Groupement Formation SDIS 66

Présentation au sujet: "Groupement Formation SDIS 66"— Transcription de la présentation:

1 Groupement Formation SDIS 66

2 L’approvisionnement en eau d’un engin d’incendie
S’effectue par : Alimentation- Aspiration- Ravitaillement 1 - Par l ’alimentation tonne 2 - Par l ’aspiration pompe 3 -Par le trou d ’homme

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4 les manoeuvres d'alimentation

5 Le contact entre l'eau et les pales de la pompe est réalisé par le principe des vases communicants, la phase d'amorçage est terminée. La pompe fonctionne sans problème tant que le débit demandé à la sortie pénètre effectivement dans la pompe.

6 Cette condition est réalisée si la conduite d'alimentation est suffisamment dimensionnée pour permettre aux débits demandés de s'écouler. Le conducteur de pompe n'aura qu'à s'assurer que la vanne d'entrée de pompe est complètement ouverte. Une ouverture partielle pourrait entraîner pour les forts débits des défauts d'alimentation en eau (étranglement de la conduite au droit de la vanne).

7 L'eau s'écoulera donc normalement de l'hydrant vers la pompe pour en remplir le corps.
La phase initiale d'amorçage se déroule toujours sans problème, mais en fonctionnement permanent il est important de s'assurer que le débit demandé en sortie de pompe puisse y pénétrer ; A ce sujet il faut se rappeler que :

8 Un hydrant a un débit limite et qu'à ce débit sa pression relative est nulle,
La pression d'un hydrant diminue quand le débit demandé augmente, Plus la distance entre l'hydrant et la pompe est importante, plus les pertes de charge dans la ligne d'alimentation sont importantes. Ces pertes de charge qui augmentent avec le débit peuvent devenir une limite au passage des quantités demandées d'eau (cas des grands débits).

9 Une pompe où le débit demandé est plus important que le débit d'alimentation va passer par une succession de phases de désamorçage-amorçage. Ce fonctionnement oscillatoire, préjudiciable à la qualité de l'alimentation des lances et à la pompe, peut être évité en appliquant quelques solutions pratiques :

10 Traditionnellement le conducteur établit une double alimentation de la pompe quand l'ordre d'établir plusieurs lances est donné. Ce double établissement permet de s'alimenter sur un deuxième hydrant au cas où le premier est limité en débit. Il permet également de faire passer dans chaque ligne la moitié du débit demandé et de diminuer ainsi les pertes de charge.

11 Moins traditionnellement l'engin-pompe devrait être placé à proximité immédiate de l'hydrant, car c'est là où il peut espérer bénéficier au mieux des capacités du point d'eau. Certains hydrants, notamment sur des réseaux industriels, délivrent des pressions très élevées qui sont préjudiciables mécaniquement aux pompes.

12 On assiste en cas de pression d'entrée élevée à une dégradation des joints de la pompe (presse-étoupe). IMPORTANT: La pression à l'entrée de pompe ne doit pas excéder 5 à 6 bars.

13 Branche le demi-raccord du dernier tuyau sur l'orifice d'entrée de pompe, quand la ligne d'aspiraux est montée ; Procède à l'amorçage de la pompe ; Alimente le ou les établissements ;

14 Pendant la manoeuvre en aspiration le conducteur veille à ce que les herbes, papiers, glaçons en période de gel, ne viennent pas obstruer la crépine, il la remue fréquemment avec la commande.

15 Veille à ce qu'aucun corps étranger ne s'introduise entre les joints ;
Serre les raccords à l'aide des clés ; Amarre la crépine à la commande ; Amarre le flotteur à la crépine ; Fixe le mousqueton de la commande à l'anneau de la crépine, (à défaut, il fait un nœud coulant autour du demi-raccord de la crépine) ;

16 Aide le conducteur à raccorder la ligne d'aspiration sur la pompe .
Aide le Chef BAL à immerger la crépine. Conducteur Équipier BAL Chef BAL

17 La crépine est immergée à une hauteur suffisante :
15 à 20 cm d'eau au-dessus d'elle sont nécessaires pour ne pas risquer les entrées d'air. Il ne faut pas non plus enfoncer la crépine dans la vase ; au besoin, elle sera placée dans un panier ou maintenue entre deux eaux au moyen d'un flotteur.

18 Rappel: Lors d’une aspiration, le conducteur ne doit pas avoir les yeux «  rivés » sur les manomètres. Il doit écouter, voir et sentir la montée de l’eau. En fonction de la hauteur d’aspiration, l’aspiration doit être réalisée en moins de 30 secondes si ce n’est pas le cas il faut contrôler: Le serrage des raccords des aspiraux, La vanne pilotée( membrane collé ou ouvrir le robinet pour les moto-pompes), L’entrainement de l’amorceur ( attention à la pression dans le corps de pompe).

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