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Champignons toxiques
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Généralités Définition: Champignon: cryptogames;
pousse toujours dans des lieux humides ; souvent munis d'un pied et d'un chapeau ; espèces décrites à ce jour.
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Circonstances de survenue des intoxications:
Accidentelles Confusion méconnaissance Criminelles, suicidaires volontaire
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Classification de syndromes
À période d’incubation courte: < 6H Favorable: plupart des cas résinoϊdien; Coprinien; Paxillien Muscarinien; Panthérinien; Psilocybien. À période d’incubation longue: > 6H 10% cas Phalloïdien; Orellanien Gyromitrien Proximien
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1- Syndromes à période d’incubation courte 1.1 syndrome résinoϊdien:
Gastro-intestinal; 60 % des intoxications/ champignons Incubation : 30 min à 3 h Durée quelques heures. Apparition rapide des troubles digestifs; Espèces non comestibles, pas véritablement toxiques
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Bolet satan: Boletus satanas
Entolome livide: Entoloma lividum Bolet satan: Boletus satanas Syndromes légers ou bénins Administration d’antispasmodique Résolutifs en 3 à 4 h Syndromes sévères Atteintes hépatique - Hospitalisation - Rééquilibrage hydro électrolytique (sérum glucosé) - Antidote “universel” : magnésie + tanin + charbon
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1.2 syndrome Coprinien; Incubation & durée
Incubation : 15 à 30 min après prise d’alcool Durée : le malaise dure environ 2 h, s’il n’est pas re-consommé d’alcool Mécanisme de toxicité Coprine = N-(1-hydroxycyclopropyl)glutamine Métabolite = 1-aminocyclopropanol inhibition irréversible l’acetaldehyde déshydrogénase Syndrome antabuse Coprin atramentaire: Coprinus atramentarius
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Métabolisme oxydatif de l’éthanol
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Clinique Syndrome d’intolérance à l’alcool :
Vasodilatation périphérique généralisée Bouffées de chaleur Rougeur de la face (=érythrose faciale) Polypnée Éréthisme cardiovasculaire avec tachycardie Hypotension artérielle Sensation de goût métallique en bouche Angoisse parfois Tremblements des extrémités Sueurs Troubles digestifs rares Dans les cas graves : -vasodilatation généralisée pouvant évoluer vers le collapsus Mise au repos en position allongée Lavage gastrique Traitement du collapsus éventuel Évolution spontanément favorable en quelques heures
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3. Syndrome paxillien Délai d'apparition :1 à 3 h après une seconde ingestion. Chompignon responsable: le paxille enroulé Mécanisme immuno-allergique Hémolyse aiguë. Insuffisance rénale nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, baisse de la tension artérielle, perte de connaissance, reins douloureux à la palpation Traitement : Administration de charbon activé, lavage gastrique, épuration extrarénale, exsanguinotransfusion
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1.4 syndrome Muscarinien: Sudorien ou muscarinique ou cholinergique.
Clitocybes Inocybes 25 à 30 % des intoxications par les champignons; Incubation : 15 min. à 3 h ,Durée : 3 à 8 h
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Dyspnée asthmatiforme Bradycardie Hypotension artérielle Myosis
Clinique Dyspnée asthmatiforme Bradycardie Hypotension artérielle Myosis Troubles de la vision Angoisse Paresthésies Hypersécrétions généralisées Hypersialorrhée rhinorrhée sudation abondante encombrement bronchique déshydratation intense bronchospasme Gastro-entérite : N V D, douleurs abdominales Anticholinergique : atropine in IV Évacuation digestive Lutte contre la déshydratation
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1.5 syndrome Panthérinien:
Syndrome myco-atropinien ou ibotenique ou atropinoide Incubation : 1 à 3 h, Durée : 12 à 24 h; Amanita muscaria Amanita pantherina
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Dérivés isoxazoliques et au
Mécanisme de toxicité : Dérivés isoxazoliques et au l’acide iboténique: Agoniste des glutamates Muscimol: Agoniste du GABA
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Signes atropiniques (sympathicomimétiques) :
Clinique Signes neuropsychiques : - agitation psychomotrice , Euphorie ,,délires ,confusion - phase de somnolence, voire coma Amanita pantherina : crises convulsives possibles Signes atropiniques (sympathicomimétiques) : Mydriase , Sécheresse des muqueuses, Tachycardie Troubles digestifs banaux : inconstants et modérés :brûlures gastriques ,diarrhées ,vomissements , Surveillance Sédatifs à faible dose : diazépam chlorpromazine
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1.6 Syndrome narcotinien ou psylocybien ou hallucinatoire
Incubation & durée Incubation : 30 à 60 min Durée : 4 à 6 h Mécanisme de toxicité Toxines = N-méthyltryptamines 4- et 5-hydroxylées (butofénine, psilocybine) - Compétition avec la sérotonine au niveau des récepteurs cérébraux Phosphorylation Psilocine
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Clinique Symptômes psycho-sensoriels :
Euphorie ou dysphorie , anxiété ,hallucinations ,hyperesthésie sensorielle, confusion , désorientation temporo-spatiale Signes atropiniques, fréquents : Mydriase , Hypotension, Troubles vasomoteurs -Traitement: Émétique (sirop d’ipéca) - Repos au calme sous surveillance - rassurer (pour éviter le suicide) sédatifs si besoin : diazépam chlorpromazine Retour à la normale en quelques jours, sans séquelles
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2. Syndromes à période d’incubation longue
Phalloïdien: - 10 % de mortalité - 90 % du à A. phalloides A. phalloides Lepiota felina
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Incubation & durée Incubation : 6 à 48 h (12 h en moyenne)
Mécanisme de toxicité Inhibition complète de l’ARN polymérase II (transcription de l’ADN en ARNm). Mort cellulaire (cellules hépatiques et rénales ). 1) Amanitines 2) Phallotoxines -Destruction du réticulum endoplasmique Formation de liaisons avec l’actine 3) Virotoxines
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Anti-émétiques en IV , Pénicilline G, silymarine injectable
Clinique Phase viscerale: 1) Cytolyse hépatique (max. entre le 3ème et le 5ème jour): Hypoglycémie, Hyperammoniémie, Chute des facteurs de la coagulation, Augmentation massive des transaminases… 2) Insuffisance rénale aiguë Phase cholériforme (3 à 4 jours) : Mortelle si non corrigée énergiquement - Diarrhées abondantes fétides (2 à 4l/j) - Vomissements - Douleurs abdominales - Déshydratation aiguë - Sudation intense Hospitalisation , hydratation massive et correction du choc., Lavage gastrique, Charbon végétal activé, Diurèse aqueuse forcée , Épuration extra-rénale Anti-émétiques en IV , Pénicilline G, silymarine injectable Greffe de foie
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Cortinarius orellanus
2. Orellanien Syndrome cortinarien Incubation & durée: 3 à 20 jours Mécanisme de toxicité :Orellanine(1 % du poids sec) du *Stabilité exceptionnelle: *Toxicité < amatoxines (DL50 = 8,3 mg/kg chez la souris) Cortinaires Cortinarius orellanus
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Diminution de la concentration intracellulaire en NADPH
Mécanismes de toxicité : Diminution de la concentration intracellulaire en NADPH Transformation en un métabolite inhibiteur de la synthèse protéique rôle des cortinarines A, B et C, cyclopeptides proches des amanitines
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Clinique : Soif intense ; sécheresse de la bouche ;polyurie ,lombalgies troubles digestifs inconstant Atteinte rénale constante, majeure et généralement irréversible :( IRA(glomérulonéphrite)) souvent anurique ; parfois mortelle Hospitalisation - Rééquilibrage hydroélectrolytique - Hémodialyse en cas d’insuffisance rénale aiguë, avec ou non hémoperfusion - Réanimation artificielle et greffe rénale
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3. Gyromitrien Gyromitra infula
Gyromitres: Gyromitra infula Gyromitra esculenta Incubation & durée :Incubation : 2 à 24 h (le plus souvent 6 à 8 h) Mécanisme de toxicité Gyromitrine( (hydrolysé en monométhylhydrazine) Interférence avec le métabolisme de la vitamine B6 Hépatotoxicité (augmentation de la peroxydation des lipides) Neurotoxicité (inhibition de la GABA transaminase au niveau cérébral) Hémolyse possible (en cas de déficit enzymatique érythrocytaire)
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Clinique gastro-entérite
Une hépatite toxique cytolytique dans les 36 à 48 heures après le repas Des troubles neurologiques : somnolence, confusion, délire, tremblements, vertiges, incoordination motrice, troubles de la conscience, convulsions, coma, agitation, fièvre, fatigue Hémolyse I rénale organique. Hospitalisation : Rééquilibrage hydroélectrolytique Diazépam Pyridoxine = vitamine B6 en IV Épuration extra rénale
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Comme le syndrome orellanien avec un temps de latence plus court.
4. Proximien Comme le syndrome orellanien avec un temps de latence plus court. pas de diarrhées et ce sont principalement les reins qui sont attaqués. Amanites à volve russe Amanita proxima
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