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Les dynamiques démographiques des sociétés chasseurs-cueilleurs

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Présentation au sujet: "Les dynamiques démographiques des sociétés chasseurs-cueilleurs"— Transcription de la présentation:

1 Les dynamiques démographiques des sociétés chasseurs-cueilleurs
Une échelle logarithmique qui montre la croissance de la population après l’invention de l’agriculture. Guy Lanoue, Université de Montréal,

2 Tiré de : J. Diamond, “Evolution: Consequences and Future of Plant and Animal Domestication,” Nature 418: 700–707; Figure from Kaufmann, Robert K. and Cleveland, Cutler J Environmental Science (McGraw-Hill, Dubuque, IA).

3 Jean-Pierre Bocquet-Appel écrit: "The signal of a demographic change we detected ... [avec le développement de l’agriculture] is characterized by an abrupt 20 to 30 percent increase, over 500 to 700 years, in the proportion of immature skeletons." Ceci est interprété comme témoignage d’un saut démographique important avec l’arrivée de l’agriculture: plus de naissances et plus de décès enfantins.

4 Rôle de la diète: Parce que les taux de natalité parmi les premiers cultivateurs (c12, av.P, selon la région) sont beaucoup plus élevés que les taux des chasseurs mobiles, certains chercheurs ont conclu que ceci représente un problème pour ces derniers, que les sociétés chasseurs -cueilleurs sont toujours sur la précipice de l’extinction grâce à leur faible taux de naissances. Ceci a été pris comme signe que leurs diètes sont inadéquates. Mais il n’y a pas de données qui appuient cet hypothèse. Les données des sociétés contemporaines (p.e., Aborigènes d’Australie) suggèrent que leurs diètes, avant la sédentarisation, étaient adéquates, mais faibles en gras. Les données tirées des !Kung Dobe (Ju’hoan) du Kalahari en l’Afrique du sud montrent que les jeunes >20 ans et les ainés < 65 ans dépensent plus d’énergie qu’ils sont capables de cueillir (la différence est comblée par le gibier, qui est relativement rare dans cette région). Augmenter le rythme de travail ne ferait qu’augmenter cet écart. À droite, des chasseurs !Kung. Telles images sont souvent utilisées pour illustrer ce groupe et les chasseurs-cueilleurs, bien que seulement 30% de leur diète consiste de viande.

5 Calories: sources Source: Kaplan H, Hill K, Lancaster J, et al: A theory of human life history evolution: Diet, intelligence, and longevity. Evolutionary Anthropology: Issues, News, and Reviews 9: , 2000,

6 Les Dènè du subarctique ont également de faibles taux de natalité, comme les Ju’hoan. Les femmes “…restrict their consumption of meat and/or fat during critical times in their reproductive cycle” (Spielmann 1989:327); c-à-d., la fertilité est limitée volontairement en réduisant la quantité de protéine. Selon Surovell (2000*), les données paléoindiennes (culture clovis) montrent qu’une fertilité élevée n’est pas incompatible avec l’obligation de se déplacer fréquemment. En fait, le déplacement fréquent aide à minimiser le travail surtout pour les femmes et les enfants qui font la cueillette en exploitant des régions vierges et donc plus riches en ressources; autrement dit les enfants sont souvent capables de trouver de la nourriture seuls sans dépendre des adultes (surtout les chasseurs). Hays-Gilpin suggère (2004:50) que les chasseurs historiques veulent limiter plutôt qu’augmenter la fertilité. P.e., la référence standard sur l’ethnobotanie nord-américaine (Moerman 1998) mentionne 95 plantes abortives, 40 plantes contraceptives mais aucune contre la stérilité ni l’impuissance. Les données de Smith de (Compton et al. 1997) parmi les Gitksan mentionnent 31 plantes médicinales (Ibid.:156-7), dont aucune rehausse la fertilité; une est contraceptive (pour les hommes). À noter que les Tsimshian vivent de ressources maritimes; ils sont donc des chasseurs-cueilleurs sédentaires. *Toutes les références se trouvent dans une diapo successive.

7 Early (1985) analyse 9 sociétés chasseurs-cueilleurs contemporaines
Early (1985) analyse 9 sociétés chasseurs-cueilleurs contemporaines. En moyenne, les femmes ont 7 – 9 enfants (de 3,5 à 8,4). Ceci est comparable aux taux des sociétés agricoles. Hayden (1974) suggère que les femmes dans les sociétés de chasseurs vivent plus longtemps; elles ont une fertilité égale à celle des femmes dans les sociétés agricoles, mais répartent les naissances sur une plus longue période. Gurven et Kaplan (2007) suggèrent que la longévité des chasseurs soit égale à celle des populations contemporaines “modernes”, bien que le taux de mortalité est plus élevé en dessous de 40 ans. Conclusion: les chasseurs-cueilleurs ont les mêmes taux de fertilité que d’autres populations; ils ne tentent aucunement d’encourager la fertilité: c’est le contraire.

8 Compton, Brian D. , B. Rigsby & M-L, Tarpent (eds. ) 1997
Compton, Brian D., B. Rigsby & M-L, Tarpent (eds.) 1997 Ethnobotany of the Gitksan Indians of British Columbia, by Harlan I. Smith, Mercury Series, Paper 132, Canadian Ethnology Service, Canadian Museum of Civilization, Ottawa Early, John D “Low Forager Fertility: Demographic Characteristic or Methodological Artifact?”, Human Biology 57(3): Gurven, Michael and Hillard Kaplan 2007 “Longevity among Hunter-Gatherers: A Cross-Cultural Examination”, Population and Development Review 33(2): Hayden, Brian 1974 “Population Control among Hunter/Gatherers”, World Archaeology 4(2): Hays-Gilpin, Kelley 2004 Ambiguous Images: Gender and Rock Art, AltaMira Press, Walnut Creek Jean-Pierre Bocquet-Appel "The First Baby Boom: Skeletal Evidence Shows Abrupt Worldwide Increase In Birth Rate During Neolithic Period." ScienceDaily, 4 January 2006. Spielmann, Katherine A “A Review: Dietary Restrictions on Hunter-Gatherer Women and the Implications for Fertility and Infant Mortality”, Human Ecology 17(3): Surovell, Todd A “Early PaleoIndian women, children, mobility, and fertility”, American Antiquity 65(3):493–508

9 Les divers régimes politico-sociaux: Bandes
à 300 membres Généralement, des chasseurs-cueilleurs Se déplacent continuellement, autant pour des fins politiques que des fins économiques S’organisent en petits groupes de chasse N’ont pas d’histoire officielle; mémoire collective manque de profondeur temporelle Utilisent («bricolent», dans les mots de Claude Lévi-Strauss, La pensée sauvage) des éléments tirés de la nature pour représenter les rapports humains; la nature politisée et métaphorisée devient une matrice pour les rapports sociaux fréquemment, pas de classes sociales; le pouvoir s’exerce par l’autorité morale et non par la menace d’utiliser de la force Mythologie orientée vers l’agir individuel Exemples de bandes: les Sekani et d’autres groupes athapascans, les groupes algonkiens au nord du Canada, les Indios de l’Amazonie

10 Les zones culturelles de l’Amérique des Autochtones

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12 - des chasseurs très mobiles
Les Sekani/1 - des chasseurs très mobiles - dispersés sur un territoire très grand, donc incapables de le protéger qu'ils revendiquent, donc le déplacement motivé uniquement par des fins économiques (chasser) est politisé pour signifier qu'ils occupent et utilisent le territoire, qui devient donc 'leur' territoire - le problème central est donc de créer une communauté politique qui ne nuit pas à l'autonomie du chasseur, qui doit être libre de se déplacer comme mieux il le pense pour maximiser ses possibilités de survie dans un environnement où les animaux se déplacent continuellement - doivent donc politiser le déplacement individuel, vrai et «symbolique», pour qu’il mène à la création d’une communauté Chasseurs-cueilleurs, version romantique

13 - deux dimensions à l'univers, visible et invisible
Les Sekani/2 - deux dimensions à l'univers, visible et invisible - l'invisible est dominé par le pouvoir - le pouvoir est inné à toutes les entités vivantes - il y a des variations dans le degré de pouvoir - certaines entités, les animaux surtout, ne peuvent exprimer leur pouvoir - les animaux ont deux dimensions, biologique et surnaturelle (comme l'homme) - les animaux ont un pouvoir supérieur à celui de l'homme - les hommes doivent acquérir le pouvoir en s'approchant aux animaux - c'est seulement en invitant l'animal biologique à manifester sa dimension surnaturelle que l'homme puisse rentrer en contact avec le pouvoir de l'animal L’homme se transformant en esprit

14 - la condition naturelle de l'homme est d'être chasseur
Les Sekani/3 - la condition naturelle de l'homme est d'être chasseur - parce que les animaux ont plus de pouvoir que les hommes, la chasse est efficace seulement si l'homme reconnait le pouvoir supérieur de l'animal en le respectant, invitant l'animal à se sacrifier - pour rentrer en contact avec la dimension surnaturelle de l'animale, l'homme doit cacher sa dimension visible (être chasseur) et inviter l'animal à faire ressortir sa dimension cachée (où son pouvoir supérieur est situé) - l'homme doit se transformer en gibier symbolique pour invoquer l'époque du Transformateur, quand les animaux naturellement supérieurs chassaient les hommes - en se transformant symboliquement en proie, la dimension surnaturelle de l'animal peut se manifester Oiseau tonnerre, Ojibwa

15 - les hommes sont donc «contaminés» par le pouvoir inné de l'animal
Les Sekani/4 - les hommes sont donc «contaminés» par le pouvoir inné de l'animal - ce contact avec le pouvoir invisible est hautement individuel - si l'animal s'approche à l'homme, c'est qu'il est dominé par son pouvoir inné et non par sa dimension biologique, dont l'instinct serait de s'enfuir - tout le monde a la possibilité de rentrer en contact avec le pouvoir, mais le pouvoir acquis de l'homme reste caché, masqué par la règle de silence qui empêche l'homme de parler de son pouvoir - le pouvoir se manifeste donc par des gestes, en l'agir, par une capacité augmentée de chasser - la manifestation de ce pouvoir augmenté par le contact est la générosité envers les autres - pour créer une communauté, ils imposent une règle de silence sur ce contact; l’agir individuel se «tait», car il est déplacé vers une dimension invisible où l’immobilité (le non-agir) est le trait dominant et gagnant Homme et oiseau tonnerre

16 La parenté sekani

17 Point saillants du système sekani
- pas de profondeur généalogique; pas de filiation (descendance) - ce système de parenté n’est pas basé sur les liens biologiques - autrement dit, ce n’est pas la parenté qui impose une structure sur les rapports, mais ce sont les rapports de collaboration qui vont déterminer la parenté - la confraternité primaire est composée des personnes (et leurs enfants) qui ont travaillé avec les parents - la confraternité secondaire est composée de personnes qui ont des liens d’affiliation définis par le mariage cleod_lake/historic/screensize/na_04902.jpg Fort McLeod, McLeod Lake BC Archives NA-04902


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