Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
1
Infection par le VIH et SIDA
Moutschen: Version revue et commentée par MM le 17 avril 2002 Infection par le VIH et SIDA SBIM novembre 2001
2
Immunodéficience grave liée à la déplétion et à la dysfonction des cellules immunitaires CD4+ et entraînant la survenue d’infections, de cancers opportunistes et de troubles neurologiques
3
VIH
4
Le génome de VIH Moutschen:
Vous devez connaître les gènes gag, pol et env et les protéines codées par ces gènes Le génome de VIH
5
Moutschen: A titre indicatif uniquement Le génome de VIH
6
Moutschen: A titre indicatif Le génome de VIH
7
Cycle viral
8
Moutschen: Ne pas connaître en détail. Les grandes étapes doivent être connues, surtout si elles constituent des cibles thérapeutiques
9
VIH « budding »
10
Moutschen: Important Corécepteurs du VIH
11
Moutschen: La fusion de l’enveloppe lipidique du virus avec la membrane est impossible si gp120 n’a pas lié son corécepteur
12
Les corécepteurs du VIH
13
Evolution de la lymphocytose CD4
14
Qu’est ce qui fait chuter la lymphocytose CD4?
15
Différenciation thymique
Prolifération périphérique Lymphocytes périphériques Mort cellulaire
16
Le VIH provoque une déplétion des lymphocytes T CD4 essentiellement par des effets périphériques. Il existe aussi un impact sur la lymphopoïèse thymique mais cet effet est surtout important chez l’enfant
17
La déplétion périphérique est due est des effets cytopatiques directs (cellules productivement infectées) mais est aussi liée à une activation polyclonale de tous les lymphocytes T (infectés ou non). Cette activation résulte en une apoptose accélérée
18
L’infection par le VIH provoque aussi une activation polyclonale quantitativement et qualitativement anormale du système immunitaire
19
Un facteur supplémentaire responsable de la chute rapide de la lymphocytose CD4 sanguine est le « trapping » des lymphocytes T CD4 dans les ganglions infectés
20
VIH et organes lymphoïdes secondaires
21
Véhiculé dans les ganglions par les cellules dendritiques
Infection sélective de cellules dendritiques par souches R5 Fusion de cellules dendritiques et de lymphocytes T CD4+ Transport du virus vers les ganglions régionaux Extension de l’infection aux lymphocytes T CD4+ activés
22
Stocké sur les cellules folliculaires dendritiques des centres germinatifs par l’intermédiaire des récepteurs FcgR Ne pas confondre les cellules dendritiques et les cellules folliculaires dendritiques!
23
Deux conséquences de ce tropisme pour les organes lymphoïdes secondaires
Désorganisation progressive de l’architecture des ganglions lymphatiques chez les patients infectés Quantité de virus et fréquence de cellules infectées beaucoup plus élevés dans les organes lymphoïdes que dans le sang
24
Autres anomalies immunitaires
Toutes les manifestations ne sont pas liées à l’infection directe des cellules considérées par le VIH Rôle de facteurs solubles (protéines du VIH, cytokines) Anomalies liées à la perte du rôle auxiliaire des lymphocytes T CD4
25
Réponses immunitaires anti-VIH
26
Rôle de l’immunité anti-VIH
Protection chez de rares sujets exposés mais non infectés Rôle dans la chute initiale de charge virale et dans le pronostic à long terme CD8 (lymphocytes T cytotoxiques) et charge virale. Relation inverse
27
CTL et charge virale
28
Manifestations cliniques
A : primoinfection ou asymptomatique ou adénopathies B : signes « mineurs » (type ARC) C : SIDA infections opportunistes (virus, champignons, parasites, bactéries) cancers (Kaposi, LNH, cancer du col, cancer anal) atteinte neurologique (AIDS related dementia)
29
Moutschen: A titre indicatif, connaître quelques exemples de manifestations dans chaque catégorie
30
Manifestations cliniques les plus fréquentes d’entrée en stade C
pneumonie à Pneumocystis Carinii (38%) candidose oesophagienne, trachéale ou bronchique (16%) HIV-associated wasting syndrome (18%) perte de plus de 10% du poids corporel diarrhée (> 2selles diarrhéiques /jour pendant un mois) fièvre inexpliquée pendant plus d’un mois
31
HIV et lymphomes Incidence constante malgré HAART
5-10% des patients infectés par le VIH développeront un lymphome 95% des cas : lymphomes dérivés des lymphocytes B
32
Cancers Sarcome de Kaposi et virus HHV-8
Cancer du col utérin et virus HPV Lymphomes non hodgkiniens et virus EBV
33
Manifestations neurologiques
Essentiellement liée à la présence de macrophages et cellules microgliales infectées qui perturbent fortement la fonction neuronale
34
Diagnostic de l’infection par le VIH
Moutschen: Savoir que l’ELISA et le WB sont des techniques de détection des anticorps alors que la PCR détecte le RNA viral (rt-PCR). Connaître aussi la différence entre ELISA et WB et les avantages et inconvénients respectifs de chaque technique Diagnostic de l’infection par le VIH ELISA Westernblot PCR
35
Evaluation biologique du patient infecté par le VIH
Lymphocytose CD4 « Charge virale »
36
Lymphocytose CD4 Cytofluorimétrie de flux
Intérêt respectif des valeurs absolues et des valeurs relatives Valeurs normales : /mm3 Ne pas oublier que les lymphocytes du sang ne représentent qu’une faible fraction des lymphocytes totaux (variations fréquentes et non spécifiques de la lymphocytose sanguine)
37
Utilité de la lymphocytose CD4 dans le suivi de l’infection par le VIH
Evaluer l’intensité de l’immunodéficience Modérée : <400 CD4 Sévère : <200 CD4 Très sévère, menaçante à court terme : <50 CD4 Poser l’indication d’un début de traitement antirétroviral Suivre l’efficacité du traitement
38
Charge virale « le nombre de copies de RNA viral présentes dans le plasma » On présume que cette valeur est directement liée au niveau global de réplication du VIH dans l’organisme Plusieurs types de tests basés sur l’amplification des acides nucléiques Amplification de la cible Amplification du signal
39
Charge virale bDNA (branched DNA) RT-PCR (Amplicor Roche)
signal amplification RT-PCR (Amplicor Roche) Amplification de la cible NASBA (nucleic acid sequence based amplification) Amplification du RNA (et non du DNA comme dans la RT-PCR)
40
Utilité de la mesure de charge virale
Evaluer l’indication de débuter un traitement Evaluer l’efficacité thérapeutique Objectif thérapeutique : charge virale inférieure au seuil de détection <50 copies/ml
41
Limitations de la mesure de la charge virale
Compartiment analysé Remontées fugaces de charge virale associées à des phénomènes inflammatoires intercurrents (« blips ») Technique semi-quantitative
42
Moutschen: Ceci illustre seulement le caractère semi-quantitatif des mesures de charge virale
43
Autres tests Immunitaires Virologiques
Moutschen: A titre indicatif Autres tests Immunitaires Marqueurs d’activation du Système immunitaire b2-microglobuline Néoptérine Marqueurs membranaires (HLA-DR, CD25, CD38) Virologiques Antigène p24 Typage SI/NSI Génotype sous-types
44
HAART Highly active antiretroviral therapy
45
Une restauration immunologique biphasique
100 200 3 24 Naïves Mémoires Totales
46
Les chiffres de la restauration
47
Différents réservoirs
Moutschen: Schéma compliqué mais je vous demande de le comprendre (pas de retenir tous les détails par cœur) Différents réservoirs
48
Eradiquer le dernier compartiment
49
Deux types de latence et réservoirs
50
Résistances au traitement
La transcriptase reverse du VIH fait beaucoup d’erreurs de copie : dès que la réplication persiste, il y a beaucoup de mutations qui peuvent conférer une résistance si des antirétroviraux sont pris concomitamment
51
Importance d’évaluer les résistances avant d’entamer un traitement ou avant de changer de traitement
52
Evaluation des résistances
Deux types de tests Génotypiques Séquençage total Amplification partielle de codons associés à la résistance (INNO-LIPA) Phénotypiques Souches du patient Virus recombinants (avec gène bien particulier de la souche du patient : pol)
53
Génotype Résistance au rétrovir (exemple)
54
Immunodéficiences acquises
Infections HIV Autres infections virales: EBV, CMV, rubéole, rougeole, influenza Autres infections (bactériennes, mycotiques, parasitaires)
55
Immunodéficiences acquises
Etats néoplasiques Myélome, Waldenström Leucémies chroniques et aiguës Hodgkin Certaines tumeurs solides : glioblastomes
56
Immunodéficiences acquises
Iatrogènes cytostatiques immunosuppresseurs corticostéroïdes phénytoïne, pénicillamine greffe de moelle ( surtout si GVHD)
57
Immunodéficiences acquises
Métaboliques Diabète Malnutrition Perte de protéines (syndrome néphrotique, entéropathie exsdudative) Splénectomie
58
Immunodéficiences acquises
Maladies autoimmunitaires lupus érythémateux polyarthrite rhumatoïde hépatite chronique active
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.