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L’épilepsie ou les épilepsies
Sandra FELIX Janvier 2009
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Epidémiologie Crise épileptique : Épilepsie :
1personne / 20 : crise d’épilepsie Épilepsie : 1 personne / 200 : épilepsie Maladie neurologique chronique fréquente épileptiques en France Prévalence : 0,5% incidence : 2 pics dans l’enfance > 60 ans
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Crise épileptique
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Définition Manifestation clinique de l’hyperactivité paroxystique d’un groupe plus ou moins étendu de neurones cérébraux et de son éventuelle propagation. C’est un SYMPTOME.
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Facteurs favorisants Manque de sommeil +++ Ivresse aigue
Ethylisme chronique et sevrage Prise de toxiques Sevrage médicamenteux brutal (benzodiazépines) Prise de certains médicaments Fièvre (enfants)
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Classification Généralisées : décharge paroxystique d’emblée propagée aux 2 hémisphères: Absences Crises myocloniques, atoniques, toniques,cloniques Crises tonicocloniques généralisées Partielles : décharge paroxystique intéressant un secteur cortical limité Simples sans altération de la conscience Complexes avec altération de la conscience
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Crises généralisées
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La Crise épileptique tonicoclonique généralisée ou « grand mal »
Phase tonique : contraction généralisée avec cyanose et morsure de langue Phase clonique : mouvements synchrones des quatre membres Phase résolutive : Coma post-critique, stertor
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absences Enfant Typique : Rupture de contact Début et fin brusque
Qq secondes à 1min +/- des myoclonies +/- automatismes
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Autres crises Toniques : Cloniques : Atoniques :
Élévation membre supérieur, révulsion oculaire, extension de la tête apnée Cloniques : secousses Atoniques : Résolution brutale du tonus musculaire …avec perte de connaissance,symptômes bilatéraux et symétriques
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Crises partielles
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Différents types Motrices :
Tonique ou clonique d’un hémicorps ou progressive (marche Brava Jacksonienne) Versive phonatoire Sensitives Sensorielles : Hallucinations visuelles, auditives, gustatives Végétatives : Nausées/ tachycardie, salivation, déglutition, sueurs, pâleur Psychiques : « dreamy state », dysmnésie, crises gélastiques ou dacryocystiques…
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Face à la crise…
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CAT Appel Protéger +++ Phase tonico-clonique: Phase post-critique:
Ne pas toucher à la bouche Éviter les chocs Phase post-critique: PLS Dégager les voies aériennes Si agitation : protéger, pas de traitement+++
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En même temps… observer+++ Symptômes inauguraux+++
Déficit focalisé pendant ou après la crise? …décrire la séquence
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Perfuser (sérum physiologique)
Oxygénothérapie au masque SI CRISE PROLONGEE : > 5min Rivotril* ou Valium* IV, IM APPEL MEDICAL Constantes , dextro et saturation
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Bilan biologique : dosage des anti épileptiques++
RECUEILLIR : Antécédents : épilepsie ? Contexte OH ou toxiques Constantes : température? Bilan biologique : dosage des anti épileptiques++ Toxique Bilan standard avec CPK Parage des plaies éventuelles Surveillance
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état de mal épileptique
crise >5 minutes ou survenue d’une nouvelle crise avant récupération d’une conscience normale ou du déficit fonctionnel. Danger car survenue rapide de troubles végétatifs, avec hyperthermie, dépression respiratoire et circulatoire , voire mort dans 1/3 des cas.
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CAT Perfuser : BZD : Rivotril 1amp = 1mg en IV en 3 min ou 10 mg de diazépam Renouveler 1 fois si besoin Si échec : REA+++ scope anti-comitial d’action prolongée : Pro Dilantin 20 mg/kg ds sérum phy, en 15 minutes. Agit en minutes. si échec : mettre Gardenal + Dilantin si échec, Hypnovel, Diprivan, Thiopental
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épilepsie
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L’épilepsie Elle est définie par la répétition de crises
C’est une maladie. Reconnaître les syndromes++
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classification Généralisées Partielles Symptomatiques Cryptogéniques
idiopathiques Partielles Idiopathiques
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Classification étiologique
Idiopathique. Symptomatique : Tumorale/malformation Vasculaire Traumatique Infectieuse toxique Cryptogénique : cause occulte qui échappe aux investigations
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Syndrome À reconnaître pour : Clinique + EEG ou VEEG ou SEEG
Optimisation thérapeutique Pronostic Clinique + EEG ou VEEG ou SEEG
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La place de l’EEG Intérêt diagnostique Suivi
Crise Type syndromique Suivi Épilepsie déséquilibrée Exploration avant chirurgie SEEG VEEG
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Pourquoi traiter l’épilepsie?
éviter les récidives : micro-lésions cérébrales Prévenir des traumatismes graves Diminuer la surmortalité : traumatismes, suicide, EDME Principe : diminuer le niveau d’excitabilité du cerveau.
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Traitements médicamenteux.
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Instauration du traitement
Quand ? Diagnostic certain Situation particulière :après intervention neurochirurgicale, lésion à fort risque épileptogène, sd épileptique Comment ? Monothérapie Augmentation progressive Prise en fin de repas Information du patient : observance+++, conseils hygiéno diététiques
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3 générations… 1ère : barbituriques ( ALEPSAL*, GARDENAL*)
Phénytoïne ( Di HYDAN*, Pro DILANTIN*) 2nd : Carbamazépine ( TEGRETOL*) Valproate de sodium (DEPAKINE*) Benzodiazépines (RIVOTRIL,URBANYL) 3ème : Oxcarbazépine ( TRILEPTAL*) Gabapentine ( NEURONTIN*) Lamotrigine ( LAMICTAL*) Lévétiracétam ( KEPPRA*)
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Critères de choix Type d’épilepsie Contre indications
Effets indésirables Inducteur/inhibiteur : intéraction+++ Perturbations hépatiques, NFS Atteinte cutanée sévère
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EPILEPSIE GENERALISEE
En pratique EPILEPSIE GENERALISEE EPILEPSIE PARTIELLE Homme jeune Dépakine, Lamictal Tégrétol, Trileptal Femme jeune Lamictal+++, Dépakine< 1000mg, Epitomax <200mg Neurontin, lamictal Sujets âgés Lamictal.
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surveillance Dosages : PB, phénytoïne, CBZ, VPA, BZD, LTG
Si épilepsie déséquilibrée Modification thérapeutique Prise de poids grossesse EEG : uniquement si patient non équilibré BH et NFS : CBZ et VPA
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Autres traitements non médicamenteux
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Traitement non médicamenteux
Chirurgie de l’épilepsie : Crises partielles, pharmacorésistantes zone cérébrale identifiée et opérable ( VEEG, SEEG) La stimulation du nerf vague réduit le nombre de crises. Épilepsie partielle pharmacorésistante Non opérable
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Épilepsie et vie quotidienne
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Règles de vie des épileptiques
Hygiène de vie Observance du traitement Éviction des situations « dangereuses » Commission du permis de conduire Grossesse
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Aux urgences
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Aux urgences Crise inaugurale Crise chez un épileptique connu
Etat de mal épileptique
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Crise inaugurale Hospitalisation
Rechercher facteurs favorisants et description de la crise par témoin+++ : Exam neuro : anormal : +/- fièvre ou signe méningé,+/- céphalées: urgence normal : bio + EEG et IRM traitement: pas de ttt en urgence mais discuter ttt préventif au long cours
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Chez un épileptique connu
Recherche facteurs favorisants : mauvaise observance , manque de sommeil , alcool , toxique… crise « habituelle » (mm symptômes)? Si oui : hospitalisation non nécessaire Si non : hospitalisation ou avis neuro Bilan bio + dosage Anti-épileptiques
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Etat de mal Savoir le reconnaître+++ LA véritable urgence!!
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Conclusion Crises = symptôme Épilepsie = maladie
En cas de crise : protéger+++ Etat de mal : LA véritable urgence Traitement : observance
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