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Publié parDavid Croteau Modifié depuis plus de 6 années
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De 2005 à 2050 : quels droits à retraite pour quel niveau de vie ?
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Cotisations des actifs pensions des retraités
LA REPARTITION Cotisations des actifs Constitution de leurs futurs droits Financement des pensions des retraités Dans le système par répartition, les actifs cotisent pour se constituer leurs futurs droits à retraite en même temps qu’ils financent la pension de leurs aînés retraités, sachant que leur propre retraite sera financée par la génération suivante. Les cotisations représentent un flux annuel de plus de 165 milliard d’euros qui suscite la convoitise des assureurs, des banquiers.
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LA REPARTITION C’est la solidarité entre générations
C’est la solidarité entre individus C’est la solidarité entre professions C’est un choix de société : celui de garantir à chacun une pension de retraite préservée des risques de déperdition financière C’est la sécurité pour tous La répartition, c’est donc la solidarité entre générations La solidarité entre individus : en dépit des aléas d’une carrière, nous nous constituons tous des droits à retraite y compris pendant la plupart des périodes d’inactivité (chômage, maladie, maternité, invalidité, congé parental, etc…), alors que dans un système par capitalisation, en l’absence de revenu, on ne peut épargner … la solidarité entre professions : les régimes professionnels qui rassemblent plus de retraités que d’actifs du fait de la disparition de certains métiers, c’est le cas pour les mineurs, équilibrent leurs comptes grâce à la compensation avec les régimes qui comptent plus d’actifs que de retraités : il y a donc une compensation démographique.
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De 1945 à 1993… 1945 : création de la Sécurité sociale
1947 : création de l’AGIRC 1961 : création de l’ARRCO 1972 : loi BOULIN et généralisation de la retraite complémentaire obligatoire 1983 : retraite à 60 ans 1993 : retour vers le passé
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LA DEMOGRAPHIE 1945 à 1974 2005 à 2035 baby boom papy boom
1945 à à 2035 baby boom papy boom Baisse de la natalité (à partir de 1975) Espérance de vie à 60 ans (+ 1,6 mois / an) Besoin de financement A compter de 2005 et jusqu’en 2035 environ, les générations nombreuses du baby boom (1945 à 1974) atteindront 60 ans. Du fait d’une moindre natalité depuis 1985, ce papy boom ne sera pas compensé par un accroissement équivalent de la génération des 20 à 59 ans. Il y a donc un cap difficile à passer, limité à la période comprise entre 2005 et L’espérance de vie à 60 ans augmente en moyenne de 1,6 mois par an, soit en 2040 une espérance de vie moyenne accrue d’environ 5,5 années. En clair, d’ici 2050 il y aura 3 millions d’actifs en moins pour financer les pensions d’environ 10 millions de personne en plus en âge de percevoir une retraite (soit en 2050, 45 % d’actifs pour 35% de retraités et 20 % de personnes de moins de 19 ans). Cet accroissement du nombre des bénéficiaires et cette baisse du nombre de cotisants imposent une réforme des retraites.
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TROIS PARAMETRES Age de cessation d’activité ou durée de cotisations
montant des cotisations montant des pensions Pour équilibrer les comptes de nos régimes, on ne peut jouer que sur 3 paramètres : L’âge de cessation d’activité ou la durée de cotisations Le montant des cotisations Le montant des pensions de retraite En agissant sur ces différents paramètres, on peut concevoir une infinité de scenarii de réformes.
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Les propositions CGT Un haut niveau de retraite garanti pour tous
Droit à la retraite dès 60 ans à taux plein Validation des années d’étude et des périodes d’inactivités forcées Compte tenu de ces données démographiques et économiques les 7 organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, C.F.E-CGC, UNSA et FSU) ont réalisé une union qui fera date sur un projet commun de réforme garantissant : Un haut niveau de retraite garanti pour tous (pour la CGT au moins 75% du revenu d’activité) Droit à la retraite dès 60 ans à taux plein. Validation des années d’étude, comme en Allemagne et des périodes d’inactivités forcées (recherche d’un premier emploi ou d’un emploi de remplacement, chômage non indemnisé, incapacité de travail, invalidité, par exemple), tout cela pour que , le droit à la retraite dès 60 ans ne reste pas purement théorique.
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Les propositions CGT Prise en compte des inégalités d’espérance de vie à la retraite dues à la pénibilité du travail Départ à taux plein avant 60 ans pour les salariés qui totalisent 40 ans de cotisations Garantir des ressources financières suffisantes Ce projet garantit également : La prise en compte des inégalités d’espérance de vie à la retraite dues à la pénibilité du travail Un départ à taux plein avant 60 ans pour les salariés qui totalisent 40 ans de cotisations : cette proposition vise des salariés qui ont des carrières exceptionnellement longues, parce qu’ils ont commencé à travailler parfois dès l’âge de 14 ans. Des ressources financières suffisantes
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LE FINANCEMENT Cotisation sur les revenus financiers des entreprises
Extension de la contribution patronale à la totalité de la valeur ajoutée dans l’entreprise avec une pondération en fonction de la part des salaires. Nous proposons donc d’élargir l’assiette du financement en l’étendant : Aux revenus financiers des entreprises qui sont exemptés de CSG et de CRDS alors que les revenus de nos placements y sont soumis : c’est injuste D’étendre la contribution patronale dédiée au financement des retraites à la totalité de la valeur ajoutée dans l’entreprise, avec une modulation du taux de la contribution patronale en fonction de la part + ou – importante des salaires. Plus une entreprise favorise l’emploi, moins elle devra contribuer ; plus elle favorise la production automatisée, plus elle devra contribuer. C’est donc aussi une mesure en faveur de l’emploi.
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LE FINANCEMENT 0,5 pt / an 0,2 part salariale* 0,3 part patronale*
20 pts de cotisation sur 40 ans soit : 0,5 pt / an 0,2 part salariale* 0,3 part patronale* Le financement des propositions de la plateforme intersyndicale requiert près de 20 points de cotisation supplémentaire sur 40 ans ce qui représente 0,4 à 0,5 point par : C’est un effort aisément réalisable : du reste il a déjà été réalisé de 1971 à 1991 (+ 0,4 pt / an). Et c’est heureux car sans un effort comparable les retraites n’atteindraient pas aujourd’hui en moyenne 78% du revenu d’activité. De plus, d’ici 2040, le COR indique que notre revenu annuel progressera de 1,6 % par an en moyenne, en sorte que cette augmentation de cotisation ne compromettra pas l’amélioration de notre pouvoir d’achat. Mais il n’y a aucune raison de faire supporter cet effort aux seuls salariés qui ont déjà subis d’énormes sacrifices comme le montre ce graphique : De 1971 à 1991 : + 0,4 pt par an D’ici 2040 : du revenu moyen annuel : + 1,6 % / an * Si partage 40% / 60%
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LE FINANCEMENT Les richesses existeront.
+ 20 pts de cotisation = + 8,5 pts de PIB D’ici 2040 : de % du PIB De 1959 à 2000 5,4 pt / PIB ,6 pt / PIB Soit un doublement de la part du PIB consacrée au financement des retraites De plus les richesses pour financer cette réforme existeront : 20 points de cotisations représentent un accroissement de 8,5 points de la part du PIB (soit en 2040 au total 20,5 % du PIB) consacrée aux retraites étalé sur 40 ans. Dans la même période le PIB va doubler : les richesses existeront donc pour financer une réforme sans sacrifice et sans altérer la compétitivité des entreprises. Sur les 40 dernières années, nous avons fait un effort beaucoup plus considérable, puisque nous avons plus que doublé la part du PIB consacrée au financement des retraites : > 5,4 % > 12,6 %
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Merci pour votre attention!
Le débat est ouvert, Vous avez la parole …
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La retraite de la Sécurité sociale est calculée sur les salaires dans la limite du plafond de la sécurité sociale. Pour un salarié ayant cotisé toute sa carrière au plafond, le passage des 10 aux 25 meilleures années de la carrière se traduit par un abaissement conséquent du montant de la retraite.
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