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Publié parRaoul Clément Modifié depuis plus de 6 années
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Princeps et la controverse sur le dépistage organisé du cancer du sein
Les colloques Rencontre du 12 janvier 2016 Intervention à la concertation citoyenne sur le DO .
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Les colloques 2012 Une des conséquences du surdiagnostic est le surtraitement par radiothérapie délétère sur le plan cardiovasculaire et favorisant la survenue de cancer pulmonaire ( Bernard Junod et Bernard Duperray ) Présentation critique de la littérature sur le dépistage et les fausses croyances concernant son bénéfice dues à des informations biaisées ( Marc Jamoule et Ibrahim Lassoued ) 2013 Cancer du sein :augmentation de l’incidence attribuable au THM et au surdiagnostic conséquence du dépistage organisé( Alain Siary)
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2014 Comment dépasser par l’épidémiologie cliniques , les réticences consécutives à la dénonciation du surdiagnostic du cancer du sein ( Bernard Junod) 2015 Balance bénéfices risques du Dépistage organisé en France ( Bernard Pabion) Perception et représentations d’un nouvel outil de calcul de risque de cancer du sein ( Lionel Pourteau)
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Etat des lieux sur le dépistage organisé du cancer du sein
2016 Etat des lieux sur le dépistage organisé du cancer du sein Jean Claude Salomon s’appuyant sur les travaux de Philippe Autier Une étude comparative de 5 dépistages de cancer ( CCR, Col utérin, Neuroblastome, Sein, Prostate) montre que pour 2 cancers ( Col et CCR)il existe des données factuelles en faveur d’une baisse des formes avancées et de la mortalité, ce qui n’est pas le cas pour les 3 autres . Demander une évaluation du DO du cancer du sein , et suivi des sujets à risque
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Dépistage mammographique : un problème sérieux pour la médecine, pour les femmes et pour la société ( Philippe Autier) Un dépistage doit réduire l’incidence des cancers avancés et la mortalité par cancer. C’est ce qui est constaté dans les essais cliniques et la pratique du DO dans le cas du dépistage du CCR et dans le cas du dépistage du cancer du col utérin
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Rencontre du 12 janvier 2016 Le dépistage organisé des cancers du sein
Jean Claude Salomon à qui incombe l’essentiel de l’organisation de ce colloque introduit la problématique de ce dépistage . On retrouve les intervenants qui ont déjà participé sur ce sujet lors des différents colloques : Bernard Duperray revient sur l’histoire naturelle du cancer du sein Philippe Autier développe les données épidémiologiques qui remettent an cause ce dépistage Bernard Pabion insiste sur le surdiagnostic et l’absence de consensus sur ce problème ainsi que le manque de preuves sur la baisse de mortalité
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En outre l’intervention de l’historienne Ilona Loewi apporte un éclairage éclairant sur l’histoire culturelle des cancers avec le concept de »guerre contre le cancer » et toutes les conséquences que ça entraine quant au principe d’une détection la plus précoce
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Il y a l’apport de Cécile Bour radiologue qui a une longue expérience du dépistage mammographique dont sa remise en cause lui a valu des critiques virulentes de ses collègues de Moselle. Elle dénonce l’information biaisée sur l’intérêt du dépistage qui est administrée aux femmes et le business qui s’organise autour de la promotion de cette pratique . Avec une équipe comprenant des généralistes et un histologiste elle a participé à la création d’un site WWW cancer-rose qui présente une approche scientifique de ce dépistage remettant en cause le discours officiel .
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Michel Doré apporte un éclairage important sur l’éthique :
Principe d’autonomie Principe de bienfaisance et de non malfaisance Principe d’équité et de justice
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Omar Brixi conclut cette journée en insistant sur la politisation de la prise en charge des cancers et sur la politique de prévention qui fait reposer celle-ci sur le citoyen et non sur une politique globale et environnementale . Les expositions professionnelles favorisant certains cancers sont occultées .
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11 février 2016 Concertation sur le DO du cancer du sein
Nous avons présenté lors de cette concertation au siège de l’INCA un résumé des points de vue défendus par Princeps à propos du dépistage du cancer du sein : Controverse à propos de la réduction de mortalité Importance des surdiagnostics avec pour conséquence des surtraitements Remise en cause de l’intérêt de ce dépistage qui doit être reconsidéré
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Que penser du plan d’action en 12 propositions pour la rénovation du DO du cancer du sein?
Ce plan ne remet pas en cause ce dépistage mais propose un abord plus personnalisé, le médecin apportant des informations sur « les avantages et les limites de ce dépistage » dans le cadre d’une consultation dédiée à 50 ans, impliquant des éléments de prévention primaire, le tout intégré dans le cadre des autres dépistages col et CCR
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Une consultation dédiée au dépistage des cancers à l’âge de 25 ans
Une consultation dédiée au dépistage des cancers à l’âge de 25 ans . Cette proposition ne s’appuie sur aucun niveau de preuves et pose problème concernant le dépistage du cancer du sein . Quant au contenu de cette consultation, il n’apporte rien par rapport au suivi habituel des femmes dans le cadre d’un renouvellement de contraception par exemple. L’objectif reste »d’améliorer l’inclusion des femmes de 50 à 74ans à risque moyen dans le DO » . Donc rien de vraiment nouveau !
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La seule nouveauté intéressante résulte dans la volonté affichée de réduire surdiagnostic et surtraitement et de développer la recherche pour mesurer l’impact du dépistage . C’est effectivement nouveau par rapport à la situation antérieure, mais on peut craindre qu’il ne s’agisse d’un discours visant à rassurer ceux qui doutent de l’intérêt de ce dépistage
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