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Dr Ph BAIN - Dr K DAMBAX - Urgences CH Carcassonne - IFSI 2016

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1 Dr Ph BAIN - Dr K DAMBAX - Urgences CH Carcassonne - IFSI 2016
LA Cicatrisation Dr Ph BAIN - Dr K DAMBAX - Urgences CH Carcassonne - IFSI 2016

2 Cadre Légal Rôle propre : R4311-5 du CSP pour
 Réalisation, surveillance et renouvellement des pansements non médicamenteux,  Prévention et soins d’escarres  Soins et surveillance d’ulcères cutanés chroniques. Rôle prescrit : art. R du CSP pour :  Renouvellement du matériel de pansement médicamenteux,  Réalisation et surveillance de pansements spécifiques,  Ablation du matériel de réparation cutanée.

3 Généralités (1) Plaie aiguë : plaie liée à un traumatisme extérieur accidentel, volontaire ou « thérapeutique » Plaie chronique : plaie dont le délai de cicatrisation est allongé à cause d’une défaillance ou d’une entrave des mécanismes de cicatrisation Cicatrisation = l’ensemble des phénomènes biologiques aboutissant à la fermeture d’une solution de continuité tissulaire Cicatrisation plus rapide en milieu humide qu’en milieu sec Humidité doit être non excessive : juguler avec les différents pansements disponibles

4 PRISE EN CHARGE DES PLAIES
AIGUES CHRONIQUES Aide à la cicatrisation naturelle Vérifier vaccination VAT Aspect, étendue, profondeur, nature et surveillance de la plaie Circonstances de survenue, bilan fonctionnel (atteinte vasculaire, nerveuse, osseuse, tendineuse, ligamentaire, souillures) Peau péri-lésionnelle Evaluation et surveillance de la cause et/ou des facteurs favorisants Soins en asepsie / gants stériles (suture) ou usage unique (lavage des mains et SHA) Pas d’antiseptique systématique : lavage de la plaie au SSI ou eau contrôlée et détersion Antiseptique que si lavage et détersions inaccessibles Nettoyage du plus propre vers le plus sale Tamponnement ou effleurage 1 passage pour 1compresse 1 set de pansement pour 1 pansement Si le pansement à changer colle à la plaie, l’imbiber de sérum physiologique Pas d’antibiotiques locaux ou généraux / pas d’antiseptique - soin propre Lavage au sérum physiologique stérile (hôpital) ou eau du robinet, douchette (domicile) Choix du pansement en fonction du stade de la cicatrisation et des exsudats Utilisation de sets à pansements Traitement de la cause (insuff veineuse, diabète, artériopathie…) (SSI : sérum salé isotonique SHA : solution hydro-alcoolique)

5 Généralités (3)– La peau
Epiderme : contient des cellules (kératinocytes, mélanocytes, cellules de langerhans et de Merckel), une membrane basale (renouvellement), des annexes (follicules pileux, pores des glandes sébacées et sudorales) – pas de vaisseau sanguin ou lymphatique : rend la peau étanche à l’eau, micro-organismes, substances chimiques - Derme : support nourricier de l’épiderme – contient une matrice extra- cellulaire (fibres essentiellement de collagène + une substance fondamentale) et des cellules (fibroblastes qui secrètent le collagène principalement et l’élastine, qui sont des protéines) – des annexes (glandes sudoripares, sébacées) : régulation thermique, régulation métabolique, élasticité et trophicité de la peau – Hypoderme : tissu conjonctif lâche, richement vascularisé – contient du tissu adipeux (+/- en fonction nutrition, âge, région anatomique) – réserve énergétique de l’organisme – barrière contre les agressions – maintien de l’homéothermie, régulation métabolique, immunité

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7 Nota sur la colonisation bactérienne
Colonisation bactérienne nécessaire à la détersion 3 phases Période à CG+ (coccies gram +) : staphylocoques, streptocoques Période à BGN (bacilles gram -) dont le pyocyanique : présence favorable si elle reste limitée à la plaie Période à CG+ exclusif phase terminale épidermisation Différent de la surinfection où la flore devient pathogène : plaie malodorante, très sale, suintante ou signes régionaux ou généraux : seule indication d’antibiothérapie

8 Processus de cicatrisation
Processus en 3 étapes qui se chevauchent : - 2-4j : - étape vasculaire et inflammatoire avec détersion j : - phase de bourgeonnement - phase d’épidermisation (épithélialisation)

9 1- Etape vasculaire Agression tissulaire Saignement
Caillot : arrête le saignement et sert de matrice provisoire Activation des plaquettes : libèrent facteurs de croissances (notamment facteurs de croissance des fibroblastes) La rupture des cellules entraine : libération agents de protéolyse : disloquent la substance fondamentale, dégradation fibrine Libération de Médiateurs de l’inflammation Colonisation de la plaie par bactéries, nécessaires pour la détersion

10 1- Inflammation et Détersion
Exsudation à partir des capillaires sanguins de : Polynucléaires neutrophiles Libération de Cytokines pro-inflammatoires, facteurs de croissance Monocytes qui se différencient en macrophages Phagocytose des micro-organismes et débris nécrotique = Détersion Substances plasmatiques : halo oedémateux autour des capillaires Création d’un Flux liquidien permettant l’élimination des éléments nécrosés Flux riche en fibrine qui coagule en surface et forme un enduit fibrino-leucocytaire

11 1- Inflammation et Détersion
Exsudat à partir des capillaires dilatés Phagocytose des débris par les macrophages Substances plasmatiques qui confluent Crée un flux liquidien permettant l’élimination des éléments nécrosés Aspect de Mucus séro- fibrineux blanchâtre Parfois plaques de nécrose si ischémie importante : nécessite détersion manuelle ou chimique

12 1- Détersion – Aspect fibrineux

13 1- Détersion- Aspect nécrotique

14 2- Phase de Bourgeonnement
Production tissulaire au niveau du derme : Prolifération des Fibroblastes : synthèse de fibres de collagène et de réticuline Prolifération de Cellules Endothéliales : Angiogénèse : néo-vaisseaux (J5) à partir des vaisseaux préexistants; suivent le flux liquidien et replongent en profondeur pour rejoindre une veinule Forment le Bourgeon charnu : fibroblastes, infiltrat inflammatoire résiduel (polynucléaires neutrophiles, Lymphocytes, Monocytes), fibrine, néo-vaisseaux, trame fibrillaire

15 2_ Bourgeonnement Bourgeon : rouge vif Comble la perte de substance
Aspect granuleux et saignant au contact

16 2- Bourgeonnement

17 3- Phase d’Epidermisation
Organisation du bourgeon charnu qui involue : Derme Contraction centripète des berges (fibroblastes se différencient en myofibroblastes): réduisent la surface de % Régénération de l’épiderme: Cellules épithéliales migrent à partir des berges de la plaie Monocouche de kératinocytes recouvre la plaie (fragile) + bloque la croissance du bourgeon charnu Arrêt migration; multiplication et différenciation Création Membrane basale Colonisation par mélanocytes

18 3 - Epidermisation Organisation du bourgeon qui devient derme
Migration de cellules épithéliales de la périphérie vers le centre S’associe a une contraction centripète : rapproche la peau et le tissu sous cutané voisin Aspect Rose

19 Epidermisation

20 Maturation de la cicatrice
Sur 2 ans

21 1/ La matrice extra-cellulaire
Pendant 2 mois : remodelage de la matrice extra- cellulaire : A partir de J21: contraction plaie terminée mais résistance faible (15%) 6ème semaine : résistance 80-90% force initiale; mais moins élastiques Pendant 2 ans : maturation secondaire; structure collagénique plus dense et réorganisation du réseau vasculaire

22 2/ La Cicatrice cutanée Période de latence : Période inflammatoire:
3 semaines; Pas d’évolution apparente Période inflammatoire: Cicatrice rouge, douloureuse, prurigineuse, souple Apogée 2ème mois Plus importante chez les enfants de 2-12 ans Moindre chez nourrisson < 6 mois Période involutive Débute 3ème mois Jusqu’au 6-8 mois adulte Jusqu’à mois enfant Après : cicatrice immuable (fonction de la profondeur et de l’étendue de la plaie initiale)

23 Facteurs néfastes de la cicatrisation
plastic.fr/pdf/plastiquegenerale/cicatrisationpa thologique.pdf

24 Facteurs néfastes de la cicatrisation
Infection Hypo-perfusion - artériopathie Desséchement Dénutrition Immuno-suppression Cortico-thérapie, AINS Diabète Troubles de la coagulation

25 Retards de cicatrisation

26 Infection locale Bactéries nécessaires détersion (recrutement cellulaire phase inflammatoire) Mais si Prolifération excessive : lyse cellulaire, dégradation matrice extra-cellulaire; favorise micro-thrombi Mesure taux de germes : <105

27 Malnutrition: élément fondamental
La cicatrice devient « Site biologique prioritaire » de l’organisme : Besoin de nutriments : glucose, acides gras, acide aminés Apports nutritionnels /caloriques équilibrés Hypoprotéinémie : Réduction production de collagène Hypoalbuminémie : oedèmes tissulaires → hypoxie Glucides : réserve énergétique Lipides : réserve énergétique, constitution des membranes cellulaires, qualité peau Vitamines : A, C, K, E, B Oligo-éléments : Zinc, cuivre, fer, manganèse, chrome

28 Pathologies vasculaires
Artériosclérose : Hypoxie Patients âgés, tabagisme Insuffisance veineuse Hypoxie de stase / oedèmes

29 Diabète Glycémie : normo-glycémie essentielle
Fonctions leucocytaires modifiés par l’hyperglycémie (PNN, L, M) Diminution phagocytose Risque infectieux accru Atteintes du système neuro-végétatifs Shunts artériolo-veinulaires créant hypoxie Atteintes sensitives Plaies deviennent chroniques avec risques infectieux

30 Corticothérapie et AINS (Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens)
Corticoïdes par voie générale : Inhibent la prolifération des fibroblastes, la synthèse de collagène et l’épithélialisation. Corticoïdes locaux : inhibent la phase de bourgeonnement (donc utilisés si hyper- bourgeonnement) AINS : vasoconstriction, diminuent réponse inflammatoire, synthèse collagène et la contraction des plaies, augmentent risque infectieux; néfastes doses usuelles?

31 Autres immunodépressions
VIH, cancers, traitements immunosuppresseurs, radiothérapie Phase inflammatoire altérée Détersion limitée Infections

32 Trouble de la coagulation
Perturbent formation caillot, c’est à dire la matrice provisoire

33 Stress Vasoconstriction par stimulation sympathique

34 Chronicisation de la plaie = plaie non cicatrisée en 4-6 semaines
Facteurs liés à la plaie Facteurs liés au patient Ancienneté / récidive Localisation (point d’appui) Profondeur / surface Infection Débris tissulaires (fibrine) Macération Ischémie / reperfusion des tissus Artériopathie Insuffisance veineuse Terrain Age, sédentarité, dénutrition Diabète Traumatismes répétés Immobilisation Immuno-dépression Infectieuse Thérapeutique

35 Pathologies cicatricielles

36 Cicatrice hypertrophique
Phase inflammatoire se prolonge > 2 mois, jusqu’à 6 mois; puis diminution de l’hypertrophie stable à 2 ans Cicatrice rouge violacée, large et épaisse Reste dans les limites de la zone cicatricielle d’origine

37 Hypertrophie: facteurs favorisant
Génétiques Peaux pigmentées ou séborrhéiques Siège : pré-sternal, scapulaire, xyphoïde, ombilical, genou Type d’agression : brûlure et CE Traction cicatricielle (articulation) Fréquent pédiatrie 2 ans -12 ans

38 Hypertrophie: prévention et ttt
Diminuer la composante vasculaire de l’inflammation chez tout enfant > 2 ans Massages : pétrissage, malaxage, effleurements : mobilise le tissu fibreux; débuter J 15; pressions assez fortes Pansement au silicone Pressothérapie (pression proche de la pression capillaire) Bandes, vêtements, pression avec feuilles de silicone Pommades « cicatrisantes » Corticothérapie locale sur des périodes limitées Crénothérapie : douches à forte pression (cures thermales) Peeling chimique Chirurgie plastique locale si traction

39 Cicatrice chéloïde Phase inflammatoire se prolonge > 6 mois
Bourrelet rouge violacé saillant, multilobé, fibreux, parfois télangiectasies, douloureux ou prurigineux, avec des extensions en « pattes de crabe » Prolifération du tissus fibrineux Au-delà de la zone cicatricielle d’origine

40 Cicatrice chéloïde

41 Chéloïde: facteurs favorisants
Prototype cutané : roux > blond > brun Peaux noires Facteurs héréditaires et hormonaux Infection, corps étrangers Siège : pré-sternale, deltoïdienne

42 Chéloïde : prévention et ttt
Peut (rarement) dégénérer en carcinome épidermoïde, donc prévention importante Massages, compression, pansements silicone : idem hypertrophie Injections locales de Corticoïdes Laser Cryothérapie Ultrasons sur prurit et douleur Chirurgie : mais récidive fréquente Radiothérapie

43 Botryomycome Petite tumeur vasculaire et inflammatoire Pédiculée
Correspond une prolifération endothélo-capillaire anormale Ttt : exérèse chirurgicale +/- électrocoagulation

44 Cicatrice atrophique Large et déprimée
Défaut de soutien du tissu sous cutanée Lié hypo-vascularisation ou emploi de corticoïdes Ttt : crèmes et sérum pour cicatrices d’acnée ou excision-suture quand possible

45 Troubles de la pigmentation
Hyperpigmentation: liée troubles vasculaire, Hyperstimulation des mélanocytes, exposition au soleil Hypopigmentation: Destruction des mélanocytes par le traumatisme

46 Hyperpigmentation Prévention: Crème solaire: 6 mois adultes
18 mois enfants Traitement : Crèmes Laser Peeling chimique

47 Hypopigmentation Traitement difficile: -laser -crèmes -maquillage
Prévention : - crèmes solaires

48 Cicatrisation rétractile
La rétraction fait partie de la cicatrisation zone fixe : bénéfique zone mobile : peut causer troubles (ex : œil) Prévention : diminuer le bourgeonnement Mimer la cicatrisation avec l’utilisation des plaques hydrocolloïdes (myofibroblastes vont moins rétracter la plaie) Attelles de posture

49 Cicatrices douloureuses
Prurit = physiologique au début; antihistaminiques si perdure Douleurs au froid : classiques; éviter l’exposition au froid Douleurs névromateuses : reprises chirurgicales

50 Les pansements « modernes »

51 Antiseptiques et antibiotiques
Flore bactérienne participe détersion Lavage sérum physiologique/eau et savon Antiseptiques de moins en moins utilisés Antibiotique locaux : inutiles Sulfadiazine argentique : si risque infectieux type brûlure; utilisation discutée Seulement si plaie très sale, malodorante, suintante ou signes régionaux ou généraux d’infection : Prélèvements Antibiothérapie voie générale

52 Différents pansement Hydro-colloïdes Hydro-cellulaires
Alginates de calcium ou de sodium Hydro-fibres Hydrogels Charbon Argent Interfaces = tulles Films Médicaux : se développent ++

53 Hydrocolloides Absorbants
Se transforment en un gel malodorant mais non infecté Indications: Plaies non exsudatives Phase bourgeonnement Phase d’épidermisation Favorise macération Eczéma de contact Formes: Mince Épaisse Pâte Comfeel®, duoderm®, algoplaque®

54 Hydrocellulaires Absorbants > hydrocolloides Est en 3 couches:
Évitent macération Indications: Plaies modérément exsudatives Phase de détersion Phase de bourgeonnement Épidermisation pour les fines Sert aussi de pansements 2res sur hydrogels, alginates, hydrofibres Incompatibles dakin et eau oxygéné Est en 3 couches: Film semi-perméable externe (adhésif ou pas) Mousse de polyuréthane plus ou moins fine, plus ou moins absorbante Couche de transfert au contact plaie Existe en forme Border tielle®, allevyn®, aquacel foam®, cellosorb® Formes associées avec Silicone (mepilex®) Lipidocolloide (hydroclean ®) Cellosorb urgo®

55 Alginates de calcium isolées
Cher Absorbants Hémostatiques Détersion plaie Contrôlent prolifération bactérienne Indic°: Plaies infectés Plaies hémorragiques Au contact de tissus nobles (pied diabétique) Incompatible dakin Formes: Compresses Mèches plates Algostéril® Sorbalgon Recouvrir d’un hydrocellulaire ou de charbon puis bande mousse ou compresses

56 Alginates associé CMC (carboxyméthylcellulose/hydrocolloïdes)
Très absorbants Détersion plaie Indic°: Plaies exsudatives ou fibrineuses Phase de détersion Phase de bourgeonnement Incompatible dakin Formes : Compresses Mèches Associé CMC : Seasorb ®, urgosorb ®

57 hydroclean Nouvelle famille
Permet détersion naturelle et évite la détersion manuelle par scalpel Plaies : Nécrotique ou fibrineuse Exsudatives ou sèches Phases: Détersion et bourgeonnement Formes : Hydroclean Hydroclean active Hydroclean cavité

58 Hydrofibres Très absorbants Formes : > alginates
Aussi un hydrocolloide mais famille à part Indic°: Plaies très exsudatives Se transforme en gel Changer de produit dès que écoulement moindre Formes : Compresses Mèche Aquacel ®

59 Hydrogels 80% eau Humidifiants Indic°:
Plaies fibrineuses sèches, Plaies nécrotiques Nécessite pansement 2re peu absorbant (hydro- colloides ou plaque) pour que l’eau aille dans la nécrose et pas dans la compresse. Usage unique Forme gel : Nu-gel ® Intra-site ® gel Comfeel ® purilon Urgo hydrogel ®

60 « Interfaces » Utiliser les interfaces de nouvelle génération : n’adhèrent pas à la plaie Forme tulles ou forme hydrocellulaires fines Indications : Phase de bourgeonnement Phase d’épidermisation Ancienne génération : tulle gras classique, jelonet ® Hydrocellulaires fines Mépilex transfer®, cellosorb lite® Nouvelles générations en forme tulles adaptic ®, mépitel ®, Ou Lipido-colloide: urgotul®, physiotul ®

61 Films Poly-uréthane Semi-perméable opsite ®, tégaderm ® Non absorbants
Perméable vapeur d’eau Imperméable eau et bactéries Évitent macération Non absorbants Non adhérants Contrôle visuel plaie Indicat°: Stade d’épidermisation Couverture de suture opsite ®, tégaderm ®

62 Pansements au charbon Avec Ag: actisorb plus ® Tricot de charbon
Sans Ag: carboflex ®, carbonet ®, alione ® Un peu plus absorbants : carboflex ® Tricot de charbon Parfois imprégnés d’ions Ag Peu absorbants Evitent les mauvaises odeurs Indications: Plaies fibrineuses et infectées, malodorantes Se mettent au dessus des alginates de calcium Nécessite pansement 2re pour l’absorption (hydrocellulaire)

63 Pansement à l’Argent (discuté)
Argent pur Argent associé Ions Ag Sulfadiazine Ag Propriétés antibacteriennes Indications: plaies infectés ou à risque d’infection Brûlures Période courte de quelques semaines Résistances… Formes: Pommade Tulle Avec charbon Avec acide hyaluronique Avec hydrofibres Avec alginates

64 Acide hyaluronique Favorise cicatrisation Formes
Indications : phase de bourgeonnement Formes Plaques Pommade Ialuset Ialuset plus (avec Ag)

65 Autres Silicone : Pour éviter les cicatrices hypertrophiques et chéloïdes Coalgan : plaies hémorragiques Polyacrylate : haute affinité pour la fibrine; faciliter la détersion Pansements avec facteurs de croissance Pansements à base de collagène

66 Autres traitements de plaies

67 Larvo-thérapie Larves stérilisées de certaines mouches
Se nourrissent de tissus nécrosés Sécrétion de substances bactéricides et cicatrisantes Plaies chroniques surinfectées ou nécrotiques Barrière psychologique Hospitalier et expérimental

68 Larvothérapie Après Avant

69 Greffes cutanées

70 Auto-greffes

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72 VACU-thérapie Vaccum assisted Closure Pression négative
Plaies en impasse thérapeutiques En hospitalisation

73 Autres Culture de peau:
Substituts cutanés non vivants, biocompatibles : éponges de collagène de bovin acellulaire Substituts cutanés vivants : par bio-ingénieurie tissulaire Culture de cellules souches, injectées au niveau de la plaie

74 En pratique…

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76 Plaies à prédominance « noire »
Nécrose Sèche Hydrogels + film pour ramollir Détersion manuelle au scalpel Chez diabétique: parfois laissé jusqu’à rétraction des bords

77 Plaie à prédominance « jaune »
Fibrine Exsudatif Hydrofibre Alginates de Ca Hydrocellulaire Sèche hydrocolloide Allure infecté, malodorantes Alginate de Ca+ Charbon + pansement 2re Ag Détersion manuelle si trop de fibrine pour favoriser bourgeonnement

78 Plaie à prédominance « rouge »
Diminuer fréquence changement Hydrocellulaires Hydrocolloides plaques Acide hyaluronique Exsudat important : alginates de Ca, hydrocellulaires Hyperbourgeonnement : associer pommade corticoïde quelques jours

79 Plaies à prédominance « rose »
Diminuer fréquences pansements Éviter détersion avec compresses Interfaces: Tulles Hydrocellulaires fines Hydrocolloïdes

80 Changement pansement Asepsie +++ Humidifier pansement précédent
Ne pas arracher bourgeon ou épiderme Sérum physiologique et savon Nécrose et fibrine retirés curette ou scalpel ! Ne pas arracher cellules jeunes Si macération : vaseline autour de la plaie ou pansement non adhésif Renouvellement pansements: Infection : tous les jours Nécrose : tous les jours ou 2 jours Bourgeonnement: 3-4 jours Epidermisation : 4-7 jours

81 Détersion Granulation Epidermisation Hydrocolloïdes Hydrocellulaires
Comfeel, duoderm X Hydrocellulaires Tielle, allevyn, aquacel Hydrogels Comfeel, purilon, urgo hydrogel Plaie sèche Alginates Algostéril, sorbalgon Exsudatives ++ Hémorragiques Prise de greffe Hydrofibres aquacel Exsudatives +++ Charbon Carboflex, carbonet Actisorb plus (+Ag) malodorantes Films Tegaderm, opsite Tulles gras Jelonet, mepilex transfer Interfaces Hydroclean Hydroclean, hydroclean acive, hydroclean cavité Nécrotiques ou Fibrineuses Détersion manuelle (évite scalpel) Exsudatives ou sèches

82 Prise en charge d’une Plaie à suturer
EVALUATION STATUT VACCINAL gammaglobulines anti-tétaniques SURVEILLANCE : L’examen clinique est surtout orienté sur : L’aspect des berges de la plaie Qualité de la suture Peau péri-lésionnelle REALISATION DU PANSEMENT Protection de la plaie

83 Plaie à suturer / Evaluation
BILAN CIRCONSTANCIEL BILAN FONCTIONNEL ASPECT DE DE LA PLAIE : lésion vasculaire (artérielle ou veineuse), lésion nerveuse, lésion tendon ou ligament, lésion osseuse

84 Plaie à suturer / Evaluation
Horaire de survenue Localisation Superficie Profondeur Présence ou non d’un écoulement Présence ou non de corps étranger(s) Odeur Douleur Aspect de la peau péri-lésionnelle

85 Préparation et réalisation des sutures
3 conditions initiales nécessaires à la cicatrisation d’une plaie suturée : Absence de contamination bactériologique virulente (type morsure)  nettoyage au SSI 500 ml ou eau contrôlée Parage chirurgical parfait (= ablation des tissus dévitalisés, contus, voués à la nécrose, ablation des corps étrangers et des caillots) Affrontement bord à bord des berges de la plaie par une technique de suture correcte : sans espace mort, sans ischémie et sans hématome (hémostase suffisante et au besoin système de drainage)

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87 Sutures : techniques Sutures : par points séparés, points particuliers : Blair Donati, en U – points dermiques au fil résorbable si besoin pour rapprocher les berges Par surjets simples ou surjets intradermiques Les fils résorbables ou non résorbables / agrafes Colle biologique – stéristrips simples ou collés (plaie superficielle, à bord net, non souillée)

88 Sutures : évolution Quand une solidité mécanique suffisante est obtenue, les fils sont retirés. Le délai est variable selon le siège : de trois jours au niveau des paupières à trois semaines au niveau du dos. La cicatrice poursuit alors une évolution stéréotypée pendant plusieurs mois : Belle après l'ablation des fils elle traverse une phase d'hyperplasie qui est maximale à deux ou trois mois Puis au fil des mois, elle s'assouplit, blanchit, pour devenir stable vers 1 à 2 ans d’évolution.

89 Pansements : règles à respecter
Tamponnement ou effleurage pour ne pas gêner la cicatrisation Pas d’antiseptique si plaie contrôlée par nettoyage et détersion – nettoyage quotidien à l’eau ou SSI Le choix du pansement est fait en fonction du siège, de la nature de la plaie et suivant les indications Se faire aider si nécessaire

90 PANSEMENT : MATÉRIEL Solution Hydro Alcoolique (hôpital) ou savon doux (domicile) Gants jetables uu Compresses stériles Pinces (métal ou plastique uu) ou gants stériles Savon doux Sérum physiologique 0,9% Pansement occlusif Sac à déchets ou haricot Protection si besoin Détergent pré-désinfectant, bac de trempage si matériel stérilisable

91 PANSEMENT : RÉALISATION 1/4
Etablir une communication adaptée avec le patient pendant tout le soin Lavage des mains Organisation du matériel Installation confortable du patient, du soignant Mise en place de la protection si besoin Ablation du pansement souillé à l’aide de gants uu

92 PANSEMENT : RÉALISATION 2/4
Lavage des mains Gants stériles ou pinces stériles : principe 1 main ou 1 pince plateau / 1 main ou 1 pince patient Conserver l’emballage du plateau Nettoyage par effleurage ou tamponnement d’abord en périphérie de la plaie puis la plaie elle-même Terminer par la médiane

93 PANSEMENT : RÉALISATION 3/4
4 temps : Déterger (laver) Rincer Sécher la plaie et le pourtour afin de garantir l’adhésion du pansement de recouvrement Recouvrir la plaie à l’aide de compresses stériles puis appliquer le pansement occlusif Fixer le pansement Celui-ci doit recouvrir l’ensemble de la plaie, être non compressif et esthétique

94 PANSEMENT : RÉALISATION 4/4
Placer le plateau et les pinces souillées dans l’emballage que vous avez conservé en début de soin Fermer le sac de déchets septiques avant de quitter la chambre Nettoyage du chariot Décontamination des pinces si nécessaire Lavage simple des mains Réinstallation du patient et de son environnement Transmission des données observées / fiche pansement dans le dossier de soins

95 COMPLICATIONS DES PLAIES SUTURÉES
INFECTION HÉMATOME DÉSUNION DE LA CICATRICE CHÉLOÏDE

96 MERCI DE VOTRE ATTENTION !


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