La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Pour une appréciation de l’état de santé des travailleurs

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Pour une appréciation de l’état de santé des travailleurs"— Transcription de la présentation:

1 Pour une appréciation de l’état de santé des travailleurs
Portfolio travailleurs selon l’EQSP Direction de santé publique de la Montérégie Surveillance de l’état de santé de la population Juin 2011 Ce document présente les données en regard de différents indicateurs de l’état de santé des travailleurs selon les données de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP). Le portrait s’intéresse aux travailleurs âgés de 15 ans et plus. Les données québécoises sont parfois présentées lorsque les données régionales équivalentes étaient trop imprécises en raison des limites associées à la source de données ou à l’indicateur concerné. Toutes les données présentées sont tirées du portail de l’Infocentre de santé publique. Il est important de noter que la définition de travailleur (ou travailleuse) varie selon les enquêtes. Il est par conséquent difficile de comparer les estimés entre les différentes enquêtes. Dans l’EQSP, on définit un travailleur comme une personne de 15 ans et plus occupant un ou plusieurs emplois rémunéré(s) à temps plein ou à temps partiel, salarié ou à son compte, alors que dans l’Enquête québécoise sur les conditions de travail, d’emploi et de santé et sécurité au travail (EQCOTESST), on considère comme travailleur une personne de 15 ans et plus qui occupe un emploi rémunéré à titre d’employé ou de travailleur autonome depuis au moins 8 semaines à raison de 15 heures par semaine. Dans le cas de l’Enquête sur la santé des collectivités canadiennes (ESCC), un travailleur est une personne de 15 à 75 ans qui, au cours des 7 jours précédant l’enquête, avait un travail rémunéré à titre de salarié ou de travailleur autonome, peu importe le nombre d’heures. Pour chacune de ces enquêtes, la définition de travailleur inclut les personnes actuellement en vacances, en congé parental, en congé de maladie incluant les accidents de travail, en grève ou en lock-out.

2 Document original élaboré par Éric Lampron-Goulet et Manon Blackburn
Pour davantage de renseignements, veuillez contacter Manon Blackburn , poste 3067 Direction de santé publique, Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie

3 Quelques mots sur l’EQSP
Visait les personnes de 15 ans vivant dans les ménages privés Collecte par entrevues téléphoniques Les proportions reflètent la perception des répondants concernant leur état de santé et les caractéristiques de leur milieu de travail Trois références géographiques distinctes utilisées dans ce Portfolio Travail en Montérégie Résidence en Montérégie Résidence (et travail) au Québec La base de sondage de l’EQSP couvre 92 % de la population québécoise âgée de 15 ans et plus vivant en ménage privé; les personnes vivant dans un ménage collectif et les personnes vivant sur une réserve amérindienne ne sont pas couvertes par l’EQSP. La base de sondage de l’enquête a été constituée à l’aide d’une génération aléatoire de numéros de téléphone (GANT), une technique qui permet d’atteindre des ménages privés admissibles à l’enquête. Il est important de préciser que les proportions estimées par l’EQSP reflètent la perception des travailleurs; ni le milieu de travail ni l’état de santé du travailleur n’ont fait l’objet d’une vérification, d’une observation ou d’une mesure par un tiers. La durée de l’entrevue limitait également le nombre de questions posées au répondant; l’enquête ne prétend donc pas représenter l’ensemble des risques à la santé des travailleurs. Les enquêtes de santé produisent habituellement des estimés régionaux sur la base de la région de résidence. Dans le cas des indicateurs touchant les travailleurs, il est possible d’obtenir des estimés sur la base de la région où travaille le répondant. Cette base géographique a été privilégiée autant que possible afin de mieux correspondre à la population rejointe par les services offerts par la santé publique en santé au travail. Par contre, concernant les proportions de travailleurs exposés à un risque en milieu de travail, l’Infocentre permet d’obtenir uniquement des estimés selon l’âge et le sexe. Lorsque des croisements selon d’autres variables (ex. : le type de profession ou le secteur d’activité) étaient jugés particulièrement pertinents, il a donc été nécessaire de recourir aux estimés chez les travailleurs résidant en Montérégie. Enfin, lorsque l’imprécision autour des estimés régionaux était trop importante, les estimés chez les travailleurs de l’ensemble du Québec ont été privilégiés.

4 En Montérégie, parmi les travailleurs répondants à l’EQSP, 67 % sont âgés de 25 à 54 ans. Environ 1 travailleur sur 6 a moins de 25 ans ou 55 ans et plus.

5 En Montérégie, parmi les travailleurs répondants à l’EQSP, 53,3 % sont des hommes et 46,7 % des femmes. L’Infocentre ne permet pas de comparer cette répartition à celle observée chez les répondants considérés comme non travailleurs. À titre indicatif toutefois, l’ensemble des répondants résidant en Montérégie comportait 49,5 % d’hommes et 50,5 % de femmes. À noter que ces deux données concernent deux populations différentes, l’une travaillant en Montérégie et l’autre résidant en Montérégie.

6 Plus de 6 travailleurs sur 10 répondants à l’EQSP (64 %) occupaient un emploi de type technique ou intermédiaire. Environ 15 % des travailleurs occupaient un emploi requérant des compétences professionnelles, tandis qu’une proportion semblable occupait des emplois dit élémentaires. Enfin, près de 7 % occupaient des fonctions de gestion. Note Les titres d’emploi ont été classifiés en fonction de la Classification nationale des professions (CNP) La catégorie « professionnel » regroupe des emplois nécessitant habituellement une formation universitaire (ex. : médecin, dentiste, avocat, enseignant). La catégorie « technique » regroupe des emplois requérant habituellement une formation collégiale ou un programme d’apprentissage (ex. : policier, pompier, technologue). La catégorie « intermédiaire » concerne les emplois nécessitant habituellement une formation de niveau secondaire ou une formation spécifique à la profession (ex. : représentant des ventes, opérateur de machine dans le secteur minier, commis). Enfin, la catégorie « élémentaire » regroupe des emplois caractérisés par des formations en cours d’emploi (ex. : manœuvre dans la transformation, caissier, nettoyeur).

7 Près des trois quarts (71,2 %) des travailleurs ayant répondu à l’EQSP oeuvraient dans le secteur des services. Environ 1 sur 5 (19,2 %) travaillait dans le secteur de la fabrication tandis qu’une faible proportion travaillait dans la construction (5,9 %) ou dans le secteur primaire (3,6 %*). La répartition réelle des travailleurs en Montérégie selon le secteur d’activité n’est pas connue. Selon les données de l’Enquête sur la population active de 2008, les travailleurs de l’ensemble du Québec se répartiraient ainsi : 2,4 % dans le secteur primaire, 5,6 % dans le secteur de la construction, 14,0 % dans la fabrication et 78,0 % dans les services (incluant services publics) (Source : Site Internet de l’Institut de la statistique du Québec, consulté le 17 mai 2011). * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note Les catégories sont basées sur les deux premiers chiffres du code SCIAN 2002 (Système de classification des industries de l’Amérique du Nord) correspondant au secteur d’activité économique auquel appartenait l’entreprise du répondant (secteur primaire : 11 et 21, construction : 23, fabrication : 31 à 33, et services : tous les autres secteurs).

8 En 2008, environ 21 % des travailleurs en Montérégie ont eu au moins un trouble musculo-squelettique (TMS) lié à l’emploi principal actuel à au moins une région corporelle au cours des 12 derniers mois. On ne détecte pas de différence statistique entre les travailleurs en Montérégie et ceux du reste du Québec. Par ailleurs, tant chez les travailleurs en Montérégie que dans l’ensemble du Québec, la proportion ayant déclaré avoir eu un trouble musculo-squelettique lié à l’emploi principal est significativement plus élevé chez les femmes que chez les hommes (26,8 % contre 15,7 % chez les travailleurs en Montérégie). Note Les questions ayant servi à déterminer la présence d’un trouble musculo-squeletique lié à l’emploi principal actuel sont les questions Q52 et Q54 (Q52) « Au cours des 12 derniers mois, avez-vous ressenti des douleurs importantes : - au cou qui vous ont dérangé(e) durant vos activités quotidiennes? - au dos qui vous ont dérangé(e) durant vos activités quotidienne? - aux membres supérieurs, c’est-à-dire aux épaules, bras, coudes, avant-bras, poignets ou mains qui vous ont dérangé(e) durant vos activités quotidiennes? - aux membres inférieurs, c’est-à-dire aux hanches, cuisses, genoux, jambes, mollets, chevilles ou pieds qui vous ont dérangé(e) durant vos activités quotidiennes? » (Q54) « Croyez-vous que ces douleurs… - au cou soient reliées entièrement, partiellement ou pas du tout à votre emploi principal actuel? - au dos soient reliées entièrement, partiellement ou pas du tout à votre emploi principal actuel? - aux membres supérieurs, c’est-à-dire aux épaules, bras, coudes, avant-bras, poignets ou mains soient reliées entièrement, partiellement ou pas du tout à votre emploi principal actuel? - membres inférieurs, c’est-à-dire aux hanches, cuisses, genoux, jambes, mollets, chevilles ou pieds soient reliées entièrement, partiellement ou pas du tout à votre emploi principal actuel? » Les travailleurs étaient considérés avoir eu des TMS liés à l’emploi principal actuel s’ils avaient répondu « Souvent » ou « Tout le temps » à au moins l’une des questions concernant la présence de douleur (Q52) et qu’il avaient aussi répondu « Oui, entièrement » ou « Oui, partiellement » à l’une des questions de Q54.

9 En 2008, selon le niveau de contraintes physiques au travail, entre 12,7 %* et 36,2 % des travailleurs résidant en Montérégie ont déclaré avoir eu au moins un trouble musculo-squelettique lié à l’emploi principal actuel à au moins une région corporelle au cours des 12 derniers mois. Les proportions pour chaque niveau de contraintes physiques étaient toutes significativement différentes les unes des autres au plan statistique, au seuil de 5 %. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note Le niveau de contraintes physiques est adapté de « l’indice du cumul général de contraintes physiques du travail » utilisé dans l’Enquête québécoise sur les conditions de travail, d’emploi et de santé et sécurité au travail (EQCOTESST). Le niveau de contraintes physiques était établi à partir d’un score de contraintes physiques variant de 0 à 15 selon le nombre de contraintes physiques présentes et leur fréquence dans le temps de travail. Les contraintes physiques considérées étaient les gestes répétitifs à l’aide des mains ou des bras, les efforts en utilisant des outils des machines ou de l’équipement, la manutention sans aide des charges lourdes, les vibrations (aux mains ou à tout le corps) et le travail en position debout.

10 En 2008, dans l’ensemble du Québec, la proportion de travailleurs ayant eu un trouble musculo-squelettique (TMS) lié à l’emploi principal au cours des 12 derniers mois variait assez peu selon le secteur d’activité économique lorsque celui-ci est regroupé en 4 catégories. En effet, selon le secteur, entre 19,4 et 24,7% des travailleurs ont déclaré avoir eu un TMS (lié à l’emploi principal, 12 derniers mois). Au Québec, la proportion des travailleurs ayant eu un TMS était significativement plus élevée dans le secteur de la construction comparativement au secteur des services.

11 En 2008, selon le type d’emploi, entre 20,5 et 27,3 % des travailleurs résidants en Montérégie ont déclaré avoir eu un trouble musculo-squelettique (TMS) lié à l’emploi principal au cours des 12 derniers mois. On ne détecte pas de différence significative au plan statistique entre les différents types d’emploi. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note Les titres d’emploi ont été classifiés en fonction de la Classification nationale des professions (CNP) 2006. L’Infocentre ne permet pas de comparer statistiquement ces proportions avec la proportion de non travailleurs ayant déclaré avoir eu un TMS au cours des 12 derniers mois. D’ailleurs, parmi les non travailleurs, on compte des retraités et des personnes sans emploi, dont une part peut souffrir d’un TMS attribuable à un emploi antérieur. Par ailleurs, il n’est pas possible de comparer les proportions observées chez les travailleurs avec celle de l’ensemble des répondants, car environ 60 % de ceux-ci sont des travailleurs, ce qui revient à comparer deux groupes très semblables.

12 Tant chez les travailleurs résidant en Montérégie que ceux de l’ensemble du Québec, la proportion de ceux ayant eu des troubles musculo-squelettiques (TMS) liés à l’emploi actuel au cours des 12 derniers mois est significativement plus élevée chez les travailleurs ayant des exigences élevées au travail. En effet, chez les travailleurs résidant en Montérégie, environ 28,5 % ont eu des TMS parmi ceux ayant des exigences psychologiques élevées au travail, comparativement à 17,9 % chez ceux n’ayant pas de telles exigences. Cet écart est statistiquement significatif, tout comme celui observé au Québec. Note L’indicateur est construit à partir des trois questions suivantes : « En pensant à votre travail principal (si plus d’un emploi), dites-moi si vous êtes : fortement en désaccord en désaccord d’accord fortement en désaccord avec les énoncés suivants : » On me demande de faire une quantité excessive de travail (s’applique aussi au travail autonome). Je reçois des demandes contradictoires de la part des autres (ces demandes peuvent provenir de différents groupes : supérieurs, collègues, clientèle, etc.). Je subis plusieurs interruptions et distractions dans la réalisation de mes tâches. Un score est calculé à partir des réponses aux trois questions, le score total variant de 0 à 9. Le répondant est confronté à des exigences psychologiques élevées lorsque son score est supérieur à la médiane des scores obtenus. À titre de rappel : chaque proportion est calculée dans un groupe différent de travailleurs, soit d’une part ceux ayant des exigences psychologiques élevées au travail et ceux n’ayant pas ce type d’exigences au travail. Il ne faut donc pas additionner les proportions.

13 Tant chez les travailleurs résidant en Montérégie que ceux de l’ensemble du Québec, la proportion de ceux ayant eu des troubles musculo-squelettiques (TMS) liés à l’emploi actuel au cours des 12 derniers mois est significativement plus élevée chez les travailleurs ayant une latitude décisionnelle faible au travail. En effet, chez les travailleurs résidant en Montérégie, environ 26 % ont eu des TMS parmi ceux ayant une latitude décisionnelle faible au travail, comparativement à 19 % chez ceux n’en ayant pas. Cet écart est statistiquement significatif, tout comme celui observé au Québec. Note L’indicateur est construit à partir des trois questions suivantes : « En pensant à votre travail principal (si plus d’un emploi), dites-moi si vous êtes : fortement en désaccord en désaccord d’accord fortement en désaccord avec les énoncés suivants : » Mon travail exige que j’apprenne de nouvelles choses. Mon travail consiste à faire toujours les mêmes choses. J’ai la liberté de décider comment je fais mon travail. Un score est calculé à partir des réponses aux trois questions, le score total variant de 0 à 12. Le répondant est confronté à une faible latitude décisionnelle au travail si son score est inférieur à la médiane des scores obtenus. À titre de rappel : chaque proportion est calculée dans un groupe différent de travailleurs, soit d’une part ceux ayant une faible latitude décisionnelle au travail et ceux n’ayant pas une latitude décisionnelle faible au travail. Il ne faut donc pas additionner les proportions.

14 Tant chez les travailleurs résidant en Montérégie que ceux de l’ensemble du Québec, la proportion de ceux ayant eu des troubles musculo-squelettiques (TMS) liés à l’emploi actuel au cours des 12 derniers mois est significativement plus élevée chez ceux ayant vécu des tensions au travail. En effet, chez les travailleurs résidant en Montérégie, environ 34 % ont eu des TMS parmi ceux ayant vécu des tensions au travail, comparativement à 20 % chez ceux n’en ayant pas vécu. Cet écart est statistiquement significatif, tout comme celui observé au Québec. Note L’indicateur est construit à partir des indicateurs « Latitude décisionnelle » et «Exigences psychologiques ». Lorsqu’au travail les exigences psychologiques sont élevées et que la latitude décisionnelle est faible, le répondant vit de la tension au travail. À titre de rappel : chaque proportion est calculée dans un groupe différent de travailleurs, soit d’une part ceux vivant des tensions au travail et ceux ne vivant pas de telles tensions. Il ne faut donc pas additionner les proportions.

15 En 2008, les membres supérieurs étaient la région la plus fréquemment atteinte par un trouble musculo-squelettique (TMS); 11,8 % des travailleurs en Montérégie ont déclaré avoir eu un TMS lié à l’emploi principal actuel au cours des 12 derniers mois situé dans cette région corporelle. Le dos, les membres inférieurs, et enfin le cou étaient atteints moins fréquemment. On remarque que la proportion de travailleurs ayant eu un TMS aux membres supérieurs était significativement plus élevée en Montérégie (11,8 %) que dans le reste du Québec (9,2 %). Ce portrait diffère nettement de celui procuré par les données concernant les lésions professionnelles déclarées et indemnisées par la Commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec (CSST). Selon ces données, entre 1998 et 2007 au Québec, le dos était le site le plus fréquemment touché par les TMS, suivi des membres supérieurs (Michel C. et autres, 2010). Rappelons qu’il s’agit ici des données sur les lésions ayant été déclarées et indemnisées par la CSST; ces données pourraient donc sous-estimer davantage la fréquence de l’atteinte de certaines régions corporelles par les TMS. Note Un travailleur peut avoir eu un TMS à plusieurs régions corporelles au cours d’une période de 12 mois. La somme des proportions ici montrées excède donc la proportion de travailleurs ayant eu un TMS à au moins une région au cours des 12 derniers mois. Michel C., R. Arcand, H. Crevier et autres (2010). Portrait national des troubles musculo-squelettiques (TMS) TMS sous surveillance. Institut national de santé publique du Québec. 40 p.

16 (B) 5 608 lésions TMS déclarées et indemnisées par la CSST
TMS : écarts entre l’EQSP et le Fichier des lésions professionnelles (FLP) Montérégie, région de travail (2008) travailleurs avec TMS (12 derniers mois) (30 % des travailleurs) EQSP 2008 (A) travailleurs avec TMS liés à l’emploi actuel1 (21 % des travailleurs) (70 % des travailleurs avec TMS) 1 : selon l’opinion du travailleur Selon l’EQSP 2008, 21 % des travailleurs en Montérégie ont déclaré avoir eu des troubles musculo-squelettiques (TMS) au cours des 12 derniers mois et que ceux-ci étaient liés à leur emploi actuel. Ils représentent 70% de tous les travailleurs en Montérégie ayant déclaré avoir eu des TMS pendant la même période. Toujours en 2008, le Fichier des lésions professionnelles (FLP) de la CSST fait état de lésions de type TMS ayant été déclarées et indemnisées chez les travailleurs en Montérégie (région de travail). Puisqu’un travailleur peut avoir été indemnisé pour plus d’une lésion pendant une année, le nombre de travailleurs est possiblement moins élevé. Si on examine les données de l’EQSP et du FLP, en 2008, il y aurait environ 20 fois plus de travailleurs déclarant des TMS liés à l’emploi actuel que de TMS déclarés et indemnisés par la CSST chez les travailleurs en Montérégie. Ce ratio est de 22 au Québec. Chez les travailleurs en Montérégie, ce ratio est plus élevé chez les femmes (33) que les hommes (13), des estimés semblables à ceux pour l’ensemble du Québec (respectivement 34 et 15). Le ratio présenté précédemment doit être interprété avec prudence, car pour plusieurs raisons, les données d’enquête ne sont pas directement comparables aux données d’indemnisation de la CSST. Malgré tout, ce ratio procure une appréciation grossière de la sous-estimation de la fréquence des TMS chez les travailleurs à l’aide des données d’indemnisation de la CSST. Note Les données d’enquête ne sont pas directement comparables aux données d’indemnisation de la CSST. À titre d’exemple : Lien entre le TMS et l’emploi : avéré dans le FLP; supposé par le travailleur dans l’EQSP; Lien entre le TMS et l’emploi actuel : pas obligatoire dans le FLP (peut être lié à un emploi antérieur); supposé par le travailleur dans l’EQSP; Travailleurs autonomes : majorité sont exclus du FLP; inclus dans l’EQSP; Données manquantes : peuvent être fréquentes dans le FLP; moins de 5 % dans l’EQSP pour les indicateurs ici concernés. Ratio A/B T : 20 (Qc = 22) H : 13 F : 33 (B) lésions TMS déclarées et indemnisées par la CSST FLP 2008

17 En 2008, 3,7 %* des travailleurs en Montérégie furent victimes d’au moins une blessure au travail non attribuable aux mouvements répétitifs au cours des 12 derniers mois. On ne détecte pas de différence entre les travailleurs en Montérégie et ceux du reste du Québec. Dans l’ensemble du Québec, cette proportion s’élevait à 4,3 % chez les hommes et 2,2 % chez les femmes, un écart significatif au plan statistique. Les données selon le sexe chez les travailleurs en Montérégie ne sont pas montrées en raison d’un coefficient de variation trop élevé. *Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note Cet indicateur est construit à partir de deux questions provenant du questionnaire de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), cycle 1.1 de Statistique Canada. « Sans tenir compte des blessures attribuées aux mouvements répétitifs, au cours des 12 derniers mois, vous êtes-vous blessé assez gravement pour limiter vos activités normales? Par exemple, une fracture, une coupure profonde, une brûlure grave ou une entorse (ou un empoisonnement). » « Si oui, quel type d’activités faisiez-vous quand vous vous êtes blessé? » Les répondants ayant répondu « Travail rémunéré (sauf les déplacements pour se rendre au travail ou rentrer chez soi) » à cette dernière question ont été considérés comme victimes de blessure au travail non attribuable à des mouvements répétitifs.

18 En 2008, 7,8 % des travailleurs en Montérégie furent victimes d’au moins une blessure au travail attribuable aux mouvements répétitifs au cours des 12 derniers mois. Cette proportion s’élevait à 7,0 %* des hommes et 8,7 %* des femmes travaillant en Montérégie. On ne détecte pas de différence statistique entre les travailleurs en Montérégie et ceux du reste du Québec, ni entre les hommes et les femmes de la Montérégie. *Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note L’indicateur est construit à partir de deux questions provenant du questionnaire de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de Statistique Canada. « Au cours des 12 derniers mois, c’est-à-dire la période commençant (la date d’il y a un an) et se terminant hier, vous êtes-vous blessé à cause de mouvements répétitifs de façon assez grave pour limiter vos activités normales? » « Si oui, quel genre d’activités faisiez-vous au moment où est survenue cette blessure due à un mouvement répétitif? » Les répondants ayant répondu « Travail rémunéré (sauf les déplacements pour se rendre au travail ou rentrer chez soi) » à cette dernière question ont été considérés comme victimes de blessure au travail attribuable à des mouvements répétitifs.

19 En 2008, selon le secteur d’activité, entre 6,7 et 12,9 % des travailleurs de l’ensemble du Québec ont déclaré avoir été victimes de blessure au travail au cours des 12 derniers mois, la dite blessure étant attribuable à des mouvements répétitifs. Par ailleurs, la proportion est significativement plus élevée chez les travailleurs qui œuvrent dans le secteur primaire (11,8 %) comparativement à ceux du secteur des services (6,7 %). De même, cette proportion est significativement plus élevée chez les travailleurs de la construction (12,9 %) comparativement aux travailleurs des secteurs de la fabrication et des services (respectivement 8,1 et 6,7 %). * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note À titre de rappel : cette proportion est établie parmi les personnes de 15 ans et plus vivant en ménage privé et ayant un emploi rémunéré, et ce, pour chacun des secteurs concernés. Par conséquent, la somme des proportions n’est pas égale à 100 %.

20 En 2008, environ 40 % des travailleurs en Montérégie se déclaraient exposés aux gestes répétitifs des mains et des bras en milieu de travail. On ne détecte pas de différence statistique significative entre les travailleurs en Montérégie et ceux du reste du Québec. La proportion de travailleurs exposés en Montérégie était de 37,6 % chez les hommes et 42,5 % chez les femmes, mais cet écart n’est pas significatif au plan statistique. Toutefois, au Québec, la proportion de travailleurs exposés était significativement plus élevée chez les femmes (41,7 %) que chez les hommes (36,2 %). Note L’indicateur est construit à l’aide de la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à effectuer des gestes répétitifs à l’aide des mains ou des bras; par exemple travail à la chaîne, la saisie de données, ou encore, un rythme imposé par une machine (EXCLURE le travail non soutenu ou non continuel à l’ordinateur)? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de travailleurs exposés aux gestes répétitifs des mains et des bras.

21 En 2008, la proportion de travailleurs œuvrant en Montérégie et exposés aux gestes répétitifs des mains et des bras en milieu de travail variait assez peu selon l’âge, soit d’environ 38 % (15-24 ans) à 41 % (55 ans et plus). Il n’y a pas de différence significative au plan statistique entre les différents groupes d’âge.

22 Tant chez les travailleurs résidant en Montérégie que ceux de l’ensemble du Québec, la proportion de travailleurs exposés aux gestes répétitifs des mains et des bras est significativement plus élevée chez ceux ayant déclaré avoir des troubles musculo-squelettiques (TMS) aux membres supérieurs liés à l’emploi actuel au cours des 12 derniers mois. En effet, chez les travailleurs résidant en Montérégie, environ 71 % ayant un tel type de TMS étaient exposés aux gestes répétitifs des mains et des bras, comparativement à 34 % chez ceux n’ayant pas déclaré un tel TMS. Cet écart est statistiquement significatif, tout comme celui observé au Québec. Note La présence d’un trouble musculo-squelettique aux membres supérieurs lié à l’emploi a été déterminée à l’aide des deux questions suivantes : « Au cours des 12 derniers mois, avez-vous ressenti des douleurs importantes aux membres supérieurs, c’est-à-dire aux épaules, bras, coudes, avant-bras, poignets ou mains qui vous ont dérangé(e) durant vos activités quotidiennes? » Les répondants ayant répondu « Souvent » ou « Tout le temps » ont été considérés comme ayant eu un TMS aux membres supérieurs. « Croyez-vous que ces douleurs aux membres supérieurs, c’est-à-dire aux épaules, bras, coudes, avant-bras, poignets ou mains soient reliées entièrement, partiellement ou pas du tout à votre emploi actuel? » Chez les répondants ayant répondu « Oui, partiellement » ou « Oui, entièrement », le TMS a été considéré comme lié à l’emploi actuel. À titre de rappel : chaque proportion est calculée dans un groupe différent de travailleurs, soit d’une part ceux ayant eu un TMS aux membres supérieurs et ceux n’en ayant pas eu. Il ne faut donc pas additionner les proportions.

23 En 2008, environ 1 travailleur sur 4 (25,3 %) en Montérégie déclarait effectuer « souvent » ou « tout le temps » des efforts en utilisant des outils, des machines ou de l’équipement dans le cadre de son travail. La proportion de travailleurs en Montérégie exposés à de tels efforts est significativement plus élevée que celle du reste du Québec (25,3 c. 21,4 %); il en est de même chez les hommes (35,4 c. 28,3 %). De plus, cette proportion est significativement plus élevée chez les hommes que chez les femmes, tant chez les travailleurs en Montérégie que ceux de l’ensemble du Québec. Note L’indicateur est construit à partir de la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à fournir des efforts en utilisant des outils, des machines ou de l’équipement? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin d’estimer la proportion de la population de travailleurs exposés aux efforts en utilisant des outils, machines ou de l’équipement en milieu de travail.

24 Chez les travailleurs résidant en Montérégie, la proportion de ceux exposés à des efforts en utilisant des outils, des machines ou de l’équipement en milieu de travail variait de 15,9 à 53,6 % selon le secteur d’activité. La proportion de travailleurs exposés était significativement plus faible dans le secteur des services comparativement à chacun des autres secteurs. *Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note L’indicateur est construit à partir de la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à fournir des efforts en utilisant des outils, des machines ou de l’équipement? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population de travailleurs exposés aux efforts en utilisant des outils, machines ou de l’équipement en milieu de travail.

25 En 2008, la proportion des travailleurs exposés à des manipulations de charges lourdes en milieu de travail était de 15,1 % chez ceux travaillant en Montérégie. Cette proportion était de 18,9 % chez les hommes et de 10,7 % chez les femmes, un écart statistiquement significatif. On ne détecte pas d’écart significatif entre les travailleurs en Montérégie et ceux du reste du Québec. Dans l’ensemble du Québec, la proportion de travailleurs exposés à la manipulation de charges lourdes était aussi significativement plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Note L’indicateur est construit à partir de la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à … manier sans aide des charges lourdes (par exemple, soulever, porter, transporter des personnes ou des charges comme des caisses ou des meubles)? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population de travailleurs exposés aux manipulations de charges lourdes en milieu de travail.

26 En 2008, la proportion des travailleurs en Montérégie exposés à des vibrations des mains ou des bras en milieu de travail était de 8,1 %. En ce qui concerne l’expositions à des vibrations de tout le corps, cette proportion était de 4,8 %*. On ne détecte pas d’écart significatif entre les travailleurs en Montérégie et ceux du reste du Québec. *Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note Ces données sont issues des deux questions suivantes : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à subir des vibrations provenant d’outils à mains (c’est-à-dire vibrations des mains ou des bras)? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population de travailleurs exposés à des vibrations des mains ou des bras. « Dans le cadre de votre (vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à subir des vibrations provenant de grosses machines, de véhicules ou du sol (c’est-à-dire vibrations de tout le corps)? » Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population de travailleurs exposés à des vibrations de tout le corps.

27 En 2008, 52,8 % des travailleurs en Montérégie travaillaient debout de façon prolongée, une proportion significativement plus élevée que celle du reste du Québec (45,1 %). La proportion chez les hommes et chez les femmes était aussi significativement plus élevée chez les travailleurs en Montérégie comparativement au reste du Québec (respectivement 46,3 et 43,8 %). Dans l’ensemble du Québec, la proportion de travailleurs travaillant debout de façon prolongée était significativement plus élevée chez les hommes (47,5 %) que chez les femmes (44,7 %). Bien que l’écart entre les deux sexes observé chez les travailleurs en Montérégie aille dans le même sens, cet écart n’atteint pas le seuil de signification statistique. Note L’indicateur est construit à partir de la question suivante : « En général, dans quelle proportion du temps travaillez-vous en position debout? » Jamais Le ¼ du temps ou moins La ½ du temps Les ¾ du temps Tout le temps Les catégories « Les ¾ du temps » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population de travailleurs travaillant en position debout prolongée.

28 En 2008, parmi les travailleurs travaillant debout de façon prolongée, plus du tiers n’avait pas la possibilité de s’asseoir au travail. Plus précisément, cette proportion était de 37,5 % chez ceux travaillant debout de façon prolongée en Montérégie. On ne détecte pas de différence significative avec le reste du Québec. Dans l’ensemble du Québec, parmi les travailleurs travaillant debout de façon prolongée, la proportion n’ayant pas la possibilité de s’asseoir est significativement plus élevée chez les hommes (40,1 %) que chez les femmes (35,4 %). Bien que l’écart entre les deux sexes observé chez les travailleurs en Montérégie aille dans le même sens, cet écart n’atteint pas le seuil de signification statistique. Note Ces données sont issues des deux questions suivantes : « En général, dans quelle proportion du temps travaillez-vous en position debout? » Jamais Le ¼ du temps ou moins La ½ du temps Les ¾ du temps Tout le temps « Lorsque vous travaillez debout, laquelle de ces situations s’appliquent à votre travail le plus souvent? » Position debout avec possibilité de s’asseoir à volonté Position debout avec possibilité de s’asseoir à l’occasion Position debout sans possibilité de s’asseoir Les travailleurs ayant répondu « Les ¾ du temps » et « Tout le temps » à la première question ET « Position debout sans possibilité de s’asseoir » ont été considérés comme des travailleurs travaillant en position debout prolongée et n’ayant pas la possibilité de s’asseoir.

29 Tant chez les travailleurs en Montérégie que dans l’ensemble du Québec, la proportion de travailleurs n’ayant pas la possibilité de s’asseoir parmi ceux travaillant debout de façon prolongée est significativement plus élevée chez ceux ayant déclaré avoir des troubles musculo-squelettiques (TMS). En effet, chez les travailleurs résidant en Montérégie, environ 52 % ayant un TMS n’avaient pas la possibilité de s’asseoir, comparativement à 36 % chez ceux n’ayant pas déclaré un tel TMS. Précisons qu’il s’agissait des TMS ressentis au cours des 12 derniers mois, tous sièges confondus, et liés à l’emploi actuel. Cet écart est statistiquement significatif, tout comme celui observé au Québec. À titre de rappel : chaque proportion est calculée dans un groupe différent de travailleurs, soit d’une part ceux ayant déclaré avoir eu un TMS et ceux n’en ayant pas déclaré. Il ne faut donc pas additionner les proportions.

30 En 2008, la proportion des travailleurs exposés à des vapeurs de solvants en milieu de travail était de 8,3 % chez ceux travaillant en Montérégie. On ne détecte pas de différence entre les travailleurs en Montérégie et ceux du reste du Québec. Dans l’ensemble du Québec, la proportion de travailleurs exposés aux vapeurs de solvants était significativement plus élevée chez les hommes (9,4 %) que chez les femmes (4,5 %). Bien que l’écart entre les deux sexes observé chez les travailleurs en Montérégie aille dans le même sens, cet écart n’atteint pas le seuil de signification statistique. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note Les travailleurs étaient considérés exposés à des vapeurs de solvants en milieu de travail s’ils répondaient « Souvent » ou « Tout le temps » à la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à respirer des vapeurs de solvants tels que dégraisseur, peinture à l’huile, vernis, colle, Varsol, térébenthine, etc.? » Jamais De temps en temps Souvent Tout le temps

31 En 2008, dans l’ensemble du Québec, la proportion de travailleurs exposés à des vapeurs de solvants en milieu de travail variait d’environ 5 à 16 %, selon le secteur d’activité auquel appartenait l’entreprise. La proportion de travailleurs exposés est significativement plus élevée dans le secteur de la fabrication comparativement aux trois autres secteurs. De même, la proportion de travailleurs exposés est significativement plus élevée dans le secteur de la construction comparativement au secteur des services. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence.

32 En 2008, la proportion des travailleurs exposés à des poussières de bois en milieu de travail était de 5,6 %* chez ceux travaillant en Montérégie. On ne détecte pas de différence statistiquement significative entre les travailleurs en Montérégie et ceux du reste du Québec. Dans l’ensemble du Québec, la proportion de travailleurs exposés aux poussières de bois était significativement plus élevée chez les hommes (8,1 %) que chez les femmes (1,5 %). Les données selon le sexe chez les travailleurs en Montérégie ne sont pas montrées en raison d’un coefficient de variation trop élevé. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note Les travailleurs étaient considérés exposés à des poussières de bois en milieu de travail s’ils répondaient « Souvent » ou « Tout le temps » à la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à respirer des poussières de bois? » Jamais De temps en temps Souvent Tout le temps

33 En 2008, dans l’ensemble du Québec, la proportion de travailleurs exposés à des poussières de bois en milieu de travail variait de 1,7 à 30,3 % selon les secteur d’activité économique. La proportion de travailleurs exposés est significativement différente entre tous les groupes, au seuil de 5 %, à l’exception de celle du secteur primaire qui ne diffère pas significativement de celle du secteur de la fabrication. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note Les travailleurs étaient considérés exposés à des poussières de bois en milieu de travail s’ils répondaient « Souvent » ou « Tout le temps » à la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à respirer des poussières de bois? » Jamais De temps en temps Souvent Tout le temps

34 En 2008, la proportion des travailleurs exposés à du bruit intense en milieu de travail était de 9,0 % chez ceux travaillant en Montérégie. Au total, on ne détecte pas d’écart significatif au plan statistique entre la proportion de personnes exposées au bruit intense au travail chez celles qui travaillent en Montérégie et celle observée dans le reste du Québec. Toutefois, la proportion de femmes exposées est significativement plus élevée chez les travailleuses en Montérégie (5 %*) comparativement à celles du reste du Québec (2,8 %). L’écart chez les hommes est moins important (12,5 c. 11,0 %) et n’est pas significatif au plan statistique. Chez les travailleurs en Montérégie, tout comme dans le reste du Québec, la proportion des travailleurs exposés au bruit intense au travail est significativement plus élevée chez les hommes que chez les femmes. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note Les travailleurs étaient considérés exposés à du bruit intense en milieu de travail s’ils répondaient « Souvent » ou « Tout le temps » à la question suivante: « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à travailler dans un bruit si intense qu’il est difficile de tenir une conversation à quelques pieds de distance, même en criant? » Jamais De temps en temps Souvent Tout le temps

35 En 2008, dans l’ensemble du Québec, la proportion de travailleurs exposés à du bruit intense en milieu de travail variait d’environ 4 à 22 % selon le secteur d’activité économique auquel appartenait l’entreprise. La proportion de travailleurs exposés est significativement plus basse dans le secteur des services comparativement aux trois autres secteurs. De plus, la proportion de travailleurs exposés est significativement plus élevée dans le secteur de la fabrication comparativement au secteur de la construction.

36 En 2008, la proportion des travailleurs ayant une latitude décisionnelle faible en milieu de travail était de 46,7 % chez ceux travaillant en Montérégie. On ne détecte pas de différence significative entre les travailleurs en Montérégie et ceux du reste du Québec. Dans l’ensemble du Québec, la proportion de travailleurs ayant une latitude décisionnelle faible au travail est significativement plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Bien que l’écart entre les deux sexes observé chez les travailleurs en Montérégie aille dans le même sens, cet écart n’atteint pas le seuil de signification statistique. Note L’indicateur est construit à partir des trois questions suivantes : « En pensant à votre travail principal (si plus d’un emploi), dites-moi si vous êtes : fortement en désaccord en désaccord d’accord fortement en désaccord avec les énoncés suivants : » Mon travail exige que j’apprenne de nouvelles choses. Mon travail consiste à faire toujours les mêmes choses. J’ai la liberté de décider comment je fais mon travail. Un score est calculé à partir des réponses aux trois questions, le score total variant de 0 à 12. Le répondant est confronté à une faible latitude décisionnelle au travail si son score est inférieur à la médiane des scores obtenus.

37 En 2008, la proportion de travailleurs œuvrant en Montérégie et ayant une latitude décisionnelle faible en milieu de travail variait selon l’âge, soit de 42,4 % (25-44 ans) à 54,8 % (15-24 ans). Les écarts entre les différents groupes d’âge ne sont toutefois pas significatifs au plan statistique.

38 En 2008, selon le type d’emploi, entre 20,1
En 2008, selon le type d’emploi, entre 20,1* et 70,5 % des travailleurs habitant en Montérégie ont déclaré avoir une latitude décisionnelle faible au travail. On remarque d’ailleurs que cette proportion est significativement plus élevée chez les travailleurs occupant des emplois de type personnel de bureau ou chez le personnel et ouvriers non-qualifiés, comparativement aux travailleurs exerçant une profession de cadre, de professionnel ou de contremaître. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence.

39 En 2008, parmi les travailleurs résidant en Montérégie et ayant eu des idées suicidaires sérieuses au cours des 12 derniers mois, 54,1 % avaient également une faible latitude décisionnelle au travail. L’écart observé avec les travailleurs n’ayant pas eu d’idées suicidaires n’est pas statistiquement significatif en Montérégie, contrairement à l’ensemble du Québec. En effet, chez les travailleurs québécois ayant eu des idées suicidaires sérieuses, 54,8 % avaient aussi une faible latitude décisionnelle au travail, soit une proportion significativement plus faible que celle observée (43,9 %) chez les travailleurs n’ayant pas rapporté d’idées suicidaires sérieuses au cours des 12 derniers mois.  * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note La présence d’idées suicidaires sérieuses au cours des 12 derniers mois était estimée chez les répondants à l’aide des deux questions suivantes : 1. « Avez-vous déjà sérieusement songé à vous suicider ou à vous enlever la vie? » Oui  la 2e question était posée Non Ne sait pas Ne répond pas 2. « Est-ce que cela s’est produit au cours des 12 derniers mois? » Oui

40 En 2008, la proportion des travailleurs ayant des exigences psychologiques élevées en milieu de travail était de 35,1 % chez ceux travaillant en Montérégie. On ne détecte pas de différence entre les travailleurs en Montérégie et ceux du reste du Québec. Chez les travailleurs de la Montérégie, tout comme ceux de l’ensemble du Québec, la proportion ayant des exigences élevées au travail est significativement plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Note L’indicateur est construit à partir des trois questions suivantes : « En pensant à votre travail principal (si plus d’un emploi), dites-moi si vous êtes : fortement en désaccord en désaccord d’accord fortement en désaccord avec les énoncés suivants : » On me demande de faire une quantité excessive de travail (s’applique aussi au travail autonome). Je reçois des demandes contradictoires de la part des autres (ces demandes peuvent provenir de différents groupes : supérieurs, collègues, clientèle, etc.). Je subis plusieurs interruptions et distractions dans la réalisation de mes tâches. Un score est calculé à partir des réponses aux trois questions, le score total variant de 0 à 9. Le répondant est confronté à des exigences psychologiques élevées lorsque son score est supérieur à la médiane des scores obtenus.

41 En 2008, la proportion de travailleurs œuvrant en Montérégie et ayant des exigences psychologiques élevées en milieu de travail variait selon l’âge, soit de 21,0 %* (15-24 ans) à 42,4 % (25-44 ans). Chez les travailleurs en Montérégie, la proportion de travailleurs ayant des exigences psychologiques élevées au travail est significativement plus élevée dans le groupe des ans et ans comparativement aux groupes des ans. Cette proportion est aussi significativement plus élevée dans le groupe des ans comparativement aux groupes des 55 ans et plus. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence.

42 En 2008, selon le type de profession, entre 27,6
En 2008, selon le type de profession, entre 27,6* et 44,0 % des travailleurs habitant en Montérégie ont déclaré avoir des exigences psychologiques élevées au travail. Bien que les proportions varient selon la profession, les écarts ne sont pas significatifs au plan statistique. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence.

43 Ce graphique illustre que la fréquence de certains facteurs de risque à la santé mentale chez les travailleurs se répartit différemment selon le type de profession. Ces données ne traduisent toutefois pas la proportion de travailleurs cumulant les deux facteurs de risque. Cette proportion est estimée par l’indicateur portant sur la présence de tension au travail (voir diapositives suivantes). * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence.

44 En 2008, la proportion des travailleurs vivant des tensions en milieu de travail était d’environ 15 % chez ceux travaillant en Montérégie. On ne détecte pas de différence entre les travailleurs en Montérégie et ceux du reste du Québec. Chez les travailleurs de la Montérégie, tout comme ceux de l’ensemble du Québec, la proportion ayant des exigences élevées au travail est significativement plus élevée chez les femmes que chez les hommes. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence. Note On a considéré que le travailleur vivait des tensions au travail lorsqu’il faisait face à des exigences psychologiques élevées ET que sa latitude décisionnelle au travail était faible, selon les critères utilisés dans l’EQSP en regard de ces deux aspects du travail.

45 En 2008, selon le type de profession, entre 7,5 et 19,7 % des travailleurs du Québec ont déclaré vivre des tensions au travail. On remarque d’ailleurs que cette proportion est significativement plus élevée chez les travailleurs occupant des emplois de type technique, intermédiaire ou élémentaire comparativement aux travailleurs exerçant un emploi de type professionnel ou de gestion. Cette proportion est aussi significativement plus faible chez les travailleurs occupant des emplois de type technique comparativement aux travailleurs exerçant un emploi de type intermédiaire ou élémentaire. Note Les données concernant la prévalence des tensions au travail selon la profession chez les travailleurs en Montérégie n’ont pu être montrées en raison de coefficients de variation trop élevés.

46 En 2008, parmi les travailleurs du Québec ayant eu des idées suicidaires sérieuses au cours des 12 derniers mois, 20,1 % vivaient aussi des tensions au travail, soit une proportion significativement plus élevée que celle observée (14,1 %) chez les travailleurs n’ayant pas eu de telles idées suicidaires. Les données chez les travailleurs en Montérégie ne sont pas montrées en raison d’un coefficient de variation trop élevé. Note La présence d’idées suicidaires sérieuses au cours des 12 derniers mois était estimée chez les répondants à l’aide des deux questions suivantes : 1. « Avez-vous déjà sérieusement songé à vous suicider ou à vous enlever la vie? » Oui  la 2e question était posée Non Ne sait pas Ne répond pas 2. « Est-ce que cela s’est produit au cours des 12 derniers mois? » Oui

47 Tant chez les travailleurs résidant en Montérégie que dans l’ensemble du Québec, la proportion des travailleurs vivant des tensions au travail est significativement plus élevée chez ceux ayant déclaré avoir un degré de détresse psychologique élevé. En effet, chez les travailleurs résidant en Montérégie, environ 25 % vivant des tensions au travail avaient un degré élevé de détresse psychologique, comparativement à 13 % chez ceux n’ayant pas déclaré une telle détresse.

48 Tant chez les travailleurs résidant en Montérégie que dans l’ensemble du Québec, la proportion de travailleurs vivant des tensions au travail est significativement plus élevée chez ceux percevant leur santé moins favorablement. En effet, chez les travailleurs résidant en Montérégie, environ 23 % vivant des tensions au travail percevaient leur santé comme bonne, passable ou mauvaise, comparativement à 12 % chez ceux percevant leur état de santé comme très bonne ou excellente.


Télécharger ppt "Pour une appréciation de l’état de santé des travailleurs"

Présentations similaires


Annonces Google