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Chocs et chutes chez la personne âgée

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Présentation au sujet: "Chocs et chutes chez la personne âgée"— Transcription de la présentation:

1 Chocs et chutes chez la personne âgée
qu’opérateur de l’État dédié au numérique de santé, Formation continue orthoptistes Jeudi 15 juin 2017 Dr Christophe Bezanson

2 Définitions Choc: Rencontre plus ou moins violente et brusque entre deux ou plusieurs corps. Acte dynamique, dans le mouvement, obstacle non perçu. Chute: Action de tomber, de perdre l’équilibre, d’être entrainé vers le sol. Acte passif, au repos ou sans volonté délibérée La chute peut provoquer secondairement un choc Personnes âgées: personne dont l'âge est avancé et qui présente les attributs physiologiques et sociaux de la vieillesse tels que la société se les représente millions de personnes de plus de 65 ans en France en 2015.

3 Trois catégories de personnes âgées selon leur état de santé après 75 ans
Les personnes dites « vigoureuses » : en bon état de santé, indépendantes et bien intégrées socialement, c’est-à-dire autonomes d’un point de vue décisionnel et fonctionnel qui sont assimilables aux adultes plus jeunes. Les personnes dites « malades » : dépendantes, en mauvais état de santé en raison d’une polypathologie chronique évoluée génératrice de handicaps et d’un isolement social. Les personnes dites « fragiles » : à l’état de santé intermédiaire et à risque de basculer dans la catégorie des malades. Population vulnérable, avec limitations fonctionnelles motrices et cognitives et baisse des capacités d’adaptation.

4 Répartition des accidents de la vie courante chez les seniors
Les chutes sont en tête des accidents survenant à domicile. Puis: Les intoxications dues au chauffage (monoxyde de carbone), à un mauvais rangement des produits toxiques ou à la consommation d’aliments inappropriés (champignons) ou périmés L’étouffement provoqué par l’ingestion accidentelle de corps étrangers. Les brûlures sont des accidents de cuisine, de barbecue, de produits bouillants... Les coupures provoquées par des instruments de de cuisine la plupart du temps ou de bricolage

5 (1) Les chocs Un choc peut être sans gravité apparente ou gravissime, avec des conséquences immédiates ou lointaines, psychologiques et/ou somatiques, touchant un ou plusieurs appareils. Les chocs sont souvent minimisés +/- consciemment par les personnes méconnaissant alors leur potentiel évolutif. Le choc est une situation dynamique dans le mouvement comme la marche , dans le mouvement actif des membres à la rencontre impromptue d’un objet, d’un animal de compagnie ou d’un humain, voir soi-même.

6 Les chocs: organes exposés
Le visage: les yeux avec les lunettes, le nez, les dents, la peau La tête: plaies du cuir chevelu, hématomes cérébraux +/- expressifs, hémorragies intracrâniennes La peau: la classique excoriation de la jambe sur une valise avec lambeau cutané et saignement impressionnant. Les os: fractures directes peu fréquentes. Les portes et les fenêtres Le psychisme: retentissement à type de peur persistante et repli sur soi.

7 Causes du choc La vue: perte des reliefs et de la profondeur de champ
La coordination des mouvements L’équilibre Le déficit d’interprétation des reliefs Les appartements encombrés et les meubles qui ne sont plus dans le champ de vision notamment vertical

8 Conséquences des chocs
Traumatologie directe: Hématomes sous-cutanés, voir intra crâniens Plaies cutanées Hématomes et déchirures musculaires Fractures osseuses Douleurs au point de choc et douleurs diffuses Troubles psychiques post-traumatiques Inquiétude sur ses capacités de déplacements Troubles de la marche Cauchemars Décompensation psychique avec anxiété persistante

9 Prévenir les chocs chez le senior
Améliorer l’état de santé et corriger les déficits visuels, auditifs Attention à la sécheresse cutanée qui fragilise la peau Sécuriser l’habitat du plancher aux murs notamment les lieux de vie Attention aux déplacements (valise, train, véhicules bas, …) Développer les aides au déplacement personnel (canne, déambulateur, …) Traitement immédiat des premiers symptômes notamment ces égratignures qui deviennent des ulcères

10 (2) Les chutes du senior: plan
Epidémiologie Présentation Causes des chutes La chute en marchant Conséquences des chutes Chutes répétées PAERPA Repérer le risque de chute Prévention des chutes Les aides à la personne Conséquences matérielles, financières et sanitaires La place des orthoptistes et du médecin généraliste

11 Chutes : épidémiologie
Les accidents sont la 3ème cause de décès en France (4 à 5%) après les cancers (29%) et les maladies de l’appareil circulatoire (27%) Les accidents sont notamment représentés par les accidents de la circulation et par les chutes. Les chutes représentent 85% des AcVC chez les plus de 65 ans 1ère cause de mortalité chez les plus de 65 ans (?) soit personnes par an Risque de survenue d’au-moins une chute dans l’année 35% entre 66 et 79 ans 45% entre 80 et 90ans 55 après 90 ans

12 Présentation des chutes
Lieux de chute 66% dans l’habitat 15 % en maison de retraite ou en maison de soins 13 % dans les transports 1 % aire de sport 5 % autre lieu Les chutes en intérieur augmentent avec l’âge. Les chutes se produisent surtout lors de la marche ( 55% des cas) puis lors des activités vitales (repas, toilette, …) 15% , des activités domestiques (13%) et desjeux-loisirs (6%)

13 Causes de chutes (suite)
La chute peut être le symptôme non spécifique d’une pathologie aiguë pouvant mettre en jeu le pronostic vital: Trouble du rythme cardiaque avec syncope, insuffisance cardiaque, hypotension orthostatique Accident vasculaire cérébral ischémique , syndrome confusionnel Insuffisance cardiaque Pathologies infectieuses Iatrogénie majorée par le grand nombre des médicaments prescrits et de consommation difficile voir aléatoire

14 Causes des chutes Les facteurs liés à la personne
Les troubles de l’équilibre Le lever brutal du lit avec hypotension voir syncope Troubles du rythme cardiaque et insuffisance circulatoire cérébrale Les médicaments notamment les somnifères, les antihypertenseurs, les anti-dépresseurs, les hypoglycémiants, etc. ... La fatigue, l’état de veille diurne par rupture du cycle sommeil/veille active La baisse de l ’acuité visuelle et la mauvaise perception des obstacles Chaussures et pantoufles Les facteurs extérieurs Le changement d’appartement avec perte des repères habituels Les animaux domestiques Les locaux qui ne sont plus adapté: encombrés, mal éclairés, baignoire à bord haut, sols glissants, tapis,

15 La chute en marchant La marche requiert peu de ressources attentionnelles. La marche et les transferts entre les positions assise et debout sont des activités complexes requérant une coordination et une interaction entre posture et mouvement. Le centre de masse est situé au niveau du bassin et la base de support est étroite. Lors des mouvements, ce sont les contractions des différents segments et le mouvement qui permettent de se maintenir en position verticale. La chute peut survenir si la coordination est insuffisante ou que la force musculaire est insuffisante pour conserver la dynamique du mouvement

16 Conséquences de la chute (1)
Conséquences immédiates Une ou plusieurs fractures dans 37% des cas contre 18% pour l’ensemble des accidentés (fracture du poignet et fracture de la tête fémorale notamment) Contusions et hématomes : 21% Plaies : 21 % Commotions: 5% Entorses : 3% Autres: 14 % Surreprésentation féminine sur fractures, entorses et contusions: 2/3 des lésions

17 Conséquences de la chute (2)
Les fractures ont des répercussions importantes: Hospitalisation pour abord chirurgical avec désinsertion du milieu de vie habituel Fractures du poignet consolidées mais générant des algoneurodystrophies invalidantes. Rééducation longue et contraignante Fracture du col fémoral: chirurgie puis centre de convalescence Importance de la question du retour puis du maintien à domicile en autonomie sécurisée.

18 Conséquences de la chute (2)
Importance de la durée de séjour au sol Rhabdomyolyse: destruction des cellules musculaires (hyperkaliémie et enzymes musculaires) Hypothermie Escarres Pneumopathies d’inhalation Causes pouvant conduire au décès Dans 10% des cas, durée du séjour au sol supérieure à 1 heure. Majorée par les fractures, la faiblesse musculaire, les troubles de la coordination motrice, l’obscurité, le nouvel espace de vie, le grand âge, les médicaments sédatifs, ...

19 Conséquences de la chute (3) le syndrome post-chute
Il s’agit d’une désadaptation psychomotrice Complication fonctionnelle aiguë à l’origine d’une incapacité motrice et/ou cognitive totale ou partielle. Il s’agit d’une régression psychomotrice Assis, difficulté de maintenir une position stable et difficulté à se mettre debout Debout, impossible de trouver son entre de gravité entraînant une perte d'équilibre. Marche hésitante à petits pas, les jambes un peu plus écartées que la normale (polygone de sustentation élargi). Psychologiquement: Choc émotionnel entrainant l’incapacité à assurer son déplacement avec une répercussion sur sa propre image associée à un repli sur soi, une dévalorisation et une démotivation entrainant une diminution des activités quotidiennes

20 Chutes répétées Chutes répétées: la survenue de deux chutes et plus au cours d'une année. Survenant souvent au cours d’activités simples de la vie quotidienne: se lever, s ’asseoir, marcher. Risque majoré par: L’âge de la personne L’institutionnalisation La poly morbidité : personnes fragiles et prenant de nombreux médicaments Conséquences Majoration de la morbi-mortalité, de l’anxiété et de la peur de tomber. Perte d’autonomie et d’indépendance

21 Paerpa (1) Présentation
« Parcours de Santé des Personnes Agées en Risque de Perte d’Autonomie » Création en 2014 sous l’égide du Ministère de la santé et géré par l ’ARS Concerne les personnes âgées de 75 ans et plus dont l’autonomie est susceptible de se dégrader pour des raisons d’ordre médical ou social. Objectif: Recevoir les bons soins, par les bons professionnels, dans les bonnes structures, au bon moment et le tout au meilleur coût. Moyens: Favoriser la prise en charge au domicile pour limiter le recours à l’hospitalisation

22 Paerpa (2) Les buts Agir en amont de la perte d’autonomie en agissant notamment sur quatre facteurs d’hospitalisation évitable: La dépression Les problèmes liés aux médicaments La dénutrition Les chutes Favoriser une coordination optimisée des professionnels sanitaires, médico-sociaux ou sociaux Importance de la transmission des informations par un système d’information efficace Et sécurisé

23 Paerpa (3) Les moyens Cinq actions clés pour chaque étape du parcours de santé Un maintien à domicile renforcé par une coordination clinique de proximité Une coordination améliorée avec une plate-forme d’appui aux professionnels Une sortie d’hôpital sécurisée: anticiper et préparer le retour au domicile y compris par un éventuel hébergement temporaire Des passages aux urgences évités et une meilleure préparation de l’hospitalisation Des médicaments mieux utilisés

24 Paerpa (4) La place des orthoptistes
Equipe pluri professionnelle de composition adaptée à chaque patient Forfait de 100 euros annuels à répartir entre les différents acteurs La coordination clinique de proximité est organisée par le médecin traitant L’orthoptiste est pressenti pour la prévention des chutes et du maintien global de l’autonomie Formations au PAERPA avec l’OGC-DPC L’Alliance Nationale des Professions Libérales dont fait partie le SNAO ne souhaite pas poursuivre l’expérimentation du PAERPA depuis février 2016.

25 Prévention des chutes Informer et conscientiser le senior sans l’alarmer Importance de l’entourage Etre attentif aux changements de comportement Identifier les dangers liés aux équipements ou aux installations inadaptées ou dangereuses de l’habitat. Conseiller pour prévenir Equipe pluridisciplinaire Pas de prise en charge financière globale automatique !

26 Prévention individuelle
Prendre soin de son corps: Maintenir une activité physique pour conserver la masse musculaire Pratique de la marche, de la gymnastique douce, de la natation,.. Clubs sportifs seniors nombreux et diversifiés. Aspect social du club. Alimentation: Equilibrée , variée et suffisamment pour éviter les carences alimentaires, voir la dénutrition. Portage des repas à domicile. Convivialité des repas qui améliore l’appétit. Médicaments: Evaluer régulièrement indications et posologies des médicaments Supplémentation en vitamine D avec calcium : Effet positif possible surtout en maison de retraite Habillement et chaussures: Permettent de sortir de chez soi. Valeur psychique valorisante de l’habit. Chaussures et pantoufles de taille adaptées.

27 Aménager l’habitat Sécuriser les déplacements en intérieur: fixer les tapis, améliorer l’accès au lit, meubles avec aspérités, accès aux meubles hauts,… Hygiène et toilette: baignoire, douche, toilettes (rehausseur de siège) Installer les barres d’appui et les tapis antidérapants, les rangements. Eclairer largement les lieux de vie notamment les escaliers, la cave, l’entrée Adaptation du logement aux difficultés de déplacement en immeuble (ascenseur, rampe d’escalier, portes faciles à ouvrir, …

28 Repérer le risque de chute en 2 temps
(1) Recherche par l’interrogatoire d’une chute antérieure (2) Test « Timed up and go » (TUG) ou « test de la chaise chronométré » Se lever de sa chaise, parcourir 3 mètres sans se tenir Se retourner et revenir s’asseoir Test effectué en moins de 14 secondes: test négatif et rassurant Test effectué en plus de 14 secondes: test positif signifiant une mobilité réduite et un risque de chute Trois catégories de personnes à risque de chute: TUG + et chute antérieure: risque élevé TUG + ou chute antérieure: risque modéré TUG – et absence de chute antérieure: risque faible

29 Contexte administratif
Les chocs et les chutes ne sont pas des motifs de prise en charge en ALD mais leurs causes et leurs conséquences peuvent l’être. Les chutes entrainent fréquemment des consultations, des radiographies et parfois une hospitalisation de cout globalement élevé. Les prescriptions de soins orthoptiques sont prises en charge dans le cadre de l ’ALD mais quid du déplacement à domicile ou en institution? PAERPA: le parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d’autonomie.

30 Les aides à la personne Soins infirmiers: gestion des médicaments, pansements, toilette Aide-ménagère (*) Auxiliaire de vie (*) Kinésithérapie: mobilisation, coordination, Pédicurie : soins des pieds et semelles Orthoptie Garde à domicile (*) Télé alarme (*) (*) ces prestations ne sont pas directement prises en charge par l’Assurance maladie mais participation possible des caisses de retraites et des aides sociales

31 Chutes et orthoptie Importance du bilan post–chute et détermination des axes de soins et de prévention En collaboration étroite avec les autres acteurs de soins Prévention: Evaluer les répercussions de la sénescence sur les activités quotidiennes Rééduquer la fonction oculomotrice après l’AVC Amélioration de la luminosité du lieu de résidence Lutter contre l’isolement physique et affectif du patient (déplacements au cabinet, surveillance de fait, stimulation, etc. …)

32 L’orthoptie : la prescription
Bases et motivations de la prescription d’orthoptie Coordination avec l’équipe de soins notamment qui prescrit de l’orthoptie ? ophtalmologiste ou/et médecin traitant/ rééducateur ? Prise en charge à domicile ou en institution? Paerpa Considérations économiques: Assurance maladie et mutuelles Aides financières sur prescription par l’orthoptiste?

33 La place du médecin généraliste
Rôle préventif et curatif du médecin généraliste Réévalution permanente et limitation drastique des prescriptions médicamenteuses Prescription de kinésithérapie, d’orthoptie, d’aides au déplacement Coordination de l’équipe médicale avec les médecins (nombreux) et les paramédicaux en relation ave l’âge Visites à domicile Réseaux ville-hôpital dont paerpa, Suivi administratif (certificats, aides, maison de repos, …)

34 En conclusion Population âgée de plus en plus importante en France
Les chocs et les chutes génèrent d’importants troubles physiques, psychiques et sociaux parfois invalidants avec un coût financier très lourd L’hospitalisation n’est pas le souhait majoritaire en fin de vie alors que le maintien à domicile avec une relative autonomie l’est. Prévenir et limiter au maximum les conséquences des chocs et des chutes est donc une priorité qu’il faudra développer dans les années à venir

35 Merci pour votre attention


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