Succomberez-vous au chant des Sirènes ?

Présentation au sujet: "Succomberez-vous au chant des Sirènes ?"— Transcription de la présentation:

1 Succomberez-vous au chant des Sirènes ?
RVER Succomberez-vous au chant des Sirènes ?

2 Illusion et mensonge Tout comme pour le Gros REER des fonds FTQ, on vous vend l’illusion que grâce au RVER vous pourrez jouir d’une plus grande autonomie financière à la retraite ! Comme le dit si bien M. Claude Laferrière, professeur de fiscalité de l’UQAM maintenant retraité : Il est FAUX de croire que vous aurez, NECESSAIREMENT, un taux d’imposition plus faible à la retraite

3 Réalité fiscale du célibataire de 65 ans
Zone A : 63.0% 44.0% Zone B : 30.6% 45.3% Zone C : 46.6% 44.7% Zone D : 43.9% Même en maximisant la zone B, le célibataire ayant obtenu une rente du RRQ de 10,000$, se retrouverait avec un impact moyen de 44.0% Avec la rente maximale de 12,150$ en 2013, l’impact minimal serait de 42.4% Avec une rente moyenne de 7,000$, il faut considérer un impact moyen de 45.8%

4 Réalité fiscale du cOUPLE de 65 ans
Zone A : 56.1% A B C D 42.3% Zone B : 27.1% 41.9% Zone C : 41.5% 37.2% Zone D : 33.1% Même en maximisant la zone B, le couple qui aurait obtenu des rentes du RRQ totalisant 16,000$, se retrouverait avec un impact moyen de 42,3% Pour atteindre un taux d’imposition de 37.2%, il devait retirer 27,145$ de ses REER ! Oubliez les taux < 38.4% à moins d’atteindre 65,000$ de revenus imposables !

5 Les cinq “conditions gagnantes” pour que le RVER puisse devenir avantageux
Vivre en couple à la retraite Obtenir plus de 18,000$ (à deux) en rentes du RRQ (en dollars de 2013) Retirer suffisamment de REER dès 65 ans pour profiter d’un revenu imposable > 60,000$ Que le conjoint gagnant moins de 40,000$ ne cotise nullement ni au RVER, ni à un REER Qu’un des conjoints puisse gagner plus de 85,000$ et cotiser de façon OPTIMALE à un REER

6 Loi des conséquences inattendues du sociologue américain Robert K
Loi des conséquences inattendues du sociologue américain Robert K. Merton On croit bien faire, mais voilà que, pour une raison ou une autre (l’ignorance, la précipitation, un intérêt immédiat, le manque d’études), on pose un geste ou on vote une loi dont on n’a pas prévu des impacts qui peuvent être très graves