Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parjellali dalila Modifié depuis plus de 6 années
1
Les puits et les forages d’eau 1. Puits ou forage ? Puits creusés à la main Exemple au Mali : puits de 100 m de prof, diamètre 2-3m, Q = pls m 3 /h
2
Avantages - Coût d’exhaure faible - grand diamètre : Q exploitation important possible (forte capacité stockage) - facilité à réhabiliter : surcreusement possible, curage facile… - rôle fédérateur socialement Adapté à contexte sahélien, régions isolées, à faible pouvoir économique Puits Inconvénients - Coût de creusement élevé - creusement long : pas adapté aux urgences - nécessité d’aménagement en surface pour protéger des infiltrations
3
Forage Avantages - rapidité d’exécution (selon milieu et matériel) - grande profondeur possible - captage sélectif de nappes superposées (cas des aquifères multicouches) - bonne étanchéité en surface, protection des nappes - peu encombrement en surface Inconvénients - Coût total très important : foration, équipement - disponibilité et accessibilité des engins - difficulté de réhabilitation
4
Quel usage ? - Exploitation eau souterraine pour AEP Combien d’eau faut-il extraire ? - Débit d’exploitation nécessaire ? - Niveau idéal de la nappe pour la gestion du suivi (rabattement ou injection) ? - Exploitation eau souterraine pour autre usage industriel (chauffage, climatisation, géothermie) agricole (élevage, irrigation) loisirs (piscine) - Suivi du niveau de la nappe par des piézomètres besoin de rabattre la nappe pour travaux besoin de contrôler les écoulements souterrains (pollution…) 2. Forage : identifier les besoins Proposer des solutions techniques pour répondre aux besoins - profondeur du forage - équipement du forage / niveau capté ? - essais par pompage / interprétation en terme de propriétés hydrogéologiques - proposition d’un débit d’exploitation
5
3. Implantation du forage * Identifier le milieu géologique Etude préalable : Etude préalable : Étude de cartes géologiques et hydrogéologiques Inventaire des sondages existant à proximité : BSS du BRGM - nappe alluviale ou milieu poreux extension, épaisseur, caractéristiques hydrogéologiques de la nappe - milieu fracturé ou fissuré limites du système aquifère, degré de fracturation, propriétés hydro - milieu karstifié - aquifère multicouche - milieux imperméables : argiles, marnes * Prévoir les impacts potentiels d’un forage ou d’un pompage sur le milieu naturel : immédiats ou à long terme Aide de forages de prospection : diamètre 43mm à 100 mm Utilisation ultérieure en piézomètres
6
* Choix du site d’implantation du forage synthèse des informations géologiques et hydrogéologiques + localisation/besoins, accessibilité du site, propriétaire du site, + facilité de mise en œuvre (techniques de foration, équipement forage) De ce choix, dépend la réussite du projet Profondeur Plate-formeLargeur accès < 50 mø 3 m autour du forage3 m > 50 mø 8 m " " "3 m
7
Dès que le site d’implantation est choisi : déclaration auprès de la DRIRE du département si le forage dépasse 10 m. 4. Contexte réglementaire toute personne exécutant un sondage, un ouvrage souterrain, un travail de fouille, quel qu'en soit l'objet, dont la profondeur dépasse dix mètres au-dessous de la surface du sol, doit être en mesure de justifier que déclaration en a été faite à l'ingénieur en chef des mines. Quelque soit l'importance de l'ouvrage, la responsabilité pénale de la personne morale ou physique est engagée, pour pollution des eaux, notamment sur la base de l'article 22 de la loi sur l'eau. Les installations, ouvrages, travaux et activités relevant de la loi sur l'eau, sont définis dans une nomenclature et soumis à l'autorisation ou à déclaration suivant les dangers qu'ils présentent et la gravité de leurs effets sur la ressource en eau et les écosystèmes aquatiques. De même, le code minier, en son article 131, précise que toute personne exécutant un sondage, un ouvrage souterrain, un travail de fouille, quel qu'en soit l'objet, dont la profondeur dépasse dix mètres au-dessous de la surface du sol, doit être en mesure de justifier que déclaration en a été faite à l'ingénieur en chef des mines. Ainsi, le maître d'ouvrage fait une déclaration qui sera envoyée à la DRIRE avant le début des travaux. Le décret du 29 mars 1993 fixe la composition du dossier à constituer qui sera déposé à la préfecture du lieu d'implantation de l'ouvrage. La DRIRE procèdera par la suite à un contrôle des professionnels du forage et de la réalisation d'ouvrages. La déclaration doit parvenir au directeur régional de l'industrie, de la recherche et de l'environnement dans des délais de : - 15 jours avant le début des travaux pour les ouvrages 50 mètres de profondeur.
8
Article 131 : Toute personne exécutant un sondage, un ouvrage souterrain, un travail de fouille, quel qu'en soit l'objet, dont la profondeur dépasse dix mètres au-dessous de la surface du sol, doit être en mesure de justifier que déclaration en a été faite à l'ingénieur en chef des mines". Article 132 : "Les ingénieurs et techniciens du service des mines, les ingénieurs du service de conservation des gisements d'hydrocarbures, les ingénieurs du service géologique national et les collaborateurs de ce dernier qui sont munis d'un ordre de mission émanant du ministère chargé des mines ont accès à tous sondages, ouvrages souterrains ou travaux de fouilles soit pendant, soit après leur exécution, et quelle que soit leur profondeur. Ils peuvent se faire remettre tous échantillons et se faire communiquer tous les documents et renseignements d'ordre géologique, géotechnique, hydrologique, hydrographique, topographique, chimique ou minier. Les maires dont le territoire est concerné par les fouilles seront informés des conclusions des recherches". Article 133 : "Tout levé de mesures géophysiques, toute campagne de prospection géochimique ou d'études de minéraux lourds doivent faire l'objet d'une déclaration préalable à l'ingénieur en chef des mines ; les résultats de ces levées et campagnes lui sont communiqués". Article 134 : "Les documents ou renseignements recueillis (articles 132 et 133) ne peuvent, sauf autorisation de l'auteur des travaux, être rendus publics ou communiqués à des tiers par l'administration avant l'expiration d'un délai de dix ans à compter de la date à laquelle ils ont été obtenus". Article 136 : "Lorsque la validité d'un titre de recherches minières cesse, sur tout ou partie de la surface qu'il concerne, le titulaire est tenu de céder les renseignements d'ordre géologique et géophysique portant sur cette surface au nouveau titulaire d'un permis la concernant". Code minier
9
Infractions et pénalités Les articles 140 à 143 du code minier définissent les infractions dressées par les agents de la DRIRE dans le cadre des déclarations de forage. Ainsi, le Procureur de la République peut demander la destruction du matériel. De plus, les peines prévues atteignent un an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende. Sont visés : - la non déclaration ; - la non fourniture des renseignements géologiques recueillis ; - l'obstacle à l'action des inspecteurs.
10
Fixée au sol, la foreuse imprime au train de tige un couple de forces complémentaires: ¤ Une force verticale qui pousse sur le train de tige et trépan ¤ Une force de rotation qui fait tourner le trépan 5. Techniques de foration assure la progression du trépan qui concasse la matière du sol Foreuse : Machine semi-automatique qui permet la progression d'un train de tiges vissées au bout duquel figure un trépan. L'air propulsé descend par le conduit central des tiges, se charge de sédiments produits par le travail du trépan et remonte par l'espace annulaire situé entre le train de tige et la galerie de foration. Evacuation des débris (cuttings) par un fluide de forage : air comprimé
12
Plusieurs techniques différentes à choisir en fonction : - du milieu (couches géologiques) et de son hétérogénéité, - du meilleur compromis entre efficacité et qualité Choix du trépan
13
Battage les sédiments sont enlevés à l'aide d'une benne preneuse, le tubage est battu pour pénétrer dans le sol. utilisé pour les puits en gros diamètre, Rotary : - Rotation + poussée d’un engin abrasif (trilame, tricône) - Abrasion du terrain avec circulation de fluide qui remonte les cuttings - Fluide = boue de bentonite (eau + argile) Pour terrains sédimentaires non consolidés : machine légère Pour terrains durs : machine puissante
14
Principe du forage Rotary
15
Marteau Fond de Trou (MFT) : - Rotation + percussion + soufflage - Taillant avec boutons de carbure de tungstène ou diamant - Marteau pneumatique animé par de l'air comprimé à très haute pression 27 bars/cm² - Fluide : Air comprimé (compresseur) remonte les cuttings Pour terrains durs et terrains homogènes Avantages : - technique rapide, - permet de vérifier les arrivées d'eau dans le forage au fur à mesure de l'avancement
16
Principe du forage MFT
17
Paramètres de la foration - Avancement outil - Evacuation cuttings - Stabilisation paramètres : vitesse, consommation… Fluides de forage techniquefluiderôle fluide RotaryBoue (eau, bentonite, polycol) - Remontée cuttings - Colmatage / stabilisation parois (cakes) - Lubrification, refroidissement tiges et outil MFTAir comprimé lubrifié + mousse - Fonctionnement marteau - Remontée cuttings (soufflage) Composition (densité, T…) et débit du fluide variable en fonction du milieu et des conditions de foration
18
Forages de gros diamètres
19
Forages carottés
20
6. Equipement Forage = vecteur de pollution potentiel Réalisation et exploitation avec plusieurs précautions : - Cas des aquifères multicouches : nécessité d’aveuglement de la nappe supérieure, tubage et du ciment au niveau de la première nappe afin d'éviter un éventuel transfert de pollution entre les deux nappes. - Etanchéifier le puits selon plusieurs dispositifs : * une tête de puits au-dessus du niveau des plus hautes eaux, * tubages résistants à l'écrasement et bien reliés entre eux limitent également les risques d'érosion, * crépine adaptée au milieu permet de capter le meilleur débit disponible. Réalisation technique - précautions
21
1.Tubages 2.Crépines 3.Massif filtrant 4.Cimentation Equipement = interface entre le terrain et la station de pompage.
22
1.Tubages - Mise en place dès la foration terminée - Fonction : * canaliser l'eau depuis la ressource jusqu'en surface * tenir mécaniquement les terrains traversés * participer à l'individualisation de l'eau captée * permettre la fixation du matériel de tête d'ouvrage (pompe immergée, raccordement au réseau de surface). - Matériaux : * PVC, avec filetage sensibilité aux chocs, à la température et aux chlorures * Acier inoxydable : sensibilité aux rayures, chlorures, sulfures, hydrogène et tensions réservé à des cas extrêmes (tubages profonds par exemple) * Inox : cher mais qualité…
23
- Contrôle après mise en place du tubage par inspection vidéo : permet de visualiser la mise en place suivant les spécifications, l'état général du tubage et l'étanchéité apparente des raccords soudés ou filetés - Choix du matériau : * Adaptabilité aux formations traversées (sable, calcaire etc ) * Neutralité et inertie du matériau sur son environnement - Dégradation du métal (eau rouillée) * Oxydation entraînant le colmatage (bactéries ferrugineuses) * Résistance à la traction (pour les forages profonds) * Fiabilité et longévité garantissant la pérennité de l'ouvrage - Diamètre du tubage lié à : * la profondeur finale * la qualité des terrains traversés * débit de production espéré
24
2. Crépine Principale interface avec la ressource = élément principal de l'équipement d'un ouvrage d'exploitation - Fonction : tube ajouré laissant le passage à l'eau tout en maintenant la formation - Caractéristiques : · nature du matériau qui la constitue, · forme des ouvertures, · taille et densité des ouvertures, · coefficient d'ouverture. Crépines perforées : coefficient d'ouverture limité de 10 à 20 % trous oblongues, nervures repoussées, ou fentes rectangulaires pour le PVC. Crépines à fente continue, enroulement hélicoïdal : coefficient d'ouverture jusqu'à 50 %. Ce type de crépine n'existe pas en PVC Trous oblongs Crépine enroulée Nervures repousséesCrépine PVC
26
-Critères de choix : * permettre la production de fluide sans particule fine, * rester inerte vis à vis du fluide à capter, * résister à la pression d'écrasement exercée par la formation aquifère en cours d'exploitation, * ne pas risquer un vieillissement prématuré, * induire des pertes de charges minimales. -Choix des caractéristiques géométriques lié à : * la nature de l'aquifère (pas de crépine pour des terrains consolidés) * aux caractéristiques hydrauliques définies lors du suivi de forage (analyse granulométrique, diagraphie...) * l'épaisseur de la formation à capter, * au niveau de rabattement maximal.
27
1.Tubages 2.Crépines 3.Massif filtrant 4.Cimentation Equipement = interface entre le terrain et la station de pompage.
28
Cas de nappes superposées
29
3. Massif filtrant la cote supérieure du massif de gravier doit recouvrir en partie le tube plein pour disposer d'une réserve de gravier et jouer pleinement son rôle de filtre. -Fonction : limiter les pertes de charge au niveau du forage + assurer une filtration efficace. - permet l’augmentation de la taille des ouvertures des crépines - augmente la porosité autour du forage = réduit la vitesse de l'eau à l'entrée de la crépine = augmenter le débit de production + longévité de l'ensemble. - filtre les éléments fins massif de gravier de granulométrie élevée entre la crépine et l'aquifère
30
Choix des ouvertures des crépines et du gravier en fonction de la granulométrie de l’aquifère Taille des grains de l’aquifère Taille des grains du massif filtrant Taille des orifices de la crépine 0.1 à 0.6 mm 0.2 à 0.8 mm 0.3 à 1.2 mm 0.4 à 2.0 mm 0.5 à 3.0 mm 0.7 à 1.2 mm 0.1 à 0.5 mm 1.5 à 2.0 mm 1.7 à 2.5 mm 3.0 à 4.0 mm 0.50 mm 0.75 mm 1.00 mm 1.50 mm 2.00 mm Choix et Dimensionnement : - matériau propre sans élément fin, de forme arrondie (limite les pertes de charge), calibré le plus souvent : gravier siliceux - granulométrie définie à partir de la courbe granulométrique propre de l'aquifère - diamètre le plus fin possible, en étant toutefois plus gros que les ouvertures des crépines - calcul volume de gravier = volume foré – volume tube… et la réalité est toujours supérieure
31
4. Cimentation Indispensable pour protéger l’aquifère des pollutions extérieures ciment Argile ou matériau imperméable Massif filtrant -Fonction : · ancrer les tubages dans le terrain, · rendre l'espace annulaire étanche et empêcher la pollution par les eaux de surface, · protéger le tubage de l'action corrosive de certains fluides ou terrain.
32
5. Pompe Pompe immergée ou pompe de surface Pompe localisée toujours au-dessus des crépines Sinon : - vitesses élevées dans crépines - usure - éléments fins pompés - évite dénoyage crépine car risque d’oxydation de Fe et Mn et développement bactérien si oxygénation. Le NP détermine le type de station de pompage alloué au forage. - Si le NP 7m, alors une station de type pompe immergée sera obligatoire
33
Origine - frottement du liquide contre les parois plus ou moins lisses de la tuyauterie, - changements de diamètres, aux courbes, - aux accessoires tels que : tés, vannes coudes... Les pertes de charge dans une conduite sont donc : ¤ Proportionnelles à sa longueur, ¤ Indépendantes de la pression intérieure, ¤ En relation avec la nature et l'état de la paroi de la canalisation, ¤ Fonction de la vitesse d'écoulement (approximativement proportionnelle au carré de cette vitesse), ¤ Inversement proportionnelles au diamètre de la conduite. 6. Diminuer les pertes de charges On cherchera toujours à diminuer les pertes de charges
34
- Fonction : - élimine les particules fines + cake de boue = améliore la perméabilité de la formation aquifère située autour de la crépine, - stabilise cette formation, - augmente le débit d’exploitation. Cette opération s'effectue le plus souvent lorsque la colonne de captage est en place avant la mise en production du forage. -Types de développement :. le développement à l'air lift stimulation du forage alternativement par injection d'air filtré créant un phénomène, de flux et de reflux dans le réservoir. le développement par pompage alterné, et surpompage,. les développements par fracturation hydraulique,. le développement par adjonction de produit chimique: le plus fréquent étant l'acide chlorhydrique utilisé dans les terrains carbonatés. Il est utilisé des polyphosphates pour des réservoirs à tendance argileuse... Cette méthode nécessite le traitement des effluents avant rejet des eaux d'exhaure dans l'environnement. 7. Développement d’ouvrage
35
Développement air-lift
36
8. Suivi du forage et rapport Toutes les informations concernant la réalisation du forage doivent être notées afin de réaliser le rapport de forage Informations sur le forage : - nom site, coordonnées GPS, - date travaux, horaire démarrage – arrêts – reprise - nom entreprise forage, nom du foreur - compteur horaire des machines - technique utilisée - avancement par tige ou par mètre, ajout de tige - tous les incidents majeurs et mineurs - débit et niveau dynamique estimés lors du développement - plan de tubage, longueur des tubes pleins et crépinés, diamètre, position du massif filtrant, du bouchon d’argile et du ciment. Informations géologiques : - nature et position des terrains traversés - signes d’eau - débit estimé après chaque venue d’eau Informations du foreur : - consommation des matériaux (boue, ciment, tube), du carburant et lubrifiants - problèmes mécaniques rencontrés - travaux de maintenance des machines
37
9. Diagraphies en forage Mesure en continu, en fonction de la profondeur, d'un paramètre physique. Descente de sondes dans un forage à l'extrémité d'un câble pour mesure de : - la vitesse des ondes; - le diamètre du forage; - la radioactivité naturelle; - la température; - la résistivité électrique ; - la densité; - la porosité.
38
La géométrie des forages Mesure du diamètre (diamétreur : 3 bras – 4 bras / acoustique)3 bras4 brasacoustique Mesure de l’inclinaison (trajectométrie magnétométrique)magnétométrique Mesure de la déviation (trajectométrie : magnétométrique / gyroscopique)magnétométriquegyroscopique L’état des Tubages Localisation des joints de tubage (sonique : CCL) Vérification de l’état des crépines (caméras radiale / axiale)radialeaxiale Contrôle de cimentation (sonique : CBL, nucléaire : gamma-gamma)CBLgamma-gamma Imagerie de paroi (imagerie optique)optique La nature des Terrains Mesure de radioactivité naturelle (nucléaire : gamma ray)gamma ray Mesure de la densité (nucléaire : gamma gamma)gamma Mesure de la porosité (nucléaire : neutron neutron)neutron Mesure de la résistivité (électrique : laterolog / induction / pte & gde normale)laterologinductionpte & gde normale Mesure de la susceptibilité magnétique (magnétisme : SSM)SSM Mesure des paramètres mécaniques (Vs, Vp …) (acoustique : FWS)FWS
39
Diagraphie nucléaire (gamma ray)
40
L’organisation des terrains Etude de l’état de fracturation (imagerie : optique / ultrasonique)optiqueultrasonique Etat d’altération (imagerie : optique / ultrasonique)optiqueultrasonique Mesure du pendage des couches (imagerie : optique / ultrasonique)optiqueultrasonique Les caractéristiques des fluides de remplissage Mesure de la T – Cond (MTF)MTF Mesure de la pression (MTF)MTF Mesure des débits (débitmètre)débitmètre Prélèvements (préleveur)préleveur Les cavités traversées par les forages Dimensionnement (télémétrie : laser / sonar) Représentation 3D (télémétrie : laser / sonar) Diagraphie du fluide
41
Gamma ray : en bleu Résistivité : en rouge Gamma Ray : sonde mesurant la radioactivité naturelle existant dans les roches = teneur en argile du terrain sur la verticale – donne une idée sur l'imperméabilité des terrains traversés. Résistivité : On descend dans le forage non tubé et rempli d'eau une sonde mesurant la résistivité* apparente des différentes couches traversées = la résistivité cale la teneur en argile du terrain sur la verticale - imperméabilité des terrains traversés.
42
Pendant son exploitation, le forage sera maintenu dans des conditions optimales de fonctionnement: 1) des contrôles périodiques de son équipement permettent de déceler des fuites et d'obtenir après réparation une meilleure productivité; 2) des opérations d'entretien, tels que le brossage, le curage, le pistonnage ou le décolmatage par injection d'acide ou de polysphosphates sont indispensables au bon fonctionnement de l'ouvrage; 3) lors des opérations de réhabilitation, telles que le remplacement des crépines ou des tubages, il faut veiller à ne pas contaminer la ressource en eau. 10. Maintenance - Réhabilitation
43
Cause de détérioration Détérioration d’un forage est inévitable : facteurs physiques, chimiques et biologiques Impact de ces facteurs dépend de : qualité construction, mode d’exploitation, caractéristiques de l’aquifère Facteurs externesFacteurs internes AquifèreProblèmesFréquence des problèmes / entretien Alluvions- Colmatage argiles, sables - précipitation Fe, Mn - incrustations - Colmatage biologique 2 à 8 ans Grès-Colmatage fissures - corrosion - Arrivée de sable 6 à 10 ans Calcaire- Colmatage par argiles - précipitation carbonates 6 à 12 ans Basalte- Colmatage argiles6 à 12 ans Roche méta- Colmatage argiles - minéralisation fissures 12 à 15 ans
45
1. Corrosion électrochimique et bactérienne Processus chimique qui tend à détruire un matériau plongé dans un milieu avec lequel il est en déséquilibre En forage : Métaux particulièrement vulnérables : transfert des cations métalliques vers eau Mais bétons armés et mortier peuvent être aussi corrodés Seuls les plastiques, revêtements bitumeux et acier inoxydable sont non corrodables
46
2. Colmatage Réduction de la perméabilité du milieu, réduction des performances du forage - Arrivée de sable dans la colonne de captage mauvais calibrage crépines, massif filtrant exploitation inadaptée du forage (développement insuffisant, Q exp trop fort usure crépine ou tubes - Colmatage massif filtrant colmatage externe du massif par éléments plus gros que pores du gravier colmatage interne * Colmatage chimique Précipitation de sels qui obstruent les crépines Cause majeure : rabattement top fort provoque des incrustations calcaires et des dépôts de fer * Colmatage mécanique * Colmatage biologique Développement de films bactériens qui obstruent les ouvertures crépines, ou les pores du massif filtrant. Ce développement bactérien est favorisé par les changements du milieu naturels (climatiques) ou anthropiques (pollution organique, élévation NP, dénoyage crépines...) Plus fréquent en milieu alluvial et nappes superficielles
47
3. Erosion Usure des crépines si vitesse de l’eau trop forte Du au : - dimensionnement insuffisant de ouverture des crépines - longueur insuffisante colonne captage - mauvais positionnement pompe Diagnostic -Utilisation caméra vidéo – eau claire - diagraphies - analyse qualité eau - vérification paramètres du forage : profondeur, NP, position crépines etc… - vérification aménagements de surface - pompage d’essai : calcul des pertes de charge et paramètres hydrogéologiques
48
Interventions techniques * Développement air lift * Curage et surforage descente d’une « curette » dans le forage pour nettoyer le tube surforation si nécessaire et re-équipement (nouveau tubage dans l’existant) diminution du diamètre du forage, augmentation pertes de charge * Décolmatage par traitements chimiques AcidePolyphosphatesChloredéveloppement Dépôts carbonates et sulfates Précipitation composés de Fe et Mn Colmatage par matière bactérienne Colmatage par éléments fins Le plus efficace : traitements mixtes Attention choix du traitement selon les matériaux de l’équipement Injection d’une solution agressive + agitation par air-lift ou pistonnage Après traitement, long pompage pour éliminer toute trace de produit
49
* Réhabilitation des aménagements de surface * Favoriser la maintenance préventive Abandon du forage Quand la réhabilitation n’est pas faisable techniquement ou économiquement Il faut boucher le forage de manière imperméable (le remplir de mortier ou béton) A faire aussi pour les forages négatifs ayant pénétré l’aquifère
50
Essais par pompage ESSAI DE PUITS ESSAI DE NAPPE L’essai de puits par paliers de débit de courtes durées sert à évaluer les caractéristiques du complexe aquifère/ouvrage de captage. Calcul des pertes de charge, débit d’exploitation L’essai de nappe (pompage de longue durée à débit constant) permet de calculer les caractéristiques hydrodynamiques (T et S) du système aquifère.
51
puits de pompage mur de l’aquifère surface au sol cône de rabattement ligne de partage des eaux Zone d’influence Zone d’appel Zone d’alimentation surface piézométrique
52
Cas d’une nappe libre Formation imperméable Niveau statique Formation aquifère Niveau dynamique (variable) K r Q R NS ND NS : niveau statique : niveau de la nappe au repos observé dans l’ouvrage (profondeur de la surface piézométrique de la nappe par rapport au sol). Unité = m Mur de l’aquifère ND : niveau dynamique : niveau de la nappe observé dans l’ouvrage après un temps de pompage donné. Unité = m s h débit d’exhaure (m 3 /s ou m 3 /h le plus souvent utilisé) T = K. h : transmissivité (m 2 /s) épaisseur mouillée (m)
53
Cas d’une nappe captive Formation imperméable Niveau piézométrique de la nappe captive Formation aquifère K Q Mur de l’aquifère Formation imperméable Toit de l’aquifère e e : épaisseur (puissance) de la formation aquifère. Unité = m T = K. e : transmissivité. Unité = m 2 /s
54
Débit spécifique (Ds): débit que le forage peut vous donner en régime permanent: Ce débit s'obtient d'après un essai de pompage. Niveau statique (Ns): niveau de l'eau au repos Niveau dynamique (Nd): niveau de l'eau en cours de pompage, directement lié au débit spécifique. Pertes de charges (Pc) : pertes de charges induites dans la tuyauterie de la pompe jusqu'à' l'utilisation finale.
55
Nous allons prendre comme exemple le forage suivant : Profondeur 80 m Débit du forage 3500 l/h Niveau dynamique estime : 65 m Altitude 15m entre le forage et l'installation pression d'utilisation 3,5 bars Usage domestique : alimentation et arrosage. L'installation se fera en trois parties: L'installation dans le forage Le regard, les tranchées Le Local technique Détermination de la pompe : A l'aide des courbes de performances constructeur (grundfos) nous allons déterminer notre pompe selon la formule suivante (unité en m): ndnd +pc+de+pu=hmt oupc d= niveau dynamique...........................40 Pc= pertes de charge............................10 de= dénivellation....................................10 pu= pression utile.....................................35 (équivalent de 3 bars 5) hmt=hauteur manométrique....95 m
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.