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10) Marché monétaire et marché des capitaux
Le marché monétaire est le marché central où les professionnels du secteur financier (institutions financières, Trésor, investisseurs institutionnels, etc.) placent à titre temporaire et de manière rentable leurs fonds superflus auprès des professionnels qui ont besoin de ressources à court terme. Institutions financières : banques, BCE, FMI… Trésor : ensemble des moyens financiers d’un État Investisseurs institutionnels : fonds de placement, fonds de pension, compagnies d’assurance, sociétés d’investissement Le marché des capitaux se rapporte aux fonds d’une durée supérieure à un an. J-M HENEFFE E ASSOLARI 2017
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Marché des capitaux Marché des obligations, fonds communs de placement et certificats immobiliers Marché des actions NB : 627,00 €
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Marché des capitaux Marché primaire (titres nouvellement créés) Marché secondaire (titres existants)
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Marché des fonds publics
Emprunts classiques (pour particuliers) Obligations linéaires (professionnels et investisseurs institutionnels)
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La Monnaie dans le contexte international
Chronologie J-M HENEFFE E ASSOLARI 2017
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1) Notions générales 1.1) Notions de devises et de change
Lorsqu’elle est utilisée dans les transactions internationales, la monnaie de chaque pays prend le nom de devise. L’opération de change consiste donc à acheter ou à vendre des devises contre de la monnaie nationale. Le cours ou taux de change d’une devise est le rapport entre une unité de cette devise et la quantité de chaque devise étrangère contre laquelle on peut l’échanger. YENSon symbole latinisé est ¥, mais la double barre est souvent remplacée par une seule barre dans l'usage courant. La barre du symbole Ұ permet d'éviter toute confusion avec le symbole du yen (monnaie japonaise).
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LIRA = LIVRE TURQUE WON = MONNAIE DE LA COREE DU SUD
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www.assolari.be => Cours de sixième année – Economie politique
Analyse du graphique « Part des principales devises dans les paiements à l’échelle mondiale » L’Echo – 7/10/2015 – p.5 => Cours de sixième année – Economie politique Quel est le change de l’€ par rapport au $ à la date du jour ? Quel est le rapport inverse ?
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RAPPELS - Qu’est-ce qu’une devise ?
- Qu’est-ce qu’un cours de change ? - Synonyme de cours de change ? - Qu’est-ce qu’une opération de change ? Cambiste = professionnel spécialisé dans les opérations de change - Qu’est-ce qu’un cambiste ?
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1.2) Le marché des changes Le marché des changes est le marché sur lequel se retrouvent tous les participants désireux de vendre ou d’acheter une devise contre une autre. NB : FOREX : Foreign Exchange
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Analyse de la vidéo « Monnaies, monnaies, monnaies » 0 – 55 secondes
- Importance du marché des changes => 5300 milliards de $ de transactions par jour (2015) (> PIB annuel du Japon…)
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1.3) La formation des cours de change
a) La situation de la balance des paiements
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Chute de l’Euro par rapport au dollar en => économie USA en pleine forme => Europe => Crise grecque ECHO – 20/01/2018 – p.33
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Un déficit global de celle-ci entraîne normalement une hausse des cours des devises étrangères qui sont très demandées (= baisse de la devise nationale). Un excédent global est à l’origine d’une hausse du cours de la monnaie nationale par rapport aux autres devises
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www.assolari.be => Cours de sixième année – Economie politique
Analyse de l’article « Hausse du taux directeur turc » L’Echo – 25/11/2016 – p.28 => Cours de sixième année – Economie politique Cambiste = personne qui travaille sur le marché des changes
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ECHO – 25/11/2016 – p.33
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1.3) La formation des cours de change
b) La différence du niveau d’intérêt Si les taux d’intérêt sont plus élevés dans la zone euro qu’aux U.S.A., les détenteurs de liquidités vont effectuer leurs placements dans la zone euro une forte demande d’euros augmentation du cours de l’euro et baisse du dollar. (Et inversement)
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élevé faible chuté à dépassé
Echo – 12/07/17 – p.22
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élevé faible chuté à dépassé
Echo – 12/07/17 – p.22
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Vidéo « Monnaies, monnaies, monnaies » 1min20 – 1min59
1.3) La formation des cours de change c) La spéculation Lorsqu’on prévoit que le cours d’une devise forte va augmenter, les spéculateurs vont procéder à des achats massifs de cette devise dans l’espoir de réaliser un gain en la revendant plus tard à un cours plus élevé. Les spéculateurs peuvent également jouer à la baisse (Georges Soros – 16/09/1992) Vidéo « Monnaies, monnaies, monnaies » 1min20 – 1min59
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(Georges Soros – 16/09/1992) « L’homme qui a fait chuter la banque d’Angleterre » - Il parie sur une baisse de la GBP - Emprunt de 6,5 milliards de GBP - Les échange contre des DEM et FF (stables) - Il est suivi par d’autres investisseurs - Le lendemain : baisse de 15% de la GBP - George Soros échange ses DEM et FF, rembourse son prêt en GBP et conserve sa plus-value équivalent à 1,5 milliards USD… Vidéo « Monnaies, monnaies, monnaies » 3min04 – fin => % des opérations financières qui concernent des biens et services réels ?
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1min58…
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Quid des créanciers et débiteurs en devises étrangères
Quid des créanciers et débiteurs en devises étrangères ? Exemple : une entreprise européenne a deux mois pour payer une facture de ,00 $. Le cours du jour est de : 1 € = 1,2459 $ Les experts prévoient que dans deux mois, le cours sera le suivant : 1 € = 1,1245 $ Que doit faire l’entreprise européenne ? Différence de 8.665,15 €… - Si elle paie aujourd’hui, elle doit verser en € : $/1,2459 = ,26 € - Si elle attend deux mois et si les prévisions se confirment, elle devra verser en € : $/1,1245 = ,41 €
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Lorsqu’on prévoit que le cours d’une devise forte va augmenter =>
CONCLUSION Lorsqu’on prévoit que le cours d’une devise forte va augmenter => l’attitude des débiteurs et des créanciers va contribuer à accentuer la pression à la hausse ; les débiteurs vont se hâter de régler leurs dettes ( de la demande de cette devise), les créanciers vont retarder la « vente » de leurs créances ( de l’offre en cette devise). (Et inversement).
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Echo – 16/08/17 – p.8
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d) La croissance économique
Lorsque la confiance est acquise, la devise du pays se porte bien et réciproquement. Importance également des élections et de la solidité des coalitions.
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Echo – 28/11/17 – p.21
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e) Les niveaux d’inflation
Si dans le pays A, l’inflation est de 2 % et si dans le pays B, elle est de 20 %, il est évident que la monnaie du pays B se déprécie par rapport à celle du pays A.
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Synthèse La formation des cours de change dépend de 5 facteurs :
a) La situation de la balance des paiements b) Les niveaux des taux d’intérêt c) La spéculation d) La croissance économique et la stabilité politique e) Les niveaux d’inflation
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1.4) Les parités fixes ou régime de changes fixes
Dans un système de changes fixes, les participants décident de limiter les variations des cours de leurs devises à de faibles écarts à la hausse ou à la baisse. S’il devient impossible de maintenir le taux de change réel à l’intérieur de ces limites officielles, on modifie ces parités fixes par une dévaluation ou une réévaluation. Il y a dévaluation lorsque les Pouvoirs Publics décident que la valeur de la monnaie par rapport aux devises étrangères doit être diminuée Il y a réévaluation lorsque les Pouvoirs Publics décident d’accroître la valeur de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères.
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1.5) Le régime des changes fluctuants ou flexibles (changes flottants)
Sur le marché des devises, le taux de change flotte en fonction de l’offre et de la demande, les monnaies très demandées s’apprécient, celles qui sont revendues se déprécient Dans ce régime, il n’est pas nécessaire de dévaluer ou réévaluer : l’ajustement se fait automatiquement sur le marché. (ex : S.M.I.) En 2015, en quelques mois, l’euro a perdu plus de 20 % par rapport au dollar.
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ECHO – 20/01/2018 – p.33
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1.6) Changes fixes ou changes flottants
Entre 1945 et 1970, notamment, les diverses autorités monétaires nationales se sont soumises au système des changes fixes dans le but de faciliter les transactions commerciales internationales (prix établis sur des bases plus fermes). Depuis le début des années 1970, la plupart des grandes monnaies se sont ralliées au système de flottement impur. La monnaie de chaque pays varie au jour le jour sous l’effet de l’offre et de la demande
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Mario DRAGHI (Prsdt) - Francfort
Les autorités ne laissent toutefois pas une totale liberté à la fluctuation des taux de change : les banques centrales interviennent en achetant ou vendant des paquets de devises sur le marché et/ou en « jouant » sur les taux d’intérêt pour soutenir les cours.
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Jérôme POWELL (Président) – Washington (février 2018)
Janet YELLEN (Présidente) - Washington Les autorités ne laissent toutefois pas une totale liberté à la fluctuation des taux de change : les banques centrales interviennent en achetant ou vendant des paquets de devises sur le marché et/ou en « jouant » sur les taux d’intérêt pour soutenir les cours.
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Système Monétaire International
Chronologie J-M HENEFFE E ASSOLARI 2017
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Le système monétaire international peut être défini comme l’ensemble des règles et mécanismes sur base desquels les Etats créent et utilisent les moyens de paiement internationaux. Lorsqu’on désire se situer dans un régime de changes fixes ou même de changes flottants contrôlés (flottement impur), il semble nécessaire que toutes les monnaies possèdent une référence valable pour l’ensemble. Cette unité commune est appelée ETALON ou STANDARD en anglais.
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= = XIXème Changes fixes (étalon-or) XXème
1914 Première guerre mondiale Sur le plan national : la monnaie en circulation est constituée de billets et de pièces convertibles en or et dont l’émission est fonction du stock national d’or. = =
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= = = XIXème Changes fixes (étalon-or) XXème
1914 Première guerre mondiale Sur le plan international : les monnaies sont définies légalement par rapport à l’or (l’unité monétaire correspond à un certain poids d’or). Ces monnaies sont interchangeables entre elles sur base de leur définition légale respective (pair de change). = = =
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Changes fixes (étalon-or)
XIXème Changes fixes (étalon-or) XXème 1914 Première guerre mondiale 1918 Entre 1914 et 1918, la convertibilité intérieure de la monnaie en or fut suspendue. Après 1918, le rétablissement de l’étalon-or ne fut plus possible car les monnaies en circulation à l’intérieur des pays n’étaient plus convertibles et, du fait de la hausse des prix des biens, le volume d’or disponible n’était plus suffisant pour faire face aux besoins du commerce international.
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= = XIXème XXème Changes fixes (étalon de change-or)
1914 Première guerre mondiale 1918 Changes fixes (étalon de change-or) 1922 Conférence de Gênes Il fut conseillé aux pays membres de conserver une partie de leurs avoirs extérieurs sous forme de devises étrangères convertibles en or et d’utiliser ces devises comme moyens de règlement des transactions internationales et comme instrument de réserve de change, à côté de l’or. C’est la première instauration du régime de l’étalon de change-or On fait, il y a un lien indirect entre la devise et l’or. Chaque devise dispose d’un cours par rapport à l’or et ce cours est Utilisé pour échanger les devises entre elles. = = ou
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Vidéo sur l’étalon or https://www. youtube. com/watch
Vidéo sur l’étalon or (fichier Ecopol / Vidéos / Etalon or) Au 16/02/2018, la Belgique disposait de 227,4 Tonnes (autant que pour acheter 87 fois le RSCA…) Avant WWII, elle en possédait 600 Tonnes ! Son plus haut niveau a atteint 1372,23 Tonnes Source : Vidéo sur (16/02/2018)
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XIXème XXème Changes fixes (étalon de change-or)
1914 Première guerre mondiale 1918 Changes fixes (étalon de change-or) 1922 Conférence de Gênes 1931 Dévaluation de la livre 1933 Dévaluation du dollar 1939 Deuxième guerre mondiale
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XIXème XXème Changes fixes (étalon de change-or)
1914 Première guerre mondiale 1918 1922 Conférence de Gênes 1931 Dévaluation de la livre 1933 Dévaluation du dollar 1939 Deuxième guerre mondiale BRETTON WOODS Changes fixes (étalon de change-or) Ce système avait pour avantage de contrôler l’endettement des pays (de l’ordre de 15% du PIB à l’époque) L’effondrement du système de BW entraînera l’endettement des états que nous connaissons jusqu’auaujourd’hui
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XIXème XXème 1914 Première guerre mondiale 1918
1922 Conférence de Gênes 1931 Dévaluation de la livre 1933 Dévaluation du dollar 1939 Deuxième guerre mondiale BRETTON WOODS C’est un nouveau régime d’étalon de change-or qui est imaginé. Les réserves des pays sont constituées par de l’or et des devises fortes (dollar, livre sterling, franc suisse...). La clé de voûte du système était la définition de la valeur-or du dollar (888,671 milligrammes d’or fin correspondant à un prix de 35 $/once). Seul le dollar est couvert par de l’or (15%). Les USA possédaient 80% du stock d’or disponible !
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XIXème XXème 1914 Première guerre mondiale 1918
1922 Conférence de Gênes 1931 Dévaluation de la livre 1933 Dévaluation du dollar 1939 Deuxième guerre mondiale BRETTON WOODS (1/07/1944) – USA – 44 pays Chaque pays fixe la parité de sa monnaie vis-à-vis de l’or (ou du dollar) en s’engageant à maintenir le cours, seule une variation de 1 % de la parité est autorisée. Cet ordre monétaire international est fondé sur trois principes fondamentaux : la convertibilité des monnaies la stabilité des changes la collaboration entre tous les partenaires.
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XIXème XXème 1914 Première guerre mondiale 1918
1922 Conférence de Gênes 1931 Dévaluation de la livre 1933 Dévaluation du dollar 1939 Deuxième guerre mondiale BRETTON WOODS Le Fonds Monétaire International (F.M.I.), issu de Bretton Woods, est l’organisme qui favorise la stabilité des changes et qui apporte un concours financier temporaire aux pays membres afin qu’ils puissent équilibrer leur balance des paiements.
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XIXème XXème 1914 Première guerre mondiale 1918
1922 Conférence de Gênes 1931 Dévaluation de la livre 1933 Dévaluation du dollar 1939 Deuxième guerre mondiale BRETTON WOODS La Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) est chargée de promouvoir et de financer des projets. Au départ, il s’agissait de reconstruire l’Europe mais aujourd’hui, la « Banque mondiale » a pour but d’accorder des prêts à des taux privilégiés aux pays en voie de développement pour réaliser leurs objectifs économiques ou structurels.
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XIXème XXème Changes fixes (étalon de change -or)
1914 Première guerre mondiale 1918 1922 Conférence de Gênes 1931 Dévaluation de la livre 1933 Dévaluation du dollar 1939 Deuxième guerre mondiale BRETTON WOODS Changes fixes (étalon de change -or)
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Les USA s’étaient engagés à maintenir le taux de couverture et donc à ne pas faire tourner la planche à billets exagérément. Or début des années 60 => début de la guerre du Vietnam – Conquête spatiale => Taux de couverture pas respecté – endettement considérable Le monde économique s’inquiète du pouvoir donné aux USA et de la dérive monétaire. 51
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La confiance dans le dollar diminue…
1965 150 millions de dollars en or 15/08/1971 : Les USA brisent les accords de BW 52
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XIXème XXème Changes fixes (étalon de change-or)
1914 Première guerre mondiale 1918 1922 Conférence de Gênes 1931 Dévaluation de la livre 1933 Dévaluation du dollar 1939 Deuxième guerre mondiale BRETTON WOODS Changes fixes (étalon de change-or) Dévaluation du dollar car balance commerciale USA déficitaire pour la première fois en 1971 1971 Accords de Washington -Dévaluation du dollar 1972 2ème dévaluation du dollar
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XIXème XXème Changes flottants 1914 Première guerre mondiale 1918
1922 Conférence de Gênes 1931 Dévaluation de la livre 1933 Dévaluation du dollar 1939 Deuxième guerre mondiale BRETTON WOODS 1971 Accords de Washington -Dévaluation du dollar 1972 2ème dévaluation du dollar 1973 Accords de Paris (changes flottants) 1976 Accords de la Jamaïque Changes flottants
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Changes flottants 1976 Accords de la Jamaïque
Ces accords visent à légaliser les pratiques qui se sont instaurées à partir de 1973 sur tous les marchés des changes après que les pays d’Europe occidentale et le Japon eurent cessé d’intervenir pour défendre un cours fixe de leurs monnaies respectives face au dollar. Les pays signataires s’interdisent expressément d’encore faire référence à l’or. Ils s’accordent le droit de laisser flotter leur monnaie, sous réserve de maintenir un fonctionnement « ordonné » du marché. (Flottement impur). Le nouveau « numéraire » est le droit de tirage spécial (D.T.S.) qui sert d’unité de compte.
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Changes fixes (étalon-or)
XIXème Changes fixes (étalon-or) XXème 1914 Première guerre mondiale 1918 Changes fixes (étalon de change-or) 1922 Conférence de Gênes 1931 Dévaluation de la livre 1933 Dévaluation du dollar 1939 Deuxième guerre mondiale BRETTON WOODS Changes fixes (étalon de change-or) 1971 Dévaluation du dollar 1972 2ème dévaluation du dollar 1973 Accords de Paris (changes flottants) 1976 Accords de la Jamaïque Le DTS devient nouveau numéraire. (panier de devises de réserve) Changes flottants
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Vidéo sur le FMI => quels sont les autres rôles du FMI ? (vidéo Dossier Ecopol / Vidéos / FMI tout comprendre - Eviter qu’un pays ne tombe en défaut de paiement (surveillance, aide et conseils, prêt à LT sous conditions) - baisse des dépenses publiques - augmentation des recettes fiscales - libéralisation du commerce extérieur (consensus de Washington) - Lutter contre la pauvreté 57
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Système Monétaire Européen
De l’ E.C.U. à l’euro…
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A l’origine, la création du SME a été motivée par la fin du système monétaire de Bretton Woods et par l’abandon des changes fixes. La convergence des économies européennes s’est alors trouvée remise en cause par la fluctuation des monnaies des pays membres de la CEE. Les accords de la Jamaïque, constatant la création d’un système monétaire international fondé sur les changes flottants a conduit les pays européens à réfléchir à la création d’un système monétaire régional rétablissant les changes fixes afin de ne pas remettre en cause les acquis de la convergence économique Le 12 avril 1972, le mécanisme « du serpent dans le tunnel » réduisait les marges de fluctuation entre les monnaies communautaires à ± 2,25% (le serpent) et entre ces monnaies et le dollar à ± 4,5% (le tunnel). Pour assurer le fonctionnement de ce mécanisme, les États membres créaient en 1973 le Fonds européen de coopération monétaire (FECOM).
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Les résultats furent décevants
Les résultats furent décevants. Face aux perturbations dues au prix du pétrole, les Etats membres ont réagi de manière divergente. De fréquentes et intenses fluctuations des taux de change et des entrées et des sorties du mécanisme de stabilité des changes ont eu lieu. Le serpent, conçu initialement comme un accord de portée communautaire, a été réduit à une zone de stabilité monétaire autour du mark. À la fin de 1977 la moitié seulement des neuf pays membres d'alors (RFA, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg et Danemark) restaient à l'intérieur du mécanisme, les autres ayant décidé de laisser flotter complètement leurs monnaies. Le système a été abandonné la même année.
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Le Système monétaire Européen naquit d'une Résolution du Conseil Européen du 5 décembre Il commença à fonctionner le 12 mars 1979 conformément à l'accord signé le même jour entre les différentes banques centrales des pays qui faisaient partie de la Communauté (9 pays). Il avait trois grands objectifs: Stabiliser les taux de change Réduire l'inflation Préparer l'unification monétaire européenne.
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Le SME repose sur un certain nombre de principes :
Les monnaies européennes sont échangeables entre elles grâce à des cours pivots qui rétablissent donc le principe des changes fixes. Une monnaie commune est créée, l’ECU, pour servir d’unité de compte au sein de l’Union Européenne. Les monnaies peuvent varier les unes par rapport aux autres de + / - 2,25%. Les Banques Centrales européennes ont l’obligation d’intervenir sur le marché des changes quand les monnaies s’écartent de leur cours-pivot. +2,25 % -2,25 %
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L’European Currency Unit était un panier composé d'un pourcentage déterminé de chacune des monnaies participantes. La valeur de ce panier se calculait en multipliant le poids attribué à chaque monnaie par son taux de change par rapport à l'ECU. C‘était uniquement une monnaie de compte qui n'avait pas de cours légal. Elle servait de moyen de paiement et de réserve par les banques centrales. Dans le S.M.E., la modification des cours bilatéraux était possible, mais il fallait qu’il y eût accord mutuel !
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Le SME a vécu de nombreuses turbulences et a notamment connu une violente tourmente en septembre et octobre 1992, suite aux difficultés de ratification du traité de Maastricht au Danemark et en France. La livre sterling et la lire ont dû quitter le mécanisme de change en septembre 1992 et en novembre de la même année la peseta et l'escudo ont été dévalués de 6% par rapport aux autres monnaies. En janvier 1993, la livre irlandaise a été dévaluée de 10%; en mai, la peseta et l'escudo ont subi une nouvelle dévaluation. Face à une nouvelle vague de spéculation pendant l’été 1993, le système a failli éclater.
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Pour calmer le jeu, les pays signataires décidèrent d’élargir les marges de fluctuation à plus ou moins 15 % autour des cours-pivots bilatéraux. + 15 % +2,25 % -2,25 % - 15 %
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Même si les « changes fixes » ne l’étaient donc plus tellement, la plupart des pays furent pourtant capables de garder des marges de fluctuations très serrées en s’ « amarrant » au DM. Avec l’entrée du schilling autrichien en 1995, celle du marka finlandais en 1996, le retour de la lire en novembre 1996 et l’entrée de la drachme grecque en 1998, treize Etats sur quinze firent ainsi partie du S.M.E. Les deux autres monnaies, la livre britannique et la couronne suédoise, tout en restant en dehors du système, poursuivirent une même politique de rigueur.
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En signant le Traité de Maastricht, les douze s’étaient engagés à réaliser l’Union économique et monétaire pour la fin du siècle. (7/02/1992 – 1/11/1993) Pour obtenir leur ticket d’entrée dans l’UE, les Etats durent répondre à un certain nombre de « critères de convergence » : 1. Stabilité des prix (inflation modérée) 2. Situation des finances publiques : a. Interdiction d'avoir un déficit public annuel supérieur à 3 % du PIB b. Interdiction d'avoir une dette publique supérieure à 60 % du PIB 3. Taux de change : interdiction de dévaluer sa monnaie 4. Taux d'intérêt à long terme : ils ne doivent pas excéder de plus de 2 % ceux des trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix.
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Depuis le 2 mai 1998, 11 pays, dont la Belgique, participent à l’EURO
Depuis le 2 mai 1998, 11 pays, dont la Belgique, participent à l’EURO. C’est à cette date que le Conseil européen a arrêté la liste des participants, a désigné le président de la Banque centrale européenne et a fixé les parités entre chacune des monnaies participantes. Le Danemark, La Grande-Bretagne et la Suède refusent (pour l’instant ?) d’adopter l’euro, vu l’hostilité de leurs opinions publiques (= « exclus politiques »). La Grèce ne répondait pas aux critères de convergence et, au départ, était dès lors exclue économiquement.
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Le 1er janvier 1999, l’EURO (€) est ainsi devenu la monnaie légale unique des 11 pays de l’Euroland. Il a commencé à être employé de manière progressive comme monnaie de banque, en parallèle avec les devises nationales. Depuis le 1er janvier 2001, comme sa situation s’était améliorée entre-temps, la Grèce est devenue le 12e membre. Le 1er janvier 2002, avec nos 11 autres partenaires, nous nous sommes définitivement séparés de nos « vieux » billets (et pièces) nationaux.
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Le 1er janvier 1999, l’EURO (€) est ainsi devenu la monnaie légale unique des 11 pays de l’Euroland. Il a commencé à être employé de manière progressive comme monnaie de banque, en parallèle avec les devises nationales. Depuis le 1er janvier 2001, comme sa situation s’était améliorée entre-temps, la Grèce est devenue le 12e membre. Le 1er janvier 2002, avec nos 11 autres partenaires, nous nous sommes définitivement séparés de nos « vieux » billets (et pièces) nationaux.
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Le 1er janvier 2007, la Slovénie est devenue le 13ème membre de la zone euro.
Le 1er janvier 2008, Chypre et Malte ont également rejoint notre monnaie. Après la Slovaquie en 2009, c’est l’Estonie qui nous a rejoint au 1er janvier 2011, la Lettonie au 1er janvier 2014 et la Lituanie au 1er janvier La zone euro compte depuis lors dix-neuf pays membres. Elle est appelée à s'élargir aux autres Etats de l'Union dans le futur.
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Au printemps 1998, un nouvel organisme a vu le jour : la Banque Centrale Européenne (BCE). Nous savons qu’avec les Banques Centrales de l’Eurosystème, elle doit définir et mener la politique monétaire des pays membres. La BCE est établie à Francfort, son président est nommé par le Conseil européen. Elle a pour objectifs : d’assurer la stabilité (interne) de l’euro => gestion de l’inflation de conduire la politique de change de l’euro => stabilité externe de l’euro (par rapport aux devises extra-européeennes) de gérer les réserves de changes =>gestion des liquidités
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Au printemps 1998, un nouvel organisme a vu le jour : la Banque Centrale Européenne (BCE). Nous savons qu’avec les Banques Centrales de l’Eurosystème, elle doit définir et mener la politique monétaire des pays membres. Nous savons que ses principaux « instruments » sont : la politique des taux d’intérêt (niveau interne et externe), la gestion de la liquidité (au niveau interne, notamment par la politique d’Open Market), Les interventions sur le marché des changes (niveau externe : en achetant et en vendant des « paquets » de devises).
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J-M HENEFFE Eric ASSOLARI
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