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La tempera à l’œuf Quel Œuf ! La préparation L’application du médium aux pigments Les techniques de peinture à l’œuf Exemples de réalisations à travers le temps et les cultures.
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La tempera à l’œuf appartient à la famille des émulsions naturelles comme la caséine (lait). C’est-à-dire une juxtaposition de corps maigre (eau) et gras en suspension. Contrairement à l’aquarelle et la gouache qui sont des solutions. Composition de l’oeuf Jaune : en principe 30% de corps gras (lécithine) dit "huile d'oeuf", très difficile à extraire. Blanc : 1 à 2% de corps gras, 12% d'albumine, 85% d'eau. C’est principalement le jaune d’œuf que l’on utilise. Ceci explique que la tempera à l’œuf , comme les peintures acryliques ou vinyliques, fait partie des peintures irréversibles une fois complètement sèche. C’est un avantage pour ceux qui aiment travailler par couches et qui sont patients.
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Cassez un oeuf et, pour vous débarrasser
du blanc, faites glisser le jaune d'une moitié de la coquille dans l'autre, en veillant à ne pas le briser. Placez le jaune d'oeuf sur un papier absorbant et faites le rouler délicatement pour le sécher : la membrane blanche va adhérer au papier. Tenez le jaune d'oeuf sur le bord du papier, Incisez sa membrane au scalpel, puis laissez-le couler dans un récipient. Manuel de l’artiste Bordas
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Les petites bouteille de gouttes pour les yeux sont idéales.
Il est préférable de préparer une pâte (pigment et eau) à l’avance puis de prendre le jaune d’œuf nécessaire avec un ustensile (petite cuillère) ou avec une pipette. On dépose ainsi la dose nécessaire sans salir le médium. Les petites bouteille de gouttes pour les yeux sont idéales. On mélange le pigment au dernier moment car la mixture sèche assez vite. On passe le pinceau en un seul mouvement (pas de va et vient car cela retire la peinture à peine déposée). Mettez un peu de pâte de pigment dans un godet et ajoutez-y la même quantité de jaune d'oeuf et un peu d'eau distillée. Mélangez le tout avec une vieille brosse propre.
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Préparation de la tempera
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La technique d’application de la peinture.
Le mélange de couleurs Le mélange physique de couleurs sur une surface n'est pas possible. Les dégradés de couleur et de ton sont obtenus par juxtaposition de tons et par hachures croisées. Chaque mélange physique est fait à part, sur une palette. L'élaboration des tons et des couleurs dans la détrempe à l'oeuf est un travail minutieux et lent, et il faudra appliquer une foule de couches successives. Ce procédé est particulièrement satisfaisant, car les couleurs gardent leur fraîcheur
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Manuel de l’artiste Bordas
Passage d’un ton uni, la transparence laisse le dessin intact. Coloriage du dessin par-dessus la sous couche précédente. Dessin au crayon repris au pinceau Détail du dessin terminé Sur cet agrandissement du visage de ce gosse un peu triste, on remarque aisément le réseau délicat et coloré de fines lignes qui, non seulement définissent les traits, mais créent le relief. Pour peindre un visage à la détrempe à l'oeuf, il importe de dessiner des traits courbes, bien adaptés aux contours doux du dessin. Manuel de l’artiste Bordas
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Pour rendre le volume, la couleur ne suffit pas
Pour rendre le volume, la couleur ne suffit pas. Il faut réfléchir au sens des traits qui donneront le volume. Il faut aussi bien repérer les ombres et les lumières.
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LA PEINTURE TRADITIONNELLE À L'Œuf
Dans son II libro dell'arte, Cennino Cennini explique en détail la méthode de la détrempe à l'oeuf, ou peinture sur panneau pratiquée au début du xve siècle. Ce livre contient des informations intéressantes pour quiconque utilise encore ce médium. Le dessin était réalisé au fusain sur un fond de gesso, puis le surplus était épousseté avec une plume pour ne laisser qu'une image estompée, susceptible d'être renforcée avec un petit pinceau trempé dans de l'encre diluée. Pour ombrer les plis des drapés et les ombres des visages, chaque trace de fusain devait être effacée et, avec une brosse douce carrée, on appliquait un pâle lavis d'encre diluée. Cennini recommandait de peindre les drapés et le fond avant les visages, de toujours broyer les couleurs avec une quantité égale de jaune d'oeuf, et de veiller à ce que le mélange soit aussi fluide que de l'eau. Comment peindre les drapés La méthode de Cennini pour peindre les drapés convient parfaitement à ce médium. Il préparait plusieurs tons d'une couleur en les répartissant en «foncé», «moyen» et «clair». Il peignait les tons foncés en premier, puis les moyens et les clairs. Cennini insiste sur le fait que la procédure doit être répétée jusqu'à ce que les tons soient parfaitement fondus. La phase suivante consistait à tracer les rehauts en commençant par les deux tons les plus clairs, suivis du blanc pur ; on faisait de même avec les tons sombres pour terminer par les plus foncés. Les tons chair La technique était la même que pour les drapés, sauf qu'un lavis de terre verte avec un peu de blanc était appliqué en premier sur les parties du corps à peindre. Cette technique différait légèrement d'un processus similaire pour la fresque, où le visage est d'abord dessiné avec un verdaccio (mélange de blanc, d'ocre sombre, de noir et de rouge), puis ombré de terre verte avant d'appliquer les couleurs chaudes. Dans ce cas-ci, trois valeurs de couleurs chair étaient appliquées, comme pour les tons du drapé. Finalement les tons les plus clairs et les rehauts étaient appliqués avant les touches sombres finales.
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L’ICÔNE et les rudiments de la tempera : la grisaille
L’ensemble du cours sur l’icône 25 vidéos.
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Toute la peinture de la renaissance jusqu’à Van Eyck se compose d’œuvre à la tempera recouvert d’un glacis à l’huile. Remarquez les traces de « grisaille » au pinceau Fillipo Lippi 1440
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Aujourd’hui , la tempera à l’œuf connaît un renouveau
Aujourd’hui , la tempera à l’œuf connaît un renouveau. Elle est très appréciée des peintres hyper réalistes et des peintres de trompe-l’œil.
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