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PROPOSITIONS BIBLIOGRAPHIQUES

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Présentation au sujet: "PROPOSITIONS BIBLIOGRAPHIQUES"— Transcription de la présentation:

1 De la royauté au gouvernement populaire à Athènes Thésée et la naissance de la cité d’Athéna

2 PROPOSITIONS BIBLIOGRAPHIQUES
CALAME, Claude, Thésée et l'imaginaire athénien : légende et culte en Grèce antique, Payot, Paris, 1996 (travail centré sur les représentations de Thésée dans l’art) Nicole LORAUX, Né de la terre. Mythe et politique à Athènes, 1990, (p notamment ) POLIGNAC, François de, La naissance de la cité grecque. Cultes, espace et société, VIIIe – VIIe siècles, Paris, 1984, rééd (sur la constitution de l’Etat athénien à l’époque archaïque à partir des données archéologiques)

3 I/ ATHENES : COMMUNAUTE GRECQUE
A/ LE PRINCIPE D’AUTOCHTONIE la notion d’autochtonie apparaît dès le Ve siècle, dans un contexte de confrontation avec les envahisseurs spartiates Platon : « Tous frères issus d’une même mère » Hérodote, VII, 61 : les Athéniens récusent les exigences du tyran Gélon de Syracuse, qui veut le commandement de la coalition grecque en échange de son assistance militaire contre les Perses (481) « [Nous n’abandonnerons pas le commandement de la flotte à des Syracusains], nous qui représentons le peuple le plus ancien de la Grèce et qui sommes les seuls parmi les Grecs à n’avoir pas changé de demeure »

4 Le territoire d’Athènes à l’époque classique

5 THUCYDIDE, I, 2, 5 : « En tout cas, l’Attique, aussi loin que l’on remonte, dut à son aridité, d’ignorer les rivalités internes, et ses habitants restaient toujours les mêmes » dans l’oraison funèbre de l’hivers 430, Périclès emploi la même expression « toujours les mêmes » THUCYDIDE, II, 36, 1 : « Notre sol, étant toujours les mêmes à l’habiter génération après génération, nos ancêtres nous l’ont, par leur mérite, transmis libre jusqu’à ce jour »

6 La liste des rois d’Athènes selon l’historien Pierre Carlier
1/ Cécrops ( ) 2/ Cranaos ( ) 3/ Amphiction, fils de Deucalion et gendre de Cranaos ( ) 4/ Erichtonios, « qui est appelé Erechtée par Homère » ( ) 5/ Pandion I, fils d’Erichthonios ( ) 6/ Erechtée, fils de Pandion ( ) 7/ Cécrops II, frère d’Erechtée ( ) 8/ Pandion II, fils d’Erechtée ( ) 9/ Egée, fils de Pandion II ( ) 10/ Thésée, fils d’Egée ( ) 11/ Ménesthée, usurpateur d’une autre branche, participe à la guerre de Troie ( ) 12/ Démophon, fils de Thésée ( ) 13/ Oxintès, fils de Démophon ( ) 14/ Aphidas, fils d’Oxintès ( ) 15/ Thymoitès, frère d’Aphidas ( ), le dernier des Erechtéides Dynastie des Néléides ( ) 16/ Mélanthos, fils d’Andropompos ( ) Suivent 14 autres rois Rois médontides ( ) et autres ( ) En 683, début de la liste des archontes magistrats annuels

7 Vase figurant les rois Kékrops et Erichthionios (Kylix attique attribuée au peintre de Codros, v. 440, Musée de Berlin)

8 DOCUMENT 4 : LA NAISSANCE D’ERICHTHONIOS
Amphictyon régnait depuis douze ans quand Erichthonios le chassa du trône. Pour certains il était le fils d’Héphaïstos et de la fille de Kranaos, Atthis. D’autres en font le fils d’Héphaïstos et d’Athéna, et racontent aussi sa naissance. Athéna rendit un jour visite à Héphaïstos pour lui commander des armes. Celui-ci, qu’Aphrodite délaissait peu à peu, fut pris d’un violent désir pour Athéna et commença à la poursuivre ; elle s’enfuit. Etant boiteux, il ne réussit qu’à la serrer de très près. Mais elle qui était parthénos (vierge) et sage, ne le laissa pas faire. Il répandit sa semence sur la jambe de la déesse ; pleine de répulsion elle essuya son genou avec un brin de laine (erion) qu’elle jeta à terre (chtonios). De là naquit Erichthonios. Athéna l’éleva en cachette des autres dieux, elle voulait le rendre immortel. Elle le plaça dans une corbeille qu’elle confia à Pandrosos, la fille de Kékrops, en lui interdisant de l’ouvrir. Mais, pleines de curiosité, les sœurs de Pandrosos l’ouvrent, et qu’y découvrent-elles ? Un serpent lové autour du bébé. Selon les uns elles furent tuées par ce serpent, selon d’autres, rendues folles par la colère d’Athéna, elles se jetèrent du haut de l’Acropole. Elevé par Athéna en personne dans le sanctuaire, Erichthonios chassa du trône Amphictyon et devint roi d’Athènes. Il consacra le xoanon d’Athéna qui est sur l’Acropole et institua la fête des Panathénées. Apollodore (abréviateur mal connu du Ier ou IIe s. après J.-C.) Bibliothèque, III, 14

9 L’Erechtheion de l’acropole (lieu construit sur le tombeau de Kékrops, lieu également de la dispute entre Athéna et Poséidon pour le contrôle de l’Attique) Bâtiment construit au temps de Périclès

10 B/ LA LUTTE ENTRE ATHENA ET POSEIDON POUR LE CONTRÔLE DE L’ATTIQUE
Le premier à régner en Attique fut l’autochtone Kékrops, dont le corps était un mélange d’homme et de serpent. Le pays, qui auparavant s’appelait Aktè (la péninsule), fut appelé par lui de son nom, Kékropia. C’est sous son règne que les dieux dit-on décidèrent de s’emparer des cités afin de s’y faire rendre chacun des honneurs particuliers. Arriva d’abord en Attique Poséidon. En frappant de son trident le rocher au milieu de l’Acropole, il fit paraître la « mer » que l’on appelle maintenant Erechthéis. Après lui vint Athéna ; elle fit de Kékrops le témoin de sa prise de possession, et fit pousser l’olivier que l’on montre aujourd’hui dans le Pandroseion. Athéna et Poséidon se disputant la possession du pays, Zeus s’interposa et désigna comme arbitres, non pas, comme l’ont dit certains, Kékrops et Kranaos, ni non plus Erysichton, mais les douze dieux. Par leur jugement la possession du pays fut attribuée à Athéna, Kékrops ayant témoigna que, la première, elle avait fait pousser l’olivier. Ainsi donc Athéna appela la ville d’après son nom Athènes. Poséidon, le cœur plein de colère, inonda la plaine de Thria et fit de l’Attique un fond marin. Apollodore (abréviateur mal connu du Ier ou IIe s. après J.-C.) Bibliothèque, III, 14

11 La lutte entre Athéna et Poseidon proposition de restitution du fronton ouest du Parthénon (443-429)

12 Sources principales sur Thésée :
Plutarque, Vie de Thésée (biographie écrite vers apr. J.-C. par le moraliste Plutarque) Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, II, 15, 1-2

13 Thucydide d’Athènes (460-395)
Un aristocrate athénien stratège en 425, pendant la guerre du Péloponnèse ( ) envoyé par le peuple athénien avec un autre stratège, Euclès, au nord de l'Egée pour patrouiller face à la Thrace, menacée par Brasidas. ne peut pas empêcher la chute d'Amhipolis en 424 Thucydide est banni d'Athènes pendant 20 ans à cause de cet échec (à la demande de Cléon ?) chassé d'Athènes, il se réfugie en Thrace puis voyage 20 ans d'exil utilisés à préparer son œuvre, L’histoire de la guerre du Péloponnèse retour à Athènes en 404 (peut-être en 411) meurt vers 395 en laissant son travail inachevé (lieu de sa mort et date incertains)

14 LES EXPLOITS HEROIQUES D’UN JEUNE HOMME AVENTUREUX
DOCUMENT 1 : THESEE SE FAIT RECONNAITRE FILS D’EGEE  Egée laissa une épée et des chaussures, qu’il dissimula sous un gros rocher percé d’une cavité qui enveloppait exactement les objets déposés. Il ne confia la chose qu’à Aïthra (mère de Thésée, fille du roi Pitthée de Trézène), et lui fit les recommandations suivantes : si elle avait de lui un fils qui, parvenu à l’âge adulte, fût capable de soulever le rocher et de retirer les objets qu’il avait laissés dessous, elle devait le lui envoyer, avec les objets en question, dans le plus grand secret, en se cachant de tous, autant que possible. Il redoutait beaucoup en effet les Pallantides qui intriguaient contre lui et le méprisaient parce qu’il n’avait pas d’enfant.  Plutarque, Vie de Thésée, III, 5

15 Thésée salue Egée en arrivant à Athènes cratère apulien à figures rouges, v. 410-400 British Museum

16 DOCUMENT 2 : LES EXPLOITS DE THESEE
A Eleusis, Thésée vainquit à la lutte l’Arcadien Cercyon et le tua. Un peu plus loi, à Erinéos, il affronta Damastès (dominateur) ou Procuste (celui qui frappe) : il l’allongea, de force, aux dimensions de son lit, reprenant le procédé dont le bandit usait avec les étrangers. Thésée agit ainsi pour imiter Héraclès, qui se défendait contre ses agresseurs et retournant contre eux leurs propres procédés. (…) Thésée, désireux d’employer son énergie et en même temps de plaire au peuple, sortit attaquer le taureau de Marathon, qui infligeait de grands dommages aux habitants de la Tétrapole. Il le maîtrisa, et l’exhiba vivant, en le poussant devant lui à travers la ville : après quoi, il le sacrifia à Apollon Delphinien. Plutarque, Vie de Thésée, XI, 1 et XIV,1

17 Thésée combat le Minotaure, assisté par Athéna médaillon d'un kylix d'Aison, v. 430 av. J.-C. Musée archéologique national de Madrid

18 Coupe du British Museum

19 Le palais de Cnossos (Crète): labyrinthe de Dédale ?

20 Thésée et Pirithoos enlèvent l’amazone Antiope face B du vase de Crésus Musée du Louvre

21 DOCUMENT 4 : LA CONSTRUCTION DE L’ETAT ATHENIEN PAR THESEE 
A l’époque de Cécrops et des premiers rois, l’Attique, jusqu’à Thésée, avait été occupée par des habitants répartis en cités, dotées de leurs prytanées et de leurs magistrats ; et, sauf à éprouver quelque crainte, ils ne se réunissaient pas auprès du roi pour délibérer, mais toutes réglaient leur politique et délibéraient par elles-mêmes ; et certaines même firent la guerre, ainsi les Eleusiniens avec Eumolpos contre Erechthée. Puis, lorsque Thésée fut roi, joignant la puissance à l’intelligence, il fut capable, par toutes sortes de mesures, d’organiser la région et, supprimant les conseils et les magistratures des autres cités au bénéfice de la cité actuelle, il instaura un conseil et un prytanée uniques, unifiant ainsi l’ensemble du pays. Chacun conserva la jouissance de ses propriétés comme par le passé, mais tous durent se soumettre à une seule autorité politique, à cette cité qui, grâce aux contributions que tous, désormais, lui apportaient, était devenue importante quand Thésée la transmit à ses successeurs. Et à la suite de cela, les Athéniens célèbrent encore maintenant, en l’honneur de la déesse, la fête nationale des Synoikia. Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, II, 15, 1-2

22 La création de l’Etat athénien

23 DOCUMENT 5 : LA VERSION DE PLUTARQUE
Puis, ayant abdiqué la royauté, comme il en était convenu, il procéda à l’organisation de l’Etat, en commençant par se tourner vers les dieux. Il consulta l’oracle de Delphes au sujet de la ville et il en reçut cette réponse : « Ô Thésée, fils d’Egée, petit-fils de Pitthée, Les destins et la fin de nombreuses cités Par mon père ont été liés à la votre. Ne fatigue donc pas ton âme à méditer : Comme une outre, sur les vagues tu flotteras. » Et, plus tard, la Sibylle aussi, raconte-t-on, fit entendre ce vers en s’adressant à la ville : « Outre, tu peux tomber à l’eau, mais non sombrer. »

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25 DOCUMENT 7 : LA REDECOUVERTE DES OSSEMENTS DE THESEE
Après les guerres médiques, comme les Athéniens consultaient l’oracle, sous l’archontat de Phédon, la Pythie leur ordonna de recueillir les ossements de Thésée, de leur donner une sépulture honorable, et de les garder dans leur pays. Mais il n’était pas facile de les reprendre, ni même de trouver le tombeau, à cause du caractère inhospitalier et cruel des Dolopes qui habitaient Scyros. Cependant, Cimon, comme je l’ai écrit dans sa Vie, s’empara de l’île : il menait l’enquête avec grand soin, lorsqu’il aperçut, dit-on, un aigle qui frappait une sorte de tertre à coup de bec et le fouillait avec ses serres. Poussé par une fortune divine, il comprit le signe et fit fouiller l’endroit. On trouva le cercueil d’un homme de grande taille, avec, à ses côtés, une lance de bronze et une épée. Cimon rapporta ces restes sur sa trière. Les Athéniens, joyeux, l’accueillirent avec des processions magnifiques et des sacrifices : on eût dit que Thésée revenait en personne dans la ville. Plutarque, Vie de Thésée, XXXVI, 1-3.

26 Le temple d’Héphaïstos et d’Athéna Erganè, surnommé le Théseion sur l’agora d’Athènes


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