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Publié parGautier Trudeau Modifié depuis plus de 6 années
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Chapitre 4 Fluctuations et crises économiques
ESH ECE 1 Camille Vernet – Valence Nicolas Danglade
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1. L’évolution des fluctuations économiques de moyen terme depuis le 19ième siècle
Fluctuations : variations du produit réel Moyen terme : période de quelques années Caractéristiques des fluctuations économiques depuis la première révolution industrielle ?
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Au 19ième siècle / jusqu’à la seconde guerre mondiale
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Une croissance entrecoupée de dépressions
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Après 1945 ?
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L’impact des fluctuations sur la croissance de long terme
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Depuis 25 ans ? Le retour des dépressions ?
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Depuis 25 ans ? Le retour des dépressions ?
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Paul Krugman Prix Nobel 2008 Pourquoi les crises reviennent toujours The Return of Depression Economics and the Crisis of 2008
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2. Expliquer les fluctuations économiques de moyen terme
2.1 Une approche endogène et déterministe des fluctuations : l’explication keynésienne des cycles économiques (keynésianisme de la synthèse) 2.2 Une explication exogène et non déterministe des fluctuations économiques : l’impact et la diffusion des chocs aléatoires 2.3 Une explication endogène mais non déterministe des fluctuations : le cycle financier
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Effet multiplicateur = relation investissement / demande globale
2.1 Une approche endogène et déterministe des fluctuations : l’explication keynésienne (synthèse) des cycles économiques La combinaison de deux effets : l’effet multiplicateur et l’effet accélérateur = effet oscillateur Effet multiplicateur = relation investissement / demande globale Effet accélérateur = relation demande globale / investissement
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Le stock de capital vieillit Hausse de l’investissement : remplacement
Impact sur la demande : hausse plus que proportionnelle de la demande (effet multiplicateur) Fléchissement de la demande La hausse de la demande nécessite de nouveaux investissements (Effet accélérateur) : Investissement de capacité EA EM Les capacités de production dépassent la demande Réduction des investissements
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Durant une première période, l’économie accumule trop de capital physique
Durant une seconde période, l’économie n’accumule pas assez de capital physique Lien entre investissement et croissance ?
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Lien entre investissement et croissance ?
La métaphore du poêle à charbon : Aftalion Les variations du produit réagissent en décalé avec les variations de l’investissement
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Une autre explication mécaniste : le modèle de Goodwin
Hausse part des profits dans le revenu Investissement Baisse salaires réels Hausse capacité de production Hausse du chômage Baisse chômage Ralentissement de la croissance Hausse salaires réels Ralentissement investissement Baisse part des profits dans le revenu
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Les modèles endogènes et mécanistes
Modèle de l’oscillateur (Samuelson) : Combinaison multiplicateur et accélérateur Relation investissement / demande globale = fluctuations de la croissance Modèle de Goodwin: Relation répartition du revenu global et investissement La part des profits dans le revenu global explique les fluctuations de la demande = fluctuations de la croissance
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Portée empirique de ces modèles ?
Faible Modèles trop « mécanistes »
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2.2 Une explication exogène et non déterministe des fluctuations économiques : l’impact et la diffusion des chocs aléatoires Comprendre les fluctuations à partir du modèle Offre globale / Demande globale
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La fonction de demande globale, Dg
La demande globale se décompose : Demande de B&S Investissements (ménages et entreprises) Dépenses publiques Exportations nettes Une baisse du niveau général des prix fait augmenter la demande : pour une quantité de monnaie donnée, il est possible de réaliser plus de transaction (effet de richesse de Pigou) et d’investir davantage (effet de taux d’intérêt de Keynes)
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Expliquer les déplacements de Dg
Toutes choses égales par ailleurs, font augmenter la demande globale : La hausse de l’offre de monnaie La hausse des dépenses de consommation La hausse des investissements La hausse des dépenses publiques La hausse des exportations
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La fonction d’offre globale, Og
À long terme, l’offre globale ne dépend pas des variations du NGP : l’offre augmente car hausse de la quantité de facteurs et/ou hausse de la PGF Une approche quantitativiste de la monnaie Dans un graphique Produit/NGP, la droite d’OG de long terme est verticale
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À court terme ? Est-ce que l’offre globale va accompagner les variations du NGP ? Pour les dichotomistes forts : la réponse est non Pour les autres : dichotomistes faibles ou défenseur de la monnaie active, la réponse est oui
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À court terme : lien NGP / OG ?
Les monétaristes : durant la période d’illusion monétaire, la hausse du NGP est interprétée comme une hausse des prix relatifs des biens vendus = les producteurs augmentent leur offre Keynes les nouveaux keynésiens
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Les salaires (w) sont rigides = effet sur l’activité réelle
Keynes Nouveaux keynésiens Les contrats de travail ne sont pas renégociés en permanence Il existe des asymétries d’information Les salaires (w) sont rigides Quand NGP (p) augmente, le salaire réel (w/p) diminue = incitation à embaucher et produire = effet sur l’activité réelle
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La courbe d’OG à court terme
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Expliquer les déplacements de Og
Le profit tiré d’une unité de production détermine la quantité de produit offerte. Si le coût de production unitaire s’accroît, le profit tiré d’une unité de produit diminue et les entreprises diminuent leur production pour ce niveau de prix. La courbe d’offre globale se déplace vers la gauche lorsque les coûts de production augmentent, et vers la droite lorsqu’ils diminuent.
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Les facteurs qui affectent les coûts de production :
1) importance des tensions sur le marché du travail ; 2) tentatives des salariés pour accroître leurs salaires réels ; 3) anticipations d’inflation ; 4) variations des coûts de production non salariaux: coût de l’énergie, progrès technique, fiscalité, institutions.
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Distinguer le choc (impulsion) de ses conséquences (propagation)
2.2.2 Les fluctuations sont les effets de la propagation d’un choc de demande ou d’offre Distinguer le choc (impulsion) de ses conséquences (propagation) Le choc est aléatoire La propagation renvoie ensuite aux effets déterministes = des fluctuations du produit pas de cycle économique qui s’auto-perpétue
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Michael Burda et Charles Wyplosz « Il suffit d’accepter l’idée que l’économie soit assaillie par une série interminable de chocs qui l’empêchent de ne jamais se reposer à son état stationnaire »
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Les effets d’un choc de demande positif
Exemple: la réunification allemande Accès au crédit des ménages de l’ex-RDA Hausse de l’activité Inflation Politique monétaire restrictive Ralentissement de l’activité Baisse inflation
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Les effets d’un choc d’offre négatif
Exemple: le choc pétrolier de 1973 Guerre du Kippour / embargo OPEP + mauvaises récoltes = hausse des coûts de production Pouvoir de négociation des syndicats = hausse salaires = hausse des coûts de production Choc d’offre négatif Propagation du choc ?
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Propagation du choc d’offre négatif
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Théories des fluctuations ?
Approches endogènes et déterministes (mécanistes) Approches exogènes et non-déterministes : chocs aléatoires qui déplacent l’Og ou la Dg Intérêt : déterminer des facteurs dont la variation se répercute sur le produit Intérêt : prendre en compte le rôle des chocs aléatoires Après le choc, apparaissent des fluctuations qui ont une forme cyclique (mais ne sont pas des cycles auto-entretenus) Les fluctuations sont des cycles économiques auto-entretenus
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Pourquoi ? Car l’avenir est incertain
2.3 Une explication endogène mais non déterministe des fluctuations: le cycle financier Un déterminant important des décisions d’investissement : les représentations de l’avenir Pourquoi ? Car l’avenir est incertain Les AE agissent car croyances optimistes ou croyances pessimistes Ces croyances = impact le cycle de crédit
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Le cycle de crédit Phase optimiste
Demande de crédit (+) / accès au crédit (+) L’activité augmente : ce qui renforce les croyances optimistes = prophétie auto-réalisatrice Les emprunteurs les plus fragiles accèdent au financement = paradoxe de la tranquillité Premiers défauts apparaissent
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Phase pessimiste Accès au crédit (-) : les premiers défauts dégradent le bilan des banques = risque crise de solvabilité = défiance généralisée = crise de liquidité = credit crunch La baisse de l’activité = baisse des revenus des ménages = le taux d’endettement augmente = les agents cherchent à se désendetter et vendent leurs actifs = les ventes en catastrophe font baisser la valeur des actifs = chute valeur du patrimoine = hausse de l’épargne pour reconstituer le patrimoine = baisse de l’activité … dépression et déflation
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Irvin Fisher, 1933 The debt-deflation theory of great depressions
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3. Faut-il lutter contre les crises (retournement de conjoncture) ?
3.1 Les théories keynésiennes marquent une rupture dans le rôle donné aux pouvoirs publics face à l’instabilité de l’activité économique 3.2 Lutter contre les crises au 20ième siècle : dompter les fluctuations économiques par des politiques de stabilisation 3.3 Les déséquilibres économiques sont les conséquences de l’action publique
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Il découvre le cycle des affaires
3.1 Les théories keynésiennes marquent une rupture dans le rôle donné aux pouvoirs publics face à l’instabilité de l’activité économique Clément Juglar publie en 1862 Des crises commerciales et leur retour périodique en France, en Angleterre et aux États-Unis : Il découvre le cycle des affaires « Les crises, comme les maladies, paraissent une des conditions de l’existence des sociétés où le commerce et l’industrie dominent. On peut les prévoir, les adoucir, s’en préserver jusqu’à un certain point, faciliter la reprise des affaires. Mais les supprimer, c’est ce qui jusqu’ici, malgré les combinaisons les plus diverses, n’a été donné à personne. »
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Andrew Mallon, secrétaire d’Etat au Trésor au moment de la crise de 1929
« liquider le travail, liquider les stocks, liquider les fermiers, liquider l’immobilier … éliminer la pourriture du système ».
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Keynes La Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936)
Révolution keynésienne : Fournir une représentation de l’activité dans laquelle apparaissent les grandes relations macroéconomiques Faire de l’Etat un acteur économique capable d’intervenir sur les grandes variables économique
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Il peut exister un écart de production (output gap)
3.2 Lutter contre les crises au 20ième siècle : dompter les fluctuations économiques par des politiques de stabilisation Le raisonnement keynésien : distinguer phénomènes de court terme et de long terme La croissance dépend de la quantité de facteurs et de la PGF = le potentiel de croissance ou croissance potentielle À court terme : la croissance peut s’écarter de son niveau potentiel = sous-utilisation des moyens de production Il peut exister un écart de production (output gap)
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Des fluctuations autour d’un trend de croissance
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Output gap Croissance réelle < croissance potentielle
Output gap négatif Chômage conjoncturel Croissance réelle > croissance potentielle Output gap positif Surchauffe / inflation
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Loi d’Okun
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Comment lutter contre un écart de production négatif ?
Politique expansionniste (ou de relance) Politique budgétaire : déficit public / investissement public / effet multiplicateur de la dépense publique sur la demande globale Politique monétaire : baisse taux d’intérêt directeur / hausse du crédit / hausse demande ménages et entreprises
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L’impact d’une relance pour les nouveaux keynésiens
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Les autrichiens = la monnaie est active mais nocive
3.3 Les déséquilibres économiques sont les conséquences de l’action publique Les néoclassiques et nouveaux classiques = la flexibilité des prix est une condition fondamentale du bon fonctionnement des marchés Les autrichiens = la monnaie est active mais nocive
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Empêcher le flexibilité des prix = déséquilibres sur les marchés
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Les conséquences d’une politique monétaire expansionniste chez Hayek
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L’explication autrichienne de la crise japonaise
Début 1990 : crise de surproduction et éclatement bulle immobilière Pourquoi ?
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Baisse taux d’intérêt directeur Retour capitaux
Politique monétaire expansionniste pour limiter appréciation du yen à partir de 1985 Baisse taux d’intérêt directeur Retour capitaux Accès crédit (+) Politique monétaire et budgétaire expansionniste (à partir de 1992) Sur-production Bulle immobilière Compression des salaires Crainte inflation Déflation Politique monétaire restrictive (1990) Hausse défauts
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Milton Friedman et la stagflation
La stagflation : combinaison stagnation (baisse de la croissance) et inflation (hausse du NGP) Comment expliquer la hausse conjointe de l’inflation et du taux de chômage (1970’s) ? Cette hausse conjointe contredit la courbe de Phillips
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Réaction: politique de relance budgétaire et monétaire
Au début des années 1970, le taux de chômage progresse dans tous les PDEM Réaction: politique de relance budgétaire et monétaire Illusion monétaire ; les salariés consomment davantage = le chômage baisse Fin de l’illusion monétaire ; les hausses de salaires = choc d’offre négatif = hausse du chômage Anticipations adaptatives des agents économiques Conséquence : l’inflation a augmenté et le chômage n’a pas baissé
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Réaction: politique de relance budgétaire et monétaire
Au début des années 1970, le taux de chômage progresse dans tous les PDEM La hausse du chômage n’est pas conjoncturelle mais structurelle (taux de chômage naturel) Réaction: politique de relance budgétaire et monétaire Illusion monétaire ; les salariés consomment davantage = le chômage baisse Fin de l’illusion monétaire ; les hausses de salaires = choc d’offre négatif = hausse du chômage Anticipations adaptatives des agents économiques Conséquence : l’inflation a augmenté et le chômage n’a pas baissé
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Pour Milton Friedman : la stagflation des années 1970 est la conséquence de la multiplication des politiques de relance Crise de 1929 ?
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Étude de la Crise de 1929 A Monetary History of the United States (1963) avec Anna Schwartz Cette fois-ci c’est la non-intervention de la Fed qui a provoqué la crise : face à la chute des dépôts, la Fed aurait du créer de la monnaie centrale pour maintenir l’activité de crédit des banques
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D’autres critiques de l’intervention conjoncturelle de l’Etat
L’effet d’éviction ? Une relance budgétaire = déficit public = financement par l’emprunt public Les titres publics captent l’épargne privée L’offre d’épargne baisse sur le marché des fonds prêtables = pénalise l’investissement Choc de demande négatif La hausse de la dépense publique n’a donc pas d’effet multiplicateur
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Les anticipations rationnelles
Une relance budgétaire = déficit public Les AE anticipent une future hausse des impôts = ils réduisent leur consommation et épargnent Choc de demande négatif La hausse de l’épargne privée annule l’effet multiplicateur de la dépense publique
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Les anticipations rationnelles
Une politique monétaire expansionniste = effet inflationniste Les AE anticipent immédiatement la hausse de l’inflation = ils obtiennent des compensations de salaire = inflation par les coûts La hausse des salaires = choc d’offre négatif
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Dernière critique des politiques conjoncturelles
Les pouvoirs publics n’agissent pas dans l’intérêt général Travaux de l’école du Public Choice Le gain d’une relance est immédiat, le coût décalé dans le temps = politique de relance juste avant une élection
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Faut-il lutter contre les crises économiques ?
Révolution keynésienne : rompre avec le fatalisme économique Contre révolution « libérale » des années 1980 La puissance publique peut agir pour réduire l’écart de production = politique de stabilisation des fluctuations La puissance publique commet plus de dégâts à intervenir et ces politiques peuvent être inefficaces
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4. Les fluctuations dans une perspective de long terme : la théorie schumpétérienne des cycles longs
4.1 Approche empirique
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Les vagues de productivité au 20ième siècle, le cas des Etats-Unis
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4.2 Innovation et dynamique de destruction créatrice
Les innovations (manuel d’Oslo – OCDE) Innovation de produit Innovation de commercialisation Innovation de procédés Innovation d’organisation
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4.2 Innovation et dynamique de destruction créatrice
Joseph Schumpeter : Les innovations apparaissent en grappe Elles « remodèlent périodiquement la structure existante de l’industrie » Une dynamique de creativ destruction Approche empirique : à partir des cycles longs mis à jour par N.Kondratiev
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Michel Aglietta Sortir de la crise et inventer l’avenir 2014
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D’où vient la dynamique des innovations ?
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4.3 Le rôle des entrepreneurs innovateurs chez Joseph Schumpeter
Richard Cantillon : l’entrepreneur prend des risques car il ne connaît pas à l’avance le prix de vente d’un bien J.B.Say ou A.Smith: l’entrepreneur est celui qui prend tous les risques associés à la production J.Schumpeter: l’entrepreneur est celui qui met en mouvement la machine capitaliste
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4.3 Le rôle des entrepreneurs innovateurs chez Joseph Schumpeter
J.Schumpeter: l’entrepreneur est celui qui met en mouvement la machine capitaliste L’innovation réussit = un monopole provisoire Le monopole = un profit L’innovation ? combiner autrement les moyens de production L’innovateur, un être aux qualités exceptionnelles : anticonformiste, talent, prise de risque
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4.4 Le rôle des systèmes d’innovation
L’impact des innovations ne se limite pas au rôle joué par les entrepreneurs / innovateurs et aux caractéristiques intrinsèques des innovations il faut donc sortir du paradigme « technologique » qui est très présent chez Joseph A. Schumpeter raisonner en termes de « système d’innovation »: prendre en compte les interrelations entre acteurs économiques et les incitations produites par le contexte institutionnel historique et local pour stimuler l’innovation.
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Une technologie à portée générale
Caractéristiques : Utilisée dans de nombreux domaines Complémentaire d’autres technologies Facilement imitable/améliorable Apparition d’un nouveau paradigme technologique Changement organisationnel Changement modes d’accumulation du capital humain Diffusion rapide des innovations technologiques Transformation des marchés financiers Intervention Etat : lutter contre défaillances de marché
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Philippe Aghion, Élie Cohen et Gilbert Cette Changer de modèle (2014)
La France souffre aujourd’hui d’« institutions économiques dépassées ». les institutions de l’économie française : rattrapage des années Mais elles ne sont plus adaptées au maintien de la France sur la frontière technologique.
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Une politique industrielle qui reste encore trop verticale (top-down)
l’absence de passerelles entre recherche fondamentale et recherche industrielle un marché du travail et d’un marché des produits trop rigides qui sont un frein au développement des PME innovantes Des politiques de stabilisation du cycle économique dont la portée est limitée un sous-investissement dans l’enseignement supérieur un système financier pas assez accès sur le domaine de l’innovation
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5. Les crises: histoire et théories
5.1 Avec la révolution industrielle, les crises économiques changent de nature Les crises d’Ancien Régime : des crises frumentaires (chute production et hausse prix) Apologue des vaches maigres et des vaches grasses dans l’ancien testament Avec la révolution industrielle (faillites entreprises, crises financières) : première crise industrielle en Grande Bretagne en 1825 1848 en France: crise frumentaire et crise des chemins de fer (crise mixte)
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La crise industrielle ? Développement conjoint de l’industrie et du système financier : interconnexion sphère réelle et sphère monétaire Phase d’investissement / optimisme Retournement Dépression : faillite entreprises et crise du système financier
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5.2 La crise : approches théoriques
La crise : un écart à l’équilibre économique La crise : vers un nouvel équilibre La crise : une crise du système capitaliste
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5.2.1 La crise : un écart à l’équilibre économique
Écart entre l’offre et la demande / chômage D’où vient cet écart ? Quel rôle pour l’Etat ?
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Tradition classique, néoclassique, autrichienne
Le marché permet l’allocation optimale des ressources L’écart à cet optimum est provoqué par des interventions « extérieures » au marché : l’Etat - La réglementation des prix = pénurie - La politique budgétaire = effet d’éviction qui réduit l’investissement privé - La politique monétaire = « faux signal »
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Tradition keynésienne
Le marché peut être durablement déséquilibré et aucune force de marché ne le ramène à l’équilibre Les anticipations des acteurs jouent un rôle essentiel = choc de demande négatif Exemple, trappe à la liquidité : la thésaurisation des ménages met en échec la politique monétaire Seule solution possible : la politique budgétaire La politique conjoncturelle : un outil pour sortir de la crise (baisse production/chômage)
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Un écart à l’équilibre Provoqué par l’intervention publique
Provoqué par l’absence d’intervention publique
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5.2.2 La crise : vers un nouvel équilibre
La crise : une période dans la dynamique de transformation de l’économie J.Schumpeter et le progrès technologique La crise : période de déclin des grappes d’innovations anciennes et d’apparition de nouvelles grappes d’innovation Innovation : provoque un choc d’offre positif L’économie se déplace sur un sentier de croissance supérieur
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Tous les chocs positifs : crise mais nouvel équilibre supérieur
Tous les chocs négatifs : crise mais nouvel équilibre inférieur Les chocs de court terme ont des conséquences à long terme
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5.2.3 La crise : un événement dans la nature même du capitalisme
Karl Marx : vers une crise fatale au capitalisme Théorie de la régulation : des crises qui transforment les institutions du capitalisme
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Karl Marx 1864 Le Capital (tome 1)
Le capitalisme va disparaître car victime de la baisse tendancielle du taux de profit
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Baisse du taux de profit
Les capitalistes doivent faire face à la concurrence qui comprime le taux de profit Pour être plus compétitifs, ils utilisent davantage de machines (capital) Le chômage augmente = pression sur les salaires = paupérisation La hausse de l’intensité capitalistique réduit la place du travail qui est le seul facteur de production à produire une plus value (créer une valeur supérieure à ce qu’elle coûte) Pression sur la demande ; crise de surproduction
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Politique monétaire accommodante
Patrick Artus, Natixis Politique monétaire accommodante
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La théorie de la régulation
Le capitalisme fonctionne à partir de « règles » / des institutions qui encadrent le fonctionnement des acteurs économiques Ces institutions changent au cours du temps et donnent au capitalisme des caractéristiques différentes Des crises qui modifient plus ou moins en profondeur les institutions du capitalisme
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La succession des modes de régulation
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Crise d’un mode de régulation
Crise des années 1930 : une production qui devient « de masse » mais une consommation qui ne le devient pas Car salaire toujours considéré comme « un coût » Crise de la régulation = passage de la régulation concurrentielle à la régulation monopoliste Nouvelle conception salaire
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