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Publié parFrançoise Beaudry Modifié depuis plus de 6 années
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Regional Food Security and Nutrition Working Group
Food Security and Nutrition Update FAO - WFP 5 avril 2018
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Points saillants Campagnes agropastorales Marchés internationaux et en Afrique de l’Ouest et le Sahel Sécurité alimentaire dans la région
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Campagne agropastorale 2017 - 2018
PREGEC: Les productions céréalières de la région en hausses de 2,5% et 11,7% comparées à celles de la campagne passée et à la moyenne des 5 dernières années. Toutefois, des baisses sensibles en Gambie (-29,17%), au Burkina Faso (-11,03%), en Guinée Bissau (-7,01%) et au Tchad (-5,46%). Pas de production au Cabo Verde. Les productions de tubercules en hausse de 6,5% par rapport à la campagne et de 21% par rapport à la moyenne des cinq dernières années Les productions des cultures de rente, estimées à 8,04 millions de tonnes pour l’arachide, 7,5 millions pour le niébé, 1,78 millions pour le soja et 3,73 millions pour le sésame, sont en hausse comparativement à celles de l’année dernière et à la moyenne quinquennale
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Campagne agropastorale 2017 - 2018
Les activités agricoles, en début mars, sont dominées par les cultures de contre-saison, le maraîchage dans les zones habituelles. Toutefois, perspectives de production inférieures à la moyenne du fait du niveau de la crue inférieure à la moyenne et le faible niveau de remplissage des points d’eau réduisant les superficies réalisées par rapport à l’année dernière. Les premières productions maraîchères sont disponibles sur les marchés et au niveau des ménages.
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Campagne agropastorale 2017 - 2018
La situation pastorale demeure préoccupante Elle est caractérisée par l’épuisement précoce de la biomasse fourragère résiduelle et des points d’eau temporaires; Un départ précoce des transhumants vers des zones d’accueil qui a conduit à de fortes concentrations de troupeaux d’animaux dans les enclaves pastorales et les réserves naturelles où des risques d’épizooties sont à craindre; Sur le plan sanitaire, l’apparition de foyers de la peste porcine africaine a occasionné d’importantes pertes au sud du Bénin.
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La chenille légionnaire d’automne (Spodoptera frugiperda)
Identifiée comme l’un des plus grands facteurs de risque à la production agricole et contribue à la réduction de la disponibilité alimentaire. FAW est présent dans tous les pays d’Afrique subsaharienne à l’exception de Djibouti, Eritrea, and Lesotho. Le système d’alerte précoce de FAW, FAWEWS, est en cours de déploiement dans les pays africains. Les CEAP sur le guide de la lutte intégrée contre les ravageurs a été lancé le 16 février 2018. Un modèle de gestion de risques est en train d’être élaboré conjointement par la FAO et le DFID. Besoins de renforcement du suivi dans es pays non touchés Spread: FAW is present now in all Sub Saharan Africa Si le ravageur est mal géré ou si une lutte biologique n’est pas appliquée, la chenille peut causer d’importantes baisses de production. Il s’agit d’un problème auquel les producteurs doivent faire face et ils ont besoin d’un appui pour gérer, de manière durable, ce nouvel insecte ravageur. Plan de réponse de la FAO Gestion de la chenille légionnaire d’automne: recommandations et actions immédiates 2. Priorités de recherche à court terme 3. Communication et formations 4. Surveillance et alerte rapide 5. Politiques et appui à l’élaboration de la réglementation 6. Coordination Early Warning System: The FAW early warning tool, FAMEWS, is currently being deployed in Madagascar, South Africa and Zambia, and to the rest of Africa by the end of February. a except Djibouti, Eritrea, and Lesotho. Re-enforcement of monitoring and prevention mechanisms are needed in unaffected countries Farmers Field Schools (FFS): FAO FFS field guide on Integrated Pest Management has been launched on 16 February Risk Assessment: A risk assessment model is being jointly developed by FAO and DFID FAW early warning system development: FAO IT-Solutions has developed a mobile phone app (FAMEWS) to be used by farmers, community focal persons and extension agents to collect data when scouting fields and checking pheromone traps. FAMEWS will incorporate a tool to diagnose FAW damage and will be linked to a web-based early warning platform. FAMEWS is being deployed in Madagascar, South Africa and Zambia, and will be deployed in all Africa by end February. FAO has identified several vendors that will be pre-qualified to ensure rapid delivery of high quality traps and lures. Innovative technologies are being considered to monitor FAW and diagnose damage using drones, remote sensing, artificial intelligence learning, and Google Earth Engine. Projets FAO : 4 projets additionnels avec un budget autour de USD 2 million sont en revue pour financement. Cela élève le montant total à 13 million sur lesquels 10 millions viennent de la FAO. Les besoins en financement s’élèvent à 87 millions. Le système d’alerte précoce de FAW, FAWEWS, est en cours de déploiement dans les pays africains. Les CEAP (champs école agro pasteurs) sur le guide de la lutte intégrée contre les ravageurs a été lancé le 16 février 2018. Un modèle de gestion de risques est en train d’être élaboré conjointement par la FAO et le DFID. Besoins de renforcement du suivi dans es pays non touchés
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Prix et marchés internationaux
L’Indice FAO des prix des produits alimentaires en hausse en pour le deuxième mois consécutif L'indice FAO des prix des produits alimentaires mesure la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de denrées alimentaires. Il est établi à partir de la moyenne des indices de prix de cinq catégories de produits, pondérés en fonction de la part moyenne à l'exportation de chacune des catégories pour la période La consommation alimentaire de la majorité des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel dépend en partie des importations des produits de base (en particulier le riz et le blé) dont les prix sont négociés sur les places internationales. L'Indice FAO des prix des produits alimentaires* s'est établi en moyenne à 172,8 points en mars 2018, soit 1,1 pour cent (1,8 point) de plus qu'en février, ce qui représente le deuxième mois consécutif de hausse. Il est ainsi de 0,7 pour cent supérieur à sa valeur à la même période l'année dernière. Comme en février, l'augmentation en glissement mensuel est principalement due à la hausse des cours internationaux des céréales et des produits laitiers. Les prix du sucre et des huiles végétales ont quant à eux continué de baisser et ceux de la viande ont légèrement augmenté. En mars 2018, l'indice FAO des prix des produits alimentaires en hausse de 1,1% de plus qu’en février 2018, et de 0,7% de sa valeur à la même période de l'année dernière.
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Prix et marchés internationaux
L'indice FAO des prix des céréales en hausse de 2,7% par rapport au mois de février et de moins de 12,1% par rapport à son niveau de mars L'indice a continué de grimper sans interruption, ce qui traduit un affermissement des cours internationaux de pratiquement toutes les principales céréales. L'Indice FAO des prix des produits alimentaires* s'est établi en moyenne à 172,8 points en mars 2018, soit 1,1 pour cent (1,8 point) de plus qu'en février, ce qui représente le deuxième mois consécutif de hausse. Il est ainsi de 0,7 pour cent supérieur à sa valeur à la même période l'année dernière. Comme en février, l'augmentation en glissement mensuel est principalement due à la hausse des cours internationaux des céréales et des produits laitiers. Les prix du sucre et des huiles végétales ont quant à eux continué de baisser et ceux de la viande ont légèrement augmenté. » La valeur moyenne de l'Indice FAO des prix des céréales est de 165,6 points en mars, soit une hausse de 2,7 pour cent (4,3 points) par rapport au mois précédent et de pas moins de 12,1 pour cent par rapport à son niveau de mars 2017. Ces derniers mois, l'indice a continué de grimper sans interruption, ce qui traduit un affermissement des cours internationaux de pratiquement toutes les principales céréales. Ces dernières semaines, des préoccupations liées aux conditions météorologiques, en particulier une sécheresse prolongée aux États-Unis d'Amérique, ainsi que des températures froides et des précipitations dans diverses régions d'Europe, ont tiré les prix du blé vers le haut. L'augmentation des cours du maïs a été encore plus prononcée, en raison d'une dégradation des perspectives de récolte, surtout en Argentine, et d'une demande mondiale qui reste forte. S'agissant du riz, les achats de l'Asie ont contribué à maintenir les prix internationaux à un niveau globalement élevé. » L'Indice FAO des prix des huiles végétales affichait une valeur moyenne de 156,8 points en mars, soit un léger recul par rapport au niveau de février, qui était déjà au plus bas depuis plusieurs mois. La baisse des cours des huiles végétales de soja, de colza et de tournesol a été compensée par la hausse de ceux de l'huile de palme, qui est l'huile végétale la plus largement commercialisée dans le monde. Malgré des perspectives de gains de production saisonniers, les prix de l'huile de palme se sont affermis en mars du fait d'une forte demande internationale et, en conséquence, de prélèvements dans les stocks en Malaisie et en Indonésie. La reprise attendue des importations d'agrogazole indonésien à base d'huile de palme de la part de l'Union européenne et la vigueur retrouvée des cours des huiles minérales ont soutenu les prix de l'huile de palme. » L'Indice FAO des prix des produits laitiers s'est établi en moyenne à 197,4 points en mars, soit une hausse de 6,2 points (3,3 pour cent) par rapport à février; il atteint ainsi un niveau légèrement supérieur à sa valeur de l'année dernière à la même période. Au cours du mois, les cours du beurre, du lait entier en poudre et du fromage ont progressé tandis que ceux du lait écrémé en poudre ont fléchi, ce qui représente une inversion de tendance par rapport aux deux mois précédents. Une production de lait moins abondante que prévue en Nouvelle-Zélande et une demande mondiale à l'importation qui reste vigoureuse ont fait grimper les prix du beurre, du fromage et du lait entier en poudre; en revanche, la pression continuellement exercée par les stocks mondiaux et une production accrue ont entraîné un affaissement des cours du lait écrémé en poudre. » L'Indice FAO des prix de la viande atteignait en moyenne 169,8 points en mars, soit un niveau quasiment égal à celui de février. Il se situe ainsi 3 pour cent au-dessus de son niveau enregistré l'année dernière à la même période, mais encore 20 pour cent en dessous de son niveau record d'août 2014. L’évolution des différentes catégories de viande qui composent l'indice est inégale: les cours de la viande ovine ont augmenté et ceux de la viande porcine ont légèrement progressé, les prix de la viande de volaille sont restés stables et ceux de la viande bovine ont fléchi. Une forte demande à l'importation, en particulier de la part de la Chine, ont tiré vers le haut les cours de la viande d'ovins. Des disponibilités relativement faibles en Europe ont entraîné une augmentation légère des prix de la viande de porc, tandis qu'une demande modérée et des perspectives d'offre plus abondante en Nouvelle-Zélande au cours des prochains mois ont pesé sur les prix de la viande de bœuf. » L'Indice FAO des prix du sucre a frôlé en moyenne 186 points en mars, marquant ainsi un recul de 6,5 points (3,4 pour cent) par rapport au mois de février et de 27,5 pour cent par rapport au même mois de l'année dernière. La chute des cours du sucre s'est poursuivie en raison d'abondantes disponibilités à l'exportation. La baisse du réal brésilien et un assouplissement des règles d'exportation en Inde, qui autorise les sucrières à vendre leur production à l'étranger jusqu'à la fin de la campagne en cours, semblent avoir contribué à stimuler les exportations de sucre brésilien et indien et à tempérer les cours internationaux.
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Les prix internationaux des céréales ont encore augmenté en février
08/03/2018 Les prix internationaux du blé ont augmenté en janvier, le blé américain de référence (n°2 dur roux d’hiver, fob) s’est échangé en moyenne à 240 USD la tonne, soit une hausse de 5 pour cent par rapport au mois précédent et de 14 pour cent par rapport à février Les prix américains ont été soutenus par des préoccupations persistantes concernant les conditions des cultures d’hiver de 2018 en raison d’une vague prolongée de sécheresse dans les principales zones de culture, bien que le ralentissement des ventes ait limité la hausse des prix. Dans la région de la mer Noire, des problèmes logistiques liés à la rigueur de l’hiver et le vif intérêt de la part des acheteurs étrangers, favorisé notamment par l’évolution des taux de change, ont soutenu les prix. Les prix internationaux du maïs ont encore augmenté en février. Les prix du maïs américain de référence (n°2, jaune, fob) se sont établis en moyenne à 164 USD la tonne, soit 5 pour cent de plus qu’en janvier et 10,5 pour cent de plus qu’il y a trois mois. La hausse des prix à l'exportation aux États-Unis a été favorisée par de solides ventes à l'exportation ainsi que par des préoccupations persistantes quant à l’effet négatif des conditions chaudes et sèches sur le rendement des cultures en Argentine, où les cours ont également augmenté. En Ukraine, les prix ont été soutenus par une forte demande extérieure, en particulier de la Chine (continentale) et de l'Union européenne. L’indice FAO des prix du riz ( =100) s’est établi en moyenne à 228,7 points en février, soit 2 pour cent de plus qu’en janvier. Les prix des variétés de riz Japonica et aromatique ont généralement augmenté, tandis que les cours du riz Indica ont observé des tendances contrastées. En Thaïlande et au Pakistan, les prix du riz Indica sont restés stables ou ont fléchi en raison de l'absence de nouveaux accords de vente importants. En revanche, les prix ont augmenté au Viet Nam, soutenus par un resserrement de l’offre en amont de la récolte d'hiver/printemps 2018 et, en Inde, en raison des achats publics et de la demande émanant des pays africains. Les prix sont restés stables en Uruguay, tandis qu’un resserrement de l'offre a fait grimper les prix du riz à grains longs aux États-Unis à leur plus haut niveau depuis novembre Les cours ont généralement fléchi en Argentine et au Brésil. Les prix internationaux du riz se sont renforcés L’indice FAO des prix du riz ( =100) s’est établi en moyenne à 228,7 points en février, soit 2 pour cent de plus qu’en janvier. Les prix des variétés de riz Japonica et aromatique ont généralement augmenté, tandis que les cours du riz Indica ont observé des tendances contrastées. En Thaïlande et au Pakistan, les prix du riz Indica sont restés stables ou ont fléchi en raison de l'absence de nouveaux accords de vente importants. En revanche, les prix ont augmenté au Viet Nam, soutenus par un resserrement de l’offre en amont de la récolte d'hiver/printemps 2018 et, en Inde, en raison des achats publics et de la demande émanant des pays africains. Les prix sont restés stables en Uruguay, tandis qu’un resserrement de l'offre a fait grimper les prix du riz à grains longs aux États-Unis à leur plus haut niveau depuis novembre Les cours ont généralement fléchi en Argentine et au Brésil. Les prix à l'exportation du maïs ont augmenté pour le deuxième mois consécutif en février Prix internationaux du maïs Les prix internationaux du maïs ont encore augmenté en février. Les prix du maïs américain de référence (n°2, jaune, fob) se sont établis en moyenne à 164 USD la tonne, soit 5 pour cent de plus qu’en janvier et 10,5 pour cent de plus qu’il y a trois mois. La hausse des prix à l'exportation aux États-Unis a été favorisée par de solides ventes à l'exportation ainsi que par des préoccupations persistantes quant à l’effet négatif des conditions chaudes et sèches sur le rendement des cultures en Argentine, où les cours ont également augmenté. En Ukraine, les prix ont été soutenus par une forte demande extérieure, en particulier de la Chine (continentale) et de l'Union européenne. Les prix à l'exportation du blé ont continué d’augmenter Prix internationaux du blé Les prix internationaux du blé ont augmenté en janvier, le blé américain de référence (n°2 dur roux d’hiver, fob) s’est échangé en moyenne à 240 USD la tonne, soit une hausse de 5 pour cent par rapport au mois précédent et de 14 pour cent par rapport à février Les prix américains ont été soutenus par des préoccupations persistantes concernant les conditions des cultures d’hiver de 2018 en raison d’une vague prolongée de sécheresse dans les principales zones de culture, bien que le ralentissement des ventes ait limité la hausse des prix. Dans la région de la mer Noire, des problèmes logistiques liés à la rigueur de l’hiver et le vif intérêt de la part des acheteurs étrangers, favorisé notamment par l’évolution des taux de change, ont soutenu les prix.
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L'offre et la demande de céréales
Une production record en porte les stocks mondiaux de céréales à un niveau record, malgré une hausse de la consommation et des échanges soutenus Une production record en porte les stocks mondiaux de céréales à un niveau record, malgré une hausse de la consommation et des échanges soutenus Les prévisions de la FAO en matière de production de céréales pour 2017 sont revues à la hausse, alors que les premiers éléments indiquent une baisse des récoltes de blé et de céréales secondaires en 2018 • Les dernières prévisions de la FAO indiquent que la production mondiale de céréales devrait croître de 33 millions de tonnes (1,3 pour cent) en 2017, pour atteindre près de 2 646 millions de tonnes, principalement du fait d’une révision à la hausse des perspectives de production du maïs. La production mondiale de céréales devrait donc dépasser les prévisions de février de 3,5 millions de tonnes, principalement en raison d’une révision à la hausse de la production de maïs dans l’Union européenne. Les prévisions de la FAO pour la production mondiale de riz ont également été relevées, pour atteindre un niveau record de 503 millions de tonnes, l’amélioration des perspectives pour la récolte secondaire en Inde ayant plus que compensé la révision à la baisse de la production en Indonésie et en République-Unie de Tanzanie. • Les perspectives concernant la production de blé en 2018 sont plus prudentes, en raison de conditions météorologiques moins favorables et de prix en baisse. Les dernières prévisions pour la production mondiale de blé en 2018 s'établissent à 750 millions de tonnes, en baisse de 7 millions de tonnes par rapport au niveau quasi record de 2017, mais néanmoins 6 millions de tonnes au-dessus du volume prévu le mois dernier, ce qui s’explique par l’augmentation prévue des emblavages aux États-Unis et par de meilleures perspectives en Fédération de Russie. Aux États-Unis, d’après les dernières estimations du Département de l'agriculture des États-Unis concernant les semis de 2018 (29 mars 2018), qui prévoient une hausse des cultures de blé par rapport à l’année dernière, la production totale de blé pourrait quelque peu rebondir par rapport à la baisse de l'an dernier. En Fédération de Russie, les conditions météorologiques favorables récemment enregistrées se sont traduites par une amélioration des perspectives concernant le blé d'hiver, mais la production globale de blé pourrait encore baisser par rapport au record de 2017, si on part du principe que les rendements resteront en deçà du niveau exceptionnel atteint l’an dernier. En ce qui concerne les autres pays de la CEI, l’augmentation de la superficie des emblavures associée à des conditions météorologiques favorables devrait entraîner une légère augmentation de la production en Ukraine. Malgré des conditions de culture globalement favorables dans l’Union européenne, la production de blé d'hiver devrait reculer, principalement en raison d’une réduction des semis. En Asie, la récolte de blé 2018 a débuté. La production en Chine et en Inde, les plus importants pays producteurs de blé, devrait légèrement se contracter par rapport aux niveaux record de 2017, alors qu’au Pakistan des conditions météorologiques favorables devraient se traduire cette année par une augmentation de la production. Les perspectives en Afrique du Nord ont été modérément relevées, à la faveur des récentes pluies qui ont succédé à un hiver sec, même si des poches de sécheresse persistent en Tunisie et en Algérie. Dans l’hémisphère sud, les semis de blé vont bientôt commencer. • En ce qui concerne les céréales secondaires, la récolte de 2018 vient de commencer dans les pays de l’hémisphère sud et les semis sont en cours dans l’hémisphère nord. En Amérique du Sud, la production devrait baisser par rapport aux niveaux record de 2017, en raison de mauvaises conditions météorologiques en Argentine et de la désaffection de la culture du maïs au profit de celle du soja au Brésil. En Afrique australe, les pluies récentes ont partiellement apaisé les préoccupations initiales suscitées par le temps sec, mais la production devrait tout de même reculer par rapport aux niveaux élevés de La diminution de la superficie emblavée en Afrique du Sud, qui s’explique par la baisse des prix du maïs, a eu elle aussi des répercussions négatives sur les perspectives de production en 2018. L’utilisation mondiale de céréales devrait progresser en • Les prévisions de la FAO concernant l'utilisation mondiale de céréales ont été relevées de 4,6 millions de tonnes (0,2 pour cent) par rapport au mois de février pour être portées à 2 612 millions de tonnes; ce qui représente 39,3 millions de tonnes (1,5 pour cent) de plus qu’en Cette augmentation d’un mois sur l’autre est due principalement à des prévisions revues à la hausse pour le maïs et le blé. • L'utilisation mondiale de blé en devrait atteindre un niveau record de 736,4 millions de tonnes, soit 0,4 pour cent (2,8 millions de tonnes) au-dessus des prévisions du mois précédent; les prévisions concernant l’utilisation mondiale de blé sont désormais supérieures de 0,3 pour cent (2,5 millions de tonnes) à celles de La hausse par rapport au mois dernier tient essentiellement au relèvement des prévisions pour l’utilisation industrielle, tandis que l’augmentation par rapport à est due principalement à un accroissement prévu de 1,2 pour cent de la consommation alimentaire de blé. • Les prévisions concernant l’utilisation totale de céréales secondaires en ont été relevées de 2,5 millions de tonnes, pour s'établir à 1 373 millions de tonnes, principalement en raison de la révision à la hausse de l’utilisation de maïs pour la consommation animale dans l’Union européenne et dans plusieurs pays d’Asie. En raison d’une offre accrue et de prix en baisse, l’utilisation totale de maïs pour l’alimentation animale en s'établit désormais à 601 millions de tonnes, soit 2,6 millions de tonnes (0,4 pour cent) de plus que ce qui était projeté en février et 18,2 millions de tonnes (3,1 pour cent) de plus qu’en • Suite à de légers ajustements à la baisse apportés aux chiffres de relatifs à l’utilisation, on prévoit maintenant que l’utilisation mondiale de riz en s’établira à 503 millions de tonnes. Ce volume, qui serait inférieur de 0,6 million de tonnes aux attentes pour février, représente néanmoins une augmentation de 1,1 pour cent sur l’année, liée à une consommation alimentaire plus importante que prévu. Des échanges commerciaux dynamiques en 2017‑2018 • Les échanges internationaux de céréales – tous produits confondus – devraient atteindre 406,6 millions de tonnes en 2017‑2018, soit légèrement plus que prévu un mois auparavant, et ainsi dépasser de 0,2 pour cent (près de 0,9 million de tonnes) le niveau record atteint l’année précédente. • Les nouvelles prévisions relatives au commerce mondial de blé en 2017‑2018 (juillet/juin) s’établissent à 173,8 millions de tonnes; elles sont pratiquement inchangées par rapport à février, car la demande à l'importation devrait rester stable dans presque toutes les régions, à l'exception de l'Amérique du Sud, où le volume total des importations pourrait légèrement fléchir, principalement en raison d’une contraction des achats au Brésil. Les volumes à l’exportation devraient selon toute attente être largement suffisants pour répondre à la demande mondiale; la révision à la hausse des exportations de la Fédération de Russie devrait compenser une réévaluation équivalente, mais à la baisse, concernant plusieurs autres gros exportateurs. • Le commerce mondial de céréales secondaires en 2017‑2018 (juillet/juin) atteindra selon les prévisions actuelles le niveau record de 185,8 millions de tonnes, soit 2,6 pour cent (4,7 millions de tonnes) de mieux qu’en 2016‑2017. Cette réévaluation s’explique en grande partie par un bond des échanges mondiaux de maïs, qui frôleraient les 145,5 millions de tonnes, à la faveur notamment de prévisions indiquant une augmentation des importations dans l’Union européenne (UE), en Turquie et dans plusieurs autres pays d’Asie. • Malgré une révision à la hausse de 0,9 million de tonnes par rapport à février, on s’attend à ce que les volumes de riz échangés au plan international au cours de l’année civile 2018 atteignent 46,9 millions de tonnes et se situent ainsi légèrement en deçà (moins 1,9 pour cent) du volume record de 2017, du fait de l’essoufflement de la demande à l’importation dans toutes les régions, exceptée l’Asie. Les stocks mondiaux de céréales devraient rester à un niveau record en 2017‑2018, malgré une révision à la baisse par rapport à février. • Les dernières prévisions de la FAO relatives aux stocks mondiaux de céréales à la clôture des campagnes s’achevant en 2018 ont été diminuées de 4,6 millions de tonnes, principalement en raison d'un ajustement à la baisse des stocks de céréales secondaires. Les stocks céréaliers de report n’en sont pas moins estimés à 748,2 millions de tonnes et ils devraient ainsi dépasser de près de 4 pour cent (28 millions de tonnes) le niveau de l'année précédente, pour atteindre un volume record. • Les stocks mondiaux de blé (campagne se terminant en 2018) devraient être légèrement inférieurs aux prévisions de février; ils marquent toutefois un record absolu et se situent 8 pour cent (soit 20 millions de tonnes) au-dessus de leur niveau global d’ouverture. Le rapport stocks-utilisation de blé mondial devrait dès lors s’établir à 36,3 pour cent, soit légèrement au-dessus de son niveau de 2016‑2017; ce serait ainsi sa valeur la plus élevée depuis 2001‑2002. • Les stocks de céréales secondaires (campagne se terminant en 2018) atteindront selon les dernières estimations 305 millions de tonnes, soit 1,6 pour cent (ou 4,8 millions de tonnes) de moins que prévu en février, mais 2 pour cent (5,8 millions de tonnes) de plus qu’à leur ouverture. L’ajustement apporté par rapport au mois dernier est essentiellement imputable à la révision à la baisse des estimations des volumes de report de maïs en République de Corée et aux États-Unis d’Amérique. • La FAO a relevé de 0,9 million de tonnes ses prévisions relatives aux stocks mondiaux de riz, qui devraient ainsi atteindre 171 millions de tonnes en fin de campagne 2017‑2018, soit 1,4 pour cent de plus en glissement annuel. Cette correction se justifie principalement par la réévaluation à la hausse des greniers du plus important exportateur mondial, à savoir l’Inde, où la récolte rizicole s’annonce plus abondante que prévu et où les achats publics sont soutenus. La situation mondiale de la demande et de l’offre de céréales est restée globalement stable en , comme l'attestent les bons rapports stock/utilisation de céréales et la relative faiblesse des cours internationaux sur la durée.
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TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Malgré l'augmentation de la production agricole régionale estimée (6% au-dessus du niveau de 2016/17 et 14% au-dessus de la moyenne quinquennale), les déficits de production localisés affectent les stocks, la disponibilité et les niveaux de prix; La reconstitution des stocks commerciaux prend deux fois plus de temps que d'habitude, car les producteurs retiennent leurs stocks; Les prix du sorgho et du mil restent élevés(+ 20% en moyenne par rapport aux années précédentes) et les marchés du bétail saturés maintiennent les termes de l'échange défavorables aux pastoralistes
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TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Les prix du mil et du sorgho restent élevés au Mali et au Burkina Faso, ainsi qu'au Niger par rapport à l'année précédente et à leur moyenne quinquennale. Au Tchad, la faible demande causée par le ralentissement économique a maintenu les prix relativement bas au cours des dernières années, mais malgré ce phénomène, en 2018, les prix ont également commencé à augmenter comme dans le reste des pays. Au Nigeria, les prix sont en baisse par rapport à l’année dernière mais demeurent élevés par rapport à la moyenne des 5 ans Sur une base mensuelle, nous observons quelques augmentations autour du bassin du lac Tchad, du Burkina Faso et du nord de la Mauritanie.
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Tendances sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest
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Tendances sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest
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Tendances sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest
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Terms de l’echanges Source: WFP & FEWS NET
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Situation alimentaire dans la région
ENSAN Mali : Données collectées en février 2018 1809 ménages enquêtés dans tout le pays. 24,1% de ménages maliens sont en insécurité alimentaire dont 3,1% sous la forme sévère. MAG enfant de 6 – 59 mois = 25,8% Dégradation de l’insécurité alimentaire dans les régions de Gao (+8 pourcent) ; Mopti (+3 pourcent), Kidal (+8 pourcent) et Tombouctou (+3 pourcent) par rapport à l’année dernière à la même période.
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Situation alimentaire dans la région
EFSA Sénégal : Données collectées en février 2018 1669 ménages enquêtés dans les départements de Podor, Linguère, Matam, Ranérou et Kanel 30% (soit personnes) des ménages de ses zones sont en insécurité alimentaire mais il existe une disparité géographique selon les départements et les moyens d’existences. Ainsi, Podor (39% = personnes) demeure le département où le taux d’insécurité alimentaire est le plus élevé suivi de Ranérou (35% = personnes) ; Matam (27% = personnes). Les départements de Linguère et Kanel (23 pourcent) sont les moins touchés. Principales causes : déficit de la production céréalière, la détérioration des moyens d’existence, la hausse des prix des intrants et des denrées agricoles etc. MAG enfant de 6 – 59 mois = 25,8%
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Situation alimentaire dans la région
EFSA Tchad : Données collectées en février 2018 Les affrontements entre des groupes armés rivaux centrafricains ont entrainé des déplacements de populations vers le Tchad voisin Face aux informations faisant état de l’épuisement des ressources alimentaires des ménages hôtes, les partenaires du Cluster Sécurité Alimentaire ont décidé de mener une enquête de sécurité alimentaire en situation d’urgence pour mieux cerner la situation chez les ménages réfugiés et hôtes. Les données de cette évaluation ont été collectée chez 897 ménages (réfugiés, populations locales) dans trois sous-préfectures à savoir Goré, Békan et Bessao. Les ménages réfugiés vivant de façon isolée dans les villages d’accueil sont ceux dont la situation alimentaire est la plus dégradée. En effet, 22% d’entre eux sont en insécurité alimentaire sévère et 59,5% sont en insécurité alimentaire modérée. MAG enfant de 6 – 59 mois = 25,8%
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Recommandations au FSNWG
Accompagner techniquement et financièrement les États et leurs partenaires pour la mise en œuvre des plans de réponse des pays sahéliens et des plans d’accueil des pays côtiers à la situation pastorale; Continuer à suivre la situation de sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest Continuer à faire le plaidoyer pour le financement et la mise en place des réponses humanitaires dans la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest Maintenir et renforcer la surveillance de la situation pastorale et agro-pastorale
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