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Méthodologie de l’évaluation économique     Philippe De Vreyer, Anne-Sophie Robilliard   Université Paris-Dauphine Février-Mars 2011.

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1 Méthodologie de l’évaluation économique     Philippe De Vreyer, Anne-Sophie Robilliard   Université Paris-Dauphine Février-Mars 2011

2 Plan du cours Introduction
Caractéristiques d’un MEGC standard Applications et questions de politique économique Cadre Comptable : Matrices de Comptabilité Sociale Propriétés Comptes et Structure Construction Modèles néoclassiques d’équilibre général calculable Structure et Equations Extensions du cadre néoclassique

3 Caractéristiques d’un MEGC standard
Application numérique du modèle d’équilibre général concurrentiel de Walras; formulation mathématique Arrow et Debreu (1954) Fonctionnement d’une économie de marché où une multitude d’agents individuels maximisent leur fonction d ’objectif (utilité ou profit) en tenant compte de leurs contraintes (ressources, technologiques) Modèle de programmation multi-secteur, multi-facteur, multi-classe Modèle statique à une période, moyen à long terme Modèle d’équilibre (pas de fonction objectif globale) les acteurs individuels ont un comportement déterminé par l’optimisation du profit (pour les producteurs) ou de l’utilité (pour les consommateurs) les côtés demande et offre sont spécifiés pour tous les marchés (biens et facteurs)

4 Caractéristiques d’un MEGC standard
Modèle de simulation pas de prévision ou d ’analyse conjoncturelle Modèle micro-macro Spécification explicite des comportements micro à la base de l’équilibre macro-économique Modèle réel : pas de banques, pas de marché des actifs financiers, pas de monnaie => les décisions sont fonction des prix relatifs Reposent sur l’hypothèse de l’agent représentatif

5 Facteurs de « succès » des MEGC
dépassement du cadre simpliste de l’équilibre partiel: les MEGC permettent de rendre compte de l’interdépendance des différents marchés les MEGC permettent de rendre compte des effets directs et indirects des politiques économiques grande liberté du modélisateur en terme de définition et de degré de désagrégation des biens et des services, des facteurs ou des agents possibilité d’étudier une grande diversité de problèmes théoriques ou empiriques dans le cas des PVD, impossibilité de recourir à des modèles économétriques lorsque les séries longues sont inexistantes lorsque les comportements estimés changent en raison de la rapidité des mutations ou de la fréquence et de l’ampleur des perturbations.

6 Applications des MEGC Réformes de politiques économiques : taxes et subventions, dépenses et investissement publics… Effets des chocs extérieurs : modification des termes de l’échange, réduction de l’épargne étrangère, ouverture commerciale… Changements dans la structure économique et sociale d’un pays : progrès technique, formation de capital humain… Applications récentes : réforme des retraites (modèles à générations imbriquées), dégradation de l’environnement...

7 Modélisation de l’ajustement structurel
Ajustement structurel: réduction des dépenses + réallocation intersectorielle Réduction des dépenses : phénomène macro-économique impliquant des ajustements à un choc extérieur Réallocation : changement des prix relatifs, et donc de la structure de la production, du commerce et de la demande MEGC = instrument privilégié pour rendre compte des effets d’offre, de demande, de la réallocation inter-sectorielle Endogénéisation des prix relatifs : permet de simuler l’impact de politiques ayant pour principal objectif de restructurer l’offre productive en faveur des secteurs de biens échangeables

8 Modélisation de l’ajustement structurel
Quatre éléments essentiels à inclure dans un EGC pour analyser l’ajustement structurel dans les PVD la structure sectorielle en faisant apparaître les secteurs les plus pertinents les imperfections de marché : tenir compte de la mobilité limitée des facteurs et des rigidités structurelles des économies le commerce extérieur : l’un des objectifs des PAS étant de réorienter les économies vers l’échange avec l’extérieur le système fiscal : dans l’objectif d’étudier les différentes possibilités de taxes de remplacement dans le cadre des réformes tarifaires par exemple

9 Impact des accords multilatéraux et régionaux
Modèles globaux pour analyser les conséquences de l’Uruguay Round sur les différents groupes de pays : RUNS, GTAP, LINKAGE,… Les différents pays sont liés par le commerce bilatéral Avantage : vision globale permettant de mettre en évidence les principaux groupes de pays gagnants et perdants Inconvénients : non-prise en compte des caractéristiques structurelles des différents pays, données pas toujours très fiables Modèles régionaux Analyser l’impact d’accords intra ou inter-régionaux, par exemple l ’impact sur les pays du SADC d’un accord de libre-échange UE-Afrique du Sud Effets de l’harmonisation fiscale au sein des ensembles régionaux Analyse des phénomènes de migration….

10 Les modèles EGC à un pays
Utilisation fréquente des EGC à un pays pour analyser l’impact des accords de Libre Échange Exemples : impact des accords de libre-échange avec l’UE sur la Turquie, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte… Intérêt de ces modèles : permettent une évaluation des effets, mais aussi la simulation de différentes alternatives de réformes internes pour pallier aux conséquences négatives de l’ouverture Question essentielle : comment réformer la fiscalité intérieure pour compenser le manque à gagner fiscal entraîné par la réduction (suppression) des droits de douane (part importante des ressources fiscales dans les PVD)? Les effets se mesurent en terme de bien-être, mais aussi en termes d’emplois et de conséquences sur la distribution des revenus

11 La structure de base du modèle néoclassique
MEGC constitué de deux parties principales la matrice de comptabilité sociale = base comptable du modèle les équations du modèle EGC La MCS généralise le principe d’input-output à toutes les transactions au sein de l’économie La structure du modèle proprement dit spécification du comportement des agents équilibre de tous les marchés de biens et facteurs les contraintes macroéconomiques le choix d’un numéraire

12 Matrices de Comptabilité Sociale (MCS)
Chaque MCS est construite pour un modèle particulier. Sa structure est déterminée par : le projet théorique ou empirique du modélisateur les données disponibles les moyens de traitement Permet de rassembler dans un cadre cohérent l’essentiel des données décrivant l’année de base Matrice carrée de flux entre agents/comptes au cours d’une année Principe fondamental de construction d’une MACS : équilibre entre ressources et emplois => matrice carrée chaque compte peut être trouvé en ligne (ressources) et en colonne (emplois) chaque cellule corresponds à une ressource pour un compte et à un emploi pour un autre compte Base de données pour modèles input-output, modèles a multiplicateurs de MCS, modèles EGC

13 Matrices de Comptabilité Sociale (MCS)
Cohérence interne : Soit tij, l’élément général d’une MCS défini comme la dépense du compte j qui constitue la recette du compte i ; la cohérence interne de nature comptable est garantie par le fait que, pour chaque compte, les recettes totales sont identiques aux dépenses totales, à savoir, dans le cas du compte k : Cohérence externe : Comptabilité des flux enregistrés dans la MCS avec les transactions qui ont lieu dans la réalité.

14 Comptes d’une MCS Typiquement
Activités/Biens Facteurs Comptes courants des Institutions (Agents) Ménages Entreprises Gouvernement Reste du Monde Compte de Capital ou d’Épargne-Investissement Le nombre de comptes est supérieur au nombre d’agents et est déterminé par le modèle Les variables de stock n’apparaissent pas dans la matrice mais peuvent être nécessaires dans certains modèles (modèles financiers)

15 MCS pour une économie ouverte
Emplois Ressources Activités Biens Facteurs Institutions Reste du Monde Ventes domestiques Activités Exportations Consommations Intermédiaires Demande Finale Biens Facteurs Valeur Ajoutée Revenus des Facteurs Flux de Capitaux Institutions Reste du Monde Importations Revenu Domestic Total Absorption Totale Revenu des Facteurs Flux de Devises Total Coûts Totaux

16 Principaux Flux de Paiement Représentés dans une MCS
Coût des Facteurs Marchés des Facteurs Salaires & Rentes Epargne privée domestique Epargne du Gouvernement Taxes Directes Demande de biens intermédiaires Producteurs Ménages Gouvernement Epargne/Inv. Consommation du Gouvernement Transferts Marchés des Biens Consommation Privée Demande d’Investissement Demande Finale Ventes Domestiques Imports Reste du Monde Exports Epargne étrangère

17 Construction d’une MCS
Tableau d’Entrées-Sorties (TES) consommations intermédiaires par branche distribution de la valeur ajoutée entre salaires, Excédent Brut d’Exploitation et taxes importations droits de douanes consommation des ménages Sources supplémentaires Comptes Nationaux Enquêtes industrielles Enquêtes budget-consommation des ménages Données du commerce extérieur Ajustement et ou lissage des données

18 Fondements microéconomiques des MEGC
Structure des MEGC repose sur la théorie élaborée par Léon Walras en 1874 formalisée par Arrow et Debreu en 1966 : sous certaines conditions concernant les fonctions de production et d ’utilité, le modèle d ’équilibre général proposé par Walras admet une solution unique Choix des fonctions de production et d ’utilité passage du cadre théorique au cadre appliqué non neutre, voire même déterminant dans les résultats des simulations les données de la MCS permettent de calibrer les fonctions afin que ces données soit solution du modèle les fonctions de comportement (offre, demande) sont déduites des conditions de premier ordre du programme de maximisation

19 Le comportement des producteurs
Objectif : maximiser le profit (ou minimiser les coûts) sous contrainte technologique La technologie de production fonction de production qui donne la quantité produite en fonction de la quantité des intrants utilisés deux sortes d’intrants facteurs de production consommations intermédiaires convexité des isoquants de production et rendements constants Hypothèses du cadre concurrentiel mobilité des facteurs capital : mobile ou fixe travail : en général mobile, mais souvent segmentation en plusieurs types concurrence parfaite => chaque entreprise considère que le prix du bien qu’elle produit est fixé

20 Le comportement des consommateurs
Objectif : maximiser l’utilité sous contrainte budgétaire La fonction d’utilité n’apparaît pas directement dans les équations du modèle mais permet de vérifier la demande vérifie certaines propriétés utiles pour l’obtention d’une solution unique monotonicité et convexité des préférences L’épargne dans un modèle statique pas d’arbitrage inter temporel taux d’épargne fixe en général (mais dépend du bouclage)

21 La spécification du commerce extérieur
Théorie néoclassique orthodoxe dichotomie parfaite entre biens échangeables dont les prix sont déterminés sur le marché mondial et biens non échangeables dont les prix sont fixés sur le marché interne, indépendamment des prix mondiaux => complémentarité des biens importés et non échangeables aucune influence des prix externes sur les prix internes fixité de la part des biens importés dans la demande totale => substituabilité infinie entre biens importés et échangeables répercussion complète des variations des prix mondiaux Hypothèse d ’Armington (1969) : la réalité se trouve entre les deux différenciation des biens en fonction de l ’origine substituabilité imparfaite => les consommateurs achètent un bien composite, mixte de biens d’origine domestique et importés suivant une fonction CES dépendant des prix relatifs domestique/étranger

22 Équations de base d’un MECG statique en économie ouverte
L ’offre de biens et services et la demande de facteurs La formation des revenus La demande de biens et de services Les échanges extérieurs les importations les exportations la solution de l’équilibre général conditions d ’équilibre sur le marché des biens et des services

23 Construction et résolution d’un MEGC
Calibration : consiste à résoudre le modèle « à l ’envers » de manière à déterminer les valeurs numériques des paramètres qui soient compatibles avec la structure initiale de l ’économie telle que reproduite par la matrice Résolution: trois types d’algorithmes transformation du modèle en équations log-linéaires (Johansen) Programmation linéaire où le modèle est ramené à un problème de maximisation sous contrainte travaille directe sur les fonctions de demande nette théorèmes du point fixe processus de tâtonnement information relatives aux dérivées des fonctions de demande nette Logiciels: GAMS, MPS-GE, Excel...

24 Les extensions du modèle de base
Les bouclages macroéconomiques spécifier un bouclage revient à choisir quelles variables s’ajustent pour obtenir l’égalité ex-post des équilibres macroéconomiques néoclassique = rôle moteur à l’épargne non classique = rôle moteur à investissement (fixé en volume) keynésien : possibilité de chômage kaldorien : redistribution des revenus à la Johansen : consommation publique endogène Les rigidités de comportement prix fixes => ajustement par les quantités concurrence imparfaite sur le marché des biens : un mark-up calculé à partir de la demande perçue des firmes s’ajoute au coût variable Rigidités et comportements non-concurrentiels sur le marché du travail existence de salaires minimum ou de clauses d’indexation modélisation des salaires d’efficience

25 Les extensions du modèle de base
L’introduction des actifs financiers l’effet de l’évolution du niveau général des prix sur le secteur réel de l ’économie dépend du degré d ’homogénéité de l ’économie : l ’introduction de rigidités dans les comportements permet de jouer sur l ’intensité des liens entre sphère financière et secteur réel MCS avec actifs financiers synthèse du TES, du TEE et du TOF description de la manière dont les agents utilisent leur épargne actifs physiques, obligations, monnaie, dépôts, crédits intérieurs et étrangers, avoirs extérieurs architecture générale formalisation conjointe d’une fonction d’épargne et d’une fonction de consommation endogénéisation du niveau général des prix allocation de portefeuille des ménages besoin de financement des firmes

26 Les extensions du modèle de base
La dynamique récursive juxtaposition d’équilibres temporaires le comportement de la période courante dépend uniquement des périodes passées les agents sont « myopes » le lien entre les périodes est établi à travers des variations de stock La dynamique intertemporelle introduction de comportements intertemporels : les agents maximisent des fonctions objectifs sur un horizon intertemporel les consommateurs maximisent une fonction d’utilité intertemporelle sous la contrainte d ’accumulation de la richesse les firmes maximisent la valeur présente de leurs revenus nets sous la contrainte d’accumulation du capital résolution difficile qui nécessite de définir un état stationnaire ou de croissance équilibrée terminale, à partir duquel on rétropole la trajectoire de l ’économie

27 Les extensions du modèle de base
Les modèles de microsimulation permettent de lever l’hypothèse d’agent représentatif en modélisant le comportements de ménages ou d’entreprises observés dans une base de donnée microéconomique développement très récent, lié de la disponibilité croissante de données microéconomiques (enquêtes ménages) et à l’augmentation des capacités de traitement informatique analyse en profondeur de l ’impact de chocs macro sur la pauvreté et les inégalités (sans hypothèse sur les inégalités intra) modèles top-down vs modèles intégrés

28 Forces et faiblesses des modèles EGC
Intégration systématique du comportement de tous les acteurs: rendent compte des interdépendances et des effets de feed-back Désagrégation des secteurs, agents… effets globaux & réallocations sectorielles, impact sur la répartition des revenus entre les différents agents Le calibrage des EGC se fait sur une année avantage considérable dans les pays en développement où les séries longues sont rares Extensions permettant de prendre en compte les nouvelles théories économiques

29 Forces et faiblesses des modèles EGC
Les comportements ne sont pas estimés économétriquement sensibilité aux valeurs des paramètres Manque de validation empirique: ils ne retracent pas le passé et ne permettent pas de prévoir l’avenir modèles de simulation : permettent de mesurer les conséquences de choix alternatifs L’appareil statistique n’a pas évolué aussi rapidement que les outils méthodologiques les paramètres nécessaires à des MEGC plus complexes sont souvent inexistants, d’où l’importance des analyses de sensibilité L’hypothèse de l’agent représentatif


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