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Publié parIsabelle Normandin Modifié depuis plus de 6 années
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Regional Food Security and Nutrition Working Group
Food Security and Nutrition Update FAO - WFP 21 juin 2018
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Points saillants Campagnes agropastorales Marchés internationaux et en Afrique de l’Ouest et le Sahel Sécurité alimentaire dans la région
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Campagne agropastorale 2018 - 2019
Démarrage normal à tardif de la saison. Retards des pluies observés dans certaines localités du Sénégal, Mali, Mauritanie, Niger et du Tchad Inondations : Côte d’Ivoire avec des pertes de vie humaines Amélioration de la situation pastorale dans les zones où les quantités de pluies tombées sont déjà satisfaisantes, occasionnant un début de régénération du couvert herbacé et le remplissage des points d’eau Persistance de la menace des attaques de chenilles Retard dans la mise en œuvre des actions de soutien à la campagne
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Pourcentage de pluviométrie par rapport à la normale entre le 1er mai et le 19 juin 2018
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Prix et marchés internationaux
L'indice FAO des prix des produits alimentaires continue d’augmenter en mai L'Indice FAO des prix des produits alimentaires* s'est établi en moyenne à 176,2 points en mai 2018. Il est ainsi en hausse de 2,2 points (1,2 pour cent) par rapport au mois d'avril et atteint son plus haut niveau depuis octobre 2017. Ce sont les cours des produits laitiers, qui ont continué de monter en flèche, qui expliquent l’augmentation de l’indice en mai; les cours des céréales ont eux aussi augmenté, mais à un rythme moins soutenu. En revanche, la tendance à la baisse sur les marchés de l’huile végétale et du sucre s’est poursuivie et les prix de la viande ont peu évolué. » L’Indice FAO des prix des céréales s’est établi en moyenne à 172,9 points en mai, soit une hausse de 4,1 points (2,4 pour cent) par rapport à avril. L’indice est à la hausse depuis le début de l’année: en mai, il était de près de 17 pour cent supérieur à sa valeur à la même période l’année dernière et était à son plus haut depuis janvier 2015. Les cours internationaux des principales céréales se sont considérablement renforcés ces derniers mois, et le raffermissement des cours du blé observé en mai s’explique en grande partie par des perspectives de production préoccupantes dans plusieurs grands pays exportateurs. Les cours internationaux des principales céréales secondaires ont également augmenté, essentiellement en raison de moins bonnes perspectives de production en Argentine et au Brésil. Le volume appréciable des achats effectués en Asie du Sud-Est ont soutenu les cours internationaux du riz en mai, malgré la dépréciation de la monnaie de certains grands pays exportateurs et la faiblesse de la demande de riz aromatique et de riz étuvé. La valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des huiles végétales s'est établie à 150,6 points en mai, soit une baisse de 4 points (2,6 pour cent) en glissement mensuel, ce qui représente le quatrième mois consécutif de baisse et correspond au point le plus bas depuis 27 mois. Ce fléchissement est principalement imputable à l’affaiblissement des cours des huiles de palme, de soja et de tournesol; même si les cours de l’huile de colza ont rebondi par rapport à leur niveau d’avril, qui était au plus bas depuis plusieurs mois. Dans le cas de l’huile de palme, en dépit des perspectives de ralentissement de la production en Asie du Sud-Est, les cours internationaux ont reculé sous l’effet d'une demande mondiale d'importations atone et de stocks plus importants que l’année dernière. En ce qui concerne l’huile de soja, l’abondance de l’offre et l’importance des stocks d’huile issus de la production de farine a continué de peser sur les cours mondiaux. L’augmentation des cours de l’huile de colza s’explique principalement par les préoccupations soulevées par les conditions météorologiques défavorables qui pèseront sur la campagne agricole dans certaines régions d’Europe. » L'Indice FAO des prix des produits laitiers affichait en moyenne 215,2 points en mai, soit une hausse de 11 points (5,5 pour cent) par rapport au mois précédent, ce qui représente le quatrième mois consécutif de hausse. Il se situe ainsi 11,5 pour cent au-dessus de son niveau de mai 2017, mais encore 22 pour cent en dessous de son niveau record de février 2014. L’augmentation de l’indice observée en mai s’explique principalement par l’augmentation non négligeable des cours du fromage, du lait écrémé en poudre et du beurre; les cours du lait entier en poudre sont restés pratiquement inchangés. La faiblesse des disponibilités en Nouvelle-Zélande, principal exportateur de produits laitiers, explique en grande partie la bonne tenue du marché constatée ces derniers mois. » L’Indice FAO des prix de la viande s’est établi en moyenne à 169,6 points en mai, soit un niveau légèrement plus faible qu’en avril. Le léger recul de l’indice en mai s’explique par le fléchissement des cours de la viande de porc et de la viande d’ovins; les cours de la viande de volaille ont quant à eux légèrement augmenté. Les cours internationaux de la viande de porc et de la viande d’ovins ont fléchi en raison de la diminution des importations chinoises pour les premiers et de l’appréciation du dollar des États-Unis pour les seconds. On estime que les prix de la viande de volaille ont légèrement augmenté, mais il a été difficile de suivre les marchés de la viande de volaille ces dernières semaines compte tenu de l’incertitude entourant la situation au Brésil, premier exportateur mondial de viande de volaille, où des millions d’oiseaux auraient été abattus du fait d’une grève prolongée des chauffeurs routiers en mai. Les prix de la viande bovine sont restés stables dans le contexte d’un marché dans l’ensemble bien équilibré. » L'Indice FAO des prix du sucre a été en moyenne de 175,3 points en mai, soit un léger recul (0,5 pour cent) par rapport à avril, ce qui représente le sixième mois consécutif de baisse. La dernière diminution en date des cours internationaux du sucre s’explique principalement par les prévisions qui tablent sur un volume de production de canne à sucre élevé, compte tenu des conditions de récolte favorables dans la région Centre-Sud du Brésil, principal producteur et exportateur mondial de sucre. Les inquiétudes soulevées par les répercussions de la sécheresse prolongée qui touche certaines parties de la région sur les rendements de canne n’ont pas suffi à renverser la tendance du marché. De même, les informations selon lesquelles les sucreries brésiliennes continuent de privilégier la production d’éthanol au détriment de la production de sucre – seul 37 pour cent environ du volume des récoltes de canne à sucre est utilisé pour la production de sucre – n’ont pas suffi à faire augmenter les prix du sucre. Indice FAO des prix : Hausse de 1,2% par rapport à avril et atteint son plus haut niveau depuis octobre 2017 Indice FAO des céréales : Hausse de 2,4% par rapport à avril, 17% à sa valeur à la même période l’année dernière et à son plus haut depuis janvier 2015
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Prix et marchés internationaux
La production mondiale de céréales serait en baisse de 1,5% par rapport à l’année dernière Les perspectives concernant la production mondiale de céréales se sont améliorées depuis le mois dernier. Toutefois, la production devrait encore rester en dessous du niveau record de l’année dernière et des besoins de consommation prévus pour la campagne de commercialisation Les stocks mondiaux de céréales devraient donc baisser, principalement en raison de la baisse des stocks de maïs et en dépit de l’augmentation des réserves de blé et de riz, qui devrait se poursuivre. Les prévisions concernant la production mondiale de céréales ont été relevées par rapport au mois dernier, mais restent encore inférieures au record de l’année dernière • La FAO prévoit qu’en 2018, la production mondiale de céréales devrait s’établir à 2 610 millions de tonnes, soit 3 millions de tonnes de plus que ce qui avait été prévu en mai. Toutefois, à ce niveau, la production mondiale serait encore en baisse de 40,6 millions de tonnes (1,5 pour cent) par rapport à l’année dernière. • La production mondiale de blé devrait s’établir à 754,1 millions de tonnes, en raison de la révision à la hausse de 7,5 millions de tonnes réalisée ce mois-ci. Cette hausse est principalement imputable à l’Argentine, ainsi qu’au Canada et aux États-Unis, où les productions hivernales et estivales respectives devraient être favorisées par l’amélioration des conditions météorologiques. Des prévisions officielles récentes indiquent également que la production devrait être plus élevée que prévue en Inde, ce qui devrait encore renforcer la production mondiale. • En ce qui concerne les céréales secondaires, la production mondiale en 2018 a été revue à la baisse de 5,2 millions de tonnes et devrait désormais s’établir à 1 345 millions de tonnes, soit 3,2 pour cent (44,3 millions de tonnes) de moins que le niveau record de La révision à la baisse réalisée ce mois-ci est principalement due aux prévisions pour la production de sorgho, qui ont été revues à la baisse pour le Soudan et les États-Unis. La production mondiale de maïs en 2018 a été légèrement revue à la baisse et devrait s’établir à 1 046 millions de tonnes. Les prévisions pour la Chine ont été largement revues à la baisse en raison de la réduction des surfaces cultivées qui s’explique par le fait que les agriculteurs se tournent vers des cultures plus rentables. La tendance est identique pour le Brésil, où la persistance du temps sec devrait faire fléchir les superficies d’emblavage et les rendements de la seconde campagne de récolte. Ces baisses devraient être compensées en grande partie par l’amélioration des perspectives de rendement en Fédération de Russie, en Ukraine et aux États-Unis. • Les prévisions de la FAO concernant la production mondiale de riz ont été relevées de 0,7 million de tonnes, pour atteindre 511,3 millions de tonnes, soit 1,3 pour cent de plus que le niveau record de Cette révision s’explique principalement par l’amélioration des perspectives en Inde, qui est dans le droit fil de la révision à la hausse des estimations officielles pour la production du pays en En outre, les baisses de rendement ayant été plus faibles que prévu, les prévisions de production au Brésil ont été légèrement revues à la hausse. L’utilisation mondiale de céréales devrait atteindre un nouveau record en • L'utilisation mondiale de céréales en devrait s’établir à un niveau record de 2 646 millions de tonnes, soit 1,2 pour cent de plus que pour la campagne À ce niveau, elle serait inférieure d’environ 0,5 pour cent par rapport à la tendance sur 10 ans. L’augmentation de l’utilisation des céréales dans l’alimentation animale et humaine et dans l’industrie est moins prononcée que la croissance de la consommation totale de céréales. • L’utilisation de blé devrait atteindre 743 millions de tonnes en , soit une hausse de près de 5 millions de tonnes par rapport à la campagne précédente. L’utilisation mondiale de blé pour l’alimentation humaine devrait augmenter sur le même rythme que la croissance démographique, alors que son utilisation dans l’alimentation animale devrait croître plus rapidement qu’en , à savoir d’environ 1,3 pour cent, malgré l’offre abondante de céréales secondaires, qui constituent une alternative à moindre prix. • Il est désormais prévu qu’en , l’utilisation totale des céréales secondaires devrait s’établir à près de 1 394 millions de tonnes, soit 21 millions de tonnes de plus que lors de la campagne précédente et 20 millions de tonnes de plus que ce qui était prévu en mai. La forte hausse en glissement mensuel s’explique par la révision à la hausse des prévisions concernant l’utilisation industrielle du maïs en Chine et aux États-Unis. • L'utilisation mondiale de riz devrait connaître une hausse de 1 pour cent en , pour atteindre 509,3 millions de tonnes. L’utilisation alimentaire humaine devrait représenter 411,7 millions de tonnes de ce volume, ce qui permettrait à l’utilisation alimentaire mondiale du riz par habitant de rester stable, avec 53,9 kg environ. Les échanges devraient atteindre un nouveau niveau record en • Selon les estimations, les échanges mondiaux de céréales en devraient atteindre 409,6 millions de tonnes, soit 0,5 pour cent de plus (2 millions de tonnes) qu'en , et atteindre un nouveau niveau record. La nouvelle prévision concernant les échanges en a été relevée de 3,4 millions de tonnes par rapport à la première prévision publiée par la FAO en mai. • Il est désormais prévu qu’en (juillet/juin), les échanges mondiaux de céréales secondaires devraient s’établir à 187,2 millions de tonnes, soit une hausse de 0,9 pour cent par rapport à Les échanges de maïs devraient atteindre les 147 millions de tonnes, soit une hausse de 1,1 pour cent par rapport à et une augmentation de 3,4 millions de tonnes par rapport à ce qui était prévu le mois dernier. Cette augmentation en glissement annuel des échanges mondiaux de maïs s’explique par une demande à l’importation globalement plus forte en Asie et des disponibilités à l'exportation toujours abondantes. • En (juillet/juin), les échanges mondiaux de blé devraient atteindre 175 millions de tonnes, soit quasiment le volume estimé pour et une hausse d’environ 1 million de tonnes par rapport au mois dernier. Globalement, la baisse des importations dans les pays africains devrait presque compenser la hausse des achats dans les pays asiatiques, alors que du côté des exportations, la hausse des ventes dans l’Union européenne, en Fédération de Russie et aux États-Unis devrait en principe plus que compenser la baisse des exportations prévue en Argentine et en Ukraine. • Au cours de l’année civile 2018, les échanges mondiaux de riz ne devraient que légèrement fléchir par rapport au niveau record de 2017, pour atteindre un total de 47,8 millions de tonnes. Chez les exportateurs, les récoltes exceptionnelles attendues devraient permettre à l’Inde d’expédier en 2018 son deuxième plus grand volume jamais enregistré, malgré une baisse de la demande prévue dans certains des principaux marchés de l’Asie du Sud. Les stocks mondiaux de céréales nettement revus à la hausse en raison des révisions historiques des stock de maïs en Chine • La FAO prévoit désormais que les stocks mondiaux de céréales à la clôture des campagnes se terminant en 2019 devraient s’établir à 772 millions de tonnes, soit une hausse de près de 37 millions de tonnes par rapport aux prévisions précédentes de mai, mais un niveau encore inférieur de 44,5 millions de tonnes (5,4 pour cent) par rapport à leurs niveaux d’ouverture. À ce niveau, le rapport entre les reports mondiaux de céréales à la fin de la campagne et la tendance concernant l’utilisation en s’établirait à 28,5 pour cent, en légère baisse par rapport à la campagne , mais un rapport encore relativement élevé, ce qui indique que l’offre de céréales devrait rester abondante lors de la campagne • L’ample révision effectuée depuis le précédent rapport publié en mai s’explique principalement par les ajustements à la hausse des estimations des stocks de maïs en Chine, qui eux-mêmes découlent d’une certaine baisse de l’utilisation industrielle du maïs dans le pays ces dernières années. Ces ajustements cumulés ont entrainé une augmentation de près de 63 millions de tonnes des stocks de maïs en Chine pour , qui s’établissent désormais à 122 millions de tonnes. Malgré cela, les prévisions révisées indiquent toujours une baisse notable en glissement annuel des stocks de maïs détenus en Chine, qui s’explique par l’anticipation de la baisse de la production de maïs dans le pays cette année et par la hausse de la demande intérieure. Au niveau mondial, les stocks totaux de céréales secondaires devraient reculer pour la première fois depuis cinq ans, pour s’établir à 315 millions de tonnes, entrainant une baisse du rapport stocks/utilisation au niveau mondial, qui passerait de 26,4 pour cent en à 22 pour cent en • Les stocks mondiaux de blé pour les campagnes se terminant en 2019 devraient s’établir à un niveau record de 283 millions de tonnes, soit 6 millions de tonnes de plus que leur niveau d’ouverture déjà élevé. La nouvelle prévision est supérieure de 4,4 millions de tonnes par rapport à celle de mai, principalement parce que les stocks de clôture sont plus élevés que prévu en Argentine, en Union européenne et en Inde. Toutefois, si l’on exclut l'accumulation de stocks en glissement annuel en Chine, les stocks mondiaux de blé devraient reculer de près de 6 millions de tonnes par rapport à leur niveau d’ouverture. • On estime que les stocks mondiaux de riz à la fin des campagnes , qui ont été revus à la hausse de 0,8 million de tonnes depuis mai, devraient désormais dépasser leur niveau d’ouverture de 1,4 pour cent, pour atteindre 173,8 millions de tonnes. Même si l’on envisage une hausse des reports en Indonésie et aux États-Unis, cette accumulation devrait être imputable principalement à la Chine et à l’Inde. Le Bangladesh, le Brésil et l’Égypte devraient, quant à eux, puiser dans leurs réserves. L’utilisation de céréales devrait légèrement augmenter en , soit 1,2% de l’an de la campagne 2017 – 2018 Les échanges mondiaux de céréales devraient augmenter
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Tendances sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest
Selon Mission conjointe pour le Sahel CILSS – FAO – FEWSNET- PAM et Gouvernements de Juin 2018: Les stocks alimentaires des ménages sont épuisés notamment dans les zones à déficit céréalier. Les ménages pauvres et très pauvres sont obligés de recourir aux marchés où les disponibilités alimentaires sont renforcées par les flux commerciaux qui permettraient de satisfaire l’augmentation de la demande pendant la période soudure. Les ménages sont contraints d’adopter des stratégies habituelles de survie notamment, la vente de paille, de bois et de charbon, la vente de la force de travail, la migration saisonnière, la vente de bétail et des produits maraîchers. Au Mali, les marchés à céréales fonctionnent normalement à travers le pays, à l’exception des marchés du nord et du centre qui connaissent par endroit des perturbations liées à la situation sécuritaire instable. La hausse des prix des céréales sèches se situe entre 10 à 40% par rapport à la moyenne particulièrement dans les zones déficitaires et vulnérables des régions du Nord et du Sahel occidental. Les ventes d’intervention de l’OPAM dans les régions de Gao, Tombouctou et de Kayes à des prix inférieurs d’environ 20% par rapport au prix du marché se poursuivent pour atténuer les difficultés d’accès des ménages aux marchés.
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Tendances sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest
Les disponibilités céréalières sont faibles par rapport à la moyenne en raison de la diminution saisonnière des stocks paysans et commerçants qui est plus précoce et plus marquée à cause des déficits de production et de la rétention de stocks opérées par certains producteurs. L’approvisionnement des marchés en céréales reste dans l’ensemble suffisant pour satisfaire les demandes de consommation. La hausse saisonnière de la demande à un niveau supérieur à la normale est observée à cause d’une dépendance plus importante des ménages sur le marché et aussi à cause des achats institutionnels, qui se sont prolongés au-delà de la période habituelle.
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Tendances sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest
Malgré une timide stabilité en ce second trimestre de l’année, la tendance haussière des prix des céréales qui sont supérieurs par rapport à la moyenne depuis le début de la campagne, se maintient. En perspectives, compte-tenu des facteurs d’offre et de demande en cours, les prix resteront élevés tout au long de la soudure, avec toutefois une possible baisse d’ampleur avec le déstockage lié au déroulement de la saison pluvieuse et les interventions d’assistance. En raison des déficits de biomasse enregistrés ayant occasionné l’épuisement du disponible fourrager, de points d’eau et une soudure pastorale précoce, les éleveurs ont procédé à des déstockages ayant augmenté l’offre sur les marchés à bétail et maintenu les prix en dessous de la moyenne principalement dans les zones pastorales. Les termes de l’échange bétail/céréales restent faibles et inférieurs à la moyenne dans les zones pastorales.
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Tendances sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest
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Tendances sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest
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Situation alimentaire dans la région
EFSA Tchad : Données collectées en mai 2018 4 574 ménages enquêtés dans 24 départements de la bande sahélienne affectés par les anomalies pluviométriques 61,6% des ménages dans les départements enquêtés se trouvent en insécurité alimentaire. Parmi ces ménages, 7,5% sont en insécurité alimentaire sévère Les ménages les plus affectés sont principalement au Bahr El Ghazel Nord (90%), Wayi (86%), Mangalmé (80,3%) et Biltine (80,3%) Par rapport aux niveaux d'octobre 2017, l'insécurité alimentaire a augmenté dans 15 départements, avec les plus fortes augmentations de la prévalence dans les départements de Wayi (+73,9 points) et Ouara (+42,7 points) Par contre, les taux d’insécurité alimentaire sont restés quasiment stables dans cinq départements et ont diminué dans quatre départements (Nord Kanem, Fouli, Abdi et Djourouf Al Amar). Ces baisses se justifient par un certain nombre de facteurs dont l’assistance alimentaire au profit des déplacés et une bonne production de contre saison (Fouli), un légère amélioration des termes de l’échange entre le bétail et les céréales par rapport à l’année dernière etc. 24 Départements enquêtés : Bahr-El-Gazal Sud, Bahr-El-Gazal Ouest, Bahr-El-Gazal Nord, Batha Ouest, Batha Est, Guéra, Abtouyour, Mangalmé, Kanem, Nord Kanem, Wadi-Bissam, Mamdi, Wayi, Fouli, Kaya, Dagana, Ouara, Abdi, Assoungha, Djourouf Al Amar, Biltine, Dar Tama, Iriba et Mégri. 15 départements ou le niveau d’insécurité alimentaire a augmenté entre octobre 2017 à mai : Bahr-El-Gazal Sud, Bahr-El-Gazal Ouest, Bahr-El-Gazal Nord, Batha Ouest, Batha Est, Abtouyour, Mangalmé, Kanem, Nord Kanem, Wadi-Bissam, Mamdi, Wayi, Fouli, Kaya, Dagana 5 départements ou le niveau d’insécurité alimentaire est resté stable entre octobre 2017 à mai 2018 : Bahr-El-Gazal Sud, Batha Est, Guéra, Kaya et Dagana Rapport de l’enquête en cours de finalisation
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Situation alimentaire dans la région
FSMS Cameroun : Données collectées en février 2018 2 244 ménages ont fait l’objet d’enquête dans les régions de Extrême-Nord, Nord, Adamaoua, Est. Le niveau global d’insécurité alimentaire dans les 4 régions reste élevé (10%), quoiqu’en baisse par rapport à octobre 2017 (15%) Les régions de l’Extrême-Nord (11.2% dont 1% en insécurité alimentaire sévère) et du Nord (11.1%) restent les plus touchées par l’insécurité alimentaire Dans la région de l’Est, la situation semble s’être détériorée (10% en février 2018 contre 6.6% en octobre 2017). Cette situation pourrait résulter de l’utilisation fréquente des stratégies d'adaptation négatives, telles que l'emprunt d'argent ou de nourriture, la réduction des dépenses liées à l'éducation et à la santé et la vente d'actifs non productifs etc. Bulletin en cours de finalisation
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Recommandations au FSNWG
Accélérer et renforcer la mise en place des projets d’assistance humanitaire ; Accélérer et renforcer la mise en œuvre des actions de soutien à la campagne agropastorale Renforcer la lutte contre la chenille légionnaire Continuer à suivre la situation de sécurité alimentaire et nutritionnelle Continuer le plaidoyer pour le financement et la mise en place des réponses
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