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L’histoire de la langue française en 8 points de repère

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Présentation au sujet: "L’histoire de la langue française en 8 points de repère"— Transcription de la présentation:

1 L’histoire de la langue française en 8 points de repère
1. Le temps des Gaulois : à 500 apr. J. C.) 2. Le temps des « barbares » : IIe - VIe 3. L’ancien français : IXe - XIIIe 4. Le moyen français : XIVe - XVe 5. Le français de la Renaissance : XVIe 6. Le français classique : XVIIe XVIIIe 7. Le français moderne : XIXe - XXe 8. Le français contemporain : XXIe

2 5. Le français de la Renaissance : XVIe
Renaissance française plus tardive à cause de la guerre de Cent Ans ( )  prend fin avec la bataille de Nancy (1477) 5.1. Renaissance dans quel sens? Influence de l’Italie: François Ier ( ): développement des arts et des lettres; Henri II ( ) et Catherine de Médicis ( ) : l’influence de l’Italie sur la culture française se renforce davantage. Révolution culturelle: Humanisme  l’être humain et ses valeurs humaines sont au centre de la pensée

3 5. Le français de la Renaissance : XVIe
5.2 Le latin descend de son piédestal 1530: François Ier crée le Collège des trois langues (hébreu, latin, grec)  Collège royal  Collège de France (aujourd'hui): enseignement en français Premier coup porté au latin - reconnaissance officiel du français comme instrument du savoir – pour la première fois, le monde des savants prend officiellement ses distances vis-à-vis de l’Eglise.

4 5. Le français de la Renaissance : XVIe
5.3 L’affirmation du français 1539: François Ier proclame l’ordonnance de Villers-Cotterêts (Aisne): le français remplace désormais le latin dans tous les documents administratifs  pour qu’il n’y ait plus d’incertitudes ni d’ambiguïtés dans les textes Administratifs, actes officiels, décrets de lois, il faudra dorénavant qu’ils soient tous rédigés en « langage maternel françois » et non autrement. Manifestation forte du pouvoir royal.

5 5. Le français de la Renaissance : XVIe Ordonnance de Villers-Cotterêts – 1539
Deux articles de l’ordonnance, signée par François Ier en août 1539, donnent une assise juridique à ce processus : •Article 110 : Afin qu’il n’y ait cause de douter sur l’intelligence des arrêts de justice, nous voulons et ordonnons qu’ils soient faits et écrits si clairement, qu’il n’y ait, ni puisse avoir, aucune ambiguïté ou incertitude, ni lieu à demander interprétation. •Article 111 : Et pour ce que telles choses sont souvent advenues sur l’intelligence des mots latins contenus dans lesdits arrêts, nous voulons dorénavant que tous arrêts, ensemble toutes autres procédures, soit de nos cours souveraines et autres subalternes et inférieures, soit de registres, enquêtes, contrats, commissions, sentences, testaments, et autres quelconques actes et exploits de justice, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties, en langage maternel français et non autrement.  moyen de protéger les justiciables non lettrés qui ne comprenaient pas le latin;  façon d’écarter les dialectes au profit de la langue du pouvoir royal.

6 5. Le français de la Renaissance : XVIe
Le grand mouvement de la Renaissance ouvre d’autres domaines au français: - géographie: Jacques Cartier ( ), explorateur , écrivain, Bref recit de la nauigation faicte es isles de Canada (1545); - médecine: Ambroise Paré ( ), fondateur de la chirurgie moderne, publie ses ouvrages scientifiques en français; - astrologie: Nostradamus ( ), Prophéties (1555). La littérature et le mouvement de La Pléiade: groupe de sept poètes, en référence aux sept fille d’Atlas, héros de la mythologie grecque.  renouveler la langue française pour la rendre indépendante du latin;  but politique : participer à l’unification de la France à travers la langue française.

7 5. Le français de la Renaissance : XVIe
Pierre de Ronsard ( ): « Prince des poètes Joachim Du Bellay ( ): La Défense et illustration de la langue française (1549) Las ! voyez comme en peu d’espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las, las ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puisqu’une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! et poète des princes », Les Odes ( ) + Baïf, Belleau (poètes) À Cassandre + Pontus de Tyard, Pelletier du Mans (grammairiens) Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait déclose Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu cette vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil. Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté.

8 5. Le français de la Renaissance : XVIe
Les premières grammaires: 1530: Lesclarcissement de la langue françoise écrite par Palsgrave en anglais, publiée à Londres; 1531: Jacques Dubois, dit Sylvius, grammaire du français en France, rédigée en latin; 1550: Louis Meigret publie à Lyon une grammaire du français en français, Tretté de la grammere françoeze  distinction entre bon et mauvais usage; système graphique proche de la prononciation

9 5. Le français de la Renaissance : XVIe
5.4 Evolution naturelle et évolution dirigée Tendances du XVIe siècle (prononciation, grammaire, vocabulaire) - Valse-hésitation des consonnes finales: mer, enfer (r prononcé) MAIS aimer, chauffer (r non prononcé) MAIS finir, pouvoir (r prononcé)! cahier, fusil, tabac (C finale non prononcée) MAIS hier, péril, net (C finale prononcée) ? almanach, ananas, août, but, cerf, chenil, circonspect, exact, fait (un), gril, nombril, persil, sourcil, suspect … - Désordre des liaisons: fin XIIe  toute consonne finale de mot: . Se prononce uniquement quand le mot suivant comme par une voyelle (petit-t-enfant); . Ne se prononce pas quand le mot suivant comme par une consonne (petit garçon).  débuts de LIAISON.

10 5. Le français de la Renaissance : XVIe
Aujourd’hui: j’en ai tro, tro grand MAIS trop-p-étroit ; père heureux, heureu père, MAIS heureu-z-événement Régularité du XVIe // arbitraire aujourd’hui? Milieu du XVIe  C finales réintroduites dans prononciation, sous l’action des grammairiens, pas toujours d’accord! XVIIe: Vaugelas ( ): couri (et non pas courir) – i faut préféré à il faut (pédant, provincial); XVIIIe: tiroi (pour tiroir, vulgaire); Début XIXe: péril = péri Milieu XXe: bari // baril Réintroduction des C finales dans prononciation préconisée par grammairiens n’a pas abouti partout

11 5. Le français de la Renaissance : XVIe
Verbes en –er (r final non prononcé), plus nombreux MAIS verbes en –ir et –oir (r prononcé), ont suivi les prescriptions  chanter, aimer sans r, finir, pouvoir avec r prononcé. Suffixe –eur: traces de la prononciation sans r  monsieur (r non prononcé) ; piqueu // piqueur; éboueur, éboueu, boueux - Les e deviennent muets: XVIe: la tendance se précise de ne pas prononcer le e final des mots (amorcée au siècle précédent, V la plus fréquente). Dans mère, faire, dire, prononcés en 2 syllabe, la V finale devient muette ; grammairiens préconisent de l’articuler faiblement; Fin XVIIe et XVIIIe: chute généralisée  unanimité des grammairiens Conséquence: la C précédente devient C finale: dire = dir  favorise le retour du r prononcé dans infinitifs en –ir et -oir Verbes en -er, par leur fréquence, ont dû opposer une résistance.

12 5. Le français de la Renaissance : XVIe
- Pas, point, mie, goutte La double négation, ne… pas, se fixe définitivement. En français je ne vois pas MAIS dans les autres langues romanes: non vedo (italien); no veo (espagnol); não vejo (portugais) Ancien français: la négation simple suffit, sous la forme pleine non ( Serments de Strasbourg: si io returnar non l’int pois « si je ne peux pas l’en dissuader ») ; puis (XIIe) sous la forme affaiblie ne. Anciens textes: particule ne renforcée par terme désignant un objet de peu de valeur: pas, point, mie, goutte ou ail, clou, miette, grain  il ne marche pas « il ne marche pas un pas »; il ne mange mie « il ne mange pas une mie » (ou miette); il ne boit goutte « il ne boit goutte »; il ne coud point « il ne coud pas un point »; il ne moud grain « il ne moud pas un grain »... XVe: pas et point s’imposent progressivement. XVIe et XVIIe: « Ces messieurs de l’Académie ne me le pardonneraient mie » (Scarron) ; « Pour moi je ne vois goutte en ce raisonnement » (Corneille, Nicomède, III, 4) ; « Le cierge ne savait grain de philosophie » (La Fontaine, Fables, IX, 12), etc. Aujourd’hui: pas l’emporte sur toutes les autres formes; point = langue recherchée ( »Va, je ne hais point », Le Cid, Corneille) et parlers ruraux; pas a même évincé ne  je sais pas ( = ch’ais pas), je vois pas (tous milieux).

13 5. Le français de la Renaissance : XVIe
- La langue s’enrichit: XVIe: intérêt nouveau pour la langue en tant que telle: on théorise, on élabore les premières grammaires, on cherche à simplifier l’orthographe, on enrichit la langue de mots nouveaux. « Plus nous aurons de mots dans notre langue, plus elle sera parfaite » (Ronsard); Rabelais (1494?-1553) emprunte à l’hébreu, au grec, au latin, aux langues étrangères, à l’argot, aux patois; Du Bellay encourage les poètes à innover hardiment. Le vocabulaire français s’accroit de plusieurs centaines de mots: le XVIe siècle redonne vie à des mots tombées en désuétude, puise dans le fonds savant gréco-latin, dans le fonds dialectal, emprunte aux langues étrangères (espagnol, néerlandais, allemand, italien surtout); les emprunts de l’arabe faits en majorité au XVe siècle, par l’italien et l’espagnol. - Le souvenir des Médicis: Italien à la mode, surtout à la Cour (Catherine de Médicis)  mots empruntés (Ferdinand Brunot)

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16 BIBLIOGRAPHIE BRUNOT Ferdinand, puis G. ANTOINE, R MARTIN et B. CERQUIGLINI, 1905, (Rééd et ), Histoire de la langue française, Paris, Armand Colin, puis CNRS Editions, 13 vol. + 2 vol. MARCHELLO-NIZIA Christiane, 2003, « le français dans l’histoire », in M. Yaguello (éd.), Le grand livre de la langue française, Paris, Seuil, pp WALTER Henriette, 1988, Le français dans tous les sens, Paris, Robert Laffont.


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