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La coqueluche, petite histoire

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Présentation au sujet: "La coqueluche, petite histoire"— Transcription de la présentation:

1 La coqueluche, petite histoire

2 L’examen clinique du NRS
Mon ami m’appelle L’examen clinique du NRS Une toux quinteuse persistante Plusieurs semaines < 3semaines Caractères des quintes Accès de toux violents et répétés, sans respiration efficace Turgescence du visage avec érythrocyanose Reprise inspiratoire bruyante Expectoration muqueuse épaisse Le plus souvent nocturnes (insomniantes, épuisantes) Vomissements (déshydratation, dénutrition) Entre les quintes, le sujet est le plus souvent asymptomatique La fièvre n’est pas habituelle Eureka c’est la Coqueluche Panique ?? Haut Conseil de la santé publique 2014 Journal de pédiatrie et de puériculture p

3 A mon interrogatoire :la maman me dit
Il y a 15 j il a fait une grippe Silencieuse (incubation) Une dizaine de jours (7 à 21 jours) Catarrhale La plus contagieuse Alors que la séméiologie est encore banale : Rhinite et toux Une dizaine de jours La contagiosité dure jusqu’à trois semaines après les premiers symptômes ; cinq jours après traitement antibiotique efficace (3 jours azithromycine) Journal de pédiatrie et de puériculture p Haut Conseil de la santé publique 2014

4 Evolution bénigne Convalescence Plusieurs semaines
Diminution du nombre et de la violence des quintes Réactivation lors des viroses Convalescence Journal de pédiatrie et de puériculture p Haut Conseil de la santé publique 2014

5 Agent infectieux de la coqueluche
Qui est responsable? Agent infectieux de la coqueluche Bordetella pertussis Spécifique de l’homme Identifiée en 1906 par Bordet et Gengou Différent des autres Bordetelles Para-pertussis (10%) Bronchiseptica: peut infecter de nombreux mammifères Holmesii Bordet J., Gengou O. Le microbe de la coqueluche. Les annales de l’Institut Pasteur ; Tome 20 : et 1907 ; Tome 21 :

6 Transmission de la coqueluche
Réservoir (actuel, résiduel): adultes, adolescents, seniors Transmission: Interhumaine exclusive, respiratoire Par aérosols (gouttelettes) Communicabilité maximum en phase catarrhale Contamination Qui est à l’origine? Revue de la littérature : 9 études Contaminateur Mère: 39% (95%CI 33-45%) Père: 16% (95%CI 12-21%) Grands-parents: 5% (95%CI 2-10%) Fratrie: 16-43% Extra-familial: 4-22% Source non identifiée: 32-52% Haut Conseil de la santé publique 2014 Journal de pédiatrie et de puériculture p

7 Complications Je dois entreprendre une action car?
Essentiellement le nourrissons de moins de 6 mois Quintes asphyxiantes, apnées, bradycardies Convulsions (3 %), encéphalopathie (0,8 %), mort subite Bronchopneumonie (20 %) ou pneumocoqueluche alvéolaire Responsable de la majorité des décès des nourrissons < 3 mois Mortalité non négligeable (0,2 %) Séquelles Bronchiectasies (en cas d’atteinte broncho-pulmonaire) Encéphalopathie Bordet J., Gengou O. Le microbe de la coqueluche. Les annales de l’Institut Pasteur ; Tome 20 : et 1907 ; Tome 21 :

8 Historique? Quand est-il de l'épidémiologie dans le monde?
XIXe siècle, coqueluche et rougeole = premières causes de décès d'enfants par maladies infectieuses (1/ 1000 !) XXe siècle: 95 % chute de la mortalité liée aux programmes de vaccination généralisée XXIe siècle: baisse d’incidence / modifications épidémiologiques La coqueluche est en recrudescence dans plusieurs pays développés  en France, au UK aux Etats-Unis : l’incidence explose. La FDA rapporte en 2012 des chiffres aussi élevés qu’il y a… 50 ans  D’après N.Guiso

9 Limites des vaccins et des programmes de vaccination
D’autant plus Limites des vaccins et des programmes de vaccination Pas de protection à vie Pas de protection des nouveau-nés et des enfants non vaccinés Pas de protection contre l’infection Pas d’élimination de la maladie Pas d’éradication de la bactérie

10 Démontrer que la coqueluche existe en Algérie
Projet Démontrer que la coqueluche existe en Algérie Etude sur le terrain Vérifier la pertinence clinique des déclarations de la coqueluche de notre service Analyser les caractéristiques cliniques, para-cliniques des patients atteints de coqueluche Dépistage de la coqueluche chez les sujets contacts Préciser la pertinence clinique de ces déclarations Déterminer le rôle de l’adulte dans la transmission de Bordetella Pertussi Mon enquête Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

11 Patients et méthodes Prélèvements : Etude prospective sur 3 mois
(juillet - septembre 2012) Inclusion : enfant déclaré atteint de coqueluche, sa mère et le contaminateur suspect Fiche d’enquête pour chaque patient, mère +/- contaminateur Fiche d’enquete : Outre les données démographiques, sont collectées quelques informations sur le tableau clinique ainsi que des données sur le statut vaccinal, l’évolution, et la source de contamination. Prélèvements : Patient : Culture, PCR, +/- sérologie (âge > 3 ans) Mère + contaminateur suspect + : Culture, PCR, sérologie < 24H Institut Pasteur d’Algérie Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

12 Diagnostic biologique de la coqueluche
Direct : Prélèvements : Écouvillonnage nasopharyngé (ENP), écouvillons en dacron Humidification préalable des fosses nasales et prélèvement dans le nasopharynx postérieur Acheminement rapide à T° ambiante Si différé à – 20°C (PCR uniquement) Milieu de transport : milieu d’Amies au charbon à T° ambiante (n’interfère pas avec la PCR) Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

13 Diagnostic biologique de la coqueluche
Aspiration nasopharyngée (ANP), cathéter flexible placé au bout d’une seringue de 10 ml, le liquide est recueilli dans un tube stérile Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

14 Diagnostic biologique de la coqueluche
Diagnostic et examens complémentaires: Durée toux <14j : Clinique Culture ++ PCR Durée toux entre 14 et 21j: Clinique PCR +++ Durée toux 21j ou plus: Clinique Sérologie +++ Une culture et une PCR négatives chez le patient n’éliminent pas la coqueluche.  Enquête chez les sujets contacts (cas épidémiologique)  Evolution de la toux (cas clinique) Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

15 RÉSULTATS : Confirmation du diagnostic
Données épidémiologiques : juillet – septembre 2012 Nombre de patients déclarés 67 Sexe ratio 0,81 Age Médian : 3,5 mois Moyen : 13,4 mois [35j-13 a] 39 % moins de 3 mois 80 % moins de 6 mois Hospitalisation Conventionnelle : 73 % HJ : 27% Cas documentés 100 % Cas confirmés 91 % patients Cas biologiques 85,2 % patients Cas épidémiologiques 14,8 % patients Cas cliniques 9 % patients Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

16 RÉSULTATS : Données cliniques et para-cliniques
Tousseur dans l’entourage 60 % Enfant non vacciné contre la coqueluche 73 % Données cliniques Toux quinteuse 100 % Durée moyenne : 21 j Accès de cyanose 86 % Chant du coq 39 % Examen clinique normal 91 % Bilan para-clinique Lymphocytose >10.000/mm3 27 % Hyperplaquettose (> /mm3) 42 % Radio du thorax normale 91 % Bilan Institut Pasteur Culture Positive 0 % PCR Positive 73 % Sérologie (4 patients) Positive 75 % Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

17 Résultats 1 2008 2 2010 4 2011 er semestre juillet –aout 46 confirmation 2 egarés 3 négatifs 2012 Septembre 2012 Octobre Cette enquete a confirmé la persistance de la coqueluche chez le nourrisson et Résurgence de la maladie, observée notamment auprès des adolescents et adultes aux États-Unis Enquête préliminaire Barron en 1993 et 1994 [6] qui a confirmé la persistance de la circulation de la bactérie. Barron. une enquete multicentrique hospitalibre a été realisee en grace a un partenariat entre le Réseau national de Sante publique, 1’Institut Pasteur et le Groupe de pathologie infectieuse pediatrique de la Société francaise de pediatrie. Le réseau Renacoq Entre 1996 et enfants ont été hospitalisés dont 15 % en réanimation. La transmission est essentiellement intrafamiliale les adultes qui représentent actuellement le réservoir principal de Bordetella pertussis. Ces coqueluches de l’adulte se présentent sous la forme d’une toux prolongée, à recrudescence nocturne et sont à l’origine de la plupart des contaminations des jeunes nourrissons. Ce rôle des adultes comme réservoir a été montré dans plusieurs études réalisées dans des pays vaccinés et en France Le statut vaccinal est connu chez 93 % des enfants atteints de coqueluche, et 62 % d’entre eux ne sont pas vaccinés. L’âge en est la première cause. Parmi les non vaccinés, 57 % étaient âgés de moins de trois mois. La proportion de cas correctement vaccinés selon le carnet de santé est de 12 %. Ce chiffre est compatible avec une efficacité vaccinale de plus de 95 % dans le groupe des 6–23 mois. La proportion de cas confirmés biologiquement augmente depuis 1996, essentiellement grâce à un plus grand usage de la Polymerase Chain Reaction (PCR). La culture est en revanche moins souvent faite. Dans le cas d’adolescents ou d’adultes n’ayant pas reçu de vaccins depuis plus d’un an, la présence d’anticorps à un taux élevé (positivité dans le test d’immunoempreinte et 100 U dans le test Elisa) dans le premier sérum est suffisante pour confirmer l’infection. PT Toxine de petussis. Anticorps anti PT Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

18 RÉSULTATS : Evolution Complications Troubles de ventilation 3
Surinfection 4 Convulsion Apnées 2 Dénutrition 8 Déshydratation Durée moyenne d’hospitalisation 6 jours [2-18 jours] Transfert en réanimation 3 Décès 1 (nourrisson de 57 j) Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

19 Nombre d’adultes dépistés
RÉSULTATS Dépistage de la coqueluche chez les adultes contacts Nombre d’adultes dépistés 70 Age moyen 31 ans [19-72] Cas confirmés 54 (77 %) Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

20 Diagnostic de la coqueluche chez les adultes contacts
RÉSULTATS Diagnostic de la coqueluche chez les adultes contacts Tableaux cliniques des 54 adultes atteints de coqueluche confirmée au laboratoire Tableau de coqueluche typique 15 % Toux banale depuis plus de 8 jours 48 % Patients asymptomatiques 37 % Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

21 Position du sujet contact par rapport à l’enfant contaminé
Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

22 Conclusion de l’étude La coqueluche existe chez l’adulte
77 % des adultes dépistés étaient positifs Le tableau clinique est souvent fruste Seulement 14 % des adultes souffraient de coqueluche typique Le laboratoire a été d’une aide précieuse L’adulte représente le réservoir principal du germe. La transmission est essentiellement intrafamiliale L’enfant est contaminé par ses parents dans 90 % des cas Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

23 Conclusion de l’étude La coqueluche va rester toujours sous déclarée pour les raisons suivantes Un seul laboratoire référent en Algérie Le manque de consommable pour les prélèvements L’acheminement des prélèvements Le coût La rupture des réactifs Le manque de formation et d’information L’absence de programme national de lutte contre la coqueluche écouvillons en dacron Fine et flexible en aluminium torsadée Milieu de transport : milieu d’Amies au charbon Aspirateur de mucosités pédiatrique 25 ml Service de pneumologie et d’allergologie pédiatriques. EHS Canastel Oran.

24 Traitement Deux objectifs : ➷ complications (jeune nourrisson)
➷ contagiosité et transmission. Hospitalisation Systématique avant 3 mois puis en fonction de la clinique Isolement (levé après 3 à 5 jours de traitement) Surveillance cardiorespiratoire Nursing Hydratation – nutrition Drainage bronchique adapté Surinfection Conseil supérieur d’hygiène publique en France. Séance du 22/09/2006

25 Traitement Antibiothérapie
Sauf très précoce (préventive), elle ne modifie pas le cours évolutif Macrolides Érythromycine 50 mg/kg/j en 2 prises, 14 jours Josamycine 50 mg/kg/j en 2 prises, 14 jours Clarithromycine 15 mg/kg/j en 2 prises, 7 jours Azithromycine 20 mg/kg/j en 1 prise, 3 jours Contre indication des macrolides Cotrimoxazole en deux prises, 14 jours Corticoïdes, bronchodilatateurs, antitussifs ? Conseil supérieur d’hygiène publique en France. Séance du 22/09/2006

26 Traitement des quintes à la phase de convalescence…
ou

27 Vis-à-vis de l’entourage
Traitement des sujets symptomatiques Sujets contacts proches Antibioprophylaxie Nourrissons non ou mal vaccinés (moins de 3 doses avant 16 mois, moins de 4 ensuite) Adolescents et adultes non ou mal vaccinés (moins de 5 doses ou dernière dose remontant à plus de 5 ans) Parents du cas index Mise à jour des vaccinations Consultation orientée en cas de toux dans les trois semaines Conseil supérieur d’hygiène publique en France. Séance du 22/09/2006

28 Vis-à-vis de l’entourage
Sujets contacts occasionnels Antibioprophylaxie Sujets à risque Nourrissons non ou mal vaccinés Femmes enceintes Pathologie respiratoire chronique Parents de nourrissons non vaccinés Crèche Personnel quel que soit le statut vaccinal École Enfants non ou mal vaccinés Enseignants quel que soit le statut vaccinal Conseil supérieur d’hygiène publique en France. Séance du 22/09/2006

29 Prévention = Vaccination
Recommandée et obligatoire Le premier vaccin coquelucheux En France, dans les années 1950 : 50 à cas de coqueluche /an dont 800 à 1000 décès /an Développement d’un vaccin composé de bactéries entières tuées à la chaleur dit à germes entiers : Vaccin Ce Vaccins germes entiers(Ce) Efficaces, mais mal tolérés Ne sont plus disponibles en France depuis 2006 tous les vaccins Ce ne sont pas semblables Vaccins acellulaires Bordetella pertussis n’exprime pas qu’une seule toxine ! Les nouveaux vaccins, dit acellulaires (Ca) contiennent soit 1, soit 2, soit 3 soit 5 protéines bactériennes purifiées et détoxifiées ou non PT, FHA ou PT, FHA, PRN ou PT, FHA, FIM les vaccins Ca sont mieux tolérés chez le nourrisson…….. Bonne tolérance, immunogénicité > 85 % L’utilisation du vaccin acellulaire en rappel chez les plus de 5 ans peut permettre de renforcer plus rapidement l’immunité de groupe Conseil supérieur d’hygiène publique en France. Séance du 22/09/2006

30 Recommandations vaccinales 2015
Nourrissons : deux injections a deux mois d’intervalle, a l’âge de 2 mois (8 semaines) et 4 mois avec un vaccin DTCaPolioHibHepB suivies d’un Rappel a l’âge de 11 mois Enfants : Rappel à l’âge de 6 ans avec un vaccin DTCaPolio Adolescents : Rappel entre 11 et 13 ans, avec un vaccin à doses réduites d’anatoxine diphtérique et d’antigènes coquelucheux (dTcaPolio)…… toutefois, les enfants n’ayant pas reçu de rappel coquelucheux a l’âge de 6 ans devront recevoir un vaccin DTCaPolio entre 11 et 13 ans L’immunité coquelucheuse après la maladie naturelle est de l’ordre d’une dizaine d’années

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32 Mon Ami MERCI


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