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LE CHARIOT D’URGENCE Le 26 Mars 2018

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Présentation au sujet: "LE CHARIOT D’URGENCE Le 26 Mars 2018"— Transcription de la présentation:

1 LE CHARIOT D’URGENCE Le 26 Mars 2018
CHANTEUR Alain-Nicolas IDE Urgences – NPT – PZQ 2

2 PLAN Mais en fait c’est quoi? Cadre Légal
Présentation et Organisation du Chariot d’Urgence Le Défibrillateur Manuel ou le Défibrillateur Semi-Automatique (DSA) Rappel sur la prise en charge d’un Arrêt Cardio-Respiratoire (ACR) Pharmacologie

3 Qu’est ce que c’est? Un chariot d’urgence est un équipement destiné à contenir tout le matériel indispensable pour bien prendre en charge un patient dans des situations critiques.

4 L'urgence ne se résume pas au simple arrêt cardio respiratoire
L'urgence ne se résume pas au simple arrêt cardio respiratoire. Les autres détresses circulatoires (hémorragies, accidents ischémiques, chocs septiques ou anaphylactiques ..), détresses respiratoires, détresses neurologiques sont aussi des situations d'urgence à gérer. Les appareils de surveillance ne sont que des aides. Il est impératif de savoir reconnaître une détresse vitale avec les yeux, les mains et les oreilles.

5 OBJECTIFS : Traitement en urgences des défaillances vitales, en attente d’un transfert dans un service de réanimation Disponibilité immédiate du matériel et des médicaments nécessaires, Le matériel doit être prêt à tout moment et d’accès facile En aucun cas, on ne se sert dans le chariot d’urgence en dehors de l’urgence.

6 Cadre Légal

7 Il n’existe aucune réglementation spécifique inhérente à ce type de matériel.
Pour autant l’utilisation d’un matériel d’urgence est indispensable pour toutes Réanimation, et lors de la prise en charge de toutes détresses vitales. La Gestion de la situation d’urgence, est du domaine de compétence de l’IDE et sous sa responsabilité, sur la base de recommandations L’IDE est tout de même encadré par une législation bien ciblée et appropriée :

8 Dans le cadre de la prise en charge de l’urgence vitale, de la Réanimation Cardio-Pulmonaire (RCP) et donc de l’utilisation de matériel dédié, la partie du décret qui y fait référence est l’article: - L’Article R : « En l'absence d'un médecin, l'infirmier ou l'infirmière est habilité, après avoir reconnu une situation comme relevant de l'urgence ou de la détresse psychologique, à mettre en œuvre des protocoles de soins d'urgence, préalablement écrits, datés et signés par le médecin responsable. Dans ce cas, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les actes conservatoires nécessaires jusqu'à l'intervention d'un médecin. Ces actes doivent obligatoirement faire l'objet de sa part d'un compte rendu écrit, daté, signé, remis au médecin et annexé au dossier du patient. patient. En cas d'urgence et en dehors de la mise en œuvre du protocole, l'infirmier ou En cas d'urgence et en dehors de la mise en œuvre du protocole, l'infirmier ou l'infirmière décide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un l'infirmière décide des gestes à pratiquer en attendant que puisse intervenir un médecin. Il prend toutes mesures en son pouvoir afin de diriger la personne vers médecin. Il prend toutes mesures en son pouvoir afin de diriger la personne vers La structure de soins la plus appropriée à son état. » La structure de soins la plus appropriée à son état. » C'est dire, dans la situation étudiée, que l’infirmier(e) est RESPONSABLE du déroulement de la RCP en attendant le médecin.

9 DANS LE CADRE DU ROLE PROPRE :
L’Article R : Dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier ou l'infirmière accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à actes à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage : « 12° Installation du patient dans une position en rapport avec sa pathologie ou son handicap ; » (installation en décubitus dorsal sur plan dur) « 15° Aspirations des sécrétions d’un patient qu’il soit ou non intubé ou trachéotomisé ; » (installation et utilisation si nécessaire du système d’aspiration dans le cadre de la RCP) « 16° Ventilation manuelle instrumentale par masque » « 17° Utilisation d’un défibrillateur semi-automatique er surveillance de la personne placée sous cet appareil » (mise en place d’un DSA lors de la RCP) « 19° Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la connaissance de l’état de santé de la personne et appréciation des principaux paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression artérielle, rythme respiratoire, volume de la diurèse, poids mensurations, réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observations des manifestations de l’état de conscience, évaluation de la douleur » (recueil de données et transmissions au médecin)

10 DANS LE CADRE DU ROLE SOUS PRECRIPTION :
L’Article R : L'infirmier ou l'infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d'une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin : 3°Mise en place et ablation d'un cathéter court ou d'une aiguille pour perfusion dans une veine superficielle des membres ou dans une veine épicrânienne ; 5° Injections et perfusions, à l’exclusion de la première, dans ces cathéters ainsi que dans les cathéters veineux centraux et ces montages : De produits autres que ceux mentionnés au deuxième alinéa de l’article R De produits ne contribuant pas aux techniques d’anesthésies générale ou locorégionale mentionnées à l’article R

11 Article R L'infirmier ou l'infirmière est habilité à accomplir sur prescription médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, les actes et soins suivants, à condition qu'un médecin puisse intervenir à tout moment : 1°Injections et perfusions de produits d'origine humaine nécessitant, préalablement à leur réalisation, lorsque le produit l'exige, un contrôle d'identité et de compatibilité obligatoire effectué par l'infirmier ou l'infirmière ; 2°Injections de médicaments à des fins analgésiques dans des cathéters périduraux et intrathécaux ou placés à proximité d'un tronc ou d'un plexus nerveux, mis en place par un médecin et après que celui-ci a effectué la première injection; Article R (L'infirmier ou l'infirmière, anesthésiste diplômé d'Etat, est seul habilité, à condition qu'un médecin anesthésiste réanimateur puisse intervenir à tout moment, ..) . Ces injections et perfusions font l'objet d'un compte rendu d'exécution écrit, daté et signé par l'infirmier ou l'infirmière Ces injections et perfusions font l'objet d'un compte rendu d'exécution écrit, daté et signé par l'infirmier ou l'infirmière et transcrit dans le dossier de soins infirmiers

12 Présentation et Organisation du chariot d’Urgence

13 Le chariot d'urgence, quelle que soit sa forme, doit répondre à certains critères invariables, quel que soit le service ou le centre hospitalier : NE DOIT ETRE UTILISE QUE POUR L’URGENCE VITALE Il doit être connu de tous Son emplacement est invariable (sauf réorganisation de service) et accessible Son contenu n’est pas modifiable à loisir. Il est régulièrement vérifié (quantités et dates de péremption), testé et reconditionné Robuste et facile a déplacer Les procédures de maintenances préventives et curatives concernant le matériel et les produits médicamenteux sont écrites La traçabilité de la maintenance quelle que soit sa nature est consignée dans le livret

14 Il doit être fermé avec un verrou plastique (système de scellée), qui est garant de l’intégrité du chariot, et qui serait dissuasif vis-à-vis du tout venant RECOMMANDATIONS : Hauteur de 85 à 95cm, largeur 80cm, profondeur 40cm, roues 10 à 15cm de diamètres avec système de frein.

15 Potence pour intraveineuse
Planche à masser Potence pour intraveineuse Etagère de défibrillateur Plan de travail Séparateurs de tiroirs Support pour bouteille à Oxygène Système d’aspiration Contenant à déchets

16 TIROIR 1 : « CIRCULATION » - DROGUES – ROUGE
LE RANGEMENT Il est utilisé le système ABC américain (Airway, Breathing, Circulation) et le système de couleur couramment employé dans les SMUR français (Bleu = Ventilation/Airway, Bleu = Respiration/Breathing, Rouge = Circulation, Jaune ou blanc = divers) Le chariot est adapté à chaque service, mais la base reste la même pour tous. TIROIR 1 : « CIRCULATION » - DROGUES – ROUGE Atropine (1mg/ml) Adrénaline (1mg/ml) Xylocaïne 1 et 2 % Brévibloc Isuprel Chlorure de calcium Dobutrex Dopamine Loxen Sérum Physiologique10 ml Lénitral IV  3mg Cédilanide Striadyne Ephedrine Lasilix 20 mg 10 3 2 5 20 Bicarbonate 8,4 % Héparine Gluconate de Ca++ Glucosé à 30 % Ventoline spray Bricanyl Hydrocortisone Soludecadron 4mg Célestène Hypnovel / Valium Narcan Anexate Serum physiologique Natispray 1 5/3 15

17 TIROIR 2 : « CIRCULATION » - ROUGE
Garrot, compresses, sparadrap Cathéters périphériques 20, 18, et 16G Aiguilles et seringues (5, 10, 20, 2 et 50ml) Tubulures à perfusion Nécessaires à prélèvements (GDS, iono, NFS, hémostase)…2 tubes de chaque Pansement : Tegaderm, Opsite, Stéristrip Robinets à 3 voies, prolongateurs de perfusion Antiseptique à large spectre d’action rapide type Hibitane, ou Bétadine Dermique et Scrub (à remplacer après ouverture) Electrodes Patchs à ECG

18 Piles et ampoules de rechange Pince de Magyl et mandrin
TIROIR 3 : « AIRWAY » - BLEU Canules de Guedel n°2, 3, 4.. Laryngoscope avec 2 lames (moyenne et grande) en état de marche à usage unique Piles et ampoules de rechange Pince de Magyl et mandrin +/- cale bouche Anesthésie de contact (gel et spray de Xylocaïne) Sondes O2 nasal Tuyau O2 à renflement Filtre antibactérien Raccord annelé Débimètre O2 (15l) Sondes aspirations (12, 14, 16 et 18G) Pince de Kocher

19 TIROIR 4 : « BREATHING » - BLEU
Masques (taille 2, 3, 4) Insufflateur manuel (BAVU) Sondes d'intubation ( 6; 6,5 ; 7 ; 7,5 ;  8 )….2 de chaque Stéthoscope Nécessaire à fixation de sonde +/- masque laryngé (3 et 4) Set de minitrach Plateau d’intubation déjà prêt et fonctionnel

20 TIROIR 5 : Solutés – JAUNE
Ringer Lactate 500 ml Gélofusine (Gélatine) Chlorure de Sodium 500 ml Bicarbonate de Sodium à 8,4 % et à 14 0/00 TIROIR 6 : Divers – JAUNE Gants à usage unique non stérile Gants chirurgicaux stériles Champs et casaques stériles Sondes d'aspiration gastrique (14, 16, 16 G) Manchon de contre pression Pleurocath Cathéters pour voie centrale + fil à peau (aiguille droite) + lame de bistouri rasoirs jetables

21

22 Traçabilité et Vérification

23 Le chariot d’urgence doit être vérifié au moins une fois par mois et après chaque utilisation
Plusieurs documents existent et permettent de vérifier et d’authentifier la bonne teneur du chariot d’urgence et des éléments qui le compose.

24 Chariot et Défibrillateur vérifiés le : Nom, Fonction, Signature
Feuille d’émargement des IDE ayant vérifié le chariot d’urgence et le défibrillateur : Chariot et Défibrillateur vérifiés le : Nom, Fonction, Signature Commentaires

25 Feuille d’utilisation du matériel d’Urgence :
(à remplir après chaque utilisation du chariot) Et la feuille de Vérification Générale. Vérification à effectuer au moins tous les mois et après utilisation. Dates de Péremption à vérifier : les produits se périmant dans les 6 mois doivent être renvoyés à la pharmacie et remplacés. Date, Heure, Patient, Nom des Utilisateurs Motif, médicaments et matériels utilisés

26 Le Défibrillateur manuel ou le DSA

27 PRINCIPE : Traitement en urgence de l’ACR
Il doit être accessible et en bon état de fonctionnement. VERIFIER : Le branchement sur secteur Le chargement en quantité suffisante de papier thermique La présence de gel conducteurs ou de patchs adaptés La présence d’électrodes La présence du câble de cardioscopie L’intégralité de tous les câbles : secteur, cardioscopie, palettes de chocs

28 TRACABILITE : (remplie par l’IDE)
Date Test/Utilisation Commentaires Identification

29 Rappel sur la prise en charge d’un ACR

30 GESTES EN CAS D’ACR CONSTATER ALERTER Perte de connaissance
Absence de ventilation Absence de pouls (carotidien ou fémoral) CONSTATER Appeler du renfort Faire prévenir le médecin : insister sur caractère vital et urgent (préciser le type d’urgence), préciser les principaux paramètres vitaux disponibles si existant (PA, FC, SAT, GLW, FR), préciser le lieu Faire chercher le chariot d’urgence, scope et ECG Faciliter l’accès au lit du patient Débuter les premiers gestes de survie ALERTER LIBERATION DES VOIES AERIENNES VENTILATION MASSAGE CARDIAQUE EXTERNE (MCE) GESTES EN CAS D’ACR

31 Libération des voies aériennes
Vérifier l’absence de corps étranger hyperextension de la tête subluxation de la mâchoire inférieure canule de Guédel Libération des voies aériennes Ventilation artificielle avec apport d’oxygène 15l/min avec ballon type Ambu et masque facial Ventilation Patient installé en DD, sur plan dur dès que possible (planche de massage) MCE 100/min Alterner 30 MCE avec 2 insufflations Vérifier l’efficacité par l’apparition de pouls Circulation/ MCE

32 Anticiper la RCP médicalisée :
Poser 2 VVP (ou 2nde VVP si une déjà existante) Préparer de l’Adrénaline 1mg/1ml dans une seringue de 10ml = 10mg Brancher le système d’aspiration Brancher un cardioscope Appareil a ECG a proximité

33 PHARMACOLOGIE

34 LISTE ET QUANTITE DES MEDICAMENTS DANS UN CHARIOT D’URGENCE :
Atropine (1mg/ml) Adrénaline (1mg/ml) Xylocaïne 1 et 2 % Brévibloc Isuprel Chlorure de calcium Dobutrex Dopamine Loxen Sérum Physiologique10 ml Lénitral IV  3mg Cédilanide Striadyne Ephedrine Lasilix 20 mg 10 3 2 5 20 Bicarbonate 8,4 % Héparine Gluconate de Ca++ Glucosé à 30 % Ventoline spray Bricanyl Hydrocortisone Soludecadron 4mg Célestène Hypnovel / Valium Narcan Anexate Serum physiologique Natispray 1 5/3 15

35 LES CARDIOVASCULAIRES

36 Adrénaline : utilisé également dans les chocs anaphylactiques et les œdèmes de Quincke, certaines décompensation bronchospatique de BPCO, bronchiolite (aérosols), œdème majeure des voies aériennes supérieures Action : vasoconstricteur, agit sur les récepteurs alpha et béta Utilisation : Titration ou en PSE ( à adapter en fonction de la réponse hémodynamique et de la tolérance clinique) Contre-indications (CI) : aucune en situation de détresse vitale Atropine : utilisé en cas d’asystolie ou de bradycardie extrême en association avec l’Adrénaline Action : s’oppose aux effets muscariniques de l’acétylcholine. C’est un spasmolytique et un antidote des anticholinesterasiques, Utilisation : 1 à 3mg en bolus jusqu’à une dose totale de 0,05mg/kg CI : aucune en situation de détresse vitale

37 Ephédrine : utilisé en cas d’hypotension artérielle (indication notamment pour les collapsus de reventilation) Action : Sympathomimétique. Action indirecte sur le système des récepteurs adrénergiques. Elle potentialise l’action de l’Adrénaline. Elle agit avant tout comme un vasopresseur puissant qui entraîne une élévation marquée de la PA. L’effet vasopresseur est essentiellement dû à une action indirecte. Sa durée d’action est 5 à 6 fois supérieure à celle de l’Adrénaline. Utilisation : Seringue pré-remplie. 30mg/10ml. Pas de dilution, soit 3mg/ml. Conservation à l’abri de la lumière. Monitorage obligatoire IVD : bolus de 6mg IV à renouveler si nécessaire toutes les 3min. Administration sur 30-60sec. Max. 150mg CI: Hyperexcitabilité ventriculaire, insuffisance coronarienne, myocardiopathies obstructives. HTA. Hyperthyroïdie. Glaucome par fermeture de l’angle

38 Furosémide (Lasilix) : utilisé dans l’œdème aigüe du poumon, poussé hypertensive, rétention sodée
Action : Diurétique de l’anse hypokaliémant, agissant par inhibition de la réabsorption du sodium au niveau du rein. Action puissante et rapide. Utilisation : en bolus, jusqu’à 250mg en IV lente (PSE) CI : encéphalopathie hépatique, IRA fonctionnelle, hypovolémie, allergie Isosorbide Dinitrate (Risordan) : utilisé dans l’angor, le SCA (effet antalgique), l’œdème aigüe pulmonaire cardiogénique Action : Dérivé nitré. Anti angineux, anti-angoreux à effets vasodilatateurs. Vasodilatateur veineux, vasodilatateus artériel à fortes doses, vasodilatateur coronaire, effet antispastique Utilisation : Amp de 10mg/10ml (dilution non obligatoire), soit 1mg/1ml. IV lent et PSE. Contrôle de la PA systématique assis ou couché avant traitement. Surveillance ECG CI : allergies

39 Amiodarone (Cordarone) : utilisé dans le traitement curatif des troubles du rythme auriculaires, jonctionnels et ventriculaires. FV récidivante et TV sans pouls Action : Anti arythmitique de classe III (diminue conduction sino-auriculaire, auriculaire et nodale). Anti angoreux et coronarodilatateur. Alpha et Beta bloquant. Bradycardisant Utilisation : IV : Dose de charge : 1 amp 150m/3ml dans 30ml de G5% en 30min en IVSE puis 1 à 2 amp en IVSE en 30 à 60min Entretien : 450 à 900mg sur 24h (3-6 amp/24h) Dans la réanimation cardio-pulmonaire de l’ACR : injection de 300mg IV bolus, à renouveler si besoin une seule fois à demi la dose (150mg) 15 min plus tard CI : bradycardie, BAV, bloc sino-auriculaire, Allongement de QT, HypoTA sévère, Dysthyroïdie, Grossesse (risque fœtal), allergie à l’iode

40 Chlorure de Calcium: utilisé uniquement dans les hypocalcémies ou les intoxications par les inhibiteurs calciques. Peut être utilisé dans certaines alcaloses métaboliques. Action : Apport calcique et acidifiant plasmatique par l’ion chlore Utilisation : suivant le degré d’urgence (amp à 10%, 100mg/amp) CI : hypercalcémie et hypercalciurie. Traitement par les digitaliques; injection de Rocéphine chez le nouveau-né Gluconate de Calcium : utilisé uniquement dans les hypocalcémies aigües et les hyperkaliémies avec anomalies électriques Action : Apport calcique Utilisation : amp à 10% de 10ml (soit 1g/amp), administration pas trop rapide pour éviter les troubles du rythme cardiaques. Si PSE, diluer dans du G5%. Monitorage cardiaque. Surveiller extravasation (risque de nécrose cutanée) Si hyperkaliémie : 10ml IVL à renouveler si nécessaire

41 Isoprénaline (Isuprel) : utilisé dans les bradycardies par BAV, les torsades de pointes, les intoxications aux B-Bloquants Action : Agoniste Beta-adrénergique pur non sélectif, sympathomimétique B1 et B2 B1+ : inotrope et chronotrope positif (augmente la consommation myocardique en O2 et du débit cardiaque) B2+ : vasodilatateur artériel et systémique, bronchodilatateur Utilisation : En charge : 0,20 à 0,60mg IVD (amp de 0,2mg/ml) (S/C possible) En entretien : 0,3mg/h (0,05-0,1mcg/kg/min) en IVSE à augmenter au besoin en fonction de la tolérance et de la réponse hémodynamique En pratique : 5 amp dans 250ml de G5% (0,04mg/ml), protéger la perfusion de la lumière CI : troubles du rythme cardiaque, insuff coronaire aigüe, hyperthyroïdie, rétrécissement aortique serré, intoxication digitalique

42 Lidocaine 1% injectable : utilisé dans le traitement des récidives des troubles du rythme ventriculaire menaçant le pronostic vital et dans les fibrillations ventriculaires résistantes à la défibrillation. Action : antiarythmiques stabilisants de membrane. Diminue l’excitabilité ventriculaire et déprime les foyers d’automatisme ventriculaire Utilisation : IVD d’une dose de charge de 1-1,5mg/kg en « bolus » soit environ 100mg puis au PSE 0,02 à 0,05mg/kg/min CI : hypersensibilité, trouble de la conduction auriculo-ventriculaire, épilepsie non contrôlée, insuff cardiaque, antiarythmique de la classe 1

43 LES ANTIDOTES

44 Flumazénil (Anexate) : utilisé comme antidote de l’intoxication aux benzodiazépines
Action : antagonistes spécifique des Benzodiazépines. Effet rapide <1min, durée d’action : 1 à 2 heures, ampoules de 0,5mg/5ml ou 1mg/10ml Utilisation : En charge: 0,3mg IVL (15sec) puis 0,1mg toutes les minutes, jusqu’à obtention du niveau de conscience ou de ventilation souhaitée (max : 2mg) En entretien : 0,1 à 0,4mg/h (durée de vie du Flumazénil inférieure aux Benzodiazépines) CI : hypersensibilité Naloxone : utilisé dans le traitement des intoxications aux morphiniques directs et les épreuves diagnostics dans certains comas toxiques Action : Antogaonistes pur et spécifique des morphinomimétiques directs sans morphinique intrinsèque Intra-veineuse exlusive, amp de 0,4mg/1ml Intoxication : 0,4mg en IV puis 0,1mg toutes les minutes jusqu’à obtention d’une fréquence respiratoire efficace. Possible de faire une perfusion en continue (PSE) de 6mcg/kg/h selon la durée d’action du produit en cause

45 CHOC ANAPHYLACTIQUE, ASTHME…

46 Solumédrol IV : utilisé dans les détresses ventilatoires : asthme aigu grave, œdème laryngée, les choc anaphylactique en complément de l’Adrénaline, les réactions allergiques et inflammatoires sévères. Action : effet glucocorticoïde prédominant + action anti-inflamatoire Utilisation : 1mg/kg (de 40 à 120mg) CI : Aucune en urgence Salbutamol IV et Spray : utilisé dans le traitement symptomatique des asthmes aigus graves et le traitement des poussées aiguës des BPCO spastique de l’adulte. Action : Agoniste sélectif des récepteurs bêta-2 avec un effet bronchodilatateur d’action rapide et de durée d’action courte par voie inhalée Utilisation : Spray : 2 à 4 bouffées toutes les 5 à 10min IV : 0,5mg à renouveler après 20min en cas de besoin (amp de 0,5mg) Perfusion : 0,25 et 1,5mg par heure (amp 5mg: 2 amp dans 50ml, soit 1mg/5ml) CI : Hypersensibilité

47 SYSTÈME NEURO

48 Midazolam (Hypnovel) : utilisé comme agent sédatif
Action : Hypnotique sédatif d’action rapide de la classe des Benzodiazépines (anxiolytique, sédatif, hypnotique, anticonvulsivant, myorelaxant, amnésiant) Utilisation : sédation vigile par voie IV, dose initiale de 0,5 à 2,5mg, dose de titration de 0,5 à 1mg CI : hypersensibilité connue aux Benzodiazépines, insuff respiratoires sévère ou une dépression respiratoire aiguë Hypnomidate (Etomidate) IV : Induction d’anesthésie générale chez les patients avec une hémodynamique instable, chez l’asthmatique, chez le patient à estomac plein. Action : hypnotique pur à brève durée d’action, agent inducteur de l’anesthésie génèrale, potentialisateur d’agents anesthésiques gazeux ou volatils, agent hypnotique unique pour des interventions peu douloureuses de courte durée nécessitant un réveil rapide Utilisation : Monitorage obligatoire. Amp de 20mg/10ml à utiliser pure. Induction d’une anesthésie : 0,3mg/kg en IVL CI : enfant <2ans, insuff surrénalienne, épilepsie

49 Loxapac : utilisé dans les états d’agitation, d’agressivité et d’anxiété
Action : psychotrope. Neurolpetique à effet sédatif Utilisation : 2 à 5 ampoules en IM chez l’adulte CI : Coma éthylique intoxication médicamenteuse (barbiturique), agoniste dopaminergique (Parkinson) Clonazépam (Rivotril) : utilisé comme antiépileptique dans le traitement d’attaque de l’état de mal épileptique et dans les états d’agitation Action : Benzodiazépine anxiolytique, sédative, hypnotique, anticonvulsivante, myorelaxante, amnésiante Utilisation : IV lent : 1 ampoule à renouveler jusqu’à 2 fois à 5 minutes d’intervalle. Une veine de calibre suffisant doit être choisie. L’injection doit être effectuée lentement pour éviter le risque de thrombophlébite. Sous surveillance continue de la fonction respiratoire et de la TA CI : allergies connues aux Benzodiazépines, insuff respiratoires aiguë non contrôlée, insuff hépatique sévère

50 Chlorazépate (Tranxène) IV : utilisé dans la crise anxieuse paroxystique, le delirium tremens et en prémedication Action : Benzodiazépine anxiolytique, sédative, hypnotique, anticonvulsivante, myorelaxante, amnésiante Utilisation : Flacon de 20mg/20ml et à 50mg/2,5ml. Utiliser le Solvant spécifique. Voie IM ou IVL ou perfusion. En raison du risque d’apnée en cas d’injection IV rapide, l’intraveineuse doit être lente et faite dans une grosse veine. Les injections IM doivent être profondes. Sous surveillance continue de la fonction respiratoire et de la TA. CI : allergies connues aux Benzodiazépines, insuff respiratoires aiguë non contrôlée, insuff hépatique sévère

51 AUTRES…

52 Sulfate de Magnésium : utilisé dans le traitement curatif des torsades de pointes, traitement des hypokaliémies aiguës associées à une hypomagnésémie, IDM en phase aiguë. Traitement préventif et curatif de la crise d’éclampsie Action : cation principalement intracellulaire, diminue l’excitabilité neuronale et la transmission neuromusculaire Utilisation : ampoule 15% 10ml : 2 à 8g/24h voire plus (3g/h) Bolus : 2 amp en 5 minutes (IVL) Entretien : 3 à 20mg/minutes soit 0,5 à 1,2mg/h CI : Hypersensibilité et IRC

53 Gel hémostatique : utilisé dans les épistaxies et les petits saignements
Lidocaïne Spray : utilisé comme anesthésie local notamment lors de l’intubation Glucose 30% : utilisé dans les hypoglycémies sévères Utilisation : 1 à 2 ampoules puis contrôle de la glycémie capillaire. Attention solution hypertonique CI : aucune en urgence

54 Natispray : utilisé dans la crise d’Angor et en diagnostic différentiel dans le syndrome coronarien aigu Action : Dérivé nitré anti-angoreux à effets vasodilatateurs Vasodilatateur veineux et artériel à fortes doses Vasodilatateurs coronarien à effet antispastique Utilisation : 1 pulvérisation. Surveiller la PA systématique assis ou couché avant traitement et surveillance ECG CI : hypersensibilité aux Dérivés nitrés, hypotension

55 MERCI DE VOTRE ATTENTION


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