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Publié parRaymonde Dussault Modifié depuis plus de 6 années
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Foyers de résistance au « mourir au foyer »
Pierre Le Coz Espace éthique méditerranéen Comité national d’éthique
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I. Remarques terminologiques
Ethos: « lieu de séjour habituel » >> Le questionnement éthique : comment rendre un espace humainement habitable?
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Le foyer Une famille et un lieu où l’on fait du feu
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L’hôpital : un espace d’hospitalité
« L’hôpital est investi d’un devoir d’aide et d’assistance sociale. Sans en être l’aspect le plus visible, cette aide est indispensable à la préservation du lien social dans la cité, au-delà de l’obligation de permanence des soins » (Avis 101 du Comité consultatif national d’éthique « Éthique, santé et argent »)
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II. Repères socioculturels
La naissance de l’individualisme moderne et la rupture intergénérationnelle
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Passage des sociétés holistes aux sociétés individualistes
Dans les sociétés traditionnelles (holistes), le tout, l’ensemble (holos) a plus de valeur que la partie (l’individu) Dans les sociétés modernes ( individualistes), la partie, l’élément a plus de valeur que la totalité (société)
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Crise de l’accompagnement social de la mort
« L’évènement spécifique de notre époque est l’effacement de l’image de la mort dans la société moderne. » (Gadamer H., Philosophie de la santé, ed Grasset, 1998, p. 71)
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(Ariès, Essai sur l’histoire de la mort en occident du Moyen-Âge)
La culture individualiste a fragilisé la dimension religieuse de l’accompagnement (Ariès, Essai sur l’histoire de la mort en occident du Moyen-Âge)
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(Nietzsche, L’antéchrist, XIX°)
Crise de la morale collective : la montée en puissance du relativisme Nos prétendues valeurs universelles relèvent d’une invention judéo-chrétienne (« morale du troupeau ») (Nietzsche, L’antéchrist, XIX°) 08/11/2018
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Le rejet des valeurs promues par la religion judéo-chrétienne à partir du XIX°siècle
« Périssent les faibles et les ratés! » (Nietzsche, L’Antéchrist)
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III. Les deux courants laïcs de recomposition des normes
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1/ Déontologisme versus 2/ utilitarisme
1/ Perception d’une grandeur morale >> désir de faire prédominer le respect de sa liberté 2/ Perception d’une souffrance chez le sujet et les proches >> désir de réaliser le plus grand bien-être possible ( éviter le plus grand nombre de souffrances possible)
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L’éthique « déontologiste »:
<=> « Une éthique qui soutient que certains actes sont moralement obligatoires ou prohibés, sans égards pour leurs conséquences dans le monde » Berten A., « Déontologisme » in Dictionnaire d’éthique et de philosphie morale (sous la dir. de Monique Canto-Sperber), PUF, Paris, 2001 (1996), p.403.
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(Mill J-S., L’utilitarisme)
L’utilitarisme: Augmenter la qualité de vie du plus grand nombre d’individus possible « Doctrine qui donne comme fondement à la morale l’utilité ou le principe du plus grand bonheur » (Mill J-S., L’utilitarisme) (trad. G. Tanesse), Flammarion « Champs », Paris, [1861], 1988, p. 48.
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Conclusion Approche envisageable :
Partir du souhait du malade (déontologisme) Pondérer son aspiration personnelle par la prise en compte du bien-être de tous (utilitarisme)
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