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Publié parRené Desjardins Modifié depuis plus de 6 années
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Impact de l’Adversité Familiale durant l’Enfance sur le Développement de la Personnalité Psychopathique Etude étiologique sur une population de Défense Sociale à l’aide de la Childhood Experience of Care and Abuse (CECA) Mémoire réalisé par: Giovagnoli Ornella Sous la Direction de : Pr. Thierry H. Pham Année académique
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Problématique Étiologie : État des lieux Notre Recherche Hypothèses et Résultats Discussion des Résultats Conclusion Limites et Rétroaction Perspectives Futures
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Utilisation du terme « psychopathie » au cœur des problématiques :
Psychiatrique Sociale Pénale Criminologique Savoirs controversés concernant : La définition précise (DSM vs Hare) Les causes étiologiques Le traitement (Dolan & Coid, 1993 ; Hare, 1998)
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Imperméabilité au traitement
Prévention Etudes étiologiques
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Problématique Étiologie : État des lieux Notre Recherche Hypothèses et Résultats Discussion des Résultats Conclusion Limites et Rétroaction Perspectives Futures
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Impact : Génétique (Larsson, Andershed, & Lichtenstein, 2006)
Biologique : Pression artérielle (Pham, Philippot, & Rimé, 2000) Activité électrodermale (Lorber, 2004) Production de sérotonine (Gretton, Smith, Brink, & Hare, 1997) Déficit des zones préfrontales (Hiatt, Schmitt, & Newman, 2004) Environnement familial Pauvreté des recherches Malgré les théories sur le développement harmonieux de la personnalité (Bowlby, 1951 ; Ainsworth & Bell, 1970 ; Pourtois & Desmet, 1997)
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Problématique Étiologie : État des lieux Notre Recherche Hypothèses et Résultats Discussion des Résultats Conclusion Limites et Rétroaction Perspectives Futures
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Evaluation des caractéristiques familiales à travers le vécu d’adversité
Outils : Pychopathy Checklist-Revised [PCL-R] (Hare, 1991/2003) Childhood Experience of Care and Abuse [CECA]( Bifulco, Brown, Neubauer, Moran, & Harris, 1994) Population : Adultes de sexe masculin internés dans un établissement de Défense Sociale (Tournai) (exempts de diagnostic de psychose et de déficience mentale sévère) Groupe Non Psychopathes : 10 individus avec PCL-R < 15 Groupe Intermédiaire : 10 individus avec PCL-R |16-24| Groupe Psychopathes : 10 individus avec PCL-R > 25
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Variables indépendantes :
Antipathie parentale (Figure maternelle – Figure paternelle) Ex : « Votre mère était-elle froide ou distante avec vous ? » Négligence Ex : « Aviez-vous des vêtements propres et repassés en suffisance ? » Abus (Physiques – Sexuels – Psychologiques) Ex : « Vous êtes-vous déjà senti humilié par vos parents durant votre enfance ? » Supervision Ex : « Vos parents vous laissaient-ils à la maison seul ? » Discipline Ex : « Y avait-il beaucoup de règles ? » Renversement des rôles Ex : « Aviez-vous une grande responsabilité à la maison en tant qu’enfant? » Discorde / Tension au sein du foyer Ex : « Les membres de la famille étaient-ils souvent en désaccord? » Violence intraparentale Ex : « Comment vos parents s’entendaient-ils ? » Favoritisme / Bouc émissaire Ex : « Un membre de la famille était-il plu réprimandé que les autres ? »
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Remarque (Antécédents psychiatriques des parents) (Soutien)
Ex : « Vos parents souffraient-ils de problèmes mentaux ? » (Soutien) Ex : « Aviez-vous un confident ? » Taille du foyer Absence d’un ou des parents Présence d’affection parentales
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Variables dépendantes :
Score total à la PCL-R (0-40) Score aux facteurs 1 (0-16) et 2 (0-18) de la PCL-R Score aux facettes 1 et 2 (0-8) ainsi que 3 et 4 (0-10) de la PCL-R Combinaison de l’approche catégorielle et dimensionnelle dans les analyses
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Problématique Étiologie : État des lieux Notre Recherche Hypothèses et Résultats Discussion des Résultats Conclusion Limites et Rétroaction Perspectives Futures
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Approche catégorielle
1. ANTIPATHIE PARENTALE (mère et père) plus élevée chez les Psychopathes (Marshall & Cooke, 1999) Moyennes Antipathie Moyenne Minimum Maximum Mère Père Non Psychopathes N = 10 M SD Min-Max 3,21 1,13 1-4 4 4-4 3,40 1,08 3,10 1,29 Intermédiaire 3,14 1,14 3,50 3,30 1,16 2,70 1,42 Psychopathes 3,42 1,23 2,79 3 1,25 1,27 1,34 U= 20 p = .003 U = 25 p = .007 U = 20 CONFIRMÉE : L’intensité (moyenne, minimum et maximum) d’ ANTIPATHIE PATERNELLE est plus élevée chez les Psychopathes que chez les Non Psychopathes MAIS pas celle de l’antipathie maternelle
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Catégorie 4 « inexistante »
Fréquences Antipathie Catégorie 1 « élevée » Catégorie 2 « modérée » Catégorie 3 « faible » Catégorie 4 « inexistante » Mère Père Non Psychopathes N = 10 2 1 7 10 Intermédiaire 3 8 Psychopathes 5 ² = 6,667 p = .016 50% des Psychopathes n’ont jamais vécu dans un climat exempt d’ANTIPATHIE PATERNELLE alors que tous les Non Psychopathes ont vécu au minimum une année sans ANTIPATHIE PATERNELLE
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Remarque : Affection parentale (mère et père)
Non Psychopathes N = 10 Intermédiaire Psychopathes M SD Présence d’affection maternelle (en années) 11,15 7,06 7,70 6,98 10,60 6,83 Présence d’affection paternelle (en années) 10,55 7,76 5,30 6,87 4,70 5,92 ² = 3,929 p = .070 Les Psychopathes ont tendance à avoir vécu moins d’années en présence d’affection paternelle que les Non Psychopathes
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Antipathie paternelle
Approche dimensionnelle 2. IMPACT PRÉDICTIF DE L’ANTIPATHIE PARENTALE sur la Psychopathie (Score total, Facteur 1 et la Facette 1) (Farrington, 2003 ; Farrington et al., 2006) Prédicteur Psychopathie Beta SD t p R² Antipathie paternelle Score total PCL-R -.341 1,500 - 1,921 .065 .116 Facteur 1 «Traits psychologiques » -.325 .719 .079 .106 Facteur 2 « Comportements antisociaux » -.246 .758 -1.343 .190 .060 Facette 1 « interpersonnelle » -.411 .431 -2.387 .024 .169 Facette 2 « Affective » -.298 .382 -.782 .441 .021 Facette 3 « Style impulsif » -.222 .463 -1.207 .238 .049 Facette 4 « Antisociale » -.284 .507 -1.564 .129 .080 CONFIRMÉE : L’ANTIPATHIE PATERNELLE prédit un haut score à la facette 1 et tend à prédire un haut score total et au facteur 1 de la PCL-R MAIS pas l’antipathie maternelle
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Remarque : Impact prédictif de l’ affection paternelle (présence en nombre d’années)
Prédicteur Psychopathie Beta SD t p R² Affection paternelle Score total PCL-R -.295 .226 -1.633 .114 .087 Facteur 1 «Traits psychologiques » -.196 .111 -1.055 .300 .038 Facteur 2 « Comportements antisociaux » -.338 .109 -1.899 .068 Facette 1 « interpersonnelle » -.233 -1.270 .215 .054 Facette 2 « Affective » -.122 .057 -.651 .520 .015 Facette 3 « Style impulsif » -.297 .067 -1.644 .088 Facette 4 « Antisociale » -.376 .073 -2.146 .041 .141 Le manque d’affection paternelle prédit un haut score à la Facette 4 de la PCL-R ainsi qu’une tendance à l’élévation du Facteur 2.
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Approche catégorielle
3. NÉGLIGENCE plus élevée chez les Psychopathes (Marshall & Cooke, 1999) Moyennes Négligence Moyenne Minimum Maximum Non Psychopathes N = 10 M SD Min-Max 3,78 .47 2,71-4 4 4-4 3,50 1,08 1-4 Intermédiaire 3,31 .67 2-4 3,70 .68 2,90 1,10 Psychopathes 2,98 1,19 3,20 1,14 1,20 ² = 3,957 p = .069 U = 30 p = .015 CONFIRMÉE : L’intensité (moyenne et minimum ) de NÉGLIGENCE est plus élevée chez les Psychopathes que chez les Non Psychopathes
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Catégorie 4 « inexistante »
Fréquences Négligence Catégorie 1 « élevée » Catégorie 2 « modérée » Catégorie 3 « faible » Catégorie 4 « inexistante » Non Psychopathes N = 10 1 10 Intermédiaire 2 3 8 Psychopathes 6 ² = 5 p = .043 40% des Psychopathes n’ont jamais vécu dans un climat de NÉGLIGENCE inexistante alors que tous les Non Psychopathes ont vécu au minimum une année sans NÉGLIGENCE
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Approche dimensionnelle
4. IMPACT PRÉDICTIF DE LA NÉGLIGENCE sur la Psychopathie (Score total, Facteur 1 et la Facette 1) (Weiler & Widom, 1996) Prédicteur Psychopathie Beta SD t p R² Négligence Score total PCL-R -.162 1,922 - .870 .392 .026 Facteur 1 «Traits psychologiques » -.207 .908 .272 .043 Facteur 2 « Comportements antisociaux » -.246 .758 -1.343 .668 .007 Facette 1 « interpersonnelle » -.387 .532 -2,221 .035 .150 Facette 2 « Affective » .054 .470 .286 .777 .003 Facette 3 « Style impulsif » -.064 .578 -.342 .735 .004 Facette 4 « Antisociale » -.159 .637 -.852 .402 .025 CONFIRMÉE : La NÉGLIGENCE prédit un haut score à la Facette 1 de la PCL-R
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Tous les résultats sont NS
Approche catégorielle 5. ABUS (physiques, sexuels et psychologiques) pas plus élevés chez les Psychopathes (Marshall & Cooke, 1999) Moyennes Tous les résultats sont NS CONFIRMÉE : Le Psychopathes ne vivent pas, en moyenne, d’ABUS (physiques, sexuels et psychologiques) d’une intensité supérieure aux Non Psychopathes
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Catégorie 4 « inexistante »
Fréquences Non Psychopathes N = 10 Intermédiaire Psychopathes Catégorie 1 « élevée » Abus Physiques 3 2 ² = 3,360 p = .093 Abus Sexuels 4 Abus Psychologiques 1 Catégorie 2 « modérée » ² = 6,667 p = .018 Catégorie 3 « faible » Catégorie 4 « inexistante » 8 9 10 MAIS : Une tendance à avoir plus fréquemment vécu dans un climat d’ABUS PHYSIQUES sévères que les Non Psychopathes existe pour les Psychopathes et les Intermédiaires. 30% des Psychopathes ont vécu au moins une année dans un climat d’ABUS PHYSIQUES modérés alors qu’aucun des autres sujets n’est dans ce cas
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Tous les résultats sont NS
Approche dimensionnelle 6. IMPACT NON PRÉDICTIF DES ABUS sur la Psychopathie (Marshall & Cooke, 1999) Tous les résultats sont NS CONFIRMÉE : Les ABUS (physiques, sexuels et psychologiques) ne prédisent pas la Psychopathie
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Approche catégorielle
7. SUPERVISION plus faible chez les Psychopathes (Marshall & Cooke, 1999) Moyennes Supervision Moy Min Max Non Psychopathes N = 10 M SD Min-Max 2,12 .36 1,71-3 2,20 .42 2-3 2 .47 1-3 Intermédiaire 2,54 .39 2,90 .32 .63 Psychopathes 2,58 .44 1,94-3 2,80 U = 25,500 ; p = .026 U = 15,500 ; p = .004 U = 20 ; p = .005 U = 15 ; p = .001 CONFIRMÉE : Le niveau (moyenne et minimum ) de SUPERVISION est plus faible chez les Psychopathes que chez les Non Psychopathes. Idem pour les Intermédiaires
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Fréquences Supervision Catégorie 1 « élevée » Catégorie 2 « modérée » Catégorie 3 « faible » Non Psychopathes N = 10 1 9 2 Intermédiaire 7 Psychopathes 8 ²= 7,200 ; p = .006 ² = 9,899 ; p = .002 Seuls 20% des Psychopathes et 10% des Intermédiaires n’ont jamais vécu dans un climat de SUPERVISION faible alors que 80% des Non Psychopathes n’ont jamais vécu dans un tel climat.
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Approche dimensionnelle
8. IMPACT PRÉDICTIF DE LA SUPERVISION sur la Psychopathie (Score total, Facteur 2, Facettes 3 et 4) (Farrington, 2003 ; Farrington et al., 2006) Prédicteur Psychopathie Beta SD t p R² Supervision Score total PCL-R .353 3,617 1,999 .055 .125 Facteur 1 «Traits psychologiques » .504 1,591 3,088 .005 .254 Facteur 2 « Comportements antisociaux » .186 1,862 1,001 .325 .035 Facette 1 « Interpersonnelle » .425 1,037 2,482 .019 .180 Facette 2 « Affective » .488 .816 2,960 .006 .238 Facette 3 « Style impulsif » .094 1,145 .498 .622 .009 Facette 4 « Antisociale » .229 1,246 .223 .053 CONFIRMÉE : La SUPERVISION tend à prédire un haut score total à la PCL-R MAIS : Impact ciblé sur le Facteur 1 et les Facettes 1 et 2
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Tous les résultats sont NS
Approche catégorielle 9. DISCIPLINE plus faible chez les Psychopathes (Marshall & Cooke, 1999) Moyennes Tous les résultats sont NS INFIRMÉE : Les Psychopathes ne vivent pas, en moyenne, dans un climat de DISCIPLINE plus faible que les Non Psychopathes
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Fréquences Discipline Catégorie 1 « élevée » Catégorie 2 « modérée » Catégorie 3 « faible » Non Psychopathes N = 10 2 6 5 Intermédiaire 3 7 Psychopathes ²= 3,529 p = .085 60% des Psychopathes et 50% des Intermédiaires ont vécu au moins une année dans un climat de DISCIPLINE sévère alors que seuls 20% des Non Psychopathes sont dans ce cas
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Tous les résultats sont NS
Approche dimensionnelle 10. IMPACT PRÉDICTIF DE LA DISCIPLINE sur la Psychopathie (Score total, Facteur 2, Facettes 3 et 4) Tous les résultats sont NS INFIRMÉE : Le niveau de DISCIPLINE ne prédit pas le niveau de Psychopathie
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Renversement des rôles
Approche catégorielle 11. RENVERSEMENT DES RÔLES pas plus élevé chez les Psychopathes Moyennes Renversement des rôles Moyen Minimum Maximum Non Psychopathes N = 10 M SD Min-Max 4 4-4 Intermédiaire 3,30 1,12 1-4 3,70 .95 3 1,33 Psychopathes U = 30 ; p = .016 U = 30 ; p = .015 CONFIRMÉE : Les Psychopathes ne vivent pas, en moyenne, un niveau de RENVERSEMENT DES RÔLES plus élevé que les Non Psychopathes MAIS : Les Intermédiaires ont connu un RENVERSEMENT DES RÔLES plus intense que les Psychopathes et les Non Psychopathes
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Renversement des rôles Catégorie 4 « inexistante »
Fréquences Renversement des rôles Catégorie 1 « élevée » Catégorie 2 « modérée » Catégorie 3 « faible » Catégorie 4 « inexistante » Non Psychopathes N = 10 10 Intermédiaire 2 9 Psychopathes ²= 4,286 p = .059 20% des Intermédiaires ont vécu au moins une année dans un climat de RENVERSEMENT DES RÔLES intense et modéré alors qu’aucun des sujets des autres groupes n’est dans ce cas
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Tous les résultats sont NS
Approche dimensionnelle 12. IMPACT NON PRÉDICTIF DU RENVERSEMENT DES RÔLES sur la Psychopathie Tous les résultats sont NS CONFIRMÉE : Le niveau de RENVERSEMENT DES RÔLES ne prédit pas le niveau de Psychopathie
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Discorde au sein du foyer
Approche catégorielle 13. DISCORDE DU FOYER pas plus élevée chez les Psychopathes (Marshall & Cooke, 1999) Moyennes Discorde au sein du foyer Moy Min Max Non Psychopathes N = 10 M SD Min-Max 3,81 .61 2,06-4 4 4-4 3,70 .95 1-4 Intermédiaire 3,15 1,24 3,40 1,27 2,70 1,42 Psychopathes 2,74 1,16 3,20 1,14 2,30 1,34 U = 20 ; p = .005 U = 35 ; p = .068 ² = 4,338 p = .057 U = 21,500 ; p = .007 U = 31 ; p = .038 INFIRMÉE : Les Psychopathes vivent une DISCORDE DU FOYER (moyenne, minimum et maximum) plus élevée que les Non Psychopathes. Idem pour les Intermédiaires
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Discorde au sein du Foyer Catégorie 4 « inexistante »
Fréquences Discorde au sein du Foyer Catégorie 1 « élevée » Catégorie 2 « modérée » Catégorie 3 « faible » Catégorie 4 « inexistante » Non Psychopathes N = 10 1 10 Intermédiaire 3 2 8 Psychopathes 4 6 ²= 3,360 p = .093 ²= 5 p = .043 30% des Psychopathes et 20% des Intermédiaires ont vécu au moins une année dans un climat de DISCORDE modérée alors qu’aucun Non Psychopathes n’est dans ce cas. 40% des Psychopathes n’ont jamais vécu dans un climat exempt de DISCORDE alors que 100% des Non Psychopathes ont connu au moins une année sans DISCORDE
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Discorde au sein du foyer
Approche dimensionnelle 14. IMPACT NON PRÉDICTIF de la DISCORDE AU SEIN DU FOYER sur la Psychopathie Prédicteur Psychopathie Beta SD t p R² Discorde au sein du foyer Score total PCL-R -.267 1,487 -1,465 .154 .071 Facteur 1 «traits psychologiques » -.085 .733 -.449 .657 .007 Facteur 2 « comportements antisociaux » -.416 .688 -2,424 .022 .173 Facette 1 « interpersonnelle » -.083 .455 -.442 .662 Facette 2 « affective » -.076 .372 -.402 .691 .006 Facette 3 « Style impulsif » -.454 .409 -2,698 .012 .206 Facette 4 « antisociale » -.320 .484 -1,789 .084 .103 INFIRMÉE : La DISCORDE au sein du foyer prédit un haut score au Facteur 2 et à la Facette 3 de la PCL-R et tend à engendrer un haut score à la Facette 4
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Tous les résultats sont NS
Approche catégorielle 15. VIOLENCE INTRAPARENTALE pas plus élevée chez les Psychopathes (Marshall & Cooke, 1999) Moyennes Tous les résultats sont NS CONFIRMÉE : Les Psychopathes ne vivent pas, en moyenne, dans un climat de VIOLENCE INTRAPARENTALE plus sévère que les Non Psychopathes
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Violence entre les parents Catégorie 4 « inexistante »
Fréquences Violence entre les parents Catégorie 1 « élevée » Catégorie 2 « modérée » Catégorie 3 « faible » Catégorie 4 « inexistante » Non Psychopathes N = 10 1 9 Intermédiaire 2 Psychopathes 3 6 ²= 3,360 p = .093 ²= 3,750 p = .077 30% des Psychopathes et 20% des Intermédiaires ont vécu au moins une année dans un climat de VIOLENCE INTRAPARENTALE modérée alors qu’aucun Non Psychopathes n’est dans ce cas. 40% des Psychopathes n’ont jamais vécu dans un climat exempt de VIOLENCE INTRAPARENTALE alors que seuls 10% des Non Psychopathes et des Intermédiaires sont dans le même cas
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Tous les résultats sont NS
Approche dimensionnelle 16. IMPACT NON PRÉDICTIF de la VIOLENCE INTRAPARENTALE sur la Psychopathie (Farrington, 2003 ; Farrington et al., 2006) Tous les résultats sont NS CONFIRMÉE : Le niveau de VIOLENCE INTRAPARENTALE ne prédit pas le niveau de Psychopathie
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Tous les résultats sont NS
Approche catégorielle 17. FAVORITISME/BOUC ÉMISSAIRE pas plus élevés chez les Psychopathes Moyennes Fréquences Tous les résultats sont NS CONFIRMÉE : Les Psychopathes ne vivent pas, en moyenne, dans un climat de FAVORITISME/BOUC ÉMISSAIRE plus intense que les Non Psychopathes Approche dimensionnelle 18. IMPACT NON PRÉDICTIF du FAVORITISME/BOUC ÉMISSAIRE sur la Psychopathie Tous les résultats sont NS CONFIRMÉE : Le niveau de VIOLENCE INTRAPARENTALE ne prédit pas le niveau de Psychopathie
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Tous les résultats sont NS
Approche catégorielle 19. ABSENCE DES PARENTS plus importante chez les Psychopathes 20. TAILLE DE LA FAMILLE Moyennes Tous les résultats sont NS INFIRMÉE : Les Psychopathes ne vivent pas plus en l’ABSENCE d’un ou des parents que les Non Psychopathes et la TAILLE de leur foyer n’est pas plus grande Approche dimensionnelle IMPACT PRÉDICTIF de 21. l’ABSENCE d’un ou de parents sur la Psychopathie (Score total et score au Facteur 2) (Koivisto & Haapasalo, 1996 ; Farrington, 2003 ; Farrington et al., 2006) 22. la TAILLE DE LA FAMILLE sur la Psychopathie (Score total) (Farrington, 2000) Tous les résultats sont NS INFIRMÉE : Ni le nombre d’années vécues dans l’absence d’un ou des parents ni la taille de la famille ne prédit la Psychopathie
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Problématique Étiologie : État des lieux Notre Recherche Hypothèses et Résultats Discussion des Résultats Conclusion Limites et Rétroaction Perspectives Futures
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Comparaisons de Groupes
Récapitulatif Résultats Cibles Discussion Antipathie Paternelle Comparaisons de Groupes S P et NP Importance de la fig. paternelle vs maternelle (idéalisation) Hostilité du père Manque d’attachement + communication Contacts superficiels Manque d’acceptation + considération + investissement Compensation : soi grandiose Impact Prédictif Facette 1 T Score Tot Facteur 1 Affection Paternelle Important d’évaluer l’affectif Notion de facteurs protecteurs Facette 4 Facteur 2 Négligence Négligence affective vs matérielle Surestimation de ses capacités à remplir ses manques matériels Supervision I et NP Manque de supervision perçu comme preuve des capacités personnelles Soi grandiose manque d’intérêt des parents Abrasion des affects Facette 2 Discorde du Foyer Evaluation du contexte d’apparition des discordes : causes conséquences Facette 3
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Problématique Étiologie : État des lieux Notre Recherche Hypothèses et Résultats Discussion des Résultats Conclusion Limites et Rétroaction Perspectives Futures
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Caractère prédictif indirect
Etiologie multicausale et complexe Génétique Environnementale Biologique Familiale
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Problématique Étiologie : État des lieux Notre Recherche Hypothèses et Résultats Discussion Conclusion Limites et Rétroaction Perspectives Futures
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Faible effectif Caractère rétrospectif Réplication de l’étude (N+>,établissements , groupe contrôle externe) Etude longitudinale (causes conséquences, déformation, effet thérapeutique) Finesse des Catégories Scores vs Catégories ? Caractéristiques culturelles et évolution sociétale Prise en compte Père et Mère Evaluation de l’affection et du ressenti Difficulté d’évaluation du soutien (seul aspect +) Pas prise en compte de l’âge précis de la survenue des faits Amélioration de l’outil ou nouvelle création
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Problématique Étiologie : État des lieux Notre Recherche Hypothèses et Résultats Discussion Limites et Rétroaction Perspectives Futures
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Analyses en regard des items
Investigation empirique du type de relation aux figures parentales Positionnement par rapport au père Idéalisation de la mère Combinaison analyses quantitatives et qualitatives Isolation d’un échantillon avec noyau psychopathique mais non délinquant Facteurs protecteurs et précipitant Etudes prospectives sur les différences biologiques (innées ou acquises ?) Etudes combinées : facteurs génétiques + biologiques + familiaux + environnementaux
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Impact de l’Adversité Familiale durant l’Enfance sur le Développement de la Personnalité Psychopathique Etude étiologique sur une population de Défense Sociale à l’aide de la Childhood Experience of Care and Abuse (CECA) Mémoire réalisé par: Giovagnoli Ornella Sous la Direction de : Pr. Thierry H. Pham Année académique
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Moyenne d’intensité des variables d’adversité calculées via la formule suivante :
(Arr1 x Var1 + Arr2 x Var2 + Arr3 x Var3 + …) / 17 Les résultats variant de 1 à 4 Plus le score est faible plus l’intensité de la variable concernée est élevée Exemple Concernant l’antipathie maternelle, Monsieur H. a vécu de : 0 à 8 ans dans un climat d’antipathie maternelle sévère (Catégorie 1) De 8 à 17 ans dans un climat d’antipathie maternelle modérée ( Catégorie 2) La moyenne d’antipathie maternelle vécue par année par ce sujet : (8 x x 2) / 17 = 1,53
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Catégories d’évaluation de l’intensité des variables de la CECA
« Elevée » « Modérée » « Faible » « Inexistante » A ne pas considérer au sens conventionnel
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