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Publié parMagnus Stokes Modifié depuis plus de 6 années
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Liposarcome colique, cause rare d’invagination intestinale chez l’adulte.
F AL AZAOUI, H DAHMANE, S LAFROUJI, Y EL BRAHMI, N NJOUMI, M YAKA, H IRAQUI, M MOUJAHID, A EHIRCHIOU, A ZENTAR Chirurgie viscérale II Hôpital Militaire d’Instruction RABAT Congrès national de chirurgie 22° SOMACHIR 2018
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Introduction Les invaginations coliques chez l’adulte sont exceptionnelles, révélant le plus souvent une tumeur sous jacente. Ces tumeurs sont généralement malignes mais exceptionnellement un liposarcome, qui est une tumeur mésenchymateuse maligne de localisation habituelle rétropéritonéale. Le but de ce poster est d’illustrer les difficultés diagnostiques et la prise en charge de cette tumeur à travers une observation clinique.
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Observation : Patiente de 53 ans.
Admise pour douleurs abdominales, rectorragies avec épisodes subocclusifs et AEG. L’examen clinique sans particularités. TDM : formation arrondie de densité graisseuse en rapport avec le colon gauche associée à une image d’invagination colo- colique. L’exploration chirurgicale confirme l’invagination sur tumeur de la partie basse du colon gauche. Elle a bénéficié d’une hémicolectomie gauche avec anastomose colorectale. Anapath : liposarcome bien différencié. Aucun traitement adjuvant.
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Résultats et discussion :
Les liposarcomes dérivent de cellules mésenchymateuses multipotentes et de lipocytes matures. Les liposarcomes intra-abdominaux constituent 2 % de tous les liposarcomes. Très peu de cas de liposarcomes coliques ont été rapportés, encore exceptionnellement ceux révélés par invagination intestinale. La symptomatologie est peu spécifique, allant d’une douleur abdominale chronique, des épisodes de nausées et vomissement à un syndrome occlusif avec rectorragies, comme le cas de notre patiente. L’imagerie évoque le diagnostic et le siège d’invagination sur tumeur. Le diagnostic de liposarcome et son grade histologique sont définis par l’étude anatomopathologique de la pièce opératoire. Les ganglions régionaux sont rarement envahis car la dissémination se fait essentiellement par voie hématogène. La fréquence de métastases (poumon, foie, peau puis vaisseaux) à 5 ans est de moins de 10% pour le grade I, 70% pour le grade III, et non clairement établie pour le grade II. Le traitement est toujours chirurgical se basant sur une exérèse carcinologique plus ou moins étendue. La radiothérapie adjuvante peut être envisagée dans les tumeurs de haut grade et dans les cas de résection incomplète. Un suivi par TDM thoraco-abdominale tous les 6 mois détecte les récidives.
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Conclusion : Références :
Le colon est une localisation rare de liposarcome. Le diagnostic est généralement retardé, le grade et le sous-type histologique doivent être obtenus pour déterminer le pronostic. La résection large du colon emportant la tumeur est le traitement curatif. Les traitements adjuvants semble être réservés aux récidives et aux lésions avancées. Références : Frank P, Batzenschlager A, Schaeffer F, Irrmann M : Problèmes thérapeutiques posés par les liposarcomes intra- abdominaux. Chirurgie 1989 ; 115 : Coindre JM, Terrier P, Guillou L et al : Predictive value of grade for metastasis development in the main histologic types of adult soft tissue sarcomas : a study of 1240 patients from the French Federation of Cancer Centers Sarcoma Group. Coindre JM, Trojani M, Contesso G et al : Reproducibility of a histopathologic grading system for adult soft tissue sarcoma. Cancer 1986 ; 58 : . Ariel IM : Incidence of metastases to lymph nodes from softtissue sarcomas. Semin Surg Oncol 1988 ; 4 : 27-9. . McGinn CJ : The role of radiation therapy in resectable retroperitoneal sarcomas. Surg Oncol 2000 ; 9 : 61-5.
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