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Publié parTimothée Charpentier Modifié depuis plus de 6 années
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Département de Biologie Cellulaire et Moléculaire - Génétique
Dr. Guy J. LEMAMY Département de Biologie Cellulaire et Moléculaire - Génétique Faculté de médecine (Université Montpellier 1 / Université des Sciences de la Santé)
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LA SIGNALISATION CELLULAIRE
Introduction L’intégration des activités des différents types cellulaires (>200 types cellulaires chez l’Homme adulte) nécessite une coopération intercellulaire qui se fait par : des systèmes de communications cellulaires diverses.
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LA SIGNALISATION CELLULAIRE
Introduction Les cellules sont exposées à plusieurs signaux provenant de leur environnement. Ces signaux induisent des fonctionnements et des réponses diverses : prolifération, différenciation ; adaptation, apoptose, etc.
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LA SIGNALISATION CELLULAIRE
Introduction Le devenir d’une cellule dépend de sa capacité à intégrer les différents signaux :
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Introduction 3 stratégies de communication : 1. les jonctions perméables ou communicantes (‘gap junctions’) : permettent le passage de petites molécules diverses entre les cytoplasmes des cellules voisines ; fonctionnement coordonné des cellules d’un même tissu ;
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Introduction 3 stratégies de communication : 2. les contacts directs entre constituants des membranes plasmiques : permettent des associations spécifiques entre types cellulaires différents ; permettent la stimulation des processus complexes d’activation, différenciation, de routage cellulaires ;
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LA SIGNALISATION CELLULAIRE
Introduction 3 stratégies de communication : 3. l’émission des signaux chimiques spécifiques (hormones, cytokines, radicaux libres gazeux, neuromédiateurs) ; à destination des cellules – cibles plus ou moins éloignées des cellules émettrices et disposant des récepteurs spécifiques : La Signalisation Cellulaire.
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LA SIGNALISATION CELLULAIRE
I. Principes de la signalisation cellulaire 1. Cellule de signalisation (cellule émettrice) : synthèse et sécrétion des signaux chimiques à distance ; messager chimique, molécule signal, médiateur : extracellulaire. 2. Cellule cible : récepteur protéique ; transduction du signal.
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II. Types de signalisation L’organisme dispose de : 4 stratégies de signalisation différentes : en fonction de la distance qui sépare la cellule émettrice de la cellule cible.
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II. Types de signalisation 1. Système de Signalisation Endocrine : Sécrétion dans la circulation générale ; grande dispersion ; Cellule cible située à grande distance ; Synthèse, sécrétion des signaux à distance ; Très faible concentration (< 10-8 M) ; Vitesse de l’action : lente (s, min) ; Messager chimique : ex. Hormones
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II. Types de signalisation 2. Système de Signalisation Paracrine : Sécrétion : dans le milieu extracellulaire ; Cellule cible : au voisinage ; Faible concentration ; Diffusion passive ; médiateur local Messager chimique : ex. Facteurs de croissance
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II. Types de signalisation 3. Système de Signalisation Autocrine : Sécrétion : sur la cellule de sécrétion elle même ; Médiateur local via le milieu extracellulaire ; Messager chimique : ex. Facteurs de croissance, cytokines.
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II. Types de signalisation 4. Système de Signalisation Neuronale (Synaptique) : Sécrétion : dans le milieu extracellulaire par les terminaisons axonales ; Cellule cible : neurone ; Concentration élevée (>10-4 M) ; Action : très rapide (ms) Médiateur : neurotransmetteur (synapse chimique ex. Ach) ;
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II. Types de signalisation
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II. Types de signalisation
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III. Types de signaux (messagers chimiques, ligands…) Les signaux lipophiles tels que les stéroïdes ou les hormones thyroïdiennes peuvent traverser la membrane et pénétrer dans la cellule : => Récepteur intracellulaire ; Les signaux hydrophiles (hormones peptidiques…) ne peuvent traverser la membrane hydrophobe de la cellule : => Récepteur membranaire.
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IV. Les différents types de récepteurs 2 types de récepteurs : Récepteurs intracellulaires : vont se lier aux signaux hydrophobes (stéroïdes, hormones thyroïdiennes…) ; Récepteurs membranaires : vont se lier aux signaux hydrophiles (hormones peptidiques…).
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IV. Les différents types de récepteurs
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Les hormones stéroïdiennes et thyroïdiennes, la Vitamines D, l’Acide rétinoïque sont des signaux hydrophobes. portées dans la circulation générale par des protéines transporteuses ; qui les relarguent au niveau des cellules cibles.
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Les signaux hydrophobes : n’agissent pas par l’intermédiaire de 2nd messagers ; traversent la membrane plasmique et se lient à leur récepteur spécifique à l’intérieur de la cellule ; exercent leur action au niveau nucléaire : => Récepteurs nucléaires.
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Récepteurs nucléaires : protéines qui appartiennent à une superfamille de récepteurs (# 50 membres dans l’espèce humaine) ; situés dans le noyau ; reçoivent des signaux extérieurs portés par de molécules de nature hydrophobe.
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Récepteurs nucléaires : agissent comme des facteurs de transcription inductibles par un ligand (ex. hormones stéroïdiennes) ; beaucoup n’ont pas de ligand identifié : ils sont dits Récepteurs nucléaires orphelins.
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Structure des récepteurs nucléaires protéines de taille variable : 40 à 100 kDa ; subdivisés en 5 ou 6 domaines (A, B, C, D, E ou F). Les domaines A/B et E (notamment) : surfaces d’interaction avec les facteurs transcriptionnels (domaines d’activation transcriptionnelle) = fonctions de transactivation ; = AFs (Activation Functions)
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Structure des récepteurs nucléaires protéines de taille variable : 40 à 100 kDa ; subdivisés en 5 ou 6 domaines (A, B, C, D, E ou F). Le domaine C : = le plus conservé ; = liaison au DNA (DBD = Dna Binding Domain). Le domaine E : = liaison du ligand, si ligand identifié (LBD = Ligand Binding Domain) ; = dimérisation du récepteur.
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Structure des récepteurs nucléaires protéines de taille variable : 40 à 100 kDa ; subdivisés en 5 ou 6 domaines (A, B, C, D, E ou F). Le domaine D : = rôle dans la localisation nucléaire du récepteur ; Le domaine F : pas toujours présent ; rôle mal défini.
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Structure des récepteurs nucléaires
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Structure des récepteurs nucléaires
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Structure des récepteurs nucléaires Structure du domaine C de liaison au DNA : la liaison du fragment du récepteur au DNA (domaine C) : = indépendante de la présence de l’hormone : => le domaine de liaison de l’hormone (domaine E) exerce une inhibition sur le domaine de liaison C au DNA.
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Structure des récepteurs nucléaires Structure du domaine C de liaison au DNA : la structure générale de ce domaine : = composée de régions polypeptidiques formant 2 ‘zinc fingers’ (‘doigts de zinc’) ; stabilisés chacun par la coordination de 4 cystéines avec un ion Zn.
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Structure en ‘Zinc Fingers’ du domaine C des récepteurs nucléaires
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Mécanisme d’action général des récepteurs nucléaires Les récepteurs nucléaires notamment : les récepteurs des oestrogènes, progestagènes, androgènes, ou glucocorticoïdes : existent dans la cellule sous forme d’oligomères : complexés à des protéines cytosoliques HSP (Heat Shock Proteins) : HSP = identifiées par leur poids moléculaire : HSP90 (90 kDa) ; HSP70 (70 kDa) ; et HSP56 (56-59 kDa)
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Mécanisme d’action général des récepteurs nucléaires Les protéines HSP : protéines chaperonnes = interviennent dans la réalisation de la conformation correcte des autres protéines au cours de leur biosynthèse ; interagissent avec d’autres protéines que les récepteurs nucléaires.
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Mécanisme d’action général des récepteurs nucléaires La liaison du récepteur à HSP : indispensable pour la liaison du ligand au domaine E du récepteur ;
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Mécanisme d’action général des récepteurs nucléaires Complexe récepteur à HSP : fixation du ligand au complexe HSP-Récepteur (domaine E du récepteur) ; désagrégation des protéines HSP du complexe HSP-Récepteur-Ligand ; => libération du complexe Récepteur-Ligand. liaison du complexe Récepteur-Ligand sur le DNA (domaine C du récepteur).
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Mécanisme d’action général des récepteurs nucléaires Dimérisation des Récepteurs : lors de sa transformation sous l’action du ligand ; le récepteur se dimérise spontanément (Récepteurs des oestrogènes ou des androgènes) ; région E impliquée dans la dimérisation ; région C participe également à la dimérisation (région N-terminal du second ‘Zinc finger’ )
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Mécanisme d’action général des récepteurs nucléaires Complexe récepteur à HSP : fixation du ligand au complexe HSP-Récepteur (domaine E du récepteur) ; désagrégation des protéines HSP du complexe HSP-Récepteur-Ligand ; => libération du complexe Récepteur-Ligand. liaison du complexe Récepteur-ligand sur le DNA (domaine C du récepteur).
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IV.2. Les Récepteurs Nucléaires Mécanisme d’action général des récepteurs nucléaires
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Conclusion Générale
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