JEAN-JACQUES ROUSSEAU

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1 JEAN-JACQUES ROUSSEAU

2 ORDRE DU JOUR Biographie de Jean-Jacques Rousseau
Les œuvres de Rousseau La notion d’état de nature L’état de nature selon Hobbes, Locke et Rousseau Les caractéristiques comparatives de l’homme à l’état de nature et à l’état de société selon rousseau Le contrat social Analyse d’un extrait vidéo (les dieux sont tombés sur la tête)

3 BIOGRAPHIE Objectif : comprendre en quoi l’histoire personnelle de Rousseau a pu influencer sa conception philosophique enfance instable Autodidacte Vie difficile Il aime la nature

4 BIOGRAPHIE Rousseau et le siècle des Lumières (18e siècle) (Lumières = raison) Partage de certaines valeurs et idéaux avec d’autres philosophes Tolérance (religieuse) Séparation de l’Église et de l’État Pouvoir moins centralisés (démocratie) Liberté Égalité Rejet d’autres valeurs Croyance au pouvoir de la raison et de la science de régler tous les problèmes de l’humanité. Idée de progrès (qui conduirait au bonheur de tous). Il rejette l’optimisme de son époque.

5 BIOGRAPHIE Un portrait psychologique :
Rousseau aurait souffert d’abandon qu’il tente de racheter… avec peu de succès. Élevé dans un milieu modeste, il tolère mal la rivalité avec les autres intellectuels. Il espère être reconnu… mais sera rejeté à la fin de sa vie. Finit par se retirer du monde et se réfugier dans la solitude et la nature.

6 LES ŒUVRES DE ROUSSEAU Il participe à des concours de l’Académie de Dijon et produit 2 textes : Discours sur les sciences et les arts (qui le rend célèbre) (1750) Il répond à une question : «Le rétablissement des sciences et des arts a-t-il contribué à épurer les mœurs?» Rousseau, provocateur, répond non.  Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes(1755) Rousseau se demande : D’où vient l’inégalité? Il affirme que la société a nui davantage à l’homme qu’elle ne l’a aidé. Il écrit aussi:  Du contrat social (1762) (Œuvre de philosophie politique) Émile ou De l’éducation (1762)  Réflexion sur la manière de réformer l’éducation, en accord avec la nature propre de l’enfant.

7 LA NOTION D’ÉTAT DE NATURE
CE QUE N’EST PAS L’ÉTAT DE NATURE: Ce n’est pas un passé historique (on ne peut pas savoir ce qu’a vraiment été la situation des premiers hommes). Ce n’est pas la situation des peuples autochtones qui vivent au temps de Rousseau (ex  les Indiens) car ceux-ci ont déjà une forme de société. CE QU’EST L’ÉTAT DE NATURE : C’est une hypothèse de ce que serait l’homme si on enlevait les caractéristiques qui viennent de l’influence de la société moderne.

8 L’ÉTAT DE NATURE SELON 3 PENSEURS: HOBBES, LOCKE ET ROUSSEAU
(VOIR LE DOCUMENT FOURNI À PART)

9 LES CARACTÉRISTIQUES COMPARATIVES DE L’HOMME À L’ÉTAT DE NATURE ET À L’ÉTAT DE SOCIÉTÉ SELON ROUSSEAU (VOIR LE DOCUMENT FOURNI À PART)

10 LE CONTRAT SOCIAL LES PROBLÈMES DU PASSAGE DE L’ÉTAT DE NATURE À L’ÉTAT DE SOCIÉTÉ: l’homme perd la liberté et l’égalité et plus généralement le bonheur. LES SOLUTIONS REJETÉES PAR ROUSSEAU: Le retour à l’état de nature (car c’est impossible et non souhaitable). Un monarque aux pouvoirs absolus qui règle tous les conflits (car Rousseau veut préserver la liberté essentielle de l’homme). QUE PROPOSE-T-IL? Il faut trouver une forme de société où on a à la fois les avantages de la vie sociale (se préserver des dangers, mieux vivre (technologie, confort, …)) et les avantages de l’état de nature (liberté et égalité). PAR QUEL MOYEN? : Par le contrat social

11 Qu’est-ce que le contrat social?
C’est une entente (fictive) entre les membres d’une société pour le bien de la société. C’est le refus d’un système politique imposé par un chef absolu (le contrat social est plus proche de la démocratie) On obéit aux lois du contrat social de plein gré (volontairement) car c’est dans SON intérêt. Les individus renoncent à certains de leurs désirs et intérêts particuliers pour le bien de la société dans son ensemble. Ce bien commun est aussi appelé «VOLONTÉ GÉNÉRALE».

12 Les hommes retrouvent leur liberté par le contrat social, car ils obéissent à des lois qu’ils se sont eux-mêmes données. Comme tous sont égaux devant la loi (même les dirigeants), on retrouve avec le contrat social l’égalité qui existait dans l’état de nature. On obéit aux lois car on les considère rationnellement justes. Il est légitime pour l’État de punir un individu qui ne respecte pas les lois car on se dit que : l’individu n’est pas assez rationnel pour comprendre l’avantage des lois (s’il avait été rationnel, il aurait obéi). L’individu n’est pas assez mature pour faire passer la volonté générale avant ses intérêts personnels. La liberté du contrat social n’est pas celle de faire tout ce qui nous plaît, mais la liberté de se donner socialement ses propres lois, plutôt qu’elles soient imposées par un chef.