendiquent le droit de disposer librement de leur corps, de choisir leurs maternités en ayant des enfants désirés. – En 2012 : Elles revendiquent l’égalité des salaires.
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1. (Doc 1) Comment l’avortement est-il considéré en 1920
1. (Doc 1) Comment l’avortement est-il considéré en 1920 ? Indiquez qui peut être poursuivi et les risques encourus. L’avortement est considéré comme un crime ; les individus qui inciteraient à l’avortement sont passibles d’une peine de prison (jusqu’à 3 ans) assortie d’une amende.
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2. (Doc 2) Citez, d’après cette directrice d’école, l’objectif premier de l’éducation
des jeunes filles. L’objectif premier de l’éducation des jeunes filles est d’en faire des femmes au foyer, des futures ménagères et mères de famille.
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3. (Doc 2 et 3) Qu’obtiennent les filles en 1924 ? Pourquoi ?
Les filles scolarisées dans l’enseignement secondaire qui veulent passer le baccalauréat obtiennent le droit de le préparer dans les mêmes conditions que les garçons, en étant préparées à toutes les matières de l’examen. Le législateur prend en compte l’évolution des mœurs de l’époque et les conséquences de la Première Guerre mondiale : il faut que les femmes puissent faire des études et travailler.
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4. (Doc 4) Nommez les deux droits que revendique Louise Weiss pour les femmes
– « Exigez la réforme du Code civil. » – « Exigez le droit de vote. » 5. (Doc 4) Expliquez la phrase suivante : « Mineures pour vos biens, vous êtes majeures pour vos fautes ». Louise Weiss oppose deux états juridiques faits conjointement à la femme et qu’elle considère comme contradictoires : l’un, issu du Code civil, lui impose le statut de mineure (elle ne peut gérer seule ses biens personnels à partir du moment où elle est mariée) ; l’autre, issu du Code pénal, la considère comme majeure en cas d’infraction à la loi, l’assigne au tribunal au même titre que les hommes et lui impose les mêmes peines.
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Clic 7. (Doc 4 et 5) Indiquez ce qu’obtiennent les femmes en À l’issue de quel événement ? Les femmes obtiennent le droit de vote en 1945, à l’issue de la Seconde Guerre mondiale.
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On retient : En 1920, l’avortement était considéré comme un crime. La femme mariée était considérée comme une mineure par le code civil puisqu’elle ne pouvait pas gérer ses biens ou exercer une profession sans l’autorisation de son mari. Elle n’était pas considérée comme une citoyenne puisqu’elle n’avait pas le droit de voter et d’être élue. Avant la loi Berard en 1924, elle ne pouvait pas faire d’études longues et on lui apprenait à être une bonne ménagère. La maternité leur était imposée puisqu’elle n’avait pas le droit d’avorter et qu’il n’existait pas de moyens de contraception efficaces. Louise Weiss était une journaliste féministe très engagée pour défendre la cause des femmes. Elle a demandé la réforme du code civil et le droit de vote pour les femmes. Elles obtiennent ce droit grâce au Général de Gaulle en 1944.
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1. (Doc 1 + Doc 4 p. 25) Expliquez le titre du doc 1 en vous appuyant sur des
exemples extraits des deux documents. À partir du milieu des années 1960, le Code civil évolue et la femme (ici la femme mariée) obtient progressivement les mêmes droits que son mari. Elle accède ainsi au statut de majeure face à la loi que lui refusait le Code civil au début du XXe siècle. Ainsi, elle peut par exemple ouvrir un compte bancaire sans autorisation, percevoir son salaire et en disposer librement et accéder au statut de chef de famille conjointement avec son mari.
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2. (Doc 2 + Doc 1 p. 24) Comparez la situation faite aux femmes dans les années
1920 et en 1979 et indiquez ce qu’elles revendiquent en octobre 1979. En 1920, l’avortement est interdit et considéré comme un crime ; les femmes subissent leurs maternités. En 1979, grâce à leurs luttes, elles obtiennent la légalisation de la contraception (1967) et en 1975, pour 5 ans, celle de l’avortement ; en octobre 1979, elles revendiquent sa reconduction à titre définitif.
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3. (Doc 3) Comparez le taux de réussite des filles et des garçons au baccalauréat de
1980 à 2011. Durant toute la période concernée, les filles réussissent mieux que les garçons en ce qui concerne la fin des études au lycée, tous bacs confondus.
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Clic 4. (Doc 4) Caractérisez la place des filles dans les différentes filières. D’une manière générale, toutes filières confondues, les filles sont moins nombreuses que les garçons à suivre les enseignements des classes préparatoires. Si elles sont plus que majoritaires dans les prépas littéraires (qui comptent environ un quart de garçons), elles sont minoritaires (moins d’un tiers des effectifs) dans les classes scientifiques. Seules les prépas économiques montrent une répartition quasi paritaire entre filles et garçons (53,8 % de filles contre 46,2 % de garçons).
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5. (Doc 3 et 4) Que pouvez-vous en conclure sur la réussite des filles à l’école et sur
leur orientation ? L’étude croisée des deux graphes est révélatrice d’un double mouvement : le premier graphe présente une situation qui perdure, celle d’une meilleure réussite des filles à l’école. Le second montre que, malgré cette réussite, leur orientation se fait, plus largement que pour les garçons, dans des filières aujourd’hui considérées comme moins prestigieuses.( valorisées) 6. (Doc 5) Comment les pouvoirs publics cherchent-ils à contrer les inégalités salariales ? Les pouvoirs publics cherchent à contrer les inégalités en légiférant.( en faisant des lois), en imposant la parité hommes femmes dans les milieux politiques ou professionnels. Clic
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7. (Doc 5) D’après la couverture du journal de 2010, quel en est le résultat ?
Le résultat est peu probant puisque les inégalités persistent en France entre salaires masculins et salaires féminins : en 2010, on relevait encore jusqu’à 20 % de différence de salaires au détriment des femmes.
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8. (Doc 6 et 7) Pourquoi a-t-il fallu légiférer ?
Il a fallu légiférer dans le domaine politique pour favoriser l’accès des femmes aux fonctions électives. L’exemple (Doc 6) du nombre de femmes à l’Assemblée nationale illustre ces inégalités d’accès au pouvoir politique : aux élections législatives de 2012, la France compte 26,9 % de députées et donc 73,1 % de députés. C’est peu par rapport aux pays de l’Europe du Nord, comme la Suède et la Finlande, qui atteignent presque la parité.Mais l’évolution est néanmoins sensible : la courbe du pourcentage de femmes députées depuis le début de la Ve République accompagnant le graphique en barre montre une évolution accentuée du nombre des femmes députées en France depuis 2002. Il a fallu de même légiférer dans le domaine économique pour obliger les grandes entreprises à aller vers une représentation plus équilibrée des sexes en ce qui concerne leurs dirigeants.
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On retient : Un net changement en faveur des femmes est apparu dans les années 60. Peu à peu elle obtient les mêmes droits que son mari : Elle peut ouvrir un compte bancaire sans autorisation, percevoir un salaire et en disposer librement, elle obtient aussi l’autorité parentale conjointe avec son mari. En 1967 grâce à la loi Neuwirth, elle obtient le droit à la contraception (pilule), en 1975, elle peut se faire avorter légalement grâce à la loi Veil. Cette loi est adoptée définitivement en 1980. Les filles réussissent mieux que les garçons à l’école mais elles s’orientent ensuite vers des filières moins valorisées que les garçons. Les gouvernements actuels tendent à obtenir la parité hommes/ femmes dans tous les domaines afin que les femmes soient autant représentées que les hommes et cela à tous les niveaux.
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La contraception et l’avortement sont interdits.
Mineures sous l’autorité du mari.
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1945 Elles obtiennent le droit de vote
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Loi Neuwirth
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