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Notion d'utilisation des tables de plongée 19/09/2018 20:31.

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1 Notion d'utilisation des tables de plongée 19/09/ :31

2 Utilisation des tables
Le cadre d’utilisation Les paramètres de la plongée (Révisions N2) La plongée en altitude Les paliers à l’oxygène pur Inhalation d’oxygène pur en surface La plongée aux mélanges (Nitrox) Cohabitation des différentes procédures de décompression Fin 19/09/ :31

3 Cadre d’utilisation Retour
Les tables MN90 ont été adoptées pour l’ensemble des examens théoriques. En dehors de ce cadre, chaque plongeur est libre d’utiliser le modèle de décompression de son choix (tables, ordinateur). Les limites d’utilisation des tables MN90 sont les suivantes : Plongée à l’air Plongée au niveau de la mer (0m à 300m) Profondeur maximum de 60m (PpN2 <= 5,6 Bars) (les profondeurs de 62m et 65m ne sont indiquées qu’en cas de dépassement accidentel, ce qui interdit de plonger dans les 12h suivantes) Effort physique modéré (différence avec MT92) Vitesse de remontée de 15m/min à 17m/min, puis 6m/min entre chaque palier (30’’) 2 plongées maximum par jour Un jour de repos par semaine Retour 19/09/ :31

4 Paramètres de la plongée
Un temps de plongée calculé en minutes, depuis l’immersion, jusqu’à la remontée à 15m/min Profondeur maximale A partir de ces deux paramètres, il est possible de déterminer les paliers éventuels (profondeur et durée), par l’utilisation des tableaux. Retour 19/09/ :31

5 Courbe de sécurité Il s’agit des couples profondeur/temps pour lesquels il n’y a aucun palier à effectuer. On peut noter qu’à partir de 20 mètres, le temps de plongée sans palier est divisé par 2 tous les 5 mètres et ce, jusqu’à 35 mètres. 19/09/ :31

6 Paramètres de la plongée
Différenciation des profils de plongée : Plongée simple Plongée lente Intervalle en surface Plongée successive Procédures exceptionnelles ou anormales Exercices Retour 19/09/ :31

7 Plongée simple La plongée simple est une plongée séparée d’une autre plongée par un intervalle de plus de 12 heures. La simple lecture des tables (temps et profondeur) permet de déterminer les paliers. Retour 19/09/ :31

8 Plongée lente Lors d’une remontée lente (vitesse inférieure à 15m/min), le temps de remontée doit être pris en compte dans le temps de plongée. Retour 19/09/ :31

9 Intervalle en surface L’intervalle en surface se calcule par la différence entre l’heure d’immersion de la seconde plongée et l’heure de sortie de la première. Intervalle de surface Retour 19/09/ :31

10 Plongée successive Une plongée successive est une plongée qui suit la première plongée dans un intervalle compris entre 15 minutes et 12 heures. La lecture directe des tables de plongée ne permet pas de déterminer les paliers. Retour 19/09/ :31

11 Procédures exceptionnelles ou anormales
Ces procédures doivent rester exceptionnelles et involontaires, du fait de l’augmentation des risques d’accidents de décompression qu’elles occasionnent. Nous pouvons noter : les plongées consécutives les remontées rapides les interruptions de paliers Les profils inversés (plus grande profondeur en fin de plongée) Les plongées en altitude (détaillées plus loin) Retour 19/09/ :31

12 Plongée consécutive Retour Intervalle de 3’ à 14’
Une plongée consécutive est une seconde immersion dans un intervalle de temps strictement inférieur à 15 minutes. On considère alors qu’il s’agit de la poursuite de la plongée précédente. Les deux temps d’immersion s’additionnent (T = T1 + T2) La profondeur à prendre en compte est la profondeur la plus importante, atteinte lors des deux plongées. Intervalle de 3’ à 14’ P2 P1 T1 T2 Retour 19/09/ :31

13 Remontée rapide Retour
Lors d’un dépassement de la vitesse maximum de remontée (15m/min), si aucun accident n’est déclaré, la palanquée doit avoir rejoint la demi-profondeur dans les 3 minutes et y séjourner 5 minutes. Les temps en surface et à la demi-profondeur sont à prendre en compte dans le temps total de plongée, afin de déterminer les paliers. Dans tous les cas, la palanquée doit effectuer au moins un palier de 2 minutes à 3 mètres. < 3’ 5’ ½ Profondeur Retour 19/09/ :31

14 Interruption de palier
Suite à une mauvaise exécution ou à une interruption des paliers, on considère qu’une palanquée doit redescendre le plus rapidement possible (- de 3 minutes) à la profondeur du palier interrompu pour le recommencer en totalité et poursuivre sa décompression. Cette procédure mise en place dans le cadre de plongée loisir, diffère de celle de la marine nationale qui prévoit de recommencer la totalité des paliers. Le délai de 3 minutes correspond à l’intervalle de temps entre l’erreur de procédure (remontée rapide ou interruption des paliers) et la mise en place du protocole de secours (arrivée à la demi-profondeur ou au palier). Lorsque le délai de 3 minutes est dépassé sans avoir pu apporter de solution, et même en l’absence d’accident de décompression, les plongeurs doivent sortir de l’eau, avec un déclenchement de la procédure d’urgence : Mise sous oxygène Appel des secours Réhydratation (eau, jus de fruit) Mise à disposition d’aspirine (500mg maximum) pour les personnes souhaitant en prendre Retour 19/09/ :31

15 Les tableaux La table Evolution de l’azote résiduel
Détermination de la majoration en minutes Diminution de l’azote résiduel par inhalation d’O2 pur Extraits des tables : Retour 19/09/ :31

16 La table MN90 19/09/ :31 Retour

17 Détermination de l’azote résiduel à partir de l’intervalle de surface et du GPS
19/09/ :31 Retour

18 Détermination de la majoration en minutes
19/09/ :31 Retour

19 Diminution de l’azote par inhalation d’O2 pur en surface
19/09/ :31 Retour

20 Exercices Retour 19/09/2018 20:31 Exercice 1 :
Après deux semaines sans plonger, une palanquée s’immerge à 16h30 et descend à une profondeur de 25 mètres. Après 20 minutes d’exploration, la palanquée commence sa remontée. Profondeur et durée des paliers ? Heure de sortie ? Groupe de sortie  Corrigé Exercice 2 : Après deux jours sans avoir effectué de plongée, une palanquée s’immerge à 10h20 et descend à une profondeur de 24 mètres. Après 35 minutes d’exploration, la palanquée commence sa remontée . Profondeur et durée des paliers ? Heure de sortie ? Groupe de sortie  Corrigé Exercice 3 : Deux plongeurs n’ayant pas plongé depuis un mois s’immergent à 14h00 et descendent à 33 mètres. Ils se baladent pendant 40 minutes avant de débuter leur remontée. Profondeur et durée des paliers ? Heure de sortie ? Groupe de sortie  Corrigé Exercice 4 : Une palanquée fait une plongée de réadaptation et s’immerge à 9h35. Elle descend à une profondeur de 22 mètres. 30 minutes plus tard, elle remonte à une profondeur de 15 mètres et poursuit son exploration pendant 10 minutes avant de remonter en surface. Profondeur et durée des paliers ? Heure de sortie ? Groupe de sortie  Corrigé 19/09/ :31 Retour

21 Exercice 1 (Corrigé) Retour
Après deux semaines sans plonger, une palanquée s’immerge à 16h30 et descend à une profondeur de 25 mètres. Après 20 minutes d’exploration, la palanquée commence sa remontée. Profondeur et durée des paliers ? Pas de palier Heure de sortie ? 16h52 Groupe de sortie : E 16h30 HS : 16h52 25 m Retour 20’ DTR = 2’ 19/09/ :31

22 Exercice 2 (Corrigé) Retour
Après deux jours sans avoir effectué de plongée, une palanquée s’immerge à 10h20 et descend à une profondeur de 24 mètres. Après 35 minutes d’exploration, la palanquée commence sa remontée. Profondeur et durée des paliers ? 5’ à 3m Heure de sortie ? 11h02 Groupe de sortie : I 10h20 HS : 11h02 5’ 3 m 24 m Retour 35’ DTR = 7’ 19/09/ :31

23 Exercice 3 ( Corrigé) Retour
Deux plongeurs n’ayant pas plongé depuis un mois s’immergent à 14h00 et descendent à 33 mètres. Ils se baladent pendant 40 minutes avant de débuter leur remontée. Profondeur et durée des paliers ? 5’ à 6m, puis 34’ à 3m Heure de sortie ? 15h22 Groupe de sortie : L 10h20 HS = 15h22 34’ 3m 5’ 6m 33 m Retour 19/09/ :31 40’ DTR = 42’

24 Exercice 4 (Corrigé) Retour Profondeur et durée des paliers ? 2’ à 3m
Une palanquée fait une plongée de réadaptation et s’immerge à 9h35. Elle descend à une profondeur de 22 mètres. 30 minutes plus tard, elle remonte à une profondeur de 15 mètres et poursuit son exploration pendant 10 minutes avant de remonter en surface. Profondeur et durée des paliers ? 2’ à 3m Heure de sortie ? 10h19 Groupe de sortie : I 9h35 HS : 10h19 2’ 3 m 15 m 22 m Retour 19/09/ :31 30’ 10’ 1’ 30’’

25 Plongées en altitude Retour
L’altitude, par la baisse de pression atmosphérique, a une incidence sur les protocoles de décompression. La pression atmosphérique au niveau de la mer est de 1013 hectopascals (millibars), arrondis généralement à 1 bar. Cette valeur décroît lorsque l’altitude augmente (0,898 bar à 1000 m, 0,795 bar à 2000 m). Sur un même lieu, la pression atmosphérique varie d’un jour à l’autre (hautes pressions : anticyclones, basses pressions : dépressions). Les tables et ordinateurs de plongée prennent en compte ces variations. Lors de plongée en lacs, en altitude, la baisse de pression atmosphérique par rapport à celle du niveau de la mer modifie les rapports de pression entre le fond et la surface. Retour 19/09/ :31

26 Plongées en altitude Retour
Imaginons une plongée dans un lac à 2000 m d’altitude (avec une pression atmosphérique de 0,8 bar). A 24 m, la pression est de 3,2 bars. Cela signifie qu’entre le fond et la surface la pression est divisée par 4: 3,2 = 4 0,8 Pour retrouver ce rapport en mer, il faut être soumis à une pression de 4 bars, soit une profondeur de 30 m. En altitude, il faut donc adapter les procédures de décompression, sous peine d’augmenter les risques d’accidents de décompression. Retour 19/09/ :31

27 Plongées en altitude Différents moyens permettent aux plongeurs d’assurer leur décompression en altitude : Différents modèles de profondimètres Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». Retour 19/09/ :31

28 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». Pour pouvoir mesurer la profondeur, on dispose de trois types de profondimètres : les profondimètres à membranes , ou a tube de bourdon les profondimètres à capillaire les profondimètres électroniques Retour 19/09/ :31

29 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». LE PROFONDIMETRE A MEMBRANE OU A TUBE DE BOURDON ce sont des profondimètres qui on été étalonnés au niveau de la mer, qui comportent une cavité étanche. Quand on monte en altitude le rapport la pression diminue autour de la cavité. Si l'aiguille du profondimètre n'était pas arrêté par une butée il indiquerait une profondeur négative. Il indiquera le zéro dès lors que la pression aura atteint 1 bar. Il affiche donc un retard par rapport a la profondeur vraie. Profondeur Vraie=Profondeur lue + (1-Patmlac)*10 Retour 19/09/ :31

30 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». LE PROFONDIMETRE A CAPILLAIRE Il marche sur le principe de la mesure de la pression absolue par rapport a la pression atmosphérique. Il indique donc la profondeur fictive. On lit donc directement les paramètres de la table, sans faire de calcul !! Profondeur Fictive=Profondeur lue Retour 19/09/ :31

31 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». LE PROFONDIMETRE ELECTRONIQUE Lors de la plongée il indique la profondeur « vraie ». Profondeur Vraie=Profondeur lue Retour 19/09/ :31

32 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». Les corrections consistent à transformer une valeur « lac » en une valeur « mer ». La profondeur de la plongée : On calcule une profondeur équivalente mer, en fonction de la profondeur « lac » Prof.quiv. Mer = P. Atm. Lac P.Atm. Mer Prof. Lac X Prof.quiv. Mer = 24 X = 30 m 1 0,8 Ce qui représente pour notre dernier exemple : On détermine ensuite les paliers, en fonction des tables prévues pour les plongée au niveau de la mer, à partir de la profondeur équivalente. Une plongée en mer à 24 m, pendant 40 min, aurait nécessité un palier de 10 min à 3 m, mais nécessite 24 minutes pour cette plongée en altitude. Retour 19/09/ :31

33 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». La profondeur du palier : Pal. Lac = Pal. Mer X P. Atm. Mer P. Atm. Lac Dans notre exemple : Pal. Lac = 3 X = 2,4 m 1 0,8 V. Lac = V. Mer X P. Atm. Mer P. Atm. Lac La vitesse de remontée : Dans notre exemple : V. Lac = 15 X = 12 m/min 1 0,8 Retour 19/09/ :31

34 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». Cela convient également à dire que la Durée Totale de Remontée (DTR), sans les paliers, reste inchangée (moins de profondeur, mais également vitesse de remontée moins importante). Les procédures exceptionnelles (interruption de paliers, remontées lentes ou rapides, plongées consécutives et successives) restent inchangées. Retour 19/09/ :31

35 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». L’utilisation des « tables mer » posent quand même quelques inconvénients : En altitude, la raréfaction de l’O2, a des effets sur l’organisme (augmentation des globules rouges, pour amélioration du transport de l’O2). Ces données n’ont pas été prises en compte dans la conception des « tables mer ». La correction des « tables mer », conduit à majorer les paliers. Les calculs de correction sont fastidieux, et ne conviennent pas à une pratique régulière de la plongée en altitude. Pour cela, des tables spécifiques ont été conçues, pour des plages d’utilisation différentes. (Bülhmann 1989, Déco m, Déco m). Il suffit de sélectionner le jeux de tables correspondant à l’altitude du lac. Les instruments utilisés doivent fournir une profondeur réelle. Retour 19/09/ :31

36 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». Retour 19/09/ :31

37 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». Retour 19/09/ :31

38 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». Retour 19/09/ :31

39 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». Selon les modèles, les ordinateurs prévoient : Un paramétrage manuel de l’altitude, en sélectionnant l’une des plages disponibles Un ajustement automatique, en fonction de la pression ambiante Le paramétrage manuel, permet de sélectionner une altitude supérieure à l’altitude réelle, ce qui permet de réduire les temps sans palier (en cas de fatigue) Toute montée en altitude suppose un temps d’adaptation, pour que l’organisme puisse éliminer l’azote en excès résultant de la baisse de pression. Les ordinateurs à ajustement automatique calculent ce temps. Toute plongée dans cet intervalle est considéré comme une successive. Dans tous les cas, il est recommandé de prévoir une période d’adaptation de 12 à 24 heures. Retour 19/09/ :31

40 Plongées en altitude Retour
Adaptation de l’utilisation des tables de plongées prévues pour une utilisation au niveau de la mer Utilisation de tables spécifiques Utilisation d’un ordinateur disposant de la fonction « ALTITUDE ». Particularités liées à la prise d’un avion ou d’une montée en altitude après une plongée. Après une plongée, notre taux d’azote met de 12 à 24 heures pour s’éliminer. Pendant ce temps, toute baisse de la pression ambiante risque d’augmenter les accidents de décompression. Les avions étant pressurisés à 0,8 bar, cela est équivalent à une altitude de 2000 mètres. Normalement, sur les ordinateurs, un pictogramme apparaît nous indiquant le temps minimum avant de pouvoir prendre l’avion. Ceci est à prendre en considération quand on part à l’étranger pour un séjour de plongée ( De la même façon, ne pas aller skier dans les 12 heures qui suivent une plongée. Ceci ne nous concerne pas trop, vu le temps de route pour y aller. Retour 19/09/ :31

41 Palier à l’oxygène pur Attention, il faut être plongeur Nitrox pour pouvoir effectuer cette procédure Afin de diminuer le temps de palier et les risques d'accidents de décompression en favorisant l’élimination de l’azote, il est possible d’effectuer les paliers de 6 et 3 m en respirant de l’oxygène pur (au-delà de cette profondeur l’oxygène la PpO2 est supérieure à 1,6 bar, soit une hyperoxie). La durée de chacun des paliers à l’O2 est égale au 2/3 de la durée du palier à l’air, arrondie à la minute supérieure. Cette réduction n’est applicable que si le temps calculé est supérieur ou égale à 5’. Il n’est donc pas toujours intéressant d’effectuer les paliers à l’O2 Dans le cas inverse, les paliers doivent être effectués sans réduction, en prenant le temps donné par les tables. Le GPS reste inchangé. Retour 19/09/ :31

42 Palier à l’oxygène pur Exercice :
Philippe et Pascal planifie leur première plongée de la journée et souhaitent rester 20’ à 52m, en respirant de l’O2 pur aux paliers. Donner les paliers à l’air, et les paliers à l’O2 : Palier O2 Air 21 min Total 6 m 3 m 9 m 1 min 5 min 23 min interdit 5 x (2/3) = 3,33 Soit 5 min (palier air) 23 x (2/3) = 15,33 Soit 16 min Retour 19/09/ :31

43 Inhalation d’oxygène pur en surface
Afin d’accélérer la diminution du taux d’azote entre deux plongées, il est possible de respirer de l’oxygène pur en surface. Cette procédure exceptionnelle permet en 1 à 3 heures de retrouver un taux d’azote de 0,8 bar, alors qu’il faudrait attendre 12 heures en respirant de l’air. Pour cela, nous utiliserons le tableau 3. Exemple : Une palanquée sort de l’eau à 12 h après une plongée de 20 min à 55 m (GPS=K). Elle souhaite se ré immerger à 15h sur un fond de 20 m et envisage 3 possibilités : Respirer de l’air pendant les 3 heures Inhaler de l’O2 les 2 premières heures, puis de l’air la dernière heure Respirer de l’air la 1ere heure, puis de l’ O2 pendant 2 heures Retour 19/09/ :31

44 Inhalation d’oxygène pur en surface
Exemple : Une palanquée sort de l’eau à 12 h après une plongée de 20 min à 55 m (GPS=K). Elle souhaite se ré immerger à 15h sur un fond de 20 m et envisage 3 possibilités : Respirer de l’air pendant les 3 heures Inhaler de l’O2 les 2 premières heures, puis de l’air la dernière heure Respirer de l’air la 1ere heure, puis de l’ O2 pendant 2 heures En respirant de l’air durant 3 heures, le taux d’azote est donné directement par le tableau 1 des tables. Sa valeur est de 0,97, soit une majoration de 22 minutes (tableau 2 pour 0,99 à 20m, puisque 0,97 n’existe pas). Retour 19/09/ :31

45 Inhalation d’oxygène pur en surface
Exemple : Une palanquée sort de l’eau à 12 h après une plongée de 20 min à 55 m (GPS=K). Elle souhaite se ré immerger à 15h sur un fond de 20 m et envisage 3 possibilités : Respirer de l’air pendant les 3 heures Inhaler de l’O2 les 2 premières heures, puis de l’air la dernière heure Respirer de l’air la 1ere heure, puis de l’ O2 pendant 2 heures En inhalant de l’O2 pendant les 2 premières heures, nous prenons la ligne K du tableau 3, et nous trouvons un taux à 2h de 0,91. On recherche cette valeur dans la première colonne de ce même tableau 3 (ou la valeur immédiatement supérieure). Ceci correspond à un GPS de C. Dans le tableau 1, pour ce GPS, et pour 1h d’intervalle (3h – 2h d’ O2 pur), nous avons un indice de 0,89, soit une majoration de 10 minutes (tableau 2 pour 0,89 à 20m). Retour 19/09/ :31

46 Inhalation d’oxygène pur en surface
Exemple : Une palanquée sort de l’eau à 12 h après une plongée de 20 min à 55 m (GPS=K). Elle souhaite se ré immerger à 15h sur un fond de 20 m et envisage 3 possibilités : Respirer de l’air pendant les 3 heures Inhaler de l’O2 les 2 premières heures, puis de l’air la dernière heure Respirer de l’air la 1ere heure, puis de l’ O2 pendant 2 heures En respirant de l’air lors de la première heure en surface, le taux d’azote donné directement par le tableau 1 des tables passe 1,15. On recherche cette valeur dans la première colonne du tableau 3 (ou la valeur immédiatement supérieure). Pour les 2 heures restantes, nous avons un indice de 0,82, soit une majoration de 2 minutes (tableau 2 pour 0,82 à 20m). Retour 19/09/ :31

47 Inhalation d’oxygène pur en surface
Tableau 3 Tableau 1 Tableau 2 Retour 19/09/ :31

48 Plongée aux mélanges (nitrox)
Préambule & Rappels : NITRogen (azote en anglais) et OXygen Historiquement les mélanges avaient pour but de repousser les limites de profondeur (plongée tek & spéléo) Pour nous, plongeurs loisir le but recherché est plus de réduire les paliers, de plonger avec une décompression moins lourde et donc plus de sécurité Convention : Nitrox X/Y  X % d’O2 et Y % de N2 Attention ! Dès lors que l’on commence à jongler avec des pourcentages de gaz différents de ceux de l’air, il faut s’assurer que l’on ne descendra pas à des profondeurs où les Pp deviendraient toxiques ! Limites de toxicité :  O2 : mini 0.17 b maxi : plusieurs valeurs sont reconnues en mélange, à défaut de précision on utilisera 1.6 b  N2 : maxi 4 b Retour 19/09/ :31

49 Plongée aux mélanges (nitrox)
Calcul du seuil de toxicité de l’oxygène : Pour un mélange 36/64, quel est la profondeur plancher, pour un seuil de toxicité de l’oxygène de 1,6 bar ? Nous savons que : PpO2 = Pabs * % O2 Ne voulant pas dépasser un seuil de 1,6 bar, pour un pourcentage de 36%, cela devient : 1,6 = Pabs * 0,36 d’où nous déduisons : Pabs = = 4,44 bars soit une profondeur plancher, en mer de 34 m. Exercice : Quel composition du mélange peut-on utiliser, pour une plongée à 30 m, et une PpO2 max de 1,6 bar ? 1,6 0,36 A 30 m, nous avons une pression absolue de 4 bars. 1,6 = 4 * % O donc %O2 = = 0,4 (Nitrox 40/60) 1,6 4 Retour 19/09/ :31

50 Plongée aux mélanges (nitrox)
Profondeur équivalente : S’agissant de la décompression, nous n’avons plus à considérer l’oxygène mais l’azote. Pour un mélange 40/60, et une plongée à 30 m, il faut déterminer la profondeur correspondante pour une plongée à l’air, afin de déterminer les paliers que nous rechercherons sur les « tables mer » (79%) En plongeant à 30 m (4 bars), au nitrox 40/60;. PpN2 = Pabs * % N2 du mélange (nitrox), soit PpN2 = 4 * 0,6 = 2,4 bars. Il faut donc retrouver la profondeur à laquelle, avec de l’air (79% d’azote), la PpN2 est égale à 2,4 bars : 2,4 = Pabs Air * 0,79 D’où : Pabs Air = = 3,03 bars Soit 20,30 m, arrondis à 21 m En plongeant au nitrox 40/60 à 30 m, cela équivaut à une plongée à l’air à 21 m. 2,4 0,79 Retour 19/09/ :31

51 Plongée aux mélanges (nitrox)
Attention aux temps de remontée ! Utiliser la profondeur réelle ! La vitesse n’est pas modifiée. Compléments : Le matériel est spécifique et doit être parfaitement dégraissé (risque d’explosion) Il existe des brevets spécifiques nitrox (plongeur, plongeur qualifié, moniteur) Retour 19/09/ :31

52 Cohabitation des différentes procédures de décompression
Rappels juridiques sur le rôle et la responsabilité du guide de palanquée : arrêté de Juin 1998 (modifié en août 2000) « Le guide de palanquée est responsable du déroulement de la plongée » gestion complète de la décompression des plongeurs de sa palanquée savoir choisir une procédure de décompression adaptée Retour 19/09/ :31

53 Cohabitation des différentes procédures de décompression
Les contraintes liées à la décompression dans une palanquée : Cohésion de la palanquée durant toute la plongée, donc de la décompression (encore plus évident dans le cas de houle, de courant, de mauvaise visibilité…) Respect des procédures de décompression (aucun plongeur ne doit dépasser les consignes de sécurité de son propre système de décompression) Autonomie en air : tous les plongeurs doivent pouvoir effectuer leurs paliers avec leur propre réserve d’air. Retour 19/09/ :31

54 Cohabitation des différentes procédures de décompression
Le rôle du guide de palanquée : Être capable d’analyser la situation (avant la plongée) et choisir une situation adaptée (autonomie en air) Choix d’une procédure de décompression suivant le contexte : Plongeurs n’ayant aucun système de décompression Cohabitation de différents modèles dans la palanquée Cohabitation entre ordinateurs et tables dans la palanquée Plongeurs ayant déjà plongés ou devant replonger Dans tous les cas, le guide de palanquée impose la méthode à utiliser Retour 19/09/ :31

55 Cohabitation des différentes procédures de décompression
Hypothèse : il s’agit de plongeurs (surtout N1), n’ayant ni tables ni ordinateurs Plongée(s) simple ou successives, mais sans changement de guide : le guide impose son système de décompression (tables ou ordi) Plongées successives avec changement de guide entre les plongées : - Le 1er guide doit pouvoir sortir de l’eau en donnant à ses plongeurs des paramètres valides afin qu’ils puissent replonger en sécurité (Heure de sortie et GPS) - Le guide devra nécessairement plonger avec des tables. Il pourra tout de même prendre son ordinateur avec lui, pour s’en servir pour sa 2eme plongée Retour 19/09/ :31

56 Cohabitation de différents modèles d’ordinateurs dans la palanquée
Hypothèse = plongeurs dotés d’ordinateurs mais de modèles différents. Attention, chaque appareil peut indiquer des vitesses de remontée et des temps de paliers différents. Pour une plongée dans la courbe de sécurité, le guide demande aux plongeurs de prévenir dès que leur ordinateur indique 3 minutes avant la fin du temps sans décompression. Pour une plongée avec palier, il fixe au préalable en surface : une durée de palier max et/ou un temps max au fond. A la remontée : Le guide suit et impose la vitesse de l’ordinateur le « plus lent ». Dès qu’un ordinateur indique un palier, toute la palanquée effectue ce palier intégralement, puis on passe au prochain palier indiqué par l’un des ordinateur de la palanquée. En cas de successive : aucun problème car les paramètres de chaque plongeur sont enregistrés dans son ordinateur qu’il garde pour la 2eme plongée. Retour 19/09/ :31

57 Cohabitation entre ordinateur(s) et table(s)
Hypothèse = certains plongeurs sont dotés d’ordinateurs, d’autres de tables On devra suivre le protocole des tables, tout en vérifiant que cela est plus sécuritaire que ce que proposent les ordinateurs (sinon prendre la méthode de décompression de l’ordinateur). A la remontée le guide impose la vitesse de remontée du protocole le « plus lent », entre tables et ordinateurs. (en général, celui de l’ordinateur sera le plus lent 8 à 10 m/min). Il doit intégrer la durée de remontée (vitesse ordinateur plus lente que celle des tables) au temps de plongée avant de déterminer les paliers par rapport aux tables. Attention, pour une remontée lente, la table donnera des paliers nettement plus long que ceux prévus au fond par les ordinateurs Planifier l’autonomie à l’avance et anticiper le surplus de palier induit par la durée de remontée. En cas de successive : aucun problème car les paramètres de chaque plongeur sont enregistrés dans son ordinateur qu’il garde pour la 2eme plongée. Toujours prévoir un moyen de secours de calcul des paliers en cas de défaillance de l’ordinateur : montre, table, profondimètre Utilisation d’un parachute de palier muni d’un bout gradué tous les 3 mètres. Si on plonge avec les tables, il est préconiser de remonter 2 à 3 minutes avant la fin du temps planifié. Ceci permet de prévoir le temps de rassemblement des plongeurs et de donner à tous le signal de remontée. Retour 19/09/ :31

58 Conseils pratiques d’utilisation d’un ordinateur
Connaître les principes de décompression Connaître le modèle de décompression utilisé Le conserver avec soi lors des voyages (altitude, avion …), dans une boite non étanche Bien connaître le mode d’emploi de son ordinateur Respecter les règles d’entretien et de révision (être soigneux, rinçage et séchage, changer la pile dès que le voyant s’allume, contrôler l’étanchéité) Réfléchir à la cohérence du résultat Avoir des tables immergeables (si possible du même modèle que l’algorithme utilisé par l’ordinateur) Retour 19/09/ :31


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