La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

LA LIGUE DE DELOS (478-405) Thalassocratie (« pouvoir sur la mer ») et économie dans « l’empire » athénien.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "LA LIGUE DE DELOS (478-405) Thalassocratie (« pouvoir sur la mer ») et économie dans « l’empire » athénien."— Transcription de la présentation:

1 LA LIGUE DE DELOS ( ) Thalassocratie (« pouvoir sur la mer ») et économie dans « l’empire » athénien

2 BIBLIOGRAPHIE Sur l’Empire athénien
Patrice BRUN, Impérialisme et démocratie à Athènes. Inscriptions de l’époque classique, 2005 Thomas FIGUEIRA, The Power of Money : Coinage and Politics in the Athenian Empire, 1998 Christophe FLAMENT, Une économie monétarisée: Athènes à l'époque classique ( ). Contribution à l'étude du phénomène monétaire en Grèce ancienne, 2007 Russel MEIGGS, The Athenian Empire, 1972 Olivier PICARD, Guerre et économie dans l'alliance athénienne, Paris, 2000 Lauren J. SAMONS, Empire of the Owl. Athenian Imperial Finance, Stuttgart, 2000 Sur les listes du tribut athénien MERITT, B.D., WADE-GERY, H.T., MAC GREGOR, F.M., The Athenian Tribute Lists, , 4 vol.

3 INTRODUCTION   le systèmes des ligues (koinon) n’est pas une spécificité athénienne : ligue du Péloponnèse, une EPIMACHIA (alliance défensive) terrestre entre cités du Péloponnèse, autour de l’hégémôn Spart Autre ligues du Ive et du IIIe s la seconde confédération athénienne en autre ligue maritime : confédération des Nésiotes (Insulaires) vers sous le patronnage des souverains hellénistiques Ligue de Délos : alliance durable de 478 à 405 Une SYMMACHIA (alliance offensive sur terre et sur mer)   PROBLEMATIQUE : La Ligue de Délos n'est pas une simple alliance offensive (symmachie) contre l'empire perse. Elle est, dès le départ, conçue d’une façon originale et son évolution en fait un instrument de puissance entre les mains de l'hégémon athénien.

4 I - LA FORMATION DE LA LIGUE DE DELOS
A/ UN CONTEXTE FAVORABLE AU DEVELOPPEMENT DE L’HEGEMONIE ATHENIENNE septembre 480, bataille navale de Salamine ; printemps 479, Platées fin 479, opération dans l’Hellespont pour couper les ponts de bateaux de l’Hellespont par Pausanias et Cimon. ralliement de nombreuses cités grecques des Détroits Pausanias, régent de Sparte accusé de médisme B/ LES BUTS DE LA LIGUE : UN PRETEXTE ET DES MOTIFS INAVOUABLES ? Thucydide "ravager le territoire du Roi en représailles pour les torts subis" (Thuc., I, 96, ligne 4-5). Athènes compte donc faire du butin. Haine de certains alliés à l’encontre de Pausanias (Thuc., I, 96 : « consentement des alliés en raison de leur haine à l’encontre de Pausanias ») C/ LES REGLES EGALITAIRES DE L'ALLIANCE (la symmachia) - Thuc, I, 96 : « les Athéniens reçurent l’hégémonie du consentement des alliés » Plutarque, Aristide, 24 : "Aristide... fit prêter serment aux Ioniens d'avoir les mêmes amis et mêmes ennemis, en foi de quoi on jeta dans la mer des blocs de fer". (Si les alliés rompent leur serment, c'est aussi grave que de voir remonter les blocs de fer)

5

6

7

8 Les ruines de la cité de Délos, abandonnée à la fin du Ier siècle av. J.-C.

9 Délos à l’époque hellénistique selon l’aquarelliste J.C. Golvin

10 Ii/ LA PERCEPTION DU TRIBUT (phoros) : PRINCIPALE CARACTERISTIQUE DE CETTE LIGUE MARITIME
A/ LE MONTANT DU PHOROS ET SA REPARTITION LE ROLE CENTRAL D’ARISTIDE EN 478 DOCUMENT : PLUTARQUE, Aristide, 24 "Aristide... fit prêter serment aux Ioniens d'avoir les mêmes amis et mêmes ennemis, en foi de quoi on jeta dans la mer des blocs de fer". "voulant que la contribution soit répartie de manière équitable entre les cités, les Grecs demandèrent Aristide aux Athéniens et le chargèrent d'examiner le territoire et les revenus de chacun pour fixer ce qu'il devait verser selon sa valeur et ses capacités. » LES PREMIERES LIGNES DE LA LISTE DE TRIBUT DE 454/3. (IG I3 259) "Ces prémisses ont été données à la déesse, pour lesquelles (...) était secrétaire, et présentées aux trente vérificateurs (logistai), à partir du tribut que les cités ont apporté sous l'archontat d'Ariston à Athènes, une mine pour un talent."

11 LES GRANDS HOMMES POLITIQUES ATHENIENS SUR LES TESSONS D’OSTRACISME

12 LA LISTE D’APARCHE D’ATHENA de l’année 454 (IG I3 259)

13 LA NUMEROTATION GRECQUE
Dès le Ve siècle, apparaissent à Athènhs des chiffres dont chaque signe (à l'exception de celui pour 1) n'est autre que la première lettre du nom du nombre, tracé dans l’alphabet local athénien Ι pour 1 (un trait ; seul chiffre qui n'est pas lié au nom du nombre), Γ pour 5 (ΓΕΝΤΕ, πέντε, pénte)2, Δ pour 10 (ΔΕΚΑ, δέκα, déka), Η pour 100 (ΗΕΚΑΤΟΝ, ἑκατόν, hekatón)3, Χ pour 1 000 (ΧΙΛΙΟΙ, χίλιοι, khílioi), Μ pour 10 000 (ΜΥΡΙΟΙ, μύριοι, múrioi). C'est pour cette raison que l'on parle d'une numération acrophonique. Ainsi, 3 s'exprimait par ΙΙΙ, 9 par ΓΙΙΙΙ, 400 par ΗΗΗΗ, etc. Il existait des signes notant des valeurs intermédiaires, représentés par une ligature des deux chiffres fondamentaux pour : 50 → (Γ×Δ) ; 500 → (Γ×Η) ; 5000 → (Γ×Χ) ; → (Γ×Μ). Chacun de ces nombres est composé du signe de valeur 5 auquel on a souscrit celui du multiplicateur

14 TABLEAU SYNOPTIQUE DES TRIBUTS ENTRE 478 ET 425.

15 B/ LE PAIEMENT DU PHOROS ET LA MAINMISE D'ATHENES SUR LE MONDE GREC
Décret athénien pour Erythrées (453/2), cité du centre de la côte d’Asie MIneure Lignes 1-2 : « que les Erétriens fournissent du grain pour les Grandes Panathénées, trois mines au moins » 1 talent = 26 km = 60 mines, dont 3 mines = 1 kg Décret sur le paiement du tribut (entre 454 et 447) Lignes 28-30 : « si quelqu’un commet une faute concernant le convoyage de la vache ou de la panoplie que son procès soit mené ». Les cités tributaires devaient donc apporter les objets à offrir à Athéna Les CLEROUQUIES ET LE DESENGAGEMENT DES ALLIES DES EXPEDITIONS ATHENIENNES Thuc, I, 99 : « Refusant de quitter leur maison, la plupart d’entre eux étaient frappés d’une taxe pour le montant équivalent aux navires à fournir ».

16 CONCLUSION GENERALE La Ligue de Délos a fonctionné sans interruption entre 478/7 et 405/4. C'est bien un instrument donnant la puissance à l'hégémon : Athènes Dans les premières années, l'hégémon doit prendre les décisions en accord avec le conseil des alliés, mais ce conseil disparait rapidement des sources littéraires. La monétarisation de la guerre et la nécessité de disposer d'une caisse pour financer la guerre est une nouveauté du Ve siècle. C'est la base de la puissance athénienne car le phoros permet l'entretien de la coûteuse flotte athénienne (environ 200 navires et marins au maximum) Les Athéniens disposent de tous les leviers de contrôle de ces richesses : les hellénotames, les gardiens du trésor, les marins, sont Athéniens ! Les sources littéraires présente une Ligue qui aurait toujours fonctionné jusqu'au début de la guerre du Péloponnèse. Les listes d'aparchè d'Athéna montrent, au contraire, que le phoros est rentré de plus en plus difficilement dès les années 460; les cités paient en retard, par tranches ou pas du tout. Il faut alors considérer que la Ligue de Délos, dans son sens militaire, n'est plus aussi puissante dès 460. Reste que c'est une alliance diplomatique forte, qui fait d'Athènes, aux yeux des Grecs, une cité centrale dans les affaires de la Grèce au Ve siècle.

17 L’EVOLUTION DE LA LIGUE DE DELOS : L’IMPERIALISME L’assiette du tribut d’après le décret de Thoudippos (425/4) U. KOEHLER, propose un montant total de 1200 T pour la nouvelle assiette du tribut du décret de Thoudippos Tribut des Îles [ancien tribut à titre indicatif] Paros   30 talents                   (16 tal dr.) Naxos 15 t.                            (6 t. 4000) Siphnos 9 t.                           (3 t.) Thèra 5 t.                              (3 t.) Chalcis 10 t.                          (6 t.) Tribut des Îles total 163 talents 410 drachmes 3 oboles   (65 t.)

18 La mobilité dans l’Archè athénienne
Les termes de klérouchos (le clérouque*) et de klérouchia (la clérouquie) posent cependant un problème de définition. Si on s'entend pour dire que le clérouque est un homme qui reçoit un cléros (lot de terre) à la suite d'un partage général, alors le clérouque est un simple émigré. Il faut alors ajouter un élément de définition : le clérouque ne perd pas sa citoyenneté d'origine en s'installant outre-mer car il ne se fixe pas définitivement. Il a la charge de protéger et de mettre en culture une terre confisquée par la cité d'Athènes à une population locale. Le clérouque est un soldat-paysan qui reste athénien. Les colonies athéniennes (apoikiai) “Périclès expédia en outre mille colons dans la Chersonnèse, cinq cents à Naxos, deux cent cinquante à Andros, mille en Thrace pour y habiter chez les Bisaltes, et d'autres en Italie, lors de la nouvelle fondation de Sybaris, rebâtie sous le nom de Thourioi. Il agissait ainsi pour alléger la ville d'une populace oisive” (Plutarque, Périclès, 11, 5-6). Chr Pébarthe évalue à environ 9 000 colons et clérouque la population expatriée d'Athènes, sur 30 à 40 000 citoyens athéniens. Les sources littéraires donnent 1000 hommes pour Potidée, la Thrace et la Chersonèse, 600 à Sinope et 500 à Mélos. La clérouquie de Lesbos aurait accueilli 2700 colons.

19 Des conventions bilatérales en complément de l’archè
DOC. 1, p. 18 : Allusion à une convention entre Athènes et Sélymbria (408/7 a.C.). IG II2 116 (Tod, I2 88, Bengston, 207, Meiggs-Lewis, 87), Gauthier, Symbola, n° V (traduction des lignes et commentaire, p ) : « En ce qui concerne les biens que soit un Athénien soit un allié ont perdus pendant la guerre, qu'il s'agisse de dette ou de dépôt, si les magistrats en ont fait la saisie, il n'y aura pas de recouvrement possible, sauf pour une terre ou une habitation. Mais pour toutes les autres obligations contractées auparavant, soit de particulier à particulier, soit de particulier à communauté, soit de communauté à particulier, elles devront être réglées réciproquement ; en cas de contestation, les procès auront lieu conformément aux conventions. » Commentaire : Le traité entre Athènes et Sélymbria, conservé par une inscription de 408, montre la présence d'Athéniens nombreux dans la cité, possédant des terres et des maisons. Dans le contexte du contrôle difficile de la Propontide (mer de Marmara) à la fin de la guerre du Péloponnèse, les habitants de Sélymbria obtiennent des Athéniens que les biens des individus athéniens saisis par les magistrats de Sélymbria ne leur soient rendus que s'il s'agit de terres et de maisons. Les dettes et dépôts (monnaies, objets précieux) restent entre les mains des Sélymbriens.

20 Doc 2 p. 18 : L’ARCHE ET LEMONOPOLE COMMERCIAL ATHENIEN Décrets de Céos concernant le commerce du vermillon (entre 360 et 350 av. J.-C.) Tod, 163 = Bertrand, IHGr, 51. Stèle retrouvée sur l'Acropole d'Athènes, portant copie de 3 décrets pris par les cités de l'île de Kéos (IG II2, 1128) - Décret 1 : voté par la cité de Carthaia (presque entièrement perdu) - Décret 2 : décret de la cité de Corèsia, puis de Ioulis, enfin décision des Athéniens d'envoyer des ambassadeurs pour négocier avec les cités datation par la gravure : milieu IVe s (proposition de Giovanni peu après 362)

21 Les quatre cités de l’île de Kéos Ioulis (Kéa actuelle), Korésia, Poiassa, Carthaia

22 L’ocre de Kéos L’ocre, (n.f), du grec ancien ὤχρα / ốkhra, est une roche ferrique composée d’argile pure (kaolinite) colorée par un pigment d’origine minérale (un hydroxyde de fer : l’hématite pour l’ocre rouge, la limonite pour la brune et goethite pour la jaune). Cette argile colorée est amalgamée aux grains de sable (quartz) et les ocres se trouvent dans le sol sous forme de sables ocreux composés à plus de 80 % de quartz.

23 La trière, outil de la puissance athénienne
Navire à faible tirant d’eau (1 m), long de 35 m et large de 5 m Capable de remonter les fleuves Equipage de 200 hommes : - 170 rameurs - 20 épibates (soldats) - 10 marins


Télécharger ppt "LA LIGUE DE DELOS (478-405) Thalassocratie (« pouvoir sur la mer ») et économie dans « l’empire » athénien."

Présentations similaires


Annonces Google