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Publié parBernard Grégoire Modifié depuis plus de 5 années
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CONSTRUIRE LA PROBLEMATIQUE DE SA RECHERCHE EN SCIENCES SOCIALES
CT J.P. KASUKU KAHUYEGE Licencié en Développement Rural, Master en socio économie et planification du développent rural
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1. Introduction Dans un environnement comme le nôtre, un milieu de formation des élites, les étudiants aboutissent à la production des œuvres de l’esprit « appelées des travaux scientifiques ». Quand on parle de « travail scientifique », on fait allusion à ce « processus dynamique ou à cette démarche rationnelle qui permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses précises à partir d’investigations de toute nature mais pas de n’importe quelle nature». Ce processus se caractérise par le fait qu’il est systématique et rigoureux et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances.
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p Les fonctions de la recherche sont donc, de décrire, d’expliquer, de comprendre, de contrôler, de prédire des faits, des phénomènes et des conduites. Pour cela, tel que le dit l’OMS, « la recherche consiste en une quête des connaissances au moyen d’une enquête, d’une étude ou d’une expérimentation conduite avec application dans le but de découvrir et d’interpréter des connaissances nouvelles » (OMS, 2003), Elle nécessite, par conséquent, une problématique sur laquelle porter une réflexion approfondie et dont les résultats seront mis à la portée d’autres chercheurs.
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Mais il faut savoir que la construction d’une problématique de recherche n’est pas un exercice aisé. Aussi bien pour les chercheurs aguerris que pour les novices, la tâche n’a jamais été facilitée. Mais , différemment d’un novice, quelqu’un qui est déjà initié , connaissant les rouages de la recherche scientifique, réalise cet exercice avec moins de difficultés que le novice qui se recherche et fait de l’essai-erreur. Finaliste du graduat ou de la licence, personne n’est dispensée et épargnée de cet exercice. Il faut alors en connaître les exigences. o
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Vous avez observé une situation,
En effet, Vous avez observé une situation, Vous êtes intrigués par un phénomène quelconque, Vous avez lu les conclusions d’une recherche et vous y dénichez des questions non élucidées, si bien que vous vous y intéressez, vous voulez les comprendre mieux ou davantage Pour cela, vous devez respecter un processus rigoureux dont l’une des étapes importantes et indispensables, c’est la rédaction de votre problématique, en partant de la question de départ.. o
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2. CONTENU DE LA COMMUNICATION
Dans cette petite communication, nous allons porter notre réflexion seulement sur la construction de la problématique de recherche, à travers ses différentes composantes, et le processus de sa construction. Définition de la problématique Etapes de la rédaction de la problématique Question de départ Le Background ou état de la question, Les questions de recherche ce qu’on cherche à savoir et à vérifier (globale et spécifiques) Le problème de recherche, le manque ou l’insuffisance par rapport au phénomène observé ou étudié, les hypothèses de recherche : réponse à priori à valider, vérifier, corroborer ou falsifier les objectifs poursuivis par la recherche.
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I. Définition «Définir sa problématique se réalise dans la continuité de l’exploration. Il s’agit d’exploiter les lectures et les entretiens et de faire le point sur les différents aspects du problème qui y sont mis en évidence » Selon Raymond Quivy et Luc Van Campenhoudt (2006). Deux définitions retenues Selon L.Hous-Guenzet (….), une problématique est une question ouverte à laquelle on ne répond pas par oui ou non. Elle est introduite par ; en quoi, dans quelle mesure, comment, par quels moyens, pourquoi, quels rapports, … ? Elle n’est pas trop longue, ni trop courte. « La problématique, c’est l’ensemble construit, autour d’une question principale, des hypothèses de recherche, et des lignes d’analyse qui permettront de traiter un sujet choisi (Michel Beaud (2001). On comprend dès lors que la problématique ne se limite pas à « ce sur quoi on s’interroge », mais s’élargit sur tout le construit autour de cette interrogation que l’on se fait, en partant de la question de départ.
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II. Etapes de la construction/rédaction de la problématique
2. 1. La Question de départ C’est la question qui permet au chercheur d’exprimer le plus exactement possible le phénomène qu’il cherche à savoir, à élucider, à mieux comprendre. « C’est le fil conducteur de la recherche ». Elle donne une idée sur le domaine dans lequel on veut mener une recherche. On se rend compte, souvent, malheureusement, qu’ on ne définit même pas le domaine dans lequel la recherche se déroule, or c’est important. Ex. : Phénomène: présence massive des enfants faisant l’école buissonnière dans les rues de Goma Question de départ: Pourquoi une forte présence des enfants non scolarisés dans la ville de Goma alors qu’on a proclamé la gratuité de l’enseignement primaire (domaine de la scolarisation des enfants), Phénomène: une prolifération des produits agricoles en provenance du Rwanda dans la Ville de Goma Question: Comment expliquer la forte présence dans la ville de Goma des produits agricoles en provenance du Rwanda alors que Goma est le chef-lieu d’une province à vocation agricole (domaine agricole ),
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En effet, la façon avec laquelle on énonce sa question de départ
oriente les voies à suivre dans la recherche, détermine le genre d’informations et matériaux à récolter, influence la validité des résultats auxquels on veut arriver, guide l’étude qu’on se propose de mener. La question de départ, tout en étant le fil conducteur de la recherche, permet « de préciser l’interrogation qui travaille l’esprit du chercheur, mais, en plus elle délimite [circonscrit] l’étendue de la recherche et évite ainsi l’enlisement décourageant, un gaspillage d’énergie et une perte de temps » (F.Depelteau, 2010). o
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Pour Benoît Gauthier et al (2009), il s’agit d’une question « intrigante » visant à confronter selon Jacques Chevrier, (cité par Depelteau, 2010), « ce que nous savons et ce que nous devrions ou désirons savoir du réel », Elle doit être, selon Raymond Quivy et Luc Van Campenhoudt,( 2006): Claire : c’est-à-dire précise et concise, sans ambiguïté et sous-entendu, sans confusion. Elle ne doit pas être vague. Faisable : il faut que la question soit circonscrite dans une dimension réaliste. Il faut que la question de départ tienne compte des ressources dont on dispose, du temps pour l’examiner, la traiter, des connaissances dont on dispose sur le sujet. Pertinente : dans ce sens qu’une bonne question vise à expliquer, à comprendre et non à défendre des valeurs morales ou éthiques, ou à juger, bien que cela soit par moment inévitable. o
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Ex: Si on veut porter une étude sur la situation d’insalubrité dans le quartier Birere, on ne cherchera pas à le justifier par l’état de pauvreté de la population (jugement de valeur, pourquoi ceci ou cela n’a pas été fait ; bien que par moment on ait des difficultés à échapper à cela), mais on cherchera à expliquer comment on en est arrivé à l’insalubrité (objectivité d’analyse des causes), c’est-à-dire qu’est ce qui a manqué, à quoi ce quartier n’a pas accédé, ... Bref, une bonne question de départ porte sur quelque chose qui existe ou qui peut exister (Depelteau, 2013). Vous n’allez pas, par exemple mener une recherche sur le retour du christ ou sur le comportement des anges. o
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2.2. Background/Etat de la question ou Exploration/récoltes des informations ou matériaux de travail
Une fois que la question de départ aura été définie, on cherchera maintenant des informations, des écrits, des arguments écrits ou issus de l’expérience acquise et qui sont de nature à éclairer la question de départ. On parlera alors de l’exploration. Presque exclusivement, les étudiants relativisent cette étape. Or, elle est indispensable car elle permet non seulement de rassembler les matériaux nécessaires, mais aussi de trier, de réaménager ses connaissances, de se conforter dans la recherche de compréhension du phénomène étudié, …. Il faut savoir, comme le disent les scientifiques, qu’en science humaine, il n’y a pas du neuf à créer, la roue est déjà inventée, il faut seulement l’adapter. C’est rare que votre sujet n’ait pas été déjà abordé dans l’un ou l’autre aspect, par quelqu’un d’autre. L’exploration, les lectures faites, situent votre sujet par rapport aux cadres conceptuels existants, ce qui vous amène à ce qu’on appelle « validité externe ». On ne peut pas se passer des écrits existants sur le sujet, à moins qu’on en soit ignorant.
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dans le « chaos originel » ou ce que l’on appelle la fuite en avant,
QUIVY R; VAN CAMPENHOUDT L(. 95) disent qu’au départ d’une recherche, il faut absolument éviter de sombrer : dans le « chaos originel » ou ce que l’on appelle la fuite en avant, « la gloutonnerie livresque ou statistique » : c’est le fait de lire de nombreux articles ou livres sans sélection préalable et sans vraiment savoir ce qu’on cherche. Cet écueil est à éviter, il conduit le plus souvent au découragement. « l’impasse aux hypothèses » : c’est le fait de se précipiter sur la collecte de données avant d’avoir formuler des hypothèses. Il faut au contraire, toujours assurer soigneusement chaque étape de la recherche avant de passer à une étape suivante « l’emphase obscurcissante » : il faut éviter de s’exprimer de manière pompeuse et inintelligible quant à son projet de recherche car on se perd soi-même et on perd le sens de sa recherche. (cette erreur apparait souvent lorsque l’étudiant sort un sujet pompeux, immense, …. pour montrer qu’il connait). Par conséquent, Il faut de loin préférer « la loi du moindre effort », règle essentielle du travail de recherche, c’est-à-dire lire peu d’ouvrages importants, qui contiennent des informations pertinentes, que de lire une abondante littérature qui, à la fin, ne vous instruit en rien.
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2. 3. Questions de recherche: ce qu’on cherche à savoir
A différencier avec la question de départ. Ex: Nous observons un nombre important des enfants dans les rues de Goma. Ce phénomène nous intrigue, attire notre attention de chercheur. Pourquoi cette omniprésence massive des enfants dans les rues de Goma, en ce moment de sécurité fragile alors que leur place se trouverait au sein de leur familles? (Question de départ). Mes réflexions sur cette interrogation de départ m’amène à chercher à comprendre « le rapport entre cette présence massive des enfants dans les rues de Goma et l’ordre public/sécuritaire ». De cette réflexion, découle ma question globale de recherche et celles spécifiques (qui vont me permettre d’opérationnaliser la recherche, de guider les enquêtes sur terrain. Question globale: « En quoi, dans quelle mesure l’omniprésence des enfants dans les rues serait préjudiciable à l’ordre public dans la Ville de Goma? »
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N.B.: La tendance c’est d’assimiler ce sur quoi on s’interroge à la problématique, alors qu’on doit voir tout le construit autour de la réalité, du phénomène qui intrigue. La question principale ne doit pas être décalée, à côté du sujet ou désaxée par rapport au sujet. Elle nous renseigne déjà sur ce sur quoi nous allons travailler et oriente notre plan de travail Les Questions opérationnelles, (spécifiques) vont guider les enquêtes sur terrain. Ex.1: Quel serait le genre de contraintes qui seraient issues de la présence massive des enfants dans la ville de Goma? Ex.2: En quoi les enfants seraient partie prenante dans l’insécurité croissante dans la Ville de Goma? Ex.3: Quelles seraient le genre d’incidents sécuritaires qui seraient le fruit de la présence des enfants dans les rues la Ville de Goma? k
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Les questions posées doivent être :
Pour y répondre, ces questions nous obligent une descente sur terrain. Nous devons chercher à identifier les contraintes, nous allons chercher, à travers un contact avec les enfants, avec la Ville, à savoir la réalité du terrain, le vécu de tous les jours de ces enfants et qui serait en rapport avec la sécurité. Les questions posées doivent être : Heuristiques, c’est-à-dire elle apporte du nouveau. Testables, qu’on peut vérifier par l’expérience. on doit les tester indépendamment du phénomène à expliquer. Une recherche sera jugée pertinente dans la mesure où l’on réussira à « établir un rapport solide entre le déjà connu et ce qui était jusqu’alors inconnu (H. Selye, 1973). p
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2.4. Le Problème, le manque, la faille
Le problème d’étude: C'est «ce que l'on ne sait pas» et «que l'on cherche donc à savoir» c’est-à-dire le manque à combler : Un problème de recherche se conçoit comme un écart conscient que l’on veut combler entre ce que nous savons, jugé insatisfaisant et de ce que nous devrions savoir, jugé désirable. (Benoît Gauthier, 2009) Ex.: Il existe des instruments juridiques nationaux et internationaux qui régissent et règlementent l’accompagnement et la protection des enfants. Il n’est pas, cependant évident qu’il y ait une large vulgarisation de ces outils pour une large information des parents: c’est le manque, la faille.
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2.5. L’hypothèse et les objectifs
Les termes : objectif, question de recherche, but et hypothèse ont des sens assez proches qui se recouvrent partiellement. Ils sont souvent substitués. L’hypothèse de recherche: la réponse à priori L’objectif: ce qu’on poursuit Mais c’est dans la formulation qu’il se dégage la nuance entre les deux, bien que c’est de l’un que découle l’autre, selon qu’on commence par la formulation de l’hypothèse pour arriver à l’objectif, et vice versa, Les hypothèses sont des énoncés soigneusement construits relatifs à un phénomène dans la population. Les hypothèses peuvent découler d’un raisonnement déductif ou se fonder sur un raisonnement inductif à partir d’observations antérieures (OMS, 2003)
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L'hypothèse, c'est ce que le chercheur croit savoir « sur le problème qu’il s’est posé, sur les données collectées par l’observation » Il s’agit des propositions que le chercheur formule , en terme de réponses à priori, propositions qui devront être ensuite validées par une confrontation avec la réalité du terrain. Il s'agit donc d'une affirmation provisoire, en attente d'être vérifiée. Cette affirmation est-elle vraie ou fausse ? Pour le savoir, il faut faire une recherche empirique. Ex.: Hypothèse: la vulgarisation des instruments juridiques nationaux et internationaux de protection de l’enfant est faible Si on doit, par contre définir un objectif par rapport à la vulgarisation des instruments juridiques internationaux, on dira: Objectifs: porter une réflexion ou réfléchir sur les mécanismes de vulgarisation des instruments juridiques nationaux et internationaux de protection de l’enfant P
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Une bonne hypothèse a cependant certaines caractéristiques qui lui sont propres
Une hypothèse est toujours vraisemblable. En effet, si vous voulez convaincre votre lecteur, vous devez absolument veiller à ce que vos hypothèses soient d'une façon ou d'une autre vraisemblables. L’hypothèse doit s’énoncer sous une forme permettant la vérification empirique (dans la réalité): On ne peut pas formuler une hypothèse portant sur le sexe des anges, ni sur leur taille! L’hypothèse doit présenter un certain degré de validité, ce qui signifie qu’elle doit avoir un rapport relativement étroit avec les phénomènes qu’elle prétend expliquer. Avec un autre vocabulaire on peut dire qu’elle doit être plausible et être "aussi probable que possible" (C. Bernard). Toute hypothèse présente par définition un caractère dubitatif. Une hypothèse, comme l’usage courant du terme l’indique, n’est pas une certitude : c’est une supposition, une simple vérité possible (à vérifier, à confirmer ou à corroborer). Une hypothèse est un énoncé provisoire. Dans son principe, elle n’est qu’une étape transitoire du processus de la recherche qui sera ensuite dépassée : ou elle ne trouvera pas de confirmation dans la réalité et elle sera abandonnée, ou elle sera confirmée, corroborée par [ la réalité et elle sera vérifiée en voyant s’enrichir son contenu et progresser vers sa validité scientifique.
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Une hypothèse est un énoncé déclaratif
Une hypothèse est un énoncé déclaratif. Elle ne doit pas, par conséquent, y avoir de jugement de valeur, des préjugés, dans l’énoncé de l’hypothèse. Les bonnes mères de famille, pour ne pas rester une charge, devraient exercer une profession = JUGEMENT!! Si les femmes n’ont pas d’activité professionnelle, on peut prédire des troubles affectifs quand les enfants quitteront la maison=JUGEMENT. L’hypothèse doit être opératoire, c’est-à-dire utilisable pour la poursuite du processus de la recherche, en préparant les étapes ultérieures de celle-ci. Il s’agit de l’exigence de testabilité, en entendant par là sa capacité à "se prêter à des tests empiriques" Une hypothèse scientifique doit être "falsifiable", c’est-à-dire réfutable, en indiquant, non seulement quels sont les faits susceptibles de la confirmer mais aussi ceux qui seraient susceptibles de la démentir et de l’invalider. l’hypothèse doit tendre au maximum de précision en éliminant dans sa formulation tout ce qui pourrait être source d’ambiguïté, d’équivoque ou de confusion. Enfin, une hypothèse doit être, autant que possible, communicable : c’est-à-dire qu’elle doit pouvoir être portée à la connaissance d’autres chercheurs, être utilisée par eux, être testée par eux. Elle doit être comprise par les autres chercheurs et d’une manière univoque, c’est-à-dire que tous les chercheurs en aient une compréhension claire. p
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Débroussaillage : dissocier l’utile de l’inutile
N.B.: Il est conseillé, pour des raisons d’efficacité, de prendre un nombre d’hypothèses accessibles et qu’on peut traiter avec aisance. Par exemple se limiter à un maximum de trois hypothèses. Lorsqu’on en a plus, il n’est pas certains qu’on arrive à tous les traiter, à les mettre en relation, et à bien les approfondir. Souvent on se limiter à les effleurer ou tout simplement à tourner autour du pot. Ce qui diminue aussi la validité ou le caractère objectif des résultats auxquels on a abouti. Bien rédiger sa problématique, demande qu’on fasse un va et vient dans ce qu’on appelle: Débroussaillage : dissocier l’utile de l’inutile Dégrossissage : il y aura une abondance de matériaux auxquels on peut accéder (livres, articles, …). Ne pas se perdre et réduire le plus possible la documentation à celle qui est indispensable. Ce n’est pas l’abondance des livres lus qui compte, mais la qualité des données recueillies. p
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Il y a, cependant, quelques principes à respecter lors de la rédaction d'une problématique
Ne jamais perdre de vue que le lecteur ignore tout de votre thème/sujet. Il n’a ni le sens que nous accordons aux différents concepts de notre problème, il faut donc être explicite et clair et définir ses concepts On ne doit faire mention ni de ses sentiments ni de ses opinions. Il faut s'en tenir aux faits et théories rapportés par vos sources scientifiques et exclure toute considération d'ordre personnel. Il faut utiliser vos fiches de lectures pour rédiger votre texte; Bien citer les sources tout au long du texte; Il faut donc éviter le plus possible les citations textuelles, sauf pour les définitions, Il est conseillé d’user d’un dictionnaire, une grammaire et un guide de conjugaison, Finalement, il faut rédiger le texte dans un style scientifique et non vulgaire ou journalistique. p
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En résumé, la construction de la problématique porte sur:
La Question de départ : phénomène sur lequel on a des interrogations auxquelles on n’a pas de réponses L’état de la question/exploration des informations : exploration de ce qui existe Question de recherche : La question globale : celle que je veux approfondir Les questions spécifiques : opérationnelles, qui vont guider l’enquête, la récolte des données Le problème de recherche : le manque, la faille à combler, ce que l’on ne sait pas et qu’on cherche à savoir L’hypothèse/les hypothèses: réponse à priori L’objectif ou les objectifs: ce qu’on poursuit
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En Conclusion, Disons que la problématique ne doit se confondre ni à la question de départ ni aux interrogations relatives au phénomène observé, mais bien être ce construit visant à amener à une plus grande compréhension d’un phénomène qui intrigue. Il faut retenir aussi que lors de la construction de la problématique, Certains chercheurs professionnels travaillant sur les méthodes de recherche en sciences sociales, déconseillent de mettre des titres qui annoncent la problématique et chacune de ses composantes. Il y en a d’autres, par contre, qui pensent que c’est indispensable pour amener celui qui écrit à bien identifier les étapes franchies dans le cheminement de sa rédaction, surtout pour les néophytes. Ainsi donc, avec l’aide de son directeur, le chercheur a donc le choix entre l’une ou l’autre alternative. Disons, enfin, que bien rédiger sa problématique est une étape indispensable à une bonne rédaction de sa recherche. Il faut donc y mettre la rigueur nécessaire et le temps qu’il faut afin que la science s’enrichisse de vos apports nouveaux. o
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Information additionnelle: FORMAT UTILISE DANS LA REDACTION SCIENTIFIQUE
Parlant de la rédaction d’un rapport ou une publication scientifique, Alexandre Buttler (2002, 2006) donne l’ossature suivie et qui est généralement respectée. Lorsqu’il s’agit d’une publication, c’est le format IMRAD ou IMRED (Introduction, Méthodes, Résultats And ou Et Discussion). Le Prof Niyonkuru, se référant à Devillard et al. (1993), dit qu’on peut trouver d’autres types de plans, notamment OPERA: Observation Problème Expérimentation Résultats Action (utilisé pour les articles analytiques dans les sciences appliquées) ILPIA: Introduction Littérature Problème Implication Avenir (qui convient mieux aux articles de synthèse)
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BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
Philippe Dessus, Univ. Grenoble Alpes, Janvier 2015 Donald Long, Définir une problématique de recherche, mars 2004, CRDE QUIVY R; VAN CAMPENHOUDT L. 95, "Manuel de recherches en sciences sociales",Dunod , 2002 L. Hous-Guenzet , construire une problématique étape par étape, Raymond Quivy et Luc Van Campenhoudt, 2006. Michel Beaud, 2001. H. Selye, Du rêve à la découverte, Montréal, Les Éditions La Presse, 1973 M.D. Lecompte et J. Preissle, Ethnography and Qualitative Design in Educational Research ,2e éd), San Diego, Academic Press, 1993. M. ASSIE GUY ROGER, et DR. KOUASSI ROLAND RAOUL, cours d’initiation à la Méthodologie de recherche, école pratique de la chambre de commerce et d’industrie – ABIDJAN Jean Louis Loubet del Bayle, 2000, initiation aux méthodes des sciences sociales, les classiques des sciences sociales, site web: OMS, Bureau régional du Pacifique occidental, méthodologie de la recherche dans le domaine de la santé guide de formation aux méthodes de la recherche scientifique, Manille,
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