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Introduction à la programmation financière Première partie

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Présentation au sujet: "Introduction à la programmation financière Première partie"— Transcription de la présentation:

1 Introduction à la programmation financière Première partie
Macro - I Introduction à la programmation financière Première partie

2 Programme de la session
- Programmation financière - Vue d'ensemble - Secteur réel (production) - Secteur extérieur

3 Vue d'ensemble de la programmation financière
Un cadre de programmation financière combine ce qui se passe (ou se qui va probablement se passer) dans chaque secteur de l'économie (réel/production, Etat, monétaire, extérieur) sur un laps de temps (généralement un an). Cette approche permet de s’assurer de la cohérence générale. Il se fonde principalement sur des identités comptables (pas beaucoup de théorie économique) qui sont valables pour toute économie. p.ex. Y = C + I + G + (X – M) ; CA = S – I Il incorpore aussi des relations économiques qui ne sont pas des identités comptables mais qui dépendent du comportement des individus : p.ex. Impact d'une appréciation de la monnaie sur les importations et les exportations ; impact d'une hausse du taux d'intérêt sur l’investissement et l'épargne ; …..

4 Vue d'ensemble de la programmation financière
Un cadre complet de programmation financière est anticipatif : Il porte essentiellement sur l'année en cours et sur les années suivantes (généralement 5 ans, jusqu'à 20 ou 30 ans si l'on s'intéresse à la soutenabilité à moyen-long terme). Néanmoins, il faut aussi tenir compte du passé pour comprendre les comportements économiques des individus : p.ex. Impact d'une appréciation de la monnaie sur les importations et les exportations ; impact d'une hausse du taux d'intérêt sur les investissements et l'épargne ; …..

5 Vue d'ensemble de la programmation financière
Distinction entre les quatre secteurs économiques : Ce qui se passe dans un secteur donné a des implications financières sur les 3 autres : les politiques (fiscale, monétaire, structurelle) et les chocs (intérieurs ou extérieurs) dans un secteur donné ont des implications sur les autres. Secteur « Tableau » Secteur réel Comptes nationaux Secteur extérieur Balance des paiements Secteur public Tableau des Opérations Financières de l’Etat (TOFE) Secteur monétaire Situation monétaire Ajouter un slide avec 2 ou 3 exemples

6 Flux circulaire de l'économie
Daraban, Bogdan. "Introducing the Circular Flow Diagram to Business Students." Journal of Education for Business 85.5 (2010):

7 Vue d'ensemble de la programmation financière
Principaux liens entre les secteurs (liste non exhaustive) Ajouter "general government"

8 Vue d'ensemble de la programmation financière
Comment ce cadre est-il utilisé concrètement et dans quel but ? 1 – Création d’un scénario de référence pour les prochaines années, qui soit cohérent dans le sens où l'activité économique peut être « financée » : En cas de déficit budgétaire, un financement intérieur et/ou extérieur (dette ou subventions) est susceptible d’être disponible ; En cas de déficit du solde courant dans la BP, un financement extérieur (dette ou subventions ou IDE...) est susceptible d’être disponible ; Les prévisions des recettes de l'État sont cohérentes avec la croissance économique anticipée ; Les prévisions d’investissement privé sont cohérentes avec la disponibilité du financement par le secteur bancaire… Le test de cohérence interne du scénario de référence est important Il faut aussi que le scénario de référence et les prévisions soient réalistes 

9 Vue d'ensemble de la programmation financière
2 – Évaluation de l'impact probable de diverses politiques économiques sur l'économie. Le scénario de référence est établi sous l'hypothèse que la politique économique restera la même au cours des prochaines années. Ensuite, des scénarios peuvent être réalisés pour évaluer l'impact de différentes politiques sur l'économie : Politique budgétaire (p.ex. changement des dépenses de l'État) Financement budgétaire (p.ex. emprunt intérieur vs extérieur) Politique monétaire (p.ex. une hausse du taux d'intérêt à court terme pour réduire l'inflation)

10 Vue d'ensemble de la programmation financière
3 – Détection des vulnérabilités à court terme - Le cadre permet d'évaluer si l'économie approche d'une zone dangereuse (faibles réserves de change, risque de “dollarisation”, forte dépendance envers les flux de capitaux externes à court terme et volatiles, niveau d'investissement trop faible ou trop élevé, important déficit budgétaire, ….) - Les vulnérabilités peuvent aussi être détectées lors de l’étude de scénarios du type : “Que se passerait-il si…” Les investisseurs perdent confiance en l'économie : Les IDE et les flux de portefeuille sont plus faibles que prévu, ce qui cause une dépréciation de la monnaie pouvant entraîner l'inflation …. Une épidémie d'Ebola dans le pays occasionne des dépenses publiques plus élevées et un arrêt partiel de l'économie, ce qui réduit l'activité économique, y compris les revenus privés et publics... Ajouter un policy factor

11 Vue d'ensemble de la programmation financière
4 – Détection des vulnérabilités à long terme (déséquilibres et trajectoires non soutenables) Exemples typiques : Soutenabilité de la dette publique Soutenabilité de la dette extérieure

12 Vue d'ensemble de la programmation financière
4 secteurs : (i) Secteur Réel / Production ; (ii) Secteur extérieur ; (iii) Secteur public ; (iv) Secteur bancaire Les exemples sont issus des rapports Article IV du FMI (ou équivalents) pour deux pays - Le Ghana - Le Cambodge Les tableaux du FMI suivent la même structure pour tous les pays, tandis que les graphiques sont spécifiques au pays (pour mettre en évidence les sujets importants pour le pays).

13 Sommaire standard d'un rapport Article IV du FMI
Vue d'ensemble de la programmation financière Sommaire standard d'un rapport Article IV du FMI

14 Autres documents spécifiques au pays :
Vue d'ensemble de la programmation financière Autres documents spécifiques au pays : - Analyse de la soutenabilité de la dette (“DSA”) Pour la dette publique Pour la dette extérieure - Programme d'évaluation du secteur financier (“FSAP”) Autres publications : “WEO” (2/an) “Fiscal Monitor” (2/an) “GFSR” (2/an) + Exercice d'alerte précoce (“EWE”) (non public)

15 Programme de la session
- Vue d'ensemble de la programmation financière - Réel – Secteur de la production - Secteur extérieur

16 Réel – Secteur de la production
Y = C + I + G + (X – M) Cette identité comptable est valable aussi bien en valeur (monnaie nominale courante) qu’en “volume” (termes réels) Y : PIB (valeur ajoutée dans l'économie en un an) C : Consommation privée de biens et services I : Investissements privés (en biens et services) (pas nécessairement par les habitants) G : Consommation publique + Investissements publics (biens et services) X : Exportation de biens et services M : Importation de biens et services (X – M) : “exportations nettes”

17 Dans le cadre de programmation financière, l'accent porte sur :
Réel – Secteur de la production Dans le cadre de programmation financière, l'accent porte sur : - La croissance économique réelle - Le PIB nominal - Les investissements / PIB - L'inflation (IPC, et déflateur du PIB) - Les exportations et les importations (valeurs nominales et contribution à la croissance).

18 Outils utiles : décomposition de la croissance réelle
Réel – Secteur de la production Outils utiles : décomposition de la croissance réelle - Côté demande : basé sur Y = C + I + G + (X-M). Quelle est la contribution des exportations nettes, de la consommation privée … à la croissance économique ? - Côté offre : sur la base des activités des différents secteurs d’activité Quelle est la contribution de l'industrie pétrolière, du secteur de la construction … à la croissance économique ? - Approche par la fonction de production : Quelle est la contribution des facteurs de production (équipement, main-d'œuvre) et de la productivité totale des facteurs (TFP) à la croissance économique ?

19 Réel – Secteur de la production
Généralement, on ne trouve que peu d'information sur le secteur réel dans les rapports Article IV du FMI (il est utile de compléter par ce que publie la banque mondiale). Des informations de base sont disponibles en haut et en bas du tableau n°1 (« Selected Economic Indicators ») (Cela ne veut pas dire que le secteur réel n'est pas examiné attentivement par le FMI) Généralement, les prévisions de la croissance proviennent de prévisions secteur par secteur (côté offre) avec un impact des dépenses publiques et des IDE sur l'activité économique (côté demande).

20 Ghana, secteur réel Réel – Secteur de la production
Source : FMI, 2016, Program Review, Ghana

21 Cambodge, secteur réel Réel – Secteur de la production
Source: IMF, 2016, Article IV report, Cambodia

22 Vue d'ensemble de la programmation financière
Principaux liens entre les secteurs (liste non exhaustive) Ajouter "general government"

23 Programme de la session
- Vue d'ensemble de la programmation financière - Réel – Secteur de la production - Secteur extérieur

24 Secteur extérieur Ce secteur est d'une grande importance dans la programmation financière. Le mandat initial (1944) du FMI était de surveiller les déséquilibres de balance des paiements (BP), de prêter de l'argent aux pays en difficulté au niveau de la BP et de concevoir un programme d'ajustement pour ces pays. À l'époque, les taux de change étaient fixes (le “système de Bretton Woods”) et les flux de capitaux internationaux limités. Une crise de BP survenait quand un pays était dans l'incapacité de payer ses importations du fait du (quasi) épuisement de ses réserves de change (souvent dues à des années de déficits de la BP). La recommandation habituelle du FMI était de “financer” (c'est-à-dire d'emprunter) un problème temporaire, mais “de s’ajuster” (par un mélange de dévaluation et de réformes structurelles) lorsque les difficultés étaient perçues comme permanentes . Discussions possibles avec la classe : 1 - Exemples de problèmes permanents / temporaires ? 2 - Est-il toujours facile de savoir en temps réel si les difficultés de BP sont permanentes or transitoires ? L'ajustement est toujours difficile : le pays préfère prétendre que ses problèmes sont transitoires / cycliques plutôt que permanents. 3 – Pourquoi la dévaluation de la monnaie aide-t-elle pour la BP ? 4 – Quel type de réformes « structurelles » peut être utile pour la BP ?

25 Qu'est-ce que la BP (Balance des paiements)?
Secteur extérieur Qu'est-ce que la BP (Balance des paiements)? Une présentation qui résume systématiquement, pour une période spécifique (généralement un an), les transactions économiques d'une économie avec le reste du monde. Les comptes se fondent sur le principe de résidence des agents ; Les transactions sont évaluées aux prix du marché ; L’Unité de compte est la monnaie nationale ou une monnaie étrangère stable.

26 Balance des paiements : Présentation analytique
Secteur extérieur Balance des paiements : Présentation analytique Compte des transactions courantes (Compte Courant) Balance commerciale des biens et des services (X – M) Retenus des investissements Transferts Privés (y compris les envois de fonds) Officiels (y compris les subventions de l'UE) Compte financier Investissements directs (nets) Investissements de portefeuille (nets) Prêts nets à moyen et à long terme Capitaux de court terme Erreurs et omissions Solde de la balance des paiements = Solde du compte des transactions courantes + Solde du compte financier + erreurs et omissions Passer du temps sur ce slide, en expliquant le contenu ligne par ligne, et en prenant comme exemples les 3 pays (Tunisie, Fidji et Ghana) IDE et investissements de portefeuille Les IDE par acquisition de titres  pas d'obligations contractuelles  ne s'ajoutent pas à la dette extérieure. Les IDE impliquent non seulement un transfert de ressources mais aussi l'acquisition d'un contrôle total ou partiel. Dette (prêts et capital à court terme) Les obligations contractuelles  s'ajoutent à la dette extérieure brute.

27 Secteur extérieur L'aide extérieure Les subventions officielles sont comptabilisées comme “Transferts officiels” dans le solde courant Les prêts sont comptabilisés comme “Emprunt officiel à long terme” dans le compte financier

28 Un excédent du compte courant est reflété par
Secteur extérieur Le solde des Transactions Courantes (CC) correspond toujours à une variation des actifs nets envers le reste du monde. CC + SCF = variation des réserves de change Un excédent du compte courant est reflété par une augmentation des actifs envers le reste du monde et/ou une hausse des réserves de change Un déficit du compte courant est reflété par une augmentation des passifs nets du pays envers le reste du monde et/ou une diminution des réserves de change Demandez aux étudiants de vérifier que c'est le cas pour les 3 pays en exemple.

29 Ghana, secteur extérieur
Source: IMF, 2016, Program Review, Ghana

30 Ghana, secteur extérieur
Source: IMF, 2016, Program Review, Ghana

31 Ghana, secteur extérieur
Source: IMF, 2016, Program Review, Ghana

32 Cambodge, secteur extérieur
Source: IMF, 2016, Country report, Cambodia

33 Cambodge, secteur extérieur
Source: IMF, 2016, Country report, Cambodia

34 Cambodge, secteur extérieur
Source: IMF, 2016, Country report, Cambodia

35 Investissements, épargne et le compte courant
Secteur extérieur Le compte courant et le secteur réel Investissements, épargne et le compte courant Produit intérieur brut PIB = C + I + GC + GI + (X-M) Produit national brut PNB = C + I + GC + GI + (X-M) + YF + TRF YF : Retenus des investissements (net) TRF : Transferts publics et privés (nets) PNB – (C +GC) – ( I+ GI) = (X-M) + YF + TRF S – I = CC Demandez à la classe de vérifier l'équation dans le tableau des indicateurs des 3 pays en exemple. Discussion avec la classe : Exemples de pays à solde courant positif Exemples de pays à solde courant négatif Est-ce une bonne ou une mauvaise chose d'avoir un solde courant négatif ? (évidemment… ça dépend !)

36 Accumulation de la dette extérieure
Secteur extérieur Dette extérieure Accumulation de la dette extérieure Dt = (1+Rt-1) Dt-1 + Bt  At D : stock de dette R : taux d'intérêt sur la dette B : endettement nouveau A : amortissement de la dette Contrainte inter-temporelle  Si un pays a une dette nette, il devra à l’avenir dégager un excédent de solde courant à l'avenir. Un pays est solvable quand la valeur actualisée des futurs soldes courants n'est pas inférieure à la dette extérieure courante. L'analyse de la solvabilité nécessite La prévision des futurs soldes courants Des hypothèses sur les futures politiques La politique économique actuelle est soutenable si elle ne mène pas à l'insolvabilité.

37 Soutenabilité de la dette extérieure
Secteur extérieur Dette extérieure Soutenabilité de la dette extérieure La dette extérieure est viable si les futures obligations de service de la dette peuvent être accomplies sans reprogrammer la dette ni demander un allègement de celle-ci. Dans leur analyse de la viabilité de la dette, le FMI et la BM utilisent divers indicateurs / seuils pour évaluer la viabilité de la dette extérieure. Indicateur Seuil Valeur actuelle de la dette / PIB 40 % Valeur actuelle de la dette / Exportations 50 % Valeur actuelle de la dette / Revenus de l’Etat 250 % Service de la dette / Exportations 20 % Service de la dette / Revenus de l’Etat 20% Indicateurs de la charge de la dette extérieure : Concept : Ratio de la valeur actuelle nette (VAN) de l'ensemble des futures obligations de service de la dette par rapport à la VAN de l'ensemble des futurs revenus des exportations En pratique : (i) service de la dette (programmé) / exportations (ii) paiements des intérêt / exportations (iii) dette en souffrance / PIB

38 Dette (publique) extérieure, Cambodge
External Sector Dette (publique) extérieure, Cambodge Indicators of external debt burden: Concept: Ratio of Net Present Value (NPV) of all future debt service obligations to NPV of all future export receipts Practice: (i) (scheduled) debt service / exports (ii) interest payments / exports (iii) outstanding debt / GDP Source: IMF, 2016, Country report, Cambodia

39 Les réserves de change et le régime de taux de change :
Secteur extérieur Réserves de change Les réserves de change et le régime de taux de change : En régime de taux de change fixe, les variations de réserves de change (RES) sont déterminées par la demande et l'offre nette de change. En régime de taux de change flottant pur, RES = 0  CC = – SCF Rôle des réserves de change Financer (temporairement) les déficits de BP Supporter un taux de change fixe Soutenir la confiance dans la monnaie et l'économie nationales

40 Adéquation des réserves de change Utilité des réserves de change
Secteur extérieur Réserves de change Adéquation des réserves de change Utilité des réserves de change Les réserves jouent le rôle d’une assurance : elles permettent de lisser (c'est-à-dire financer) les fluctuations temporaires des flux de capitaux (ce qui évite d’avoir à compenser les fluctuatins temporaires par des variations de la demande intérieure). Un haut niveau de réserves donne confiance et réduit les incitations à la spéculation. Réserves de change : rendement et coût Les réserves de change ont un rendement financier (en fonction du taux d'intérêt mondial) Les réserves de change ont un coût d'opportunité (investir dans l'économie) … peuvent par ailleurs compliquer la politique monétaire (nous examinerons ce point plus en détail lors de la discussion du secteur monétaire)

41 Secteur extérieur Réserves de change Adéquation des réserves de change Indicateur traditionnel : Réserves en mois d'importations = réserves de change brutes / montant mensuel moyen des importations  ( 3) Les flux de capitaux internationaux, importants et volatils, ont réduit la pertinence de cet indicateur traditionnel. Les crises des comptes financiers de la fin des années 1990 ont montré qu'il n’est pas pertinent d'évaluer le niveau de réserves adéquat sans référence au compte financier.

42 Adéquation des réserves de change
Secteur extérieur Réserves de change Adéquation des réserves de change Les indicateurs supplémentaires pour juger de l’ adéquation des réserves se focalisent sur la ‘vulnérabilité financière’ : Le régime de taux de change et la crédibilité des politiques des autorités L'ouverture de l'économie (au commerce et aux flux de capitaux) La variabilité et le volume des transactions de change L'accès du pays aux facilités d'emprunt à court terme La structure par maturité de la dette (capacité à couvrir la dette à court terme (moins d'un an))

43 Rôle de la dette à court terme et de la fuite des capitaux
Secteur extérieur Réserves de change Rôle de la dette à court terme et de la fuite des capitaux Source : FMI, Évaluation des l'adéquation des réserves (2011).

44 Secteur extérieur Réserves de change

45 Adéquation des réserves de changes, Camboge
Secteur Extérieur Adéquation des réserves de changes, Camboge Source: IMF, 2016,Country report, Cambodia

46 Adéquation des réserves de change, Ghana
Secteur extérieur Adéquation des réserves de change, Ghana Un approche standardisée évalue les réserves brutes du Ghana comme inférieures aux niveaux suffisants. Selon Dabla-Norris et al. (2011), le bénéfice net de la détention de réserve est calculé sur la base du coût attendu d'une crise étant donné le stock de réserves, les fondamentaux (régime de taux de change, bilan fiscal, institutions), l'exposition aux chocs (demande extérieure, IDE, aide) et le coût d'opportunité de la détention de réserves, quantifié comme la plage “normale” du différentiel d'intérêt sur les bons du trésor américains à 10 ans (300 à 400 bps). L'approche suggère que les réserves internationales du Ghana devraient avoir couvert 3,4-4,7 mois d'importations en 2013, avec la probabilité d'un choc fixée à 50 pour cent par défaut. Les réserves devraient être plus élevées (4,1-5,6 mois d'importations) pour une probabilité de choc de 60 pour cent. À moyen terme, avec une position fiscale plus forte, les réserves devraient dépasser les niveaux de référence. Source : FMI, rapport Article IV, Ghana, 2014

47 Merci !

48 Principaux liens entre les secteurs (liste non exhaustive)
Ajouter "general government"

49 Programme de la session
- Vue d'ensemble de la programmation financière - Réel – Secteur de la production - Secteur extérieur - Secteur monétaire - Secteur public - Constitution de scénarios + petit exercice

50 Structure du système financier
Secteur monétaire Structure du système financier Système financier (Étude financière) Autres institutions financières (Bilan consolidé des autres institutions financières) Système bancaire (Situation monétaire) Autorités monétaires (Bilan de l'autorité monétaire) Banques commerciales (Bilan consolidé des banques commerciales)

51 Autorités monétaires Secteur monétaire Fonctions :
• Émission de la monnaie • Détention des réserves de change du pays • Supervision du système monétaire, supervision des banques et contrôle de la stabilité financière • Peuvent servir d'organisme de prêt en dernier recours pour le système Bilan : Actif Passif Créances sur l’extérieur (nette) Monnaie Banque Centrale (M0) Créances domestiques (nettes) Pièces et billets Crédit domestique Dépôts des banques commerciales Crédit à l’Etat Crédit aux banques commerciales Crédit aux autres secteurs Autres actifs (nets) Observer le tableau 3 / Ghana (au milieu du tableau), et le dessus du tableau 2 / Fidji

52 Banques commerciales Secteur monétaire Fonctions
Fournir une intermédiation financière aux épargnants et aux investisseurs / emprunteurs. Affecter l'offre monétaire et les liquidités dans l'économie (via la prise de dépôts et les prêts). Aider à transmettre la politique monétaire des autorités monétaires à l'économie Bilan Actif Passif Créances sur l’extérieur (nettes) Dépôts Réserves (auprès de la BC) Passif auprès de la BC Réserves obligatoires Autres Réserves excédentaires Crédit domestique Créances sur l’Etat Crédits aux autres secteurs Autres actifs (nets) Observer le tableau 3 / Ghana (haut du tableau), et le milieu du tableau 2 / Fidji

53 La situation monétaire
Secteur monétaire La situation monétaire La situation monétaire est le bilan consolidé de la totalité du système bancaire (banques commerciales et autorités monétaires). Elle présente, en temps opportun, les données sur l'évolution monétaire et des crédits pour tout le système bancaire. Les données sont disponibles à une fréquence assez élevée (mensuelle). Situation monétaire (simplifiée) Actif Passif Créances sur l’extérieur (nette) Masse monétaire (M2) Créances domestiques (nettes) Pièces et billets Crédit domestique Dépôts (compte courants) Crédit à l’Etat Dépôts à terme Crédit aux autres secteurs Dépôts en monnaie étrangère Autres actifs (nets) Observer le bas du tableau 2 pour les Îles Fiji (dans ce cas, nous avons les 3 bilans : BC, banques commerciales et consolidé), et le tableau 5 pour la Tunisie.

54 Balance des paiements et offre monétaire
Secteur monétaire Balance des paiements et offre monétaire Dans la situation monétaire : D M2 = D NFA - D NDA La variation de la masse monétaire est égale à la variation des actifs étrangers nets dans le secteur bancaire, moins la variation du crédit intérieur net. Dans la BP : Variation des réserves de change = CC + SCF = D NFA Le secteur extérieur (via les variations des réserves de change) a un impact sur la masse monétaire.

55 Secteur monétaire Agrégats monétaires Mo (Base monétaire = monnaie en circulation + réserves des banques commerciales à la BC) ; M1 (monnaie, dépôts encaissables (ou demande) ; M2 (M1 + dépôts d'épargne, dépôts à terme, fonds de marché monétaire) ; M3 (M2 + dépôts à terme spéciaux) La base monétaire est contrôlée par la Banque centrale M1, M2 et M3 ne sont pas entièrement contrôlées par la BC Multiplicateur monétaire= M2/Mo Vitesse de circulation de la monnaie = GDP/M2 Changer le montant de M0 Opérations Marché Ouvert Intervention de change Financement du déficit public Fenêtre de décompte

56 Ghana, situation monétaire
Secteur monétaire Ghana, situation monétaire Le Ghana est un bon exemple. Expliquer l'opération de stérilisation (OMO : Opération Marché Ouvert) Source : FMI, rapport Article IV, Ghana, 2014

57 Tunisie, situation monétaire
Secteur monétaire Tunisie, situation monétaire Le Ghana est un bon exemple. Expliquer l'opération de stérilisation (OMO : Opération Marché Ouvert) Source : FMI, 2014, Rapport de pays, Tunisie

58 Îles Fidji, situation monétaire
Secteur monétaire Îles Fidji, situation monétaire Le Ghana est un bon exemple. Expliquer l'opération de stérilisation (OMO : Opération Marché Ouvert) Source : FMI, rapport Article IV, Îles Fidji, 2014

59 Principaux liens entre les secteurs (liste non exhaustive)
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60 Programme de la session
- Vue d'ensemble de la programmation financière - Réel – Secteur de la production - Secteur extérieur - Secteur bancaire - Secteur public

61 Le gouvernement général comprend toutes les unités du gouvernement
Secteur public Le gouvernement général comprend toutes les unités du gouvernement Gouvernement central Gouvernements des États (dans les États fédéraux) Gouvernements locaux Le secteur public comprend aussi les entreprises et les quasi-entreprises contrôlées par les unités du gouvernement. Ces entreprises ne font pas partie du secteur du gouvernement (mais il peut y avoir des passifs publics à charge du gouvernement).

62 Secteur public Source : Statistiques de finances publiques (SFP). FMI

63 Secteur public Discuter du cas de la Tunisie (tableaux 4a et 4b) et des Fidji (tableau 3). Source : Manuel SFP, FMI, 2001

64 Aide étrangère dans les opérations publiques
Les aides sont comptabilisées "au-dessus de la ligne" Les prêts étrangers sont comptabilisés comme un financement étranger

65 Ghana : Scénario du budget des autorités
Secteur public Ghana : Scénario du budget des autorités Discuter du cas de la Tunisie (tableaux 4a et 4b) et des Fidji (tableau 3). Source : FMI, rapport Article IV, Ghana, 2014

66 - Investissements publics (transaction dans des actifs non financiers)
Secteur public Les dépenses publiques ont un impact direct sur le secteur de la production à court terme - Consommation publique : (Traitements et salaires, consommation de biens et de services) - Investissements publics (transaction dans des actifs non financiers) Y = C + GI + I + GI + (X – M) Cependant, la consommation et les investissements publics peuvent partiellement évincer la consommation et les investissements privés. C'est tout le débat sur le “multiplicateur” fiscal : Si le multiplicateur = 1, 1 euro de dépenses publiques se traduit (à court terme) en 1 euro de PIB supplémentaire Si le multiplicateur est inférieur à 1, l'effet est moindre (évincement) Si le multiplicateur est supérieur à 1, … dans ce cas, le PIB augmente de plus de 1 euro. L'impact à long terme des dépenses publiques dépend de la nature de celles-ci.

67 Impôts (à peu près le même débat que pour le multiplicateur fiscal)
Secteur public Le mode de financement du déficit budgétaire a aussi un impact sur l'économie à court terme : Impôts (à peu près le même débat que pour le multiplicateur fiscal) Déficits : Financé par le secteur bancaire intérieur = augmentation des actifs intérieurs nets… donc cela a un impact sur l'offre monétaire, sauf si le secteur bancaire réduit le crédit au secteur privé (réduction de la consommation et les investissements privés) Financé par le secteur privé intérieur : l'impact total dépend du comportement du secteur privé (moins de consommation et plus d'épargne ? Moins d'investissement ?) Le financement par des emprunts extérieurs augmente la vulnérabilité externe à long terme … mais a moins d'impact à court terme Un bon cadre de programmation financière doit tenir compte de ces contraintes et des impacts potentiels.

68 Le déficit budgétaire et les emprunts s'ajoutent à la dette publique.
Secteur public À long terme : Le déficit budgétaire et les emprunts s'ajoutent à la dette publique. Il faut évaluer la soutenabilité de la dette publique. Ce sera discuté dans le module Macro II.

69 Îles Fidji, secteur public
Source : FMI, rapport Article IV, Îles Fidji, 2014

70 Îles Fidji, secteur public Dette publique
Source : FMI, rapport Article IV, Îles Fidji, 2014

71 Tunisie, secteur public
Source : FMI, 2014, Rapport de pays, Tunisie

72 Ghana, secteur public Secteur public
Source : FMI, rapport Article IV, Ghana, 2014

73 Ghana, secteur public Dette publique Secteur public
Source : FMI, rapport Article IV, Ghana, 2014

74 Principaux liens entre les secteurs (liste non exhaustive)
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75 Merci


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