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PROMENADE SOUS-MARINE
Niveau1 Martine Villaume
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2: nous partons pour une promenade sous-marine en méditerranée.
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1: Roches recouvertes d’algues en milieu éclairé
Dès les premiers mètres, dans une zone calme, exposée à la lumière, on peut remarquer l’importance du développement des algues dans le milieu marin, où elles prédominent. En effet, les algues sont des végétaux sous-marins. Elles ont besoin d’énergie lumineuse pour élaborer leur propre matière organique (par la photosynthèse). Cette caractéristique explique leur abondance uniquement dans les couches d’eau proches de la surface puisque la lumière est progressivement absorbée par la profondeur. Elles se raréfient dès 15 à 20m de profondeur. Cette réaction chimique, appelée ‘’photosynthèse’’, produit, la matière organique constituant les végétaux ,et de l’oxygène qui est libéré dans le milieu : Les algues n’ont pas de racines mais des crampons,elles ne peuvent pas se fixer sur un sol meuble.
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2: algue queue de paon : - atteint 15 cm de haut. - en forme d’éventail généralement recourbé en forme d’entonnoir. - Espèce qui recherche la lumière, de la surface à 20m.
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3:sur les côtes rocheuses couvertes d’algues vivent des espèces herbivores comme les saupes.
- Poisson herbivore, vivant en banc, de la surface à 20m, - Corps oblong, aplati latéralement, d’environ 30cm. - Coloration caractéristique: de fines lignes jaunes horizontales, bien marquées. - nageoires jaunes, queue échancrée. - yeux jaune d’or.
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6: Certaines algues ont une forme surprenante:
« le béret basque » - algue en forme de boule, plus ou moins bosselée. Souvent recouverte de sédiments: - Mesure jusqu’à 20cm de diamètre. - Intérieur creux. - filaments fixateurs sur la face inférieure. Sur la photo, on voit en arrière plan, des végétaux qui peuvent nous évoquer l’image de feuilles de poireaux : ce sont des Posidonies, végétaux supérieurs et non des algues.
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7: les posidonies Les posidonies ont des racines et des vaisseaux pour conduire la sève, et se fixent sur des sols meubles. Elles peuvent constituer de véritables « prairies » ESPECE PROTEGEE, la Posidonie joue un rôle important dans le milieu sous-marin méditerranéen : production d’oxygène, maintien des sols, refuge pour de nombreuses espèces et les poissons juvéniles.
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8 : GRANDE NACRE, Ce mollusque bivalve est l’un des plus grands coquillages du monde : peut atteindre 1 m ! Espèce endémique de Méditerranée, vivant fichée dans le sédiment, sur des fonds sableux, ou sablo vaseux, dans les prairies de Posidonies. (De 5 à environ 50 m dans des bonnes conditions d’éclairement). La coquille est composée de deux valves symétriques, reliées par une charnière, ligament et muscles.
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9 : poulpe Autre mollusque, faisant partie des céphalopodes = « les pieds autour de la tête ». Le poulpe est muni d’un corps globuleux en forme de sac, contenant les viscères et les branchies. Le corps est surmonté par la tête, portant de chaque côté des yeux ronds, à pupille horizontale. Leur vision est très proche de celle des vertébrés. Les 8 bras en étoile sont réunis autour de la tête par une membrane. Au centre de l’étoile s’ouvre la bouche, munie d’un bec de perroquet. Le long des bras, se répartit une double rangée ventouses, extrêmement sensibles. Aspect et coloration sont très variables, selon le degré d’excitation, le stress, l’environnement : grande capacité de mimétisme. Prédateur carnassier, doté d’une bonne vision et odorat.
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10:poulpe dans son trou. Animal casanier et solitaire, il a un comportement territorial : chaque animal a son propre gîte. Souvent, il en dissimule l’entrée en accumulant devant des galets, des coquilles, des morceaux de verre…Si un danger survient, il déploie ses ventouses autour de sa tête pour intimider
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11:poulpe dressé sur ses tentacules, blanc.
Lorsqu’un poulpe se dresse sur ses tentacules, c’est pour en imposer, dissuader, alors qu’il est lui-même effrayé. Quand il devient blanc, c’est un signe de stress important, il faut arrêter immédiatement de l’importuner.
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12:: zone rocheuse peu éclairée(à partir de 15m, environ) :
la lumière étant davantage absorbée, les algues sont moins présentes, surtout dans les zones d’ombre en fonction du profil rocheux. Les végétaux cèdent la place aux espèces animales fixées, grande spécificité du monde sous-marin. Ces espèces, incapables de déplacement, aux formes arborescentes pour certaines, ou de fleurs pour d’autres, évoquent souvent pour nous, des représentations d’espèces végétales. Pourtant, ce sont des animaux. Rappel sur la différence animal/végétal :Dans le règne animal, les organismes se nourrissent de matière organique préexistante dans le milieu, alors que les végétaux fabriquent leur matière vivante à partir de l’énergie lumineuse,du gaz carbonique, de l’eau et des sels minéraux présents dans le milieu. Ne pouvant se déplacer, ces espèces animales fixées, vont développer des moyens variés, pour parvenir à capturer et ingérer cette matière organique.
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13:roche recouverte d’anémones encroûtantes jaunes, pour nous,terriens, ressemblant à des fleurs.
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14:plan rapproché sur des anémones encroûtantes jaunes.
Si l’on touche ce qui ressemble à une fleur, (appelée « polype ») l’organisme se contracte, se ferme en forme de boule : c’est une espèce animale fixée. Ce polype est en forme de sac, avec une ouverture ronde bordée de tentacules. L’animal va se servir de ses tentacules pour capter sa nourriture, de petites espèces emportées par le courant : au moindre frôlement, des cellules spécialisées situées au niveau des tentacules projettent violemment un filament muni de harpons enduits de venin : la petite espèce harponnée est paralysée, les tentacules se contractent, les enzymes n’ont plus qu’à digérer… C’est le fonctionnement d’un groupe animal plus important, appelé parfois « animaux fleur ».
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15 : :Anémone verte, Anémone à beignets, ortie de mer :
C'est une grande espèce pouvant atteindre 20cm.. . Les tentacules, nombreux (150 à 200), sont non rétractiles, très urticants. Leur extrémité est souvent violette. En profondeur, il n'y a que des sujets gris. Cette anémone offre souvent refuge à de petits animaux (crevettes, petites araignées). Regardez en bas ,à droite,on aperçoit les,pattes d’un petit crustacé. ATTENTION à cette anémone, très commune : les muqueuses humaines sont sensibles à son venin (particulièrement celles du visage), même si les filaments urticants ne peuvent pas percer la peau de la paume des mains.
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16: tombant recouvert de gorgones jaunes.
On reconnaît des formes arborescentes, en forme d’éventail, d’environ 1m d’envergure, tous disposés sur le même plan, perpendiculairement au courant dominant
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17 :gorgone jaune, vue rapprochée.
Sur ce qui ressemble à une branche, on retrouve en plus petit la structure appelée « polype », à savoir, une forme de sac avec une ouverture ronde bordée de tentacules. Si l’on touche un polype, il réagit et se ferme ainsi que plusieurs autres polypes proches (ils sont donc en relation les uns avec les autres) : nous avons trouvé là, une colonie animale appelée « gorgone », ayant le même fonctionnement que l’espèce « anémone encroûtante » pour capter sa nourriture.
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18:gorgone blanche. Autre espèce de gorgone, très commune, de forme arborescente assez raide, se développant sur plusieurs plans, fixée généralement sur un plan horizontal. Les polypes sont présents, beaucoup plus petits et de couleur beige.
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19:Corail rouge. - Espèce méditerranéenne;vit à l'abri de la lumière, sous les rochers en surplomb, grottes, en eau calme.. - Colonie peu ramifiée, mais dans tous les plans, aspect de branches irrégulières, noueuses. - Polypes blancs, contrastant avec le squelette rouge foncé. - Espèce qui a été sur pêchée pour sa rentabilité commerciale (fabrication d’objets précieux et de bijoux).Cueillette soumise à une réglementation(corailleurs)
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20: éponge encroûtante orange.
La roche est recouverte par endroits d’une structure orangée, sans symétrie, épaisse de quelques mm, lisse et souple au toucher.
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21: éponge encroûtante orange, vue rapprochée.
Cette vue rapprochée permet de bien voir la surface de l’éponge criblée de trous et de remarquer le réseau de canaux dessinant une étoile autour de chacun de ces trous. En effet, l’éponge est un animal filtreur : l’eau transportant des particules organiques est aspirée par des petits trous peu visibles, au passage les particules organiques sont retenues, puis l’eau est évacuée par les réseaux de canaux vers les trous de sortie bien visibles. Espèce très commune
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22: éponge pierre, vue d’ensemble.
Les trous de sortie de l’eau sont bien visibles, circulaires, presque régulièrement répartis. Au toucher, l’éponge est dure comme de la pierre.
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23: éponge pierre, vue rapprochée, avec 3 nudibranches dalmatien.
Sur cette photo, 2 types d’animaux : l’éponge, animal fixé, et le nudibranche( les branchies sont à nu sur le dos), espèce libre, capable de se déplacer. Le nudibranche «dalmatien» (car blanc taché de noir) est une limace qui se nourrit de l’éponge pierre. L’éponge, de coloration brun rouge, apparaît beaucoup plus claire, là où elle a été rongée
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24: nudibranche Dalmatien sa ponte enroulée.
Le nudibranche dalmatien, est une limace appartenant au groupe des mollusques. Le terme « nudibranche »signifie: branchies à nu. Les branchies, en forme de bouquet plumeux sont situées sur le dos de l’animal à l’arrière. A gauche de la photo, on aperçoit la ponte enroulée, formant un ruban gélatineux.
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25: girelle commune femelle.
Le corps en forme de fuseau mesure de 20 à 25 cm. Les lèvres sont développées. Longue nageoire dorsale. Coloration de a femelle : dos brun, ventre jaune.
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26: girelle commune mâle. La girelle est un poisson transsexuel, qui commence sa vie comme femelle et la terminera femelle. Coloration du mâle : flanc bleu-vert, ligne médiane orange en zigzag, ventre clair. La girelle est une espèce active le jour, qui s’enfouit la nuit dans le sable. Sa nage est rapide, saccadée, avec des changements de direction multiples. Il suffit de gratter le sédiment pour attirer les girelles.
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27: banc de sars tête noire.
Silhouettes de sars, en petit banc stationnaire en pleine eau. Espèce très commune des fonds rocheux à 20 m. Corps haut, comprimé latéralement. Longue nageoire dorsale. Queue fourchue. Coloration argentée, avec deux barres noires caractéristiques : l’une sur la nuque, l’autre entourant le pédoncule caudal.
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28: sar tête noire en vue rapprochée.
En moyenne, long de 20 à 30cm.
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29: banc de castagnoles, silhouettes.
Parfois en grand banc stationnaire, souvent entre 10 et 25m. Au moindre danger, se cachent dans les anfractuosités de la roche. Leur silhouette montre un corps ovale, et une queue fortement échancrée, d’où le nom d’ « hirondelle de mer ».
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30: Castagnole, vue rapprochée.
Le corps est comprimé latéralement. 1 seule nageoire dorsale. La coloration est brun foncée, les écailles sont de grande taille.
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31: castagnoles juvéniles.
Coloration : bleu électrique
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32: Chapon (rascasse rouge).
Poisson qui vit posé sur la roche,le substrat, souvent bien camouflé, par sa coloration tachetée irrégulièrement. Mauvais nageur, il se déplace par bond. Son corps est oblong, trapu (de 35 à 40cm).Sa tête est grande et large. Il réagit, lors d’une approche en relevant les rayons osseux de sa nageoire dorsale. Attention : ces rayons osseux sont munis de glandes à venin
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33: Chapon, gros plan sur la tête.
Bouche très grande, qui peut être projetée en avant pour attraper une proie : poisson qui chasse à l’affût. Menton portant des lambeaux de peau.
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34: :Le Mérou : ESPECE PROTEGEE.
Description : Corps ovale, massif et robuste, aplati latéralement. Peut atteindre 1m, 1m50. Taille courante : de 40 à 80 cm. Grosse tête, yeux proéminents. Gueule bien fendue, bordée de lèvres épaisses. Mâchoire inférieure proéminente. Nageoires : longue dorsale dont la partie antérieure est munie de robustes rayons épineux. Queue légèrement arrondir, presque droite. Coloration : brunâtre avec des tâches irrégulières en « nuages » (caractéristiques à chaque individu). Mode de vie : Atlantique Est, (très rare au nord du golfe de Gascogne), Méditerranée, de 5 à 100m. Habitats rocheux, très riches en cavités de taille convenable, souvent à plusieurs entrées. N’aime pas les endroits trop perturbés Poisson territorial, ; vit dans sa grotte, débonnaire, plutôt curieux. Se nourrit de poissons, crustacés, céphalopodes. Poisson présentant une inversion sexuelle : d’abord femelle, (maturité sexuelle vers 5 ans, 50cm) il devient mâle vers 9-10 ans. Longévité : ans
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35:Congres dans leur trou.
Poisson qui reste à l’abri le jour et sort pour chasser à la tombée de la nuit. Il se réfugie le jour dans les failles, les cavités rocheuses, les épaves. Plutôt curieux, les jeunes restent souvent en observation, la tête hors de leur cavité. Coloration grise à noirâtre ave des reflets bleutés, le ventre est plus clair. ATTENTION au NOURRISSAGE ! L’animal devient alors anormalement familier, parfois agressif (surtout s’il est blessé !). Les morsures ne sont pas très graves par elles-mêmes mais peuvent entraîner une réaction de panique.
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36: Congre en pleine eau. Poisson serpentiforme : les nageoires dorsale, caudale, ventrale sont soudées en une crête continue.
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37: langouste dans son trou
:- Se réfugie dans les anfractuosités rocheuses, de 15 à 70 m (même 160) de profondeur. - Animal grégaire, nocturne. - Reste le jour caché dans les anfractuosités, ne laissant passer que ses antennes. - Se déplace sur ses 5 paires de pattes ; peut nager grâces à des contractions puissantes des segments de son abdomen, propulsant l'animal en arrière. - Se nourrit de mollusques, échinodermes, cadavres ATTENTION : En plongée : ne pas tirer une langouste par les antennes pour la faire sortir de son trou : les antennes peuvent facilement vous rester dans la main et priver l'animal d'un organe sensitif jusqu'à la prochaine mue.
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38:langouste en promenade!
- Corps allongé, symétrique, mesurant 30 à 50 cm. - Pourvu d'un squelette externe, segmenté, muni de nombreux appendices articulés. - Le corps se termine par l’éventail caudal. - 2ème paire d'antenne plus longue que le corps. - 5 paires de pattes marcheuses sur le thorax, - Coloration brun rougeâtre,
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39 :Étoile de mer rouge. - Taille de 10 à 20 cm. - 5 bras longs de section circulaire. - Petites protubérances irrégulières sur la face supérieure. Les étoiles de mer font partie du groupement animal appelé : Échinodermes : « des épines dans la peau », comme les oursins, les ophiures, les comatules, les concombres de mer. Ils sont tous dotés d’une symétrie rayonnante à base 5, unique dans le monde animal. Animal libre, l’étoile de mer est capable de déplacement : elle rampe grâce aux podias, sorte de petits tubes extensibles, situés sur la face inférieure des bras : en effet, un système hydraulique permet à l’animal de les projeter de proche en proche pour prendre appui dessus.
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40: étoile de mer rouge dressée sur ses bras :
Sur cette photo, l’étoile prend la position caractéristique en période de reproduction, les gamètes sortant par de petits orifices situés sur la face supérieure. Mais parfois, on peut observer la même position, dressée sur ses bras, lorsqu’elle recouvre un coquillage bivalve qu’elle s’efforce d’ouvrir, la bouche se trouvant au centre de l’étoile, sur la face inférieure ; au moment où le coquillage s’entrouvre pour sa filtration, l’étoile maintient l’ouverture grâce à ses podias, sort son estomac, l’introduit dans le coquillage, entoure la matière vivante, et la digère à l’extérieur de son corps
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41 :: ANIMAL libre, non fixé:OURSIN COMESTIBLE,
- Consommé depuis l'antiquité pour la saveur de ses gonades femelles, de couleur orange. En revanche, les gonades mâles, de couleur blanchâtre, sont fades. Espèce décimée, dont la pêche est réglementée. - Toujours sur fond rocheux,. - Forme globuleuse, arrondie. De 8 à 12 cm de diamètre. - Couleur : violet, vert foncé ou brun. - Peut se recouvrir de débris divers. - Peut forer des cavités circulaires dans le substrat (surtout calcaire).Quitte son trou la nuit pour se nourrir et y revient. .
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42:: concombre de mer ou holothurie (holothurie tubuleuse)
- Échinoderme,( comme l’étoile, l’oursin), à l’apparence d’un cylindre allongé, le concombre de mer cache sa symétrie de 5, interne. - Corps allongé, cylindrique mesurant jusqu'à 40 cm de long. - Couleur : brun clair, - Le corps est mou, couvert de grosses papilles, plus ou moins pointues, de couleur foncée,. - Bouche et anus se situent chacun à une extrémité du concombre de mer. La bouche porte des tentacules servant à la nutrition. Pour cette espèce, ils servent de pelle : l’animal ingère les sédiments et retient les particules organiques.
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43: Déjections par l’holothurie tubuleuse.
Rejet du sédiment trié assurant le recyclage des matières organiques.
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44:HOLOTHURIE NOIRE, - Boudin cylindrique allongé, mesurant en moyenne 25 cm. - Corps le plus souvent noir, parfois brun ou jaunâtre. - 7 rangées dorsales de papilles blanches, coniques, peu proéminentes. - Substrats durs et herbiers. Eaux de surface et plus bas. - Rare en Méditerranée. Atlantique proche.
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45:- Éjection de filaments si l'animal est dérangé.
Ces filaments enduits d’une sorte de mucus, collants englobent le prédateur et le détournent de son intention agressive. Seules certaines espèces de concombres de mer ont ce moyen de défense. Il lui faudra plusieurs semaines pour le régénérer: éviter de déranger l’animal .
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46:spirographe (vue entière).
Le corps de ce ver est formé d’anneaux identiques, masqués par le tube qui le protège. Le tube muqueux, souple, non enterré est souvent visible sur toute sa longueur.( La bouche est entourée de nombreuses soies ramifiées formant un panache en spirales. Ces soies servent à la fois de branchies pour respirer et de tentacules à fonction alimentaire (capture des particules en suspension qui passent à leur portée.) - Grand ver tubicole, pouvant atteindre 40 cm. - Diamètre de l'éventail des soies : 10 à 15 cm.
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47: panache d’un spirographe (vue rapprochée)
Soies disposées en spirales, souvent annelées de diverses couleurs (orange, blanc et bleuâtre). Ce fragile panache se rétracte brusquement à la moindre alerte.,
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48/ Ascidie rouge (vue latérale)
- Corps dressé, en forme d'outre cylindrique, avec 2 ouvertures (siphons). - 2 Siphons nettement séparés. : Un siphon est situé à la partie supérieure(à l’opposé du point de fixation) et l’autre sur le côté à mi-hauteur. L’ascidie est un animal filtreur : l’animal crée l’aspiration de l’eau qui rentre par le siphon supérieur emportant des particules organiques en suspension servant d’aliment à l’ascidie. Les déchets sont évacués par le courant d’eau sortant du siphon latéral - Coloration : rouge orangé vif qui vire au blanc sur le côté ombragé. - Espèce contractile qui réagit aux excitations en fermant ses siphons. Peut atteindre 10 cm (même 20 cm). - Espèce qui préfère l’ombre.
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49/ Ascidie rouge (vue de dessus)
On aperçoit par l’ouverture du siphon supérieur l’organe interne servant à filtrer les particules organiques .
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50/ Il est temps de remonter nous retrouvons le domaine privilégié des algues, puis la surface.
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51, :fin de,la plongée! C’est le moment de partager ce que nous avons vu, de demander des explications sur ces espèces sous-marines.
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