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La crise financière actuelle
Mieux comprendre le monde grâce aux Sciences Économiques et Sociales ... La crise financière actuelle
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Est-ce la première crise financière de l’histoire ?
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Les crises financières ne sont ni nouvelles, ni rares.
La grande crise économique du XXème siècle commence par la crise financière d’octobre 1929. Au cours des 10 dernières années : 5 crises financières (crise asiatique de 1997, LTCM en 1998, e-krach de 2000, Enron en 2001 et Subprimes à partir de l’été 2007)
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Qu’est-ce qu’une crise financière ?
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Une courte définition (simplifiée) : chute de la valeur de placements.
Qu’est-ce qu’un placement ? Qu’est-ce qu’un krach boursier ?
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Une crise financière, c’est grave ?
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Normalement, on ne meurt pas de l’appendicite
Normalement, on ne meurt pas de l’appendicite. Sauf si elle évolue en péritonite et que celle-ci n’est pas soignée… Risque que cette crise qui touche la sphère financière (les banques + quelques gros épargnants) se transmette à la sphère réelle. Une crise financière peut préfigurer une crise économique : effet sur l’emploi, sur la croissance, etc. Un cas d’école : la crise de 1929
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Aux origines de la crise actuelle. Acte I
La crise dite des « subprimes »
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« Subprime » ?
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« On ne prête qu’aux riches »
Au commencement, il y a des ménages pauvres qui rêvent de s’acheter un logement. Compte tenu de leurs ressources et donc des risques de défaut de paiement, ils ne peuvent emprunter qu’à des taux plus élevés que les ménages aisés : ils ne bénéficient pas de la « prime », autrement dit des taux plus faibles offerts aux ménages aisés, d’où le terme « subprime » en anglais.
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« On ne prête pas qu’aux riches »
Les banques imaginent de leur proposer des prêts à taux d’intérêt variables, faibles au moment de la signature du contrat mais qui peuvent ensuite beaucoup s’élever. Et pour se couvrir en cas de défaut de paiment, les banques « hypothèquent » la maison : elles peuvent la saisir et la revendre.
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Des taux d’intérêt faibles au départ, une durée de remboursement longue : quelle était la probabilité que les taux varient à la hausse, à plus ou moins long terme ? Des crédits immobiliers hypothécaires octroyés à des ménages pauvres, prêts accordés à taux variable.
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Les subprimes : ça commence par une conte de fées….
Au départ, un ménage emprunte de l’argent pour acheter une maison. Cette maison vaut 100. Le ménage, sans apport personnel et malgré de faibles revenus , emprunte 100.
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Les subprimes : le conte de fées se poursuit
Le prix de l’immobilier augmente, la maison vaut 150. Comme une maison peut garantir plusieurs prêts, certaines banques proposent aux ménages de nouveaux prêts pour un montant de 50. Difficile de résister : des ménages empruntent pour acheter d’autres biens, une voiture par ex.
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« Les arbres montent-ils jusqu’au ciel ? »
La bulle immobilière éclate.
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L’histoire des subprimes vire au cauchemar
Le marché de l’immobilier baisse. La maison vaut désormais moins cher que le crédit contracté –moins de 100 dans notre exemple. Et au même moment, les charges de remboursement s’alourdissent car les taux d’intérêt (non fixes) augmentent.
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Les subprimes : le cauchemar devient réalité
En réponse aux premiers défauts de paiement , les banques demandent aux ménages de renvoyer la clé de leur maison par la poste. Ces ménages sont libérés de leur dette mais se retrouvent sans toit. La banque, elle, récupère un bien dont la valeur ne fait que baisser.
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Aux origines de la crise actuelle. Acte II
La « titrisation »
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Connaissez-vous le jeu du pouilleux/mistigri/puant ?
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Se débarrasser des « créances pourries »
« Grâce » à des innovations financières très complexes, les crédits subprimes sont transformés en produits financièrs. Ces produits financiers risqués (risque de défaut de paiement des débiteurs) sont mélangés à d’autres produits de meilleure qualité et sont vendus à des banques d’investissement.
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Par la titrisation, les prêteurs initiaux transforment des créances en produits financiers. Ils se défont en quelque sorte du risque (défaut de paiement, etc.) sur des investisseurs. Ces « titres pourris » se diffusent dans tout le système financier
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Extrait d’un reportage diffusé sur M6 dans l’émission Capital
CD titre 4 chap 6 31’40 à 33’25
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La confiance commence à faire défaut
Les banques d’investissement commencent à se rendre compte qu’une partie des crédits immobiliers sur lesquels reposent ces titres ne sera pas remboursée. Les possesseurs de ces « titres pourris » cherchent à s’en débarrasser mais ne trouvent personne pour les racheter
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Une situation de faillite pour certaines sociétés financières
Les cours des actions de banques et sociétés d’assurance s’effondrent aux Etats-Unis… …mais aussi en Europe
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Les pouvoirs publics interviennent pour éviter un « …… …… »
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Méfiance Dans ce climat d’incertitude, les banques accordent moins de prêts aux entreprises et aux ménages qui à leur tour ont des comportements attentistes. A terme, une crise au départ financière se transmet au reste de l’économie car les restrictions de crédit affaiblissent la consommation et l’investissement, donc la croissance.
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3 grilles de lecture de la crise
Les crises sont normales, cycliques. « Après la pluie, le beau temps ». La crise va purger le système. Il ne faut pas chercher à sauver les « mauvaises banques ». Ces crises accusent le système capitaliste : recherche du profit maximal, « parachutes en or », pauvreté. Il faut changer de système. L’économie de marché a besoin d’être encadrée. L’Etat doit jouer un rôle de régulateur.
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A quels paradigmes rattachez-vous ces 3 approches ? Quelle est l’approche qui est privilégiée actuellement ?
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"L'autorégulation, pour traiter tous les problèmes, c'est fini
"L'autorégulation, pour traiter tous les problèmes, c'est fini. Le laissez-faire, c'est fini. Le marché tout puissant qui a toujours raison, c'est fini". Extrait du discours de Toulon du 25/09/2008
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