La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Helmi BEN SAAD (Pr, MD, PhD)

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Helmi BEN SAAD (Pr, MD, PhD)"— Transcription de la présentation:

1 Helmi BEN SAAD (Pr, MD, PhD)
THYROIDE Helmi BEN SAAD (Pr, MD, PhD) Octobre 2016

2 Plan I. Introduction II. Embryologie/Anatomie/Histologie
III. Synthèse et sécrétion des HT IV. Fonction des HT V. Contrôle de la sécrétion des HT VI. Physiopathologie VII. Conclusion VIII. Autoévaluation HT: hormones thyroîdiennes

3

4 Volumineuse: 15-20 gr. Ad. Sécrétion: 2 H. thyroïdiennes
I. Introduction Volumineuse: gr. Ad. Sécrétion: 2 H. thyroïdiennes T3: tri-iodothyronine T4: thyroxine Calcitonine La glande thyroïde, située juste en dessous du larynx, latéralement et en avant de la trachée, est une des glandes les plus volumineuses de l'organisme, pesant normalement entre 15 et 20 grammes chez l'adulte Elle sécrète 2 H. importantes, la thyroxine et la tri-iodothyronine, appelées communément T3, et T4, dont l'effet est d'augmenter l'activité métabolique de l'organisme. La glande thyroïde sécrète également la calcitonine, une hormone importante du métabolisme phosphocalcique.

5 Principaux effets - HT Développement – SNC  Activité métabolique
I. Introduction Principaux effets - HT Développement – SNC  Activité métabolique

6 Principaux effets - HT Développement – SNC
I. Introduction Principaux effets - HT Développement – SNC Indispensable: fœtus, n-né, nourrisson Cerveau*** Croissance osseuse  Sécrétion: débilité irréversible

7 Principaux effets - HT  Activité métabolique Sécrétion
I. Introduction Principaux effets - HT  Activité métabolique Sécrétion Absente Excessive MB MB: métabolisme de base  %  % T3, et T4, dont l'effet est d'augmenter l'activité métabolique de l'organisme. En l'absence totale de sécrétion thyroïdienne, le métabolisme de base (MB) est abaissé de 40 à 50% par rapport à sa valeur normale. Quand la sécrétion thyroïdienne est excessive, le MB peut augmenter de 60 à 100%.

8 Sécrétion - HT TSH : Thyréostimuline Synthèse : stable/journée
I. Introduction Sécrétion - HT TSH : Thyréostimuline Synthèse : stable/journée Sécrétion : prohormone peu active Circulation: protéines - plasma Conversion: périphérie La sécrétion thyroïdienne dépend surtout de la thyréostimuline (TSH) sécrétée par l'hypophyse antérieure.

9 Origine embryonnaire Sécrétion H. Thyroïdiennes Indispensable: SNC
II. Embryologie Origine embryonnaire Endoderme du plancher du pharynx Sécrétion H. Thyroïdiennes 11ème semaine d’aménorrhée «PROPRES» HT  «PROPRE» TSH La glande thyroïde se développe à partir du l'endoderme pharyngé. Dès la 11 semaine de la vie, le foetus peut synthétiser ses propres hormones thyroïdiennes sous l'effet de sa propre TSH. Cette sécrétion foetale est indispensable au développement du système nerveux central du fœtus car il ne peut recevoir que de faibles quantités d'hormones maternelles. Indispensable: SNC Faible quantité HT maternelles

10 Porc 12-50 g 4,2 g 4-7 g II. Anatomie Poids de la thyroïde 9-10 mg
Elle reçoit 5 fois son poids de sang chaque minute, ceci correspond à un des débits relatifs les plus importants de l’organisme à l’exception du cortex surrénalien.

11 La plus grande glande endocrine Très vascularisée
II. Anatomie La plus grande glande endocrine Très vascularisée ♂: débit sanguin = 100 ml/min= 4 ml/min/gr Très innervée Fibres sympathiques adrénergiques Elle reçoit 5 fois son poids de sang chaque minute, ceci correspond à un des débits relatifs les plus importants de l’organisme à l’exception du cortex surrénalien.

12 C. principales: double polarité Base: Vx sanguins + lymphatiques
II. Histologie Follicules clos Colloïde C. principales: double polarité Base: Vx sanguins + lymphatiques Apex: colloïde La glande thyroïde est constituée de follicules clos dont la paroi est formée d'une couche de cellules épithéliales cubiques. L'intérieur de la lumière du follicule contient la colloïde dont le principal constituant, la thyroglobuline, support macromoléculaire de la biogenèse des HT, est synthétisé par les cellules folliculaires. Ces follicules sont entourés d'un riche réseau de capillaires.

13 Support - biogenèse HT II. Histologie Double polarité Base: HT  sang
Apex: sécrétion THYROGLOBULINE - Grosse glycoprotéine Support - biogenèse HT La glande thyroïde est constituée de follicules clos dont la paroi est formée d'une couche de cellules épithéliales cubiques. L'intérieur de la lumière du follicule contient la colloïde dont le principal constituant, la thyroglobuline, support macromoléculaire de la biogenèse des HT, est synthétisé par les cellules folliculaires. Ces follicules sont entourés d'un riche réseau de capillaires.

14 Aspect microscopique de la thyroïde montrant la sécrétion de la thyroglobuline dans les follicules

15 Glande Thyroïde C. folliculaires H. thyroïdiennes
II. Histologie Glande Thyroïde C. folliculaires H. thyroïdiennes C. parafolliculaires = cellules C Origine: neuroectodermique Sécrétion: calcitonine (métabolisme phosphocalcique?)

16 % T4: conversion Tissus T4 93% T3 7%
III. Synthèse et sécrétion des HT % T4: conversion Tissus T4 93% T3 7% Mêmes rôles, MAIS T3: 4 fois plus active [T3]sang < [T4]sang ½ vie T3 < ½ vie T4 La sécrétion thyroïdienne d'hormones ayant une activité métabolique est faite d'environ 93% de thyroxine et 7% de tri-iodothyronine. Mais la plus grande partie de la thyroxine est convertie en tri-iodothyronine dans les tissus. Le rôle de ces 2 hormones est à peu près similaire mais la tri-iodothyronine est environ 4 fois plus active que la thyroxine. Cependant, sa concentration et sa durée de vie dans le sang sont beaucoup plus faibles que celles de la thyroxine.

17 Elément essentiel - hormonosynthèse Particularité - Thyroïde
1. Rôle de l’Iode Elément essentiel - hormonosynthèse Particularité - Thyroïde Besoins: 50 mg/an; 1 mg/sem; µg/j Carence en Iode: Sel de table: 1 partie/ iodure de Na+ Farine L'apport d'iode constitue un élément essentiel au bon déroulement des différentes étapes de l'hormonosynthèse. Les besoins quotidiens en iode sont presque 75 à 150 µg/j. La mer est un milieu qui contient une grande quantité d'iode. Pas étonnant donc que les aliments qu'elle fournit soient aussi riches ! Les plus intéressants sont les fruits de mer et certains poissons tels que le saumon, l'aiglefin ou la morue. Les autres grandes sources d'iode sont les produits animaux. Et cela n'a pas forcément à voir avec la teneur des sols… La cause principale serait l'utilisation de produits iodés par les éleveurs, pour prévenir l'apparition d'infection. Cela aurait pour effet paradoxal d'augmenter la teneur de la viande et des oeufs. Néanmoins, il existe des variations en fonction des saisons et des régions. Vous l'avez compris, les végétaux ne représentent pas la source principale d'iode ! Néanmoins, certains peuvent se révéler intéressants : les épinards, le chou, le cresson… Quelques céréales, tel que le seigle ou l'avoine contiennent aussi de l'iode. Mais si vous êtes exclusivement végétarien, il est important de consommer des oeufs ou des produits laitiers pour éviter les carences. Autre solution : les algues, qui sont de bonnes sources d'iode ! Enfin, contrairement à une idée répandue, l'eau de boisson ne serait pas une source suffisante, elle n'apporterait en moyenne que 1 à 2 microgrammes d'iode par litre !

18 Thyroglobuline  iodotyrosines  Iode + tyrosine
1. Rôle de l’Iode Origines Exogène : alimentation******** : iatrogène (mdcts) Endogène: --- (désiodation périphérique) Thyroglobuline  iodotyrosines  Iode + tyrosine L'iode est essentiellement d'origine exogène, apporté par l'alimentation. Une faible proportion de l'iode est d'origine endogène, principalement par désiodation périphérique des iodotyrosines libérées lors de l'hydrolyse de la thyroglobuline. Les fluctuations quotidiennes de l'apport alimentaire ne mettent pas en cause la stabilité de la production hormonale, la thyroïde disposant normalement d'une réserve d'iode importante (10-15 mg). Thyroïde: réserve importante (10-15 mg)

19 Iode en chiffres Thyroïde: fixe 100 µg d’iode/jour
Corps humain: 25 mg d’iode 30-50% (10-15 mg) - Thyroïde (X 1300) Iodémie: µg/L Iode inorganique (iodure): XXXX Iode organique (protein bound iodine) Thyroïde: fixe 100 µg d’iode/jour

20 Devenir des iodures ingérés?
1/5 100 µg/j Iodure Actif HT ½ vie: 8 h 4/5 Capture? Les iodures ingérés sont absorbés par le tube digestif et atteignent le sang par un mécanisme assez analogue à celui de l'absorption des chlorures. La plus grande partie des iodures est rapidement excrétée par les reins de sorte que seul le cinquième environ est capté par les cellules de la glande thyroïde pour la synthèse des HT. Excrétion rénale ml/min Indépendante [iodure]plasma

21 2. Capture des iodes: pompe à iodure
C. Thyroïdienne Sang Follicule Membrane Basale Apicale POMPE À IODURE ATPase (Na+) Energie Non exclusive g salivaires g mammaires muq. gastrique Régulée Iodure [I] x 30 RE + TSH - AG La 1ère étape de la synthèse des HT est décrite dans la figure 2. C'est le transport actif des iodures du liquide extracellulaire vers l'intérieur des cellules thyroïdiennes et des follicules. La membrane basale des cellules thyroïdiennes a une pompe à iodures spécifique, nécessitant de l'énergie et capable de concentrer les iodures normalement environ 30 fois et même jusqu'à 250 fois quand la thyroïde atteint son maximum d'activité. Le niveau de pompage des iodures par la thyroïde dépend de plusieurs facteurs, dont le principal est la concentration de TSH: la TSH stimule l’activité de la pompe à iodure des cellules thyroïdiennes, tandis qu'une exérèse de l'hypophyse la réduit de façon importante. Ouabaïne Perchlorate Bromures Nitrite Thiocyanate  Réserve intrathyroïdienne HT Iode exogène + endogène: synthèse des HT

22 Formation et sécrétion de la thyroglobuline
3. Etapes chimiques de la formation des HT Formation et sécrétion de la thyroglobuline Oxydation de l’iode ionisé Iodation de la tyrosine Stockage de la thyroglobuline

23 Thyroglobuline Formation et sécrétion de la thyroglobuline
C. Thyroïdiennes: sécrétion PROTÉIQUE Thyroglobuline Quoi? Glycoprotéine spécifique Tétramère 670 kDa Chromosome 8 Synthèse : RE + AG - C. Thyroïdienne Sécrétion : C. folliculaires Stockage : Colloïde forme hétérogène 14s*****; 27,32 s; 12,15 s Circulation: Faible []plasma - Dosage: Cancer thyroïde Défaut de synthèse: iodoprotèines anormales Défaut congénital de l’hormonosynthèse Les cellules thyroïdiennes sont des cellules typiques de sécrétion protéique (fig 2). La synthèse de la thyroglobuline sécrétée dans les follicules, grosse glycoprotéine dont le poids moléculaire est d'environ , a lieu dans le réticulum endoplasmique et l'Appareil de Golgi. Chaque molécule de thyroglobuline contient environ 70 groupements tyrosine sur lesquels se fait la fixation de l'iode au cours de la synthèse des HT. Celles-ci sont formées au sein même de la molécule de thyroglobuline; en d'autres termes, au cours de leur synthèse à partir de la tyrosine, la thyroxine et la tri-iodothyronine restent des éléments constitutifs de la molécule de thyroglobuline et sont ensuite stockées dans la substance colloïde du follicule.

24 Thyroglobuline Formation et sécrétion de la thyroglobuline Iode
Composition? 1 molécule: 70 groupements TYROSNE H. thyroïdiennes TYROSINE: AA aromatique Composition: MÉLANINE, DOPAMINE, HT Dans les protéines, on retrouve trois acides aminés aromatiques (la phénylalanine, la tyrosine et le tryptophane), mais il en existe d’autres, comme la thyroxine.

25 Formation et sécrétion de la thyroglobuline
Message: HT se forment dans la thyroglobuline T3 et T4: éléments constitutifs - Thyroglobuline Follicule C. Thyroïdienne T4 T3 T3 Sang Thyroglobuline T3 T3 T3 T4 T4 Stockage

26 b. Oxydation de l’iode ionisé: étape critique
Ionisé (I-) - Oxydé actif (I0, I2, I+, HOI-2) C. Thyroïdienne Colloïde Sang I0 I+ HOI-2 Pompe à iodure + H2O2 I- I- La peroxydase est une hémoprotéine glycosylée: existe dans les membranes du RE, AG, vésicules apicales e membrane apicale. Site catalytique baigne dans la lumière du follicule. Elle est antigénique. Le système enzymatique générateur de H2O2 existe sur la membrane apicale. La 1ère étape critique de la synthèse des HT est la transformation de l'iode ionisé en une forme oxydée de l'iode (Iode natif I° ou I3- ) capable de se combiner à la tyrosine. L'oxydation de l'iode a lieu sous l'action d'une peroxydase et d'eau oxygénée. La peroxydase est soit dans la membrane apicale, soit fixée à celle-ci, cad qu'elle est capable de fournir l'iode oxydé à l'endroit même où la thyroglobuline émerge de l'Appareil de Golgi pour traverser cette membrane afin d'être stockée dans la substance colloïde de la glande thyroïde. En cas de blocage ou d'absence congénitale de la peroxydase, la synthèse d'HT est bloquée. Rapide: 10 s Blocage ou absence: synthèse HT bloquée Peroxydase Thyroglobuline

27 c. Iodation de la tyrosine: organification de la thyroglobuline
Sang Follicule C. Thyroïdienne Peroxydase I0 Spontanée Lente Pompe à iodure I- Iodase Blocage- Echappement: effet Wolff-Chaikoff La fixation de l'iode sur les molécules de thyroglobuline est un processus appelé «organification» de la thyroglobuline. L'iode oxydé, même sous forme moléculaire, se fixe spontanément mais lentement aux radicaux tyrosyl. Dans les cellules thyroïdiennes, l'iodation de la tyrosine a lieu en quelques minutes sous l'effet d'une iodase (enzyme-1 de la figure 2) de sorte que, dès la sortie de la molécule de thyroglobuline de l'Appareil de Golgi ou au cours de sa sécrétion à travers la membrane apicale dans le follicule, environ 1/6 des radicaux tyrosyl a fixé de l'iode. Thyroglobuline I0 I0 I0 I0 I3 blocage de synthèse Excès BRUTAL d’iodures intrathyroïdiens Autorégulation: qté d’iodures présents - C. thyroïdienne

28 c. Iodation de la tyrosine: Etapes nécessaires
C. Thyroïdienne Colloïde Sang I2 Tyr MIT I2 MIT Tyr I2 MIT Tyr MIT I2 Tyr Thyroglobuline Processus rapide: min Les étapes nécessaires de l'iodation de la tyrosine sont illustrées dans la figure 3, ainsi que les stades finals de la synthèse des 2 principales HT. La tyrosine est d'abord iodée en mono-iodotyrosine (MIT) puis en di-iodoyrosine (DIT). Dans les minutes, heures et jours suivants, un nombre croissant de radicaux di-iodotyrosine sont condensés entre eux par un mécanisme de couplage. Le produit majeur du couplage est la thyroxine. Alternativement, une molécule de mono-iodotyrosine est couplée à une molécule de di-iodotyrosine pour former la tri-iodothyronine, qui représente environ 1/5 des hormones finales. Iodase I2 + Tyrosine (carbone 3 ou 5) MonoIodoTyrosine (MIT) 2 I2 + Tyrosine (carbone 3 et 5) DiIodoTyrosine (DIT)

29 c. Iodation de la tyrosine: Etapes nécessaires
C. Thyroïdienne Colloïde Sang Défaut de couplage T3- DIT T4- MIT T3- DIT T4- MIT Thyroglobuline Les étapes nécessaires de l'iodation de la tyrosine sont illustrées dans la figure 3, ainsi que les stades finals de la synthèse des 2 principales HT. La tyrosine est d'abord iodée en mono-iodotyrosine (MIT) puis en di-iodoyrosine (DIT). Dans les minutes, heures et jours suivants, un nombre croissant de radicaux di-iodotyrosine sont condensés entre eux par un mécanisme de couplage. Le produit majeur du couplage est la thyroxine. Alternativement, une molécule de mono-iodotyrosine est couplée à une molécule de di-iodotyrosine pour former la tri-iodothyronine, qui représente environ 1/5 des hormones finales. min, heures, jours, MIT + DIT TriIodoThyronine (T3) 3,5,3’ T3 «Coupling reaction» Peroxydase DIT + DIT 3,5,3’,5’ Thyroxine (T4)

30

31 c. Stockage de la thyroglobuline
Grande capacité de stockage d’HT Stock: 2-3 mois Latence clinique: *** mois de retard Thyroglobuline La particularité de la glande thyroïdienne est sa capacité à stocker de grandes quantités d'hormone. Une fois que la synthèse des HT a suivi son cours, chaque molécule de thyroglobuline contient jusqu'à 30 molécules de thyroxine et quelques molécules de tri-iodothyronine. Sous cette forme, les stocks d'HT dans les follicules sont suffisants pour approvisionner l'organisme en HT pendant 2 à 3 mois. Ainsi, les effets physiologiques de l'interruption de la synthèse d'HT apparaissent avec plusieurs mois de retard 30 molécules de T4 quelques molécules de T3

32 PROCESSUS: SENS INVERSE
4. Libération des H. thyroïdiennes par la glande thyroïde PROCESSUS: SENS INVERSE Colloïde  Membrane apicale  Membrane basale

33 Phagosome (protéases)
C. Thyroïdienne Colloïde Membrane Basale Apicale Pseudopode MIT DIT T4- T3- Sang Lymphe Thyroglobuline MIT DIT T4- T3- T4 MIT DIT T4 T3 75% La thyroglobuline elle-même n'est pas libérée dans le sang circulant en quantité décelable, au lieu de cela, la thyroxine et la tri-iodothyronine sont d'abord séparées de la molécule de thyroglobuline puis, sous forme libre, passent dans la circulation. Le mécanisme est le suivant: la membrane apicale des cellules thyroïdiennes envoie des pseudopodes qui encerclent la substance colloïde en formant des vésicules de pinocytose. Puis des lysosomes fusionnent instantanément avec ces vésicules pour former des phagosomes contenant les enzymes digestives des lysosomes mélangées à la substance colloïde. Parmi ces enzymes, de nombreuses protéases digèrent la thyroglobuline et libèrent la thyroxine et la thyroglobuline sous une forme libre. Les hormones diffusent alors vers les capillaires sanguins à travers le pôle basal des cellules thyroïdiennes T3 Phagosome (protéases) Lysosome Vésicule de pinocytose

34 Désiodase = Déshalogénase
C. Thyroïdienne Colloïde Membrane Basale Apicale Carence Iodée HYPOTHYROÏDIE MIT DIT Sang Lymphe I0 I0 Environ les 3/4 de la tyrosine iodée ne deviennent jamais des HT mais restent sous forme de mono-iodotyrosine ou de di-iodotyrosine. Pendant la digestion de la thyroglobuline et la libération des HT, ces tyrosines iodées sont aussi libérées à partir des molécules de thyroglobuline. Elles ne passent cependant pas dans le sang. Une désiodase détache l'iode, dont la majeure partie est ainsi disponible pour la synthèse d'HT (cycle intrathyroïdien de l'iode). En l'absence congénitale de cette déshalogénase, il peut y avoir carence en iode par suite de l'interruption de ce cycle. Désiodase = Déshalogénase CYCLE INTRATHYROIDIEN DE L’IODE Iodure endogène: 0,23 mg/j

35 Notion d’hétérogénéité fonctionnelle Parenchyme thyroïdien
Petits follicules: vitesse plus rapide Colloïde intrafolliculaire: inhomogène Thyroglobuline: «last in, first out» «Dernier entré, premier sorti»

36

37

38 La thyroxine représente environ 93% et la tri-iodothyronine seulement 7% des hormones libérées par la glande thyroïde. Toutefois, en quelques jours, environ la moitié de la thyroxine est progressivement transformée par monodésiodation en tri­iodothyronine à l'intérieur des cellules réceptrices. La forme finale de l'hormone utilisée par les tissus est la tri-iodothyronine dont environ 35 micrograrnmes sont utilisés chaque jour. La thyroxine peut donc être considérée comme une prohormone de la tri-iodothyronine.

39 5. Transport des HT vers les tissus
a. Fixation des HT aux protéines plasmatiques b. Libération lente des HT dans les tissus c. Concentrations plasmatiques des HT d. Métabolisme e. Pic de sécrétion retardée et durée d’action longue

40 99%: forme liée 1%: forme libre
a. Fixation des HT aux protéines plasmatiques Sang T4 T4 T4 T3 T3 P P C. thyroïde T3 T4 T3 T4 T3 P P 99%: forme liée 1%: forme libre Fixation de la thyroxine et de la tri-iodothyronine aux protéines plasmatiques A leur arrivée dans le sang, plus de 99% de la thyroxine et de la tri-iodothyronine se fixe sur plusieurs protéines plasmatiques qui sont toutes synthétisées par le foie. Les hormones se fixent principalement à l'-globuline, la globuline porteuse de la thyroxine («thyroxine binding globulin», TBG), et de façon moins importante à une pré albumine porteuse («thyroxine binding prealbumin»), ainsi qu'à l'albumine.

41 a. Fixation des HT aux protéines plasmatiques
Protéines de transport - plasma TBG: Thyroxine binding globulin (80%) -globuline PM: 60000 [plasma]: 20 mg/L Un seul site de liaison ½ vie: 5 jours Inhibition de la liaison Salicylate Diphenylhydantoin TBPA: Thyroxin binding prealbumin PM: 50000 [plasma]: 2,5 mg/L Liaison – Vit A Un seul site de liaison ½ vie: 2 jours Salicylate Barbiturique Fixation de la thyroxine et de la tri-iodothyronine aux protéines plasmatiques A leur arrivée dans le sang, plus de 99% de la thyroxine et de la tri-iodothyronine se fixe sur plusieurs protéines plasmatiques qui sont toutes synthétisées par le foie. Les hormones se fixent principalement à l'-globuline, la globuline porteuse de la thyroxine («thyroxine binding globulin», TBG), et de façon moins importante à une pré albumine porteuse («thyroxine binding prealbumin»), ainsi qu'à l'albumine. Albumine Grande capacité Faible affinité

42 b. Libération LENTE des HT dans les tissus
Sang Forte affinité: protéines-HT T4 > T3 T4 T4 T3 T3 T4 P T4 P T4 T4 T3 T4 T3 P P ½ vie – Sang: LONGUES T4 : 6 jours T3 : 1 jour T4 T4 T4 T4 T4 Forte affinité: protéines-HT T4 > T3 Protéine IC Du fait de la très forte affinité des protéines porteuses pour les HT, celles-ci, notamment la thyroxine, sont libérées pour être utilisées très lentement par les tissus. La demi-vie de la thyroxine est d'environ 6 jours dans le sang, celle de la tri-iodothyronine, de moindre affinité est d'environ 1 jour. Une fois entrées dans les cellules, ces 2 hormones se lient à nouveau à des protéines intracellulaires pour lesquelles l'affinité de la thyroxine est plus forte que celle de la tri-iodothyronine. Elles sont à nouveau stockées, mais cette fois-ci dans les cellules cibles elles-mêmes où elles sont utilisées pendant des jours ou des mois. T3 Stockage: jours-mois Cellule réceptrice

43

44 c. Concentration plasmatique des HT
Sang C. Cible T3 3% T3 C. thyroïde T4 97% T3 Produits inactifs 50% monodésiodation T4 qq jours T3 35 µg utilisé/jour T4 Préhormone de T3 nmol/L (moyenne: 90 nmol/L) Pas de variation avec l’âge [T4]plamsa [T3]plamsa 1-3 nmol/L (20-60 ans)  Age: > 60 ans: 0,5-2,5 nmol/L

45 (alanine →acide acétique)
d. Métabolisme T4: **** VOIES METABOLIQUES Glucuro conjugaison hépatique: bile et urines Voie d’inactivation pure: Décarboxylation Désamination (alanine →acide acétique) T Acide TétraiodothyroAcétique (TETRAC) Monodésiodation: FOIE***** Anneau externe (5’ desiodase) Anneau interne (5 desiodase) 3,5,3’-T3: T3 3,3’,5’-T3: rT3 (r: reverse) 50% T T3 80% T3 totale: monodésiodation 20% T3 totale: sécrétion thyroïdienne

46

47 e. Pic de sécrétion retardée et durée d’action longue
Une seule forte dose 2-3 jours: activité métabolique (-): longue période de latence 10-12 jours : activité maximale > 12 jours : activité  6-8 semaines: activité persiste Après injection abondante de thyroxine à un être humain, l'activité métabolique est peu modifiée pendant 2 à 3 jours. L'effet de la thyroxine ne se produit donc qu'après une longue période de latence. Une fois mise en route, l'action de la thyroxine augmente progressivement et est maximale au bout de 10 à 12 jours (fig 4). Ensuite, l'activité décroît avec une demi-vie d'environ 15 jours. Une certaine activité persiste au bout de 6 à 8 semaines. Les effets de la tri-iodothyronine sont environ 4 fois plus précoces que ceux de la thyroxine: la période de latence est de 6 à 12 heures et le maximum d'activité cellulaire est atteint en 2 à 3 jours. Il est probable que la cause principale de la latence et de l’action prolongée de ces hormones est leur liaison aux protéines du plasma et aux cellules des tissus, ainsi que leur libération lente. Cependant, la latence est aussi due au mode d'action des hormones dans les cellules-mêmes Liaison- Protéines Libération lente Mode d’action

48 e. Pic de sécrétion retardée et durée d’action longue
Effets 4 fois plus précoce Latence 2-3 j 6-12 h Pic de sécrétion 10-12 j Après injection abondante de thyroxine à un être humain, l'activité métabolique est peu modifiée pendant 2 à 3 jours. L'effet de la thyroxine ne se produit donc qu'après une longue période de latence. Une fois mise en route, l'action de la thyroxine augmente progressivement et est maximale au bout de 10 à 12 jours (fig 4). Ensuite, l'activité décroît avec une demi-vie d'environ 15 jours. Une certaine activité persiste au bout de 6 à 8 semaines. Les effets de la tri-iodothyronine sont environ 4 fois plus précoces que ceux de la thyroxine: la période de latence est de 6 à 12 heures et le maximum d'activité cellulaire est atteint en 2 à 3 jours. Il est probable que la cause principale de la latence et de l’action prolongée de ces hormones est leur liaison aux protéines du plasma et aux cellules des tissus, ainsi que leur libération lente. Cependant, la latence est aussi due au mode d'action des hormones dans les cellules-mêmes

49

50 IV. Fonctions des H. Thyroïdiennes
1. Transcription des gènes 2. Activité métabolique cellulaire 3. Effets sur la croissance 4. Effets sur les fonctions spécifiques: A. Métabolismes: G, L, P, MB, Vit., poids… B. Systèmes et fonctions spécifiques: cœur, VX, poumon, estomac, SN, muscle, sommeil, glandes endocrines, téguments, phanères, sexuelle, …..

51 1. Transcription des gènes
EFFET GLOBAL: activer la transcription des gènes **** Enzymes **** Protéines (transport, structures) C. Cibles Exemple: enzymes lipogéniques Malate déshydrogénase cytoplasmique Synthétase-AG Les HT augmentent la transcription de nombreux gènes L'effet global des HT est d'activer la transcription d'un grand nombre de gènes. En conséquence, dans pratiquement toutes les cellules de l'organisme, de nombreuses enzymes, des protéines de structure, des protéines de transport et bien d'autres substances sont synthétisées. Le résultat net est l'accroissement diffus de l'activité fonctionnelle de l'ensemble de l'organisme. RÉSULTAT NET:  diffus activité fonctionnelle

52 1. Transcription des gènes
50% T T3 10% C. Cibles 90% Noyau ARNm Récepteur nucléaire: 2 types: TR1 , TRβ1 Protéines + Chromatine Les HT augmentent la transcription de nombreux gènes L'effet global des HT est d'activer la transcription d'un grand nombre de gènes. En conséquence, dans pratiquement toutes les cellules de l'organisme, de nombreuses enzymes, des protéines de structure, des protéines de transport et bien d'autres substances sont synthétisées. Le résultat net est l'accroissement diffus de l'activité fonctionnelle de l'ensemble de l'organisme. T4 , T3 ARNm

53

54 2. Activité métabolique cellulaire
HYPOTHYROÏDIE EUTHYROÏDIE HYPERTHYROÏDIE Les HT augmentent les activités métaboliques de la quasi-totalité des tissus de l'organisme. L'augmentation du MB peut atteindre 60 à 100% lors d'une sécrétion excessive de ces hormones. La vitesse de conversion des nutriments en énergie est très augmentée. La vitesse de synthèse des protéines est très augmentée, ainsi que leur catabolisme. La croissance des jeunes organismes est accélérée. L'activité mentale est stimulée, de même que le fonctionnement de la plupart des glandes endocrines.

55 HT:  activité métabolique
2. Activité métabolique cellulaire HT:  activité métabolique Totalité des tissus Métabolisme de base (35-40 Kcal/m2/h):  Vitesse: Nutriments  Energie Catabolisme protéique Croissance: jeunes organismes Stimule l’activité mentale Stimule le fonctionnement – Glandes endocrines Les HT augmentent les activités métaboliques de la quasi-totalité des tissus de l'organisme. L'augmentation du MB peut atteindre 60 à 100% lors d'une sécrétion excessive de ces hormones. La vitesse de conversion des nutriments en énergie est très augmentée. La vitesse de synthèse des protéines est très augmentée, ainsi que leur catabolisme. La croissance des jeunes organismes est accélérée. L'activité mentale est stimulée, de même que le fonctionnement de la plupart des glandes endocrines.

56 HT:  activité métabolique
2. Activité métabolique cellulaire HT:  activité métabolique EXPLICATIONS  Nombre + activité mitochondries  Transport ACTIF des ions - membrane cellulaire  Na+/K+ ATPase Débit d’ATP  Activité cellulaire  Débit Na+/K+ /membrane La taille et le nombre des mitochondries augmentent dans la plupart des cellules de l'organisme si l'on administre de la thyroxine ou de la tri-iodothyronine à un animal. La surface développée de la membrane des mitochondries augmente presque proportionnellement à l'accroissement du MB de l'animal entier. Il semble donc que l'une des fonctions essentielles des HT serait d'augmenter le nombre et l'activité des mitochondries avec pour conséquence l'augmentation du débit de formation du triphosphate d'adénosine (ATP), dont la cellule tire l'énergie qui lui est nécessaire. Cependant, il se pourrait que l'augmentation du nombre et de l'activité des mitochondries soit la conséquence de l'activité accrue des cellules, autant que sa cause. Une des enzymes qui augmente sous l'action des HT est la Na, K-ATPase. Il en résulte l'augmentation du débit des ions sodium et potassium à travers la membrane plasmique de certains tissus. Etant donné que ce phénomène nécessite de l'énergie et est accompagné de production de chaleur, il est possible que ce soit l'un des mécanismes de l'augmentation de l'activité métabolique de l'organisme par les HT. En réalité, celles-ci rendent aussi la plupart des membranes cellulaires plus perméables aux ions sodium, ce qui active la pompe à sodium et augmente d'autant la production de chaleur. Energie Production de chaleur

57 HT: croissance et développement du CERVEAU - fœtus
3. Effets sur la croissance **** Enfants Hypothyroïdie: croissance osseuse ralentie Hyperthyroïdie: croissance osseuse excessive «enfant anormalement grand pour son âge» Maturation osseuse: précoce Soudure-épiphyses: précoce Taille-adulte:  HT: croissance et développement du CERVEAU - fœtus HYPOTHYROÏDIE: Microcéphalie + retard mental Les effets des HT sur la croissance sont à la fois généraux et spécifiques. Par exemple, leur rôle essentiel dans la métamorphose des têtards en grenouilles est connu depuis longtemps. Dans l'espèce humaine, les effets des HT se font surtout sentir au cours du développement des enfants. La croissance est très ralentie en cas d'hypothyroïdie. En présence d'une hyperthyroïdie, la croissance du squelette est souvent excessive, de sorte que l'enfant est anormalement grand pour son âge. Toutefois, la maturation osseuse et la soudure des épiphyses sont plus précoces si bien qu'en définitive l'adulte peut être de petite taille. Un effet important des HT est de stimuler la croissance et le développement du cerveau chez le fœtus et durant les premières années de l'existence. Si le fœtus ne produit pas assez d'HT, la croissance et le développement du cerveau, tant avant qu'après la croissance, sont bravement compromis, responsables d'une microcéphalie. En l`absence de traitement spécifique par les HT dans les premiers jours ou les premières semaines après la naissance, l'enfant privé d'HT aura un retard mental définitif. Absence de traitement précoce: LÉSIONS DÉFINITIVES CRETINISME

58 Croissance LINÉAIRE des os Hypothyroïdie JEUNE: Nanisme DYSHARMONIEUX
3. Effets sur la croissance Fœtus + nourrisson Croissance LINÉAIRE des os Hypothyroïdie JEUNE: Nanisme DYSHARMONIEUX

59 MICROCÉPHALIE «petite tête» (PC < -3 déviation standards)
«petit cerveau»  (Périmètre < 5ème percentile)

60 Toi qui me regarde, seras-tu capable de voir en moi l'homme et non l'être difforme 

61

62

63

64 Modulation permissive - activités hormonales Glucagon
4. Effets sur les fonctions spécifiques de l’organisme A. Métabolismes Modulation permissive - activités hormonales Glucagon Corticoïdes Catécholamines Action propre: activité - Enzymes clés du métabolisme: ATPase Na+/K+ Cytochromes D’une façon générale, les HT stimulent toutes les fonctions métaboliques et il n’existe pas de tissu ne dépendant pas à un degré ou un autre de leur effet. Elles sont donc indispensables au maintien des fonctions vitales. Leurs effets métaboliques relèvent plus d'une modulation permissive d'activités hormonales autres (glucagon, corticoïdes, catécholamines) que d'une action propre: Augmentation de la glycogénolyse tant hépatique que musculaire en synergie avec les catécholamines, la GH, le cortisol et le glucagon; Augmentation de la lipolyse, toujours en synergie avec les mêmes hormones.

65 Lipides Protides Métabolisme de base Vitamines Phosphocalcique
4. Effets sur les fonctions spécifiques de l’organisme A. Métabolismes Glucides Lipides Protides Métabolisme de base Vitamines Phosphocalcique Poids corporel D’une façon générale, les HT stimulent toutes les fonctions métaboliques et il n’existe pas de tissu ne dépendant pas à un degré ou un autre de leur effet. Elles sont donc indispensables au maintien des fonctions vitales. Leurs effets métaboliques relèvent plus d'une modulation permissive d'activités hormonales autres (glucagon, corticoïdes, catécholamines) que d'une action propre: Augmentation de la glycogénolyse tant hépatique que musculaire en synergie avec les catécholamines, la GH, le cortisol et le glucagon; Augmentation de la lipolyse, toujours en synergie avec les mêmes hormones.

66 Métabolisme GLUCIDIQUE
Description difficile: EFFET Dose-dépendant Partiellement direct / indirect Potentialisent les effets INSULINE + ADRENALINE FORTE DOSE FAIBLE DOSE Stimule glycogénogénèse Action – Adrénaline: glycogénolyse FINALITE: GLYCEMIE Nle? Glycogénolyse hépatique Néoglycogénèse, glycolyse Absorption (intestin)- Glucose FINALITE: HYPERGLYCEMIE Stimulation du métabolisme des glucides Presque toutes les étapes du métabolisme des glucides sont stimulées par les HT, notamment la rapidité de capture du glucose par les cellules, l'accroissement de la glycolyse et de la néoglucogenèse, l'augmentation de la vitesse d'absorption par le tube digestif et même l'augmentation de la sécrétion d'insuline et par conséquent de ses effets sur le métabolisme des glucides. Tout ceci a probablement pour cause l'augmentation globale, sous l'effet des HT, des enzymes cellulaires à activité métabolique. BESOINS INSULINE Effets: adipocytes + MSS

67 Pratique clinique: Métabolisme GLUCIDIQUE
HYPERTHYROIDIE: INTOLERANCE AU GLUCOSE Aggravation DIABETE SUCRE préexistant

68  Action – H. lipolytiques
Métabolisme LIPIDIQUE Réserves – Graisses ( TG) LIPOLYSE Mobilisation Rapide [AGL]plasma Oxydation - AG Source d’énergie C. Adipeuse De même, presque tous les composants du métabolisme des lipides sont activés par les HT. Plus précisément, les lipides des tissus adipeux sont mobilisables rapidement, ce qui diminue les réserves de graisses de façon plus importante que tout autre constituant tissulaire. Cela contribue aussi à l'augmentation de la concentration d'acides gras libres (AGL) dans le plasma et à l'accélération considérable de l'oxydation des acides gras dans les cellules. Effet sur les lipides du plasma et du foie. Un excès d'HT diminue la concentration plasmatique de cholestérol, de phospholipides et de triglycérides, alors même que celle des acides gras est augmentée. A l’opposé, en cas d'insuffisance de sécrétion d'HT, il y a une forte augmentation de la concentration plasmatique du cholestérol, des phospholipides et des triglycérides, et presque toujours une accumulation excessive de graisses, dans les cellules hépatiques (stéatose). L'hypercholestérolémie chronique est souvent associée à une athérosclérose grave. Un des mécanismes de l'abaissement de la concentration de cholestérol du plasma par les HT est l'accroissement de son excrétion par la bile et de son élimination avec les fèces. Il est possible que la sécrétion accrue de cholestérol dans la bile soit due à l'augmentation du nombre des récepteurs des hépatocytes pour les lipoprotéines de faible densité avec pour conséquence la clairance hépatique accrue des lipoprotéines de faible densité hors du plasma, permettant l'importante excrétion du cholestérol lié à ces lipoprotéines par les cellules hépatiques. Stimulation de l’AMPc  Action – H. lipolytiques TG: Triglycéride AG: Acide Gras AGL: Acide Gras Libre

69         Métabolisme LIPIDIQUE H. THYROIDIENNES AUGMENTEES
DIMINUEES  Excrétion - Bile  Elimination - Selles [Cholestérol]plasma [Phospholipides]plasma [Triglycérides]plasma [Acides Gras]plasma Stéatose Hypercholestérolémie isolée chronique: HYPOTHYROÏDIE

70 Amaigrissement: HYPERTHYROÏDIE ?
Métabolisme PROTIDIQUE FORTE DOSE FAIBLE DOSE Anabolisme Indispensable Développement normal Croissance normale Comment? Effet permissif: H. de croissance Catabolisme Bilan azoté négatif  Masse musculaire PRATIQUE CLINIQUE Amaigrissement: HYPERTHYROÏDIE ?

71 Métabolisme de BASE et CALORIGENESE
Consommation d’oxygène: VO2 Calorigenèse . Hypothyroïdie :  40-60% / normale Hyperthyroïdie:  % / normale Les HT augmentent l'activité métabolique de pratiquement toutes les cellules de l'organisme, ce qui peut faire augmenter le MB de 60 ou même 100% par rapport à la valeur normale en cas de sécrétion excessive d'HT. A l'opposé, en l'absence de production d'HT, le MB est abaissé environ de moitié. La relation approximative qui unit la production quotidienne d'HT et le MB est représentée dans la figure 5. Il faut des quantités considérables d'hormones pour augmenter fortement le MB. Exposition PROLONGEE au froid: HT  MB Thermogénèse: lutte contre le froid

72 HT :  quantité **** Enzymes
Besoins en Vitamines HT :  quantité **** Enzymes Vitamines: composants **** Enzymes/Coenzymes HT:  BESOINS en VITAMINES Exemples: T3 T4 T3 T4 Carotène Rétinene Le carotène Flavine adénine dinucléotide Etant donné que les HT augmentent la quantité de nombreuses enzymes de l'organisme et que les vitamines sont des composants de certaines enzymes ou coenzymes, les HT accroissent les besoins en vitamines. Il s'ensuit un déficit relatif en vitamines en cas de sécrétion excessive d'HT pour peu que l'apport en vitamines ne soit pas augmenté. T3 T4 Riboflavine Flavine Adénine Dinucléotide (FAD)

73  Synthèse + résorption osseuse Densité osseuse:  Hyperthyroïdie
Phosphocalcique  Synthèse + résorption osseuse Densité osseuse:  Hyperthyroïdie  Hypothyroïdie

74 Poids Corporel  HT: perte de poids Inconstante: HT:  appétit
La production excessive d'HT est presque toujours accompagnée d'une perte de poids. Ce phénomène est inconstant car l'augmentation de l'appétit due aux HT peut contrebalancer celle du métabolisme.

75

76 B. Systèmes et fonctions spécifiques
4. Effets sur les fonctions spécifiques de l’organisme B. Systèmes et fonctions spécifiques Fonction cardiovasculaire Fonction respiratoire Fonction digestive Système nerveux Fonction musculaire Sommeil Glandes endocrines Téguments et phanères Fonction sexuelle

77 Actions ubiquitaires: conséquences graves et multiples des dysfonctionnements

78 DEBIT CARDIAQUE + FLUX SANGUIN
Fonction cardiovasculaire DEBIT CARDIAQUE + FLUX SANGUIN .  Métabolisme tissulaire:  VO2 Vasodilatation  Perfusion - ***Tissus  Débit sanguin cutané: THERMOLYSE Débit cardiaque: Hyperthyroïdie:  60% / valeur initiale Hypothyroïdie :  40% / valeur initiale Augmentation du débit cardiaque (Dc) et du flux sanguin Du fait de l'augmentation du métabolisme des tissus, la consommation d'oxygène est plus importante que normalement et les résidus du métabolisme tissulaire sont plus abondants. Ceci est responsable d'une vasodilatation et d'une augmentation de la perfusion dans la plupart des tissus de l’organisme. Le débit sanguin cutané, notamment, est accru pour éliminer le surcroît de chaleur de l'organisme. Conséquence de l'augmentation des débits périphériques, le Dc est lui aussi augmenté, atteignant jusqu'à 60% au-dessus de sa valeur normale en cas d'excès d'HT. Par contre, le Dc peut être abaissé de moitié en cas d'hypothyroïdie grave

79 FREQUENCE CARDIAQUE (FC)
Fonction cardiovasculaire FREQUENCE CARDIAQUE (FC)  Disproportionnée: FC- débit cardiaque HT: effet chronotrope positif DIRECT PRATIQUE CLINIQUE FC: orientation vers une hyper/hypothyroïdie Accélération de la fréquence cardiaque (Fc). L’augmentation de la Fc sous l'action des HT est disproportionnée par rapport à celle du débit cardiaque. Par conséquent, il y a probablement un effet chronotrope direct des HT. Ceci est important parce que la Fc est l’un des signes physiques dont les cliniciens se servent pour orienter le diagnostic vers l'hyper - ou l'hypothyroïdie.

80 CONTRACTILITE CARDIAQUE IC avec débit cardiaque élevé
Fonction cardiovasculaire CONTRACTILITE CARDIAQUE Léger excès :  contractilité Similaire: Légère fièvre ou léger exercice musculaire Important excès:  contractilité Catabolisme protéique excessif THYROTOXICOSE GRAVE (Hypersecrétion - HT): Mort par INSUFISSANCE CARDIAQUE IC avec débit cardiaque élevé Accentuation de la contractilité cardiaque. Apparemment, un léger excès de sécrétion d'HT suffit à augmenter la contractilité cardiaque du fait de l'accroissement d’activités enzymatiques. Ceci est analogue aux événements survenant en cas de fièvre légère ou lors de l'exercice. Cependant, en cas d'excès considérable d'HT, la contractilité est diminuée par suite du catabolisme protéique excessif. De fait, certains sujets atteints de thyrotoxicose grave meurent de défaillance cardiaque secondaire à l'atteinte du myocarde et au travail excessif dû au grand débit cardiaque.

81 Fonction cardiovasculaire
PRESSION ARTERIELLE Inchangée Moyenne  mmHg Systolique  mmHg Diastolique Stabilité de la pression artérielle (PA). La PA moyenne (PAM) est habituellement inchangée lors de l'administration d'HT. Toutefois, à cause du débit sanguin périphérique élevé entre les battements, la pression différentielle est souvent augmentée, la PA systolique s'élevant de 10 à 15 mmHg en cas d'hyperthyroïdie et la PA diastolique diminuant d'autant. Elargie Différentielle

82 Fonction respiratoire
 Métabolisme  VO2 .  VCO2 .  Rythme respiratoire VE .  Ventilation globale Du fait de l'augmentation du métabolisme, la consommation d'oxygène et la production de dioxyde de carbone augmentent, d'où l'activation des mécanismes de majoration de la fréquence et de l'amplitude de la ventilation.

83 DIARRHÉE Fonction digestive H. THYROIDIENNES DIMINUEES AUGMENTEES
Appétit Sécrétion digestive Motricité digestive Augmentation de la motilité gastro-intestinale Outre l'augmentation de l'appétit et de la prise alimentaire déjà décrits, les sucs digestifs sont sécrétés en plus grande quantité et la motricité du tube digestif s'accentue sous l'effet des HT. Ceci entraîne souvent une diarrhée. A l’opposé, l'insuffisance en HT est responsable d'une constipation  Motricité digestive Pratique clinique DIARRHÉE Pratique clinique CONSTIPATION

84 Troubles psychiques (angoisse, inquiétude extrême,…)
Système nerveux H. THYROIDIENNES Maturation du SNC Myélinisation Développement des axones... DIMINUEES AUGMENTEES Activité cérébrale  Activité cérébrale Pratique clinique Nervosité Troubles psychiques (angoisse, inquiétude extrême,…) Pratique clinique Somnolence Dépression Coma Les activités cérébrales sont globalement accrues sous l’action des HT, mais elles le sont souvent de façon dissociée, à l'opposé, le déficit en HT entraîne une baisse des activités cérébrales. Les sujets atteints d'hyperthyroïdie sont habituellement très nerveux et ont tendance aux troubles psychiques comme l'angoisse, l'inquiétude extrême, voire un état paranoïaque

85 Tremblement musculaire FIN
Fonction musculaire H. THYROIDIENNES AUGMENTEES DIMINUEES Légèrement: Facilite - Contraction Importante: Faiblesse musculaire Catabolisme protéique Ralentissement Contraction musculaire Réponse musculaire Alors qu'une légère augmentation des HT facilite la contraction des muscles, l'excès considérable cause l'affaiblissement des muscles en raison du catabolisme protéique. A l'opposé, le manque d'HT est responsable de ralentissement de la contraction et de la réponse des muscles à un stimulus. Tremblement musculaire. Un des signes les plus caractéristiques de l'hyperthyroïdie est le tremblement fin. Il diffère du tremblement grossier de la maladie de Parkinson ou du frisson par sa grande fréquence, de 10 à 15 par seconde. On le met facilement en évidence en plaçant sur les doigts tendus une feuille de papier que l'on voit vibrer. On pense que le tremblement est dû à l'excitabilité accrue des synapses des voies médullaires qui contrôlent le tonus musculaire. Le tremblement est une bonne façon d’apprécier le degré du retentissement de l'hyperthyroïdie sur le système nerveux central (SNC). Pratique clinique DOPAGE - Compétition Tremblement musculaire FIN

86 H. THYROIDIENNES (12-14 h/j)
Sommeil H. THYROIDIENNES DIMINUEES AUGMENTEES Fatigue permanente Sommeil de mauvaise qualité Somnolence extrême (12-14 h/j) Conséquence de l'activité excessive du SNC et des muscles, la sensation de fatigue permanente est commune dans l'hyperthyroïdie: cependant, à cause de l'hyperexcitabilité des synapses, le sujet a du mal à dormir. A l'opposé, l'hypothyroïdie entraîne une somnolence extrême, avec des phases de sommeil quotidien pouvant durer 12 à 14 heures.

87 Métabolisme des Glucides:  BESOINS en INSULINE
Glandes endocrines H. THYROIDIENNES EXCES Métabolisme des Glucides:  BESOINS en INSULINE Métabolisme – formation OS:  BESOINS en PARATHORMONE Inactivation - Foie - Glucocorticoïdes: FBN:  ACTH (AdrénoCorticoTrope H.)   CORTISOLplasma Sous l'effet des HT, la plupart des autres glandes endocrines sont sécrétées de façon accrue mais les tissus eux-mêmes oui des besoins plus importants en hormones. Par exemple, la sécrétion accrue de thyroxine cause l'accroissement généralisé du métabolisme du glucose et par conséquent un besoin exagéré d'insuline sécrétée par le pancréas. De même. la thyroxine cause l'accroissement de la plupart des activités métaboliques liées à la formation d'os et par conséquent l'augmentation du besoin en parathormone. Enfin. les HT entraînent l'augmentation de la vitesse d'inactivation par le foie des hormones glucocorticoïdes surrénaliennes; d'où, par rétroaction, production accrue d'hormone corticotrope par l'antéhypophyse et, en conséquence, sécrétion accrue de glucocorticoïdes par les corticosurrénales.

88 Croissance + développement des phanères
Téguments et phanères Croissance + développement des phanères Hypothyroïdie: alopécie Hypothyroïdie: myxœdème (infiltration cutanée, face, membres) myxœdème [miksed&m] n. masc. Infiltration cutanée d’apparence œdémateuse prédominant à la face et aux membres, rencontrée essentiellement dans les hypothyroïdies.

89 Système hématopoïétique
Hypothyroïdie: anémie macrocytaire (défaut de production) Hyperthyroïdie: Leucopénie Neutropénie Thrombopénie

90 ♂ ♀ Fonctions sexuelles H. THYROIDIENNES AUGMENTEES DIMINUEES
Impuissance Libido altérée Libido altérée Ménorragie Polyménorhée Aménorhée Oligoménorrhée Amenorhée Oligoménorrhée:régle peu abondante. Ménorragie: régle abondante et prolongée. Polyménorrhée: régle fréquente (cycles courts). Il faut que la sécrétion de la thyroïde soit sensiblement normale pour que les fonctions sexuelles le soient également. Chez l'homme carencé en HT, la libido est altérée; à l'opposé, un excès important de ces hormones est responsable d'impuissance. Chez la femme, le manque d'HT est souvent à l'origine de ménorragies ou de polyménorrhée (cad, respectivement de saignements menstruels trop abondants ou trop rapprochés). Toutefois, curieusement chez d'autres femmes, cette même carence en HT peut être associée à l'irrégularité du cycle menstruel et même parfois à l'aménorrhée. Comme chez l'homme, l'hypothyroïdie est accompagnée de la perte de la libido chez la femme. Pour ajouter à la confusion, chez la femme hyperthyroïdienne, l'oligoménorrhée (cad la faible abondance du saignement menstruel], est commune, allant parfois jusqu'à l'aménorrhée. Il n'est pas possible d'attribuer à un mécanisme unique l'action des HT sur les gonades. Il s'agit plus probablement de l'association d'effets directs sur le métabolisme des gonades et d'effets excitants et inhibiteurs, relayés parles hormones de l’antéhypophyse dont dépendent les fonctions sexuelles. MECANISMES Direct : Métabolisme des gonades Indirect: Hormones - AntéHypophyse

91 RETROACTION SPECIFIQUE Axe HypothalamoHypophysaire
V. Contrôle de la sécrétion Pourquoi? Homéostasie: La thyroïde doit sécréter EXACTEMENT et à chaque instant la QUANTITE d’H. nécessaire à une ACTIVITE METABOLIQUE normale Comment? Il est indispensable que la glande thyroïde secrète exactement à chaque instant la quantité d'hormones nécessaire à une activité métabolique normale de l'organisme; pour obtenir cette précision, des rétroactions spécifiques agissent sur l'hypothalamus et l'hypophyse antérieure afin de contrôler le débit de sécrétion de la thyroïde. Leur mécanisme est le suivant: RETROACTION SPECIFIQUE Axe HypothalamoHypophysaire

92 V. Contrôle de la sécrétion
TSH: H. trophique thyréotrope TRH: Thyréolibérine: thyrotroping releasing hormone Autres stimuli intervenants dans la sécrétion de TSH et TRH 4. Rétrocontrôle négatif des HT sur la sécrétion de la TSH 5. Substances antithyroïdiennes

93 I- I- I0 TSH C Iodation Tyrosine [x 8] e  N C. b Stimule
Hypothalamus 28000 kDa 2 chaines:  inactive β spécifique Activité métabolique ½ vie - sang: 50 min [TSH] = 2 mu/L Hypophyse antérieure TSH C Iodation Tyrosine I- I- [x 8] e  N C.  N Invaginations  Hauteur C. I0 b Stimule Pompe La TSH (issue de l'antéhypophyse) stimule la sécrétion de la thyroïde. L'hormone thyréotrope (TSH) provient de l'antéhypophyse (voir cours axe hypothalamo-hypophysaire). C'est une glycoprotéine dont le poids moléculaire est d'environ Elle stimule la sécrétion de thyroxine et de tri-iodothyronine par la thyroïde. Voici ses effets spécifiques sur la glande thyroïde: 1. Protéolyse accrue de la thyroglobuline emmagasinée dans les follicules responsable d'une libération d'HT dans la circulation et d'une diminution de la substance folliculaire elle-même. 2. Activité accrue de la pompe à iodures d'où la capture importante d'iodures par les cellules glandulaires avec parfois augmentation du rapport de la concentration intracellulaire sur la concentration extracellulaire d'iodures jusqu'à 8 fois la valeur normale. 3. Iodation accrue des tyrosines avec formation d'HT. 4. Augmentation de la taille et de l’activité sécrétoire des cellules thyroïdiennes. 5. Augmentation du nombre des cellules thyroïdiennes avec de nombreuses invaginations de l'épithélium dans le follicule et augmentation de hauteur des cellules épithéliales. En résumé, toutes les activités sécrétoires connues des cellules glandulaires de la thyroïde augmentent sous l’action de la TSH. L'effet le plus important de l'administration de TSH est la protéolyse de la thyroglobuline et la libération consécutive dans la demi-heure de thyroxine et de tri-iodothyronine dans la circulation. Les autres effets ont lieu au bout de plusieurs heures ou même de plusieurs jours ou semaines a Protéolyse: Surface **** 30 min T4- T3- d  Taille  Activité Thyroglobuline Sang Colloïde

94 I- I- I0 TSH AC ATP AMPc T4- T3- PK Sang Colloïde Hypothalamus
PGs : Protéine G stimulante AC : Adénylate cyclase Hypothalamus ATP : Adénosine triphosphate AMPc: Adénosine monophosphate cyclique PK : Protéine kinase TSH LEC Hypophyse antérieure Membrane PGs AC Cytoplasme ATP AMPc T4- T3- I- I- I0 PK Pompe L'AMP cyclique est un médiateur de l'effet stimulant de la TSH II a été longtemps impossible d'expliquer les effets variés et multiples de la TSH sur les cellules thyroïdiennes. Il est clair à l'heure actuelle que la plupart de ces effets sont la conséquence de l'activation d'un second messager intracellulaire, le monophosphate d'adénosine cyclique (AMPc). L'événement initial est la liaison de l'hormone thyréotrope avec des récepteurs spécifiques de la membrane basale des cellules. Ceci active l’adénylate cyclase membranaire d'où l'augmentation de l'AMPc intracellulaire. En définitive, celui-ci joue le rôle d'un second messager qui active des kinases de protéines responsables de nombreuses phosphorylations dans la cellule. Il en résulte à la fois la sécrétion immédiate d'HT et la croissance durable du tissu glandulaire de la thyroïde. Le mode d'action de l'AMPc dans le contrôle de l'activité des cellules thyroïdiennes est semblable à son rôle de «second messager» dans de nombreux autres tissus-cibles de l'organisme. Thyroglobuline Sang Colloïde

95

96 I- I- I0 TRH TRH PK Sang Colloïde Hypothalamus AntéHypophyse Pompe
PG : Protéine G TRH PLC : Phospholipase C Hypothalamus Pyroglutamate Histidine Prolinamide PIP : Inositol diphosphate Système porte IP3 : Inositol triphosphate DAG: DiacylGlycérol PK : Protéine Kinase TRH AntéHypophyse LEC PG PLC Membrane DAG+ IP3 PIP Cytoplasme  Synthèse TSH  Libération TSH PK  Ca++ I- I- I0 Pompe La sécrétion de TSH par l'antéhypophyse est sous la dépendance d’une thyréolibérine (TRH) sécrétée par des terminaisons nerveuses dans l'éminence médiane de l'hypothalamus, puis transportée vers l'antéhypophyse par le système porte hypothalamo-hypophysaire. La TRH a été purifiée. C'est une substance simple, un tripeptide (acide pyroglutamique, histidine, prolinamide) qui agit directement sur les cellules de l'antéhypophyse dont elle stimule la sécrétion de TSH par l'antéhypophyse est fortement réduit mais n'est pas nul. Le mécanisme moléculaire de la stimulation des cellules sécrétrices de TSH est la liaison initiale de TRH à ses récepteurs membranaires spécifiques, suivie de l'activation de la phospholipase C (PLC) qui hydrolyse des phospholipides membranaires pour aboutir à plusieurs seconds messagers, dont les ions calcium et le diacylglycérol (DAG) et finalement à la libération de TSH. Thyroglobuline Sang Colloïde

97

98 I0 3. Autres stimuli intervenants dans la sécrétion: TSH + TRH
Stimulation Sympathique: Anxiété Excitation FROID Hypothalamus CHALEUR TRH HT: 100% MB:  50% DOPAMINE SOMATOSTATINE GLUCOCORTICOIDE AntéHypophyse Anticorps (IgG): TSI Thyroid Stimulating Ig TSH I0 Pompe Effets du froid et d’autres stimuli nerveux sur la sécrétion de TRH et de TSH. Un des stimuli le mieux connu de la sécrétion de TRH par l'hypothalamus et par conséquent de TSH par l'antéhypophyse est l'exposition d'un animal au froid. Ce phénomène résulte certainement de la stimulation des centres hypothalamiques de la thermorégulation. L'exposition au grand froid de rats pendant plusieurs semaines s'accompagne d'une augmentation de plus de 100% de la production d'HT et par celle du MB jusqu'à 50%. De fait, le MB de sujets gagnant les régions polaires est de 15-20% au-dessus des valeurs normales. Diverses réactions émotives sont aussi capables de retentir sur la production de TRH et de TSH et, finalement, sur celle d'HT. Au cours d'états qui sont accompagnés par une forte stimulation du système nerveux sympathique, comme l'excitation et l'anxiété, il y a une réduction aiguë de la production de TSH, peut-être parce que l'augmentation de l'activité métabolique concomitante de ces états a un effet antagoniste sur les centres de la thermorégulation. Les effets des émotions, comme ceux du froid, n'existent pas après section de la tige pituitaire, ce qui signifie qu'ils sont relayés dans l'hypothalamus T3, T4

99  I0 4. Rétrocontrôle négatif des HT sur la sécrétion de la TSH
Objectif: Homéostasie Hypothalamus TRH AntéHypophyse TSH Sécrétion NULLE Effet inhibiteur Direct I0 Pompe L'augmentation de la concentration d'HT dans les liquides extracellulaires entraîne la baisse de la sécrétion de TSH par l'antéhypophyse. Si le débit de sécrétion des HT est multiplié par le facteur 1,75, le débit de sécrétion de TSH devient pratiquement nul. Cette rétroaction négative persiste presque entièrement même si l'hypophyse a été complètement séparée de l'hypothalamus. Donc les HT ont un effet inhibiteur direct de la sécrétion de TSH par l'hypophyse antérieure (fig 6). Quel que soit le mécanisme de la rétroaction, son effet est de maintenir presque constante la concentration d'HT dans la circulation. T3, T4 X1,75

100

101 Rétrocontrôle négatif
des HT sur synthèse/libération de TSH/TRH

102 5. Substances antithyroïdiennes: drogues qui  la sécrétion des HT
Thiocyanate PTU: ProphylThioUracile Fortes doses d’iodures organiques (100 x N) Les drogues qui inhibent la sécrétion thyroïdienne sont appelées substances antithyroïdiennes. Les mieux connues sont le thiocyanate, le propylthiouracile et de fortes doses d'iodures inorganiques. Le mécanisme d'action de chacun d'entre eux est différent. Cordarone Mécanisme d’action?

103 THIOCYANATE: aliments (chou)
PTU Navet, chou THIOCYANATE: aliments (chou) Sang C. Thyroïdienne Colloïde Thiocyanate Perchlorate Nitrate MIT DIT T4- T3- I- Peroxydase I- I0 Pompe MIT + DIT T3 DIT + DIT T4 La pompe qui assure le transport actif des ions iodures vers l'intérieur des cellules thyroïdiennes est aussi capable de pomper les ions thiocyanate, les ions perchlorate et les ions nitrate. L'administration de doses suffisantes d'ions thiocyanate (et aussi des autres ions) est responsable d'inhibition compétitive du transport des iodures dans la cellule, cad d'inhibition du système de capture des iodures. La moindre disponibilité d'iodures dans les cellules glandulaires n'entraîne pas l'arrêt de la formation de thyroglobuline; elle empêche l'iodation de celle-ci et par conséquent la formation des HT. Le déficit en HT est cause de sécrétion accrue de TSH par l'antéhypophyse, ce qui est responsable d'hypertrophie de la glande thyroïde alors même que celle-ci ne produit plus de quantités adéquates d'HT. De ce fait, l'usage des ions thiocyanate ou de certains autres ions pour bloquer la sécrétion thyroïdienne, ou l'existence de ces ions dans certains aliments, peut être responsable d'une augmentation de volume de la glande thyroïde, que l'on appelle goitre. Le propylthiouracile réduit la formation d'HT. Le propylthiouracile (et certains composés voisins, comme le méthimazole et le carbimazole) fait obstacle à la formation d'HT à partir des iodures et de la tyrosine. Ceci est dû partiellement au blocage de la peroxydase qui est l'enzyme nécessaire à l'iodation de la tyrosine et au blocage du couplage de 2 tyrosines iodées pour former la thyroxine ou la tri-iodothyronine. Le propylthiouracile, comme le thiocyanate, ne s’oppose pas à la formation de thyroglobuline, mais le manque de thyroxine et de tri-iodothyronine dans la thyroglobuline est le point de départ de la rétroaction qui aboutit à la production considérable de la sécrétion de TSH par l'antéhypophyse, ce qui conduit à la croissance excessive de la thyroïde et au goitre. Thyroglobuline Synthèse – Thyroglobuline: normale Synthèse – T3 et T : diminuée

104

105  Chirurgie - Thyroïde Fortes doses d’iodures I- I- I0 Sang Colloïde
MIT DIT T4- T3- I- I- I0 Pompe MIT + DIT T3 DIT + DIT T4 Les concentrations élevées d'iodures font diminuer l'activité de la thyroïde ainsi que la taille de la glande thyroïdienne. Lorsque la concentration d'iodures dans le sang est très élevée (plus de 100 fois la concentration normale), la plupart des activités de la thyroïde sont diminuées, mais parfois pendant quelques semaines seulement. La capture de l'iode et l'iodation de la tyrosine, nécessaires à la formation d'HT sont réduites: de plus l'inhibition de l'endocytose normale du colloïde des follicules par les cellules thyroïdiennes est encore plus importante. Comme il s'agit de la 1ère étape de la libération des HT à partir de la substance colloïde, l’'arrêt de la sécrétion d’HT est quasi immédiat. Toutes les étapes de l'activité de la thyroïde étant entravées par ces très forts excès d'iodures, la conséquence est une diminution du volume de la glande thyroïde et du débit de sang qui l’irrigue, à l'opposé de ce qui se passe avec la plupart des autres antithyroïdiens. C'est pour cette raison que l'on administre souvent des iodures pendant 2 à 3 semaines avant une intervention chirurgicale de la thyroïde, afin de faciliter le geste opératoire, en particulier pour en baisser le degré de vascularisation Thyroglobuline qq semaines T3, T4 Peroxydase  Taille de la thyroïde

106 Hypothalamus TRH Sang AntéHypophyse Colloïde TSH I- I- I0 Pompe

107 Hypophyse T. périphériques Cordarone Contre-indication: dysthyroïdie
5’ Desiodase II T4 T3 rT3 DIT 5’ Desiodase I T. périphériques Cordarone TSH T T rT3

108 VI. Physiopathologie 1. Excès en HT: HYPERTHYROÏDIE 2. Manque d’HT: HYPOTHYROÏDIE

109 1. Excès en HT: HYPERTHYROÏDIE
a. CAUSES? Administration intempestive d’HT : Adénome sécrétant - TSH : rarissime Hyperfonctionnement PRIMAIRE- THYROIDE: ********** Maladie de BASEDOW: hyperplasie diffuse Adénome solitaire hypersécrétant: TOXIQUE Goitre multinodulaire: certaines zones hypertactives Suite à l'étude des paragraphes consacrés aux effets physiologiques des HT, la plupart des conséquences de l'hyperthyroïdie coulent de source. Cependant, il convient de mentionner quelques particularités en rapport avec l'installation, le diagnostic et le traitement de l'hyperthyroïdie. b. BIOLOGIE?

110 Sécrétion autonome – HT [TSH]: 0 ; FBN Test au TRH: aucun effet
1. Excès en HT: HYPERTHYROÏDIE b. BIOLOGIE? Sécrétion autonome – HT [TSH]: ; FBN Test au TRH: aucun effet Dans les cas habituel d’hyperthyroïdie, le test diagnostique le plus direct est la mesure de la tyroxine libre et parfois de la tri-iodothyronine dans le plasma par des méthodes radio-immunologiques. D'autres tests sont parfois utilisés: Le MB. Il est augmenté de + 30 à + 60% dans les hyperthyroïdies graves. La concentration de TSH dans le plasma mesurée par une méthode radio-immunologie. Dans les cas usuels de thyrotoxicose, la sécrétion hypophysaire de TSH est tellement freinée par les fortes concentrations de thyroxine et de tri-iodothyronine circulantes qu'il n'y a pratiquement pas de TSH dans le plasma La mesure des TSI est faite par une méthode radio-immunologique. Leur concentration est en règle générale élevée dans l'hyperthyroïdie usuelle et faible dans l'adénome de la thyroïde.

111 Carl Adolph von Basedow
1. Excès en HT: HYPERTHYROÏDIE c. Physiopathologie - Maladie de Basedow? Dans la plupart des cas d'hyperthyroïdie, la thyroïde augmente de taille atteignant 2 à 3 fois la taille normale, jusqu'à une hyperplasie extrême avec évaginations exubérantes de l'épithélium dans les follicules et un nombre total de cellules nettement augmenté. De plus, chaque cellule sécrète plus abondamment. Par la mesure de la capture d'iode radioactif, on montre que le débit de sécrétion d'HT par ces glandes hyperplasiées peut être 5 à 15 fois supérieur à sa valeur normale. Les modifications de la glande thyroïde sont semblables à celles causées par l'excès de TSH. Toutefois, la concentration de TSH dans le plasma est inférieure à la valeur normale chez la plupart des sujets et est même souvent trop faible pour être mesurable. Par contre, le sang de presque tous les malades contient d'autres substances ayant des effets comparables à ceux de la TSH. Il s'agit d'anticorps qui sont des immunoglobulines capables de se lier aux mêmes récepteurs que la TSH et qui entraînent l'activation permanente du système de l'AMPc et l'hyperthyroïdie consécutive. Ces anticorps sont appelés TSI ou «thyroid-stimulating immunoglobulin». Leur effet stimulant dure beaucoup plus longtemps que celui de la TSH (12 heures au lieu d'une). La forte sécrétion d'HT causée par les TSI supprime la formation de TSH par l’antéhypophyse. Les anticorps responsables de l’hyperthyroïdie sont certainement le résultat d’un phénomène auto-immun dirigé contre la glande thyroïde. Il est vraisemblable que, dans le passé d’un sujet hyperthyroïdien, une quantité excessive de constituants antigéniques des cellules thyroïdiennes ait été libérée et que ceci ait entraîné la formation d'anticorps contre la thyroïde elle-même. Carl Adolph von Basedow (1799–1854)

112 1. Excès en HT: HYPERTHYROÏDIE
c. Physiopathologie - Maladie de Basedow? sang Anticorps: IgG TSI: thyroïd stimulating Ig TSI Effet stimulant de 12 h Effet stimulant de 1 h TSH TSI LEC Membrane PGs AC Dans la plupart des cas d'hyperthyroïdie, la thyroïde augmente de taille atteignant 2 à 3 fois la taille normale, jusqu'à une hyperplasie extrême avec évaginations exubérantes de l'épithélium dans les follicules et un nombre total de cellules nettement augmenté. De plus, chaque cellule sécrète plus abondamment. Par la mesure de la capture d'iode radioactif, on montre que le débit de sécrétion d'HT par ces glandes hyperplasiées peut être 5 à 15 fois supérieur à sa valeur normale. Les modifications de la glande thyroïde sont semblables à celles causées par l'excès de TSH. Toutefois, la concentration de TSH dans le plasma est inférieure à la valeur normale chez la plupart des sujets et est même souvent trop faible pour être mesurable. Par contre, le sang de presque tous les malades contient d'autres substances ayant des effets comparables à ceux de la TSH. Il s'agit d'anticorps qui sont des immunoglobulines capables de se lier aux mêmes récepteurs que la TSH et qui entraînent l'activation permanente du système de l'AMPc et l'hyperthyroïdie consécutive. Ces anticorps sont appelés TSI ou «thyroid-stimulating immunoglobulin». Leur effet stimulant dure beaucoup plus longtemps que celui de la TSH (12 heures au lieu d'une). La forte sécrétion d'HT causée par les TSI supprime la formation de TSH par l’antéhypophyse. Les anticorps responsables de l’hyperthyroïdie sont certainement le résultat d’un phénomène auto-immun dirigé contre la glande thyroïde. Il est vraisemblable que, dans le passé d’un sujet hyperthyroïdien, une quantité excessive de constituants antigéniques des cellules thyroïdiennes ait été libérée et que ceci ait entraîné la formation d'anticorps contre la thyroïde elle-même. Cytoplasme ATP PK AMPc Volume x 2  T4; T3

113 1. Excès en HT: HYPERTHYROÏDIE
d. SIGNES cliniques? Métabolisme de base:  Thermogénèse  Température cutanée: peau chaude + moite Vasodilatation périphérique Sudation excessive Appareil cardiovasculaire: Tachycardie PAS , PAD , différentielle élargie Catabolisme > Anabolisme: Fonte musculaire Asthénie Perte du tissu adipeux Perte du poids de 50 kg? Les symptômes de l’hyperthyroïdie découlent à l'évidence des propriétés physiologiques des HT: 1: haut degré d'excitabilité, 2: intolérance à la chaleur, 3: transpiration excessive, 4: perte de poids parfois très importante (jusqu'à 50 kg), 5: diarrhée de gravité variable; 6: faiblesse musculaire; 7: nervosité ou autres désordres psychiques; 8: fatigue extrême associée de façon contradictoire à une insomnie et 9: tremblement des mains Muscle: Faiblesse musculaire ( synthèse ATP…) Autres: nervosité, tremblements des mains, insomnie, diarrhée, …..

114 1. Excès en HT: HYPERTHYROÏDIE
d. SIGNES cliniques: RESUME Haut degré d‘excitabilité Intolérance à la chaleur Transpiration excessive Perte de poids Diarrhée Faiblesse musculaire Nervosité et désordres psychiques Fatigue extrême avec insomnie Tremblement des mains

115 1. Excès en HT: HYPERTHYROÏDIE
d. SIGNES cliniques? Maladie de BASEDOW: Exophtalmie Muscles oculomoteurs Œdèmes T. rétro-orbitaires d. SIGNES biologiques? T4 libre, T3 libre:  TSH :  TSI :  (Basedow),  (adénome thyroïde) Exophtalmie. La plupart des sujets atteints d'hyperthyroïdie ont une certaine protrusion des globes oculaires (fig 7). Cet état est appelé exophtalmie. Dans un 1/3 des cas environ, l'exophtalmie est considérable, parfois au point d'entraîner des troubles de la vision par suite de l'étirement du nerf optique. Plus souvent, les yeux sorti endommagées parce que les paupières ne peuvent pas se fermer complètement lors du clignement ou du sommeil. Ceci est cause d'irritation et de dessèchement de l'épithélium de surface, souvent compliqués d'infection, et fait courir le risque d'ulcération de la cornée Chirurgie Iode radioactif e. TRAITEMENT?

116 Atteinte Iive Atteinte HYPOPHYSE Goitre endémique
2. Manque d’HT: HYPOTHYROÏDIE MYXOEDEME a. CAUSES? Atteinte Iive (thyroïde) Atteinte HYPOPHYSE Goitre endémique (carence en Iode) TSH Test TRH  

117 2. Manque d’HT: HYPOTHYROÏDIE
b. PHYSIOPATHOLOGIE ATTEINTE PRIMITIVE? GOITRE ENDEMIQUE Phénomène auto-immun  Iode Inflammation de la thyroïde  T3; T4 Thyroïdite FBN:  TSH Fibrose Thyroglobuline:   Sécrétion Volume Thyroïde (x 10, 20)

118 2. Manque d’HT: HYPOTHYROÏDIE
c. SIGNES cliniques? Macroglossie  Métabolisme de base:  Thermogénèse Hypothermie centrale Peau pâle + froide Vasoconstriction périphérique réflexe Ralentissement de TOUTES LES FONCTIONS: Lenteur des mouvements et asthénie Somnolence extrême Bradycardie Constipation  Poids Voix rauque Frilosité et sécheresse cutanée Trouble trophique:  pousse des cheveux Peau écailleuse Ralentissement psychique Que l'hypothyroïdie soit due à la thyroïdite, au goitre colloïde endémique, au goitre colloïde idiopathique, à la destruction par irradiation ou à l'ablation chirurgicale de la thyroïde, les conséquences sont identiques. Les symptômes sont l'asthénie, une somnolence extrême avec une durée de sommeil allongée jusqu'à 12 à 14 heures sur 24 heures, le ralentissement musculaire, une Fc lente, un bas Dc, un volume sanguin diminué, parfois une prise de poids, la constipation, le ralentissement psychique, des troubles trophiques tels qu'une réduction de la pousse des cheveux, un aspect écailleux de la peau, une voix rauque et, dans les cas graves, une bouffissure diffuse appelée myxœdème.

119 Infiltration cutanéo-muqueuse Mucopolysaccharides en excès
2. Manque d’HT: HYPOTHYROÏDIE c. SIGNES cliniques? Myxœdème Infiltration cutanéo-muqueuse Bouffissure du visage Mucopolysaccharides en excès Quand? Perte complète des fonctions de la thyroïde Poche sous les yeux Myxœdème Le myxœdème existe en cas de perte complète des fonctions de la thyroïde. On en voit un exemple sur la figure 8 avec des poches sous les yeux et la bouffissure de la face. Dans ce cas, et pour des raisons que l'on ignore, de grandes quantités d'acide hyaluronique et de sulfate de chondroïtine liés à des protéines forment un gel dans les espaces interstitiels avec pour résultat l'augmentation du volume du fluide interstitiel. A cause de la nature du gel, le fluide en excès est relativement peu mobile et l'œdème ne prend pas le godet.

120 Scintigraphie. Aspect «en damier» pseudo nodulaire
2. Manque d’HT: HYPOTHYROÏDIE d. SIGNES biologiques? T4 libre, T3 libre:  TSH :  Test TRH : TSH accentuée (sauf si hypothyroïdie d’origine hypophysaire) Scintigraphie. Aspect «en damier» pseudo nodulaire Hypercholestérolémie (athérome, athérosclérose) Accumulation du CAROTENE: teint jaune-orangé e. TRAITEMENT? Les résultats des épreuves d'exploration de la thyroïde sont à l'opposé de ceux obtenus dans l'hyperthyroïdie. La concentration de thyroxine libre dans le plasma est basse. Le MB en cas de myxœdème est bas (- 30 à - 50%). La sécrétion de TSH par l'antéhypophyse après administration d'une dose-test de TRH est habituellement très augmentée (à l'exception des rares cas d'hypothyroïdie due à un défaut de réponse de l'antéhypophyse à la TRH). Thyroxine

121 2. Manque d’HT: HYPOTHYROÏDIE CONGENITALE
DEPISTAGE A LA NAISSANCE Dosage TSH: tous les enfants Quand? 5ème jour de vie CAUSES Congénitale: athyréoses, ectopie thyroïdienne Endémique: insuffisance d’apport d’iode Troubles de l’hormonosynthèse: défaut enzymatique TRAITEMENT: Thyroxine 3 µg/kg/jour TRAITEMENT Thyroxine

122 VII. Conclusion Synthèse HT Synthèse Calcitonine
Iodothyronines: T4, T3, rT3 Iode: indispensable Synthèse: C. folliculaires Stockage: Thyroglobuline Sécrétion: Contrôle TSH TSH: action membranaire FBN: HT sur TSH

123 VII. Conclusion HT:  Métabolise de base T3: Récepteur nucléaire
HT: actions multiples HT: INDISPENSABLES MATURATION SN FOETAL CROISSANCE OS LONGS


Télécharger ppt "Helmi BEN SAAD (Pr, MD, PhD)"

Présentations similaires


Annonces Google