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Publié parOrabelle Vigier Modifié depuis plus de 10 années
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Une baisse globale de la pauvreté en France Nombre de familles monoparentales (un parent isolé avec un ou plusieurs enfants célibataires) : +128% en 30 ans (contre +42 % pour les ménages)
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Une famille est considérée comme pauvre si son revenu est inférieur, pour une personne, à 950 euros par mois toutes ressources et allocations confondues (en Europe à 60% du revenu médian). Le montant doit être ajusté ainsi pour les autres personnes de la famille : – chaque enfant de plus de 14 ans comptent pour 0,5, et chaque enfant de moins de 14 ans pour 0,3. En conséquence une famille monoparentale composée par exemple d’un parent et d’un enfant en bas âge est pauvre si le revenu du parent travaillant à plein temps est inférieur à environ 1,2 SMIC. La situation est évidemment pire si le parent ne travaille pas à plein temps, cas fréquent, ou en présence de plusieurs enfants.
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Le RSA remplace l’allocation de parent isolé (API) dont les familles monoparentales pouvaient bénéficier, à la différence près qu’il permet fondamentalement un cumul de l’allocation avec 62% du revenu professionnel. On voit que dans le cas d’un revenu monoparental égal au smic net pour un plein temps, le seuil de pauvreté pour une famille avec un enfant est effectivement dépassé. Mais ce résultat n’est atteint que dans la mesure où le parent isolé dispose d’un emploi, et d’un emploi à plein temps. Or, d’après l’INSEE seule une moitié de mères d’une famille monoparentale travaille à plein temps, les femmes représentant 86% des parents isolés. Le RSA constitue donc un progrès, mais son efficacité est limitée et bute encore une fois sur le problème de l’emploi
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Lecture : un couple mono-actif travaillant à plein-temps voit son revenu passer en 2010 de 1055 à 1833 € du fait des prestations sociales, RSA compris. Le même couple ne bénéficiait en 2008 que d’une augmentation nettement moindre. Il est aisé de voir que, pour les salariés ne travaillant pas à temps plein, mais encore davantage pour les ménages avec enfants, l’institution du RSA permet d’augmenter le revenu disponible beaucoup plus que ne le faisaient les prestations sociales antérieurement. Poids des revenus du travail ?
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Dans la domaine de la santé, c’est la CMU, ainsi que, pour les bénéficiaires du RSA, la CMUC, (gratuité totale) Dans celui de l’énergie, ce sont les tarifs spéciaux applicables sous conditions de ressources depuis 2005 à l’électricité et du gaz ( le nombre de bénéficiaires a doublé en 2008 pour atteindre 2 millions de personnes) ainsi que la prime à la cuve de fuel doublée en 2007/2008 pour atteindre 150 € (680.000 bénéficiaires), Pour le logement, l’aide au logement est bien intégrée par l’INSEE dans la redistribution, mais pas les tarifs HLM dont peuvent bénéficier les personnes en- dessous d’un certain plafond de ressources (24.306 € en région parisienne en 2008) Dans le domaine des transports, ce sont les tarifs sociaux de la SNCF, de la RATP (en Ile de France, la gratuité ou la réduction de 75% a été accordée en 2009 à plus d’un million de personnes à revenus modestes), ainsi que la prime transport de 50% versée par les employeurs (cette dernière n’est pas versée sous condition de ressources, Quant aux télécommunications, il s’agit des tarifs sociaux du téléphone fixe, auquel vient maintenant s’ajouter la formule « triple play ».
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