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Publié parAurore Pépin Modifié depuis plus de 6 années
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Présentation et analyse d’un poème d’Élise Turcotte
Marie-Andrée Arsenault, Collège Saint-Hilaire
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Plan de la présentation
La présentation du poème : La lecture du poème; La biographie du poète; L’œuvre dans laquelle s’inscrit le poème; Les raisons du choix de ce poème; L’analyse du poème; La récitation du poème.
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La présentation du poème
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1. La lecture du poème Je lui jure de dormir: la peur est passée sur le toit, avec les étoiles. La peur a monté l’escalier, elle voit maintenant les rêves qui soufflent entre nous. Strophe 1
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1. La lecture du poème (suite)
Un passé. La couleur du passé, c’est le vert. Un feuillage. Je suis sûre du feuillage. Le passé fait entrer la couleur en moi. Nous sommes dans un pavillon de chaleur, tout près de la musique encore visible. Strophe 2
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1. La lecture du poème (suite)
Disparaître ici. Nous sommes entourés de murs. Là-bas, nous voyons les larmes se vidant, nous voyons la peur monter sur un toit. Strophe 3
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2. La biographie du poète Élise Turcotte Née à Sorel en 1957;
Vit à Montréal; Consacre sa vie à : l’écriture; l’enseignement au cégep et à l’université; la direction littéraire de projets variés. A publié son premier recueil de poésie en 1982;
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3.1 Les publications d’Élise Turcotte
3. L’œuvre dans laquelle s’inscrit le poème Pour adultes Recueils de poésie (8) La voix de Carla, 1987 La terre est ici, 1989 Piano mélancolique, 2005 Romans (6) Le bruit des choses vivantes, 1991 La maison étrangère, 2002 Essais (1) Autobiographie de l’esprit, 2013 3.1 Les publications d’Élise Turcotte *** Elle écrit aussi pour la jeunesse!
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3.2 Les caractéristiques de son œuvre
Une œuvre ancrée dans le quotidien : La vie de tous les jours; L’écriture; Les objets; Les souvenirs; Un rapport tout particulier à : L’enfance; La vie; La mort; Les paysages.
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3.3 Le recueil dans lequel se trouve le poème
Le poème présenté aujourd’hui est tiré du recueil La terre est ici. Il a été publié en 1989 chez VLB éditeur; Élise Turcotte a obtenu le prix Émile-Nelligan pour ce recueil; Depuis 2003, une nouvelle version est disponible aux Éditions du Noroît.
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4. Les raisons du choix de ce poème
Mon recueil favori; Ma première porte d’entrée vers la poésie; Une poète fascinante; Une écriture simple et accessible; Un thème qui me rejoint : l’enfance; L’impression de ne pas tout saisir…
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5. L’analyse du poème 5.1 La structure : 3 strophes en vers libres
Strophe 1 : 4 vers Strophe 2 : 6 vers Strophe 3 : 4 vers * Intéressant : certains passages s’apparentent plus à la forme propre à la prose poétique qu’à celle des vers!
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5.2 Le ou les thèmes : Le passé La peur Les peines Le besoin de liberté L’enfance?
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5.3 Le champ lexical de l’enfance
« Je lui jure de dormir » La peur Les rêves Un passé La couleur Chaleur La musique Les larmes Vers 1 Vers 13 Vers 1, 3, 14 Vers 4 Vers 10 Vers 5, 6, 8 Vers 9 Vers 6, 8 5.3 Le champ lexical de l’enfance
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Je lui jure de dormir: la peur est passée sur le toit,
5.4 La plongée dans le texte La première strophe utilise la première personne du singulier, le « je », et la troisième personne du singulier, le « lui ». Qui sont-ils? Je lui jure de dormir: la peur est passée sur le toit, avec les étoiles. La peur a monté l’escalier, elle voit maintenant les rêves qui soufflent entre nous. Personnification Répétition stylistique Métaphore Est-ce une histoire qu’on tente de raconter à un enfant (le « je ») pour qu’il s’endorme et qu’il n’ait plus peur? Analyse de la strophe 1
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La couleur du passé, c’est le vert.
De nombreuses répétitions stylistiques sont présentes. Le « je » est toujours présent. Il est féminin et il parle du passé. Ce n’est donc pas un enfant. Couleur de l’espérance. Passé = rempli d’espoir? Un passé. La couleur du passé, c’est le vert. Un feuillage. Je suis sûre du feuillage. Le passé fait entrer la couleur en moi. Nous sommes dans un pavillon de chaleur, tout près de la musique encore visible. Qui est ce « nous »? Un « nous » du passé? Métaphore/synesthésie Le passé est associé à la nature, la chaleur, la musique. Le passé est associé au bonheur. Analyse de la strophe 2
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Nous sommes entourés de murs.
Il n’y a plus de « je ». Il ne reste qu’un « nous » prisonnier et triste. OPTION 1 Pourquoi ce « ici » et ce « là-bas » (des lieux) alors que l’on parlait du passé (le temps)? Pourquoi disparaître? Disparaître ici. Nous sommes entourés de murs. Là-bas, nous voyons les larmes se vidant, nous voyons la peur monter sur un toit. De quoi sont-ils prisonniers? Le « nous » est passif, il voit, regarde. La peur, elle, est active. Elle gagne du terrain. La peur est de nouveau personnifiée. Alors que la strophe 2 est remplie d’espoir et de liberté, la strophe 3 se referme sur le « nous ». La musique et la chaleur laissent leur place aux larmes et à la peur. Même les rêves et les étoiles de la strophe 1 ont disparu. Analyse de la strophe 3
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Nous sommes entourés de murs.
Il n’y a plus de « je ». Il ne reste qu’un « nous » plus fort. OPTION 2 Pourquoi ce « ici » et ce « là-bas » (des lieux) alors que l’on parlait du passé (le temps)? Pourquoi disparaître? Disparaître ici. Nous sommes entourés de murs. Là-bas, nous voyons les larmes se vidant, nous voyons la peur monter sur un toit. Ils sont en sécurité ou alors coupés du monde? Ils observent ce qui se passe plus loin ou ce qui s’est passé avant. Sont-ils soudain extérieurs à la strophe 1? La peur est de nouveau personnifiée. La strophe 3 se referme sur le « nous ». Un nous désormais observateur du monde, des peines, de la peur. Celle-ci ne monte plus sur « le toit » (s. 1) de leur demeure, mais bien sur « un toit ». Le « nous » l’observe sans crainte. Analyse de la strophe 3
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5.5 Le sens de l’œuvre L’enfance demeure un paradis perdu pour la personne qui grandit et qui doit affronter la vie; c’est un synonyme de bonheur et de liberté; « Nous sommes dans un pavillon de chaleur, tout près de la musique encore visible. » Ensuite, avec le temps qui passe, il n’y a plus d’histoires pour raconter le monde, plus de rêves pour s’évader; la réalité est plus froide et nue, fermée; « Nous sommes entourés de murs. » Cette réalité nous permet toutefois de nous détacher des frayeurs d’avant; « Là-bas, nous voyons les larmes se vidant, nous voyons la peur monter sur un toit. » … mais on y perd peut-être une partie de ce que l’on n’était. « Disparaître ici. »
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La récitation du poème
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En bref.. Et si… La présentation du poème : La lecture du poème;
La biographie du poète; L’œuvre dans laquelle s’inscrit le poème; Les raisons du choix de ce poème; L’analyse du poème; La récitation du poème. Et si…
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