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Avantages de la planification familiale

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Présentation au sujet: "Avantages de la planification familiale"— Transcription de la présentation:

1 Avantages de la planification familiale
nourrissons et enfants femmes Scénario proposé : Dans cette séance, nous examinerons les nombreux avantages que les femmes, les nourrissons et les enfants, les familles et les collectivités tout entières peuvent tirer de la planification familiale (PF). Remarque pour le formateur : Les diapositives et les notes qui les accompagnent fournissent le soutien nécessaire pour faire comprendre les informations techniques et procéder aux activités interactives décrites dans le plan de séance. Pour faciliter leur utilisation, les diapositives sont assorties d’un code couleur. Celles qui présentent des informations techniques sont bleu-vert. Elles contiennent des renseignements conformes aux éditions les plus récentes des publications essentielles de l’OMS. Les diapositives qui présentent des résultats de recherche ou des informations techniques concomitantes sont appelées diapositives avancées, et ont un fond bleu pâle. Illustration : ©2001 Moctar Ouedraogo, avec l’autorisation de Photoshare familles collectivités

2 Avantages de la planification familiale Objectifs
À la fin de la séance, les participants seront en mesure de faire ce qui suit : Définir la contraception et la planification familiale (PF) Décrire les risques associés à la grossesse et à l’accouchement chez les femmes qui présentent certaines caractéristiques et pathologies Décrire comment la PF améliore la vie des femmes, des enfants, des familles et des communautés Faire la liste des avantages de la PF pour toutes les femmes, pour les enfants, pour les familles et pour les communautés Discuter de la PF dans le contexte des droits de la personne Expliquer comment la PF contribue aux objectifs du Millénaire pour le développement Scénario proposé : Les objectifs de cette séance sont fondés sur les commentaires des différents intervenants : participants, superviseurs, personnel de la santé. Les objectifs de cette séance sont les suivants : À la fin de la séance de formation, les participants seront en mesure de faire ce qui suit : < cliquez la souris pour passer en revue les objectifs, en énonçant chacun à haute voix >.

3 Définition de la contraception et de la planification familiale
Qu’est-ce que la contraception? La contraception est la prévention intentionnelle de la grossesse par des moyens artificiels ou naturels. Qu’est-ce que la planification familiale? La planification familiale permet aux populations d’atteindre le nombre souhaité d’enfants et de déterminer quel sera l’espacement des naissances. Elle consiste à utiliser des méthodes contraceptives et à traiter l’infécondité. – Organisation mondiale de la santé, Département de la santé sexuelle et reproductive Instructions pour le formateur : Posez les questions aux participants sans leur montrer la définition. Demandez-leur de définir eux-mêmes la contraception, puis la planification familiale. Notez les suggestions sur une feuille tableau – chaque réponse peut s’appuyer sur la précédente jusqu’à ce que les participants aient énuméré les principales caractéristiques de la planification familiale et arrivent ensemble à une définition complète. Demandez au groupe < Quelle est la différence entre la contraception et la planification familiale ? > Une fois que le groupe aura sa propre définition, montrez la définition de l’OMS à titre d’exemple. Demandez aux participants de comparer les deux définitions

4 La planification familiale permet de sauver des vies
Région/ pays Nombre de décès maternels Risque de décès maternels au cours d’une vie : 1 sur : Afrique subsaharienne 39 Asie du Sud 83 000 160 Ces 2 régions représentent 85 % des décès maternels dans le monde Régions développées 1 700 4 300 Scénario proposé : L’un des avantages les plus importants de la planification familiale est qu’elle peut sauver des vies. Une femme meurt toutes les minutes de chaque jour pour une raison associée à la grossesse ou à l’accouchement. Dans le tableau, la colonne du milieu montre le nombre de femmes qui meurent tous les ans suite à une grossesse ou un accouchement. Faites remarquer que la plupart des décès ont lieu dans les pays en voie de développement d’Afrique et d’Asie. La colonne de droite indique le risque de décès maternel au cours d’une vie pour chacune de ces régions, c’est-à-dire la probabilité qu’ont les femmes de ces régions de mourir suite à une grossesse ou un accouchement pendant les années où elles sont capables de reproduction. Cette probabilité est influencée à la fois par les risques associés aux grossesses en général et par le nombre de fois où la femme accouche. Plus de 287 000 femmes meurent tous les ans à cause d’une grossesse ou d’un accouchement. Près de 47 000 femmes meurent chaque année des suites d’un avortement dangereux. Les complications de la grossesse et de l’accouchement sont la principale cause de décès des femmes entre 15 et 19 ans. La promotion de politiques et l’application de programmes visant à aider les jeunes femmes à repousser leur première grossesse jusqu’à l’âge de 18 ans peuvent avoir un impact important sur leur santé, leur éducation et leur perspectives de vie. Environ 94 000 décès maternels pourraient être évités chaque année si toutes les femmes qui ont déclaré qu’elles ne voulaient pas de grossesse pouvaient éviter de se trouver enceintes, temporairement ou définitivement. C’est l’une des façons dont la planification familiale peut sauver des vies. Malheureusement, il y a de nombreux endroits dans le monde où les besoins de planification familiale ne sont pas satisfaits alors qu’ils restent très importants. Comme on le verra dans la prochaine série de diapositives, la planification familiale présente des avantages substantiels, particulièrement pour les femmes qui présentent un risque plus élevé d’avoir des problèmes pendant la grossesse et l’accouchement. Remarque pour le formateur : Présentez les données locales ou particulières au pays concernant les décès maternels et discutez-en. Voyez par exemple ce qui suit : Profils de pays fournis par le UNFPA et PRB à l’adresse : Enquêtes démographiques et de santé (EDS) de Measure à Centre de données du Guttmacher International à (anglais) Plus de femmes meurent tous les ans suite à une grossesse ou un accouchement femmes meurent tous les ans des complications d’un avortement dangereux Les complications pendant la grossesse et l’accouchement sont la cause principale de décès des femmes jeunes décès maternels pourraient être évités si toutes les femmes qui déclarent ne pas vouloir de grossesse pouvaient éviter de se trouver enceintes. Sources : OMS, UNICEF, UNFPA et Banque mondiale, 2010 ; OMS 2009 ; Guttmacher Institute, 2010.

5 ont moins de 18 ans ou plus de 35 ans
Femmes avec un risque accru d’avoir des problèmes lors d’une grossesse ou d’un accouchement Les femmes qui : ont moins de 18 ans ou plus de 35 ans sont de nouveau enceintes moins de deux ans après une naissance vivante se retrouvent enceintes moins de six mois après un avortement ou une fausse-couche ont trop d’enfants (parité élevée) souffrent de certains problèmes de santé existants n’ont pas accès à un personnel de santé qualifié Scénario proposé : Les recherches indiquent que les femmes dans ces catégories présentent un risque plus élevé de problème en cas de grossesse et d’accouchement, ce qui rend encore plus crucial l’accès à la planification familiale. Dans les diapositives suivantes, nous examinerons ces risques plus en détail. Comparez vos expériences et vos observations avec les problèmes décrits sur les diapositives et posez toutes les questions dont vous aimeriez discuter plus sérieusement. La probabilité de problèmes est plus élevé chez les femmes avec des facteurs de risque multiples.

6 La grossesse présente un risque plus élevé pour les adolescentes
Plus de décès maternels ont lieu chaque année parmi les adolescentes entre 15 et 19 ans. Les filles de moins de 15 ans courent cinq fois plus de risques de mourir en couches que les femmes dans la vingtaine. Les adolescentes courent davantage de risques : de souffrir de complications liées à la grossesse. d’accoucher prématurément. d’avoir des bébés qui meurent avant leur premier anniversaire. Dans les pays en développement, environ 2,5 millions de jeunes femmes entre 15 et 19 ans subissent tous les ans un avortement dangereux. Scénario proposé : Les décès maternels liés à la grossesse et à l’accouchement sont une cause importante de mortalité chez les adolescentes. Plus de 70 000 décès maternels ont lieu chaque année parmi les jeunes femmes entre 15 et 19 ans. Les adolescentes de cet âge courent deux fois plus de risques de décès que les femmes dans la vingtaine. Plus une femme est jeune quand elle se trouve enceinte, plus grands sont les risques pour sa santé. Les jeunes filles qui sont enceintes avant 15 ans présentent cinq fois plus de risques de mourir en couches que les femmes dans la vingtaine. Les adolescentes courent davantage de risques de souffrir de complications liées à la grossesse telles que prééclampsie et fistule vaginale, d’accoucher prématurément et d’avoir des enfants qui meurent avant leur premier anniversaire. Dans les pays en développement, les adolescentes entre 15 et 19 ans sont estimées pratiquer 2,5 millions d’avortements dangereux sur les 19 millions qui ont lieu chaque année. Sources : Advocates for Youth, 2007 ; UNICEF, 2008 ; Guttmacher, 2009.

7 La grossesse présente un risque plus élevé pour les femmes dont les grossesses sont trop rapprochées
Les femmes qui se retrouvent enceintes moins de 2 ans après une naissance vivante courent davantage de risques : de tomber malades ou de mourir suite à des complications liées à la grossesse et à l’accouchement. d’avoir des bébés qui naissent prématurément, ont un faible poids à la naissance et une petite taille pour leur âge gestationnel, et meurent soit avant soit après la naissance. Les femmes qui se retrouvent enceintes moins de 6 mois après un avortement ou une fausse couche présentent un risque accru de complications pour la mère et pour l’enfant. Scénario proposé : Les recherches indiquent que les femmes qui se retrouvent enceintes moins de deux ans après la naissance de leur dernier enfant courent davantage de risques périnataux pour la mère, le nouveau-né et le nourrisson. Par exemple, 35 pour cent des décès parmi les enfants de moins de cinq ans dans les pays en développement auraient pu être évités si les naissances avaient été espacées d’au moins 36 mois. Les 36 mois représentent approximativement le délai de deux ans recommandé après une naissance, plus la période de gestation de neuf mois de la grossesse suivante. Les femmes qui n’attendent pas six mois après un avortement ou une fausse-couche avant de se retrouver enceintes risquent également de connaître des problèmes maternels et périnataux tels que risques élevés de rupture prématurée des membranes, anémie et saignement, naissance avant terme et insuffisance pondérale à la naissance, et cela plus fréquemment que si elles avaient attendu plus longtemps. Source : OMS, 2006 ; Conde-Agudelo, 2006 ; Rutstein, 2005 ; Conde-Agudelo, 2005.

8 Les femmes de plus de 35 ans :
La grossesse présente un risque plus élevé pour les femmes de plus de 35 ans Les femmes de plus de 35 ans : présentent au moins deux fois plus de risques de mourir lors de la grossesse ou de l’accouchement que les femmes entre 20 et 24 ans. présentent plus de risques d’avoir des problèmes pendant la grossesse tels que fausse couche, hypertension ou diabète. présentent plus de risques de donner naissance à des bébés petits, avec des handicaps ou mort-nés. Scénario proposé : Chez les femmes de plus de 35 ans, la grossesse est associée à certains risques qui sont moins courants chez les femmes plus jeunes. Dans bien des cas, les femmes plus âgées ont davantage d’enfants, avec les risques supplémentaires associés à la parité élevée. Les femmes plus âgées présentent au moins deux fois plus de risques de mourir lors de la grossesse et de l’accouchement que les femmes plus jeunes, et certaines données évoquent un risque entre 4,5 et 8 fois plus élevé. Le saignement est la raison la plus courante de décès en couches parmi les femmes de plus de 35 ans. La possibilité d’avoir des jumeaux augmente avec l’âge. Le risque de diabète gestationnel ou d’hypertension artérielle est plus élevé chez les femmes de plus de 35 ans. Les mères plus âgées courent un plus grand risque de complications liées à la grossesse qui pourraient nécessiter un accouchement par césarienne pour cause notamment de placenta praevia. Le risque de fausse couche ou de bébé de faible poids ou handicapé à la naissance augmente également parmi les femmes plus âgées. Source : Stover, 2010 ; OMS, 1995.

9 La grossesse présente un risque plus élevé pour les femmes à parité élevée
Les femmes avec plus de quatre enfants qui se retrouvent enceintes courent davantage de risques : de mourir pendant la grossesse ou l’accouchement. de souffrir d’anémie, d’avoir des pertes de sang (hémorragie post-partum) et d’avoir besoin de transfusions. de présenter des complications telles qu’hypotonie utérine (pendant ou après l’accouchement) et rupture utérine. Scénario proposé : En l’absence d’autres facteurs de risque, la possibilité de décès continue à augmenter après la quatrième grossesse avec chaque grossesse supplémentaire. Le risque de décès est entre 1,5 et 3 fois plus élevé pour les femmes avec cinq enfants ou plus que pour les femmes avec deux ou trois enfants. La grossesse et l’accouchement sont plus dangereux chez ces femmes parce qu’elles courent un plus grand risque de souffrir d’anémie, d’avoir besoin de transfusions sanguines pendant l’accouchement ou de présenter une hypotonie utérine inattendue, situation dans laquelle l’utérus ne se contracte pas comme voulu si bien que le saignement ne s’arrête pas après l’accouchement. Elles présentent également un risque élevé de rupture utérine. Ces deux complications entraînent des saignements massifs. Dans bien des cas, les femmes multipares sont plus âgées et présentent les risques supplémentaires associés aux femmes de plus de 35 ans. Des méthodes de planification familiale de longue durée d'action et permanentes qui limitent la fécondité – comme les DIU, les implants, la ligature des trompes ou la vasectomie du partenaire – peuvent aider ces femmes à éviter une grossesse dangereuse. Si une femme désire continuer à avoir des enfants, on devrait l’encourager à attendre au moins deux ans après la naissance du dernier enfant avant de débuter une nouvelle grossesse, ainsi qu’à recevoir des soins prénataux. Source : OMS, 1995.

10 La grossesse présente un risque plus élevé pour les femmes avec certains problèmes de santé existants Les risques de santé associés à la grossesse rendent l’utilisation de contraceptifs efficaces particulièrement importante pour les femmes avec les pathologies suivantes : Cancers et certaines infections de l’appareil reproducteur Graves problèmes cardiovasculaires Diabète avec complications vasculaires Drépanocytose Maladie du foie grave Infections comme la schistosomiase, la tuberculose et le VIH Scénario proposé : Certaines pathologies peuvent rendre la grossesse plus risquée chez les femmes qui en sont atteintes. L’utilisation d’une méthode contraceptive efficace est d’autant plus importante si une femme présente l’une des pathologies suivantes : Infections et maladies de l’appareil reproducteur telles que le cancer du sein, de l’endomètre et des ovaires; certaines infections transmises sexuellement, notamment la gonorrhée et la chlamydia; certaines infections vaginales comme la vaginose bactérienne; les anomalies chez les femmes qui ont subi une mutilation génitale Maladie cardiovasculaire comme l’hypertension artérielle, la cardiopathie valvulaire compliquée, la cardiopathie ischémique ou un AVC Diabète insulino-dépendant qui a endommagé les artères, les reins, les yeux ou le système nerveux, ou est présent depuis plus de 20 ans Drépanocytose Grave cirrhose du foie et tumeurs du foie cancéreuses Autres infections comme la schistosomiase avec fibrose du foie, la tuberculose et le VIH/sida; bien que la grossesse n’aggrave pas le VIH/sida, la présence de VIH peut accroître certains risques de santé associés à la grossesse et peut également nuire à la santé du nourrisson. Source : Planification familiale, mise à jour 2011.

11 Avantages de la PF pour toutes les femmes
Moindre risque de décès maternel Moindre risque d’anémie, de complications et d’effets négatifs de la grossesse, et de complications associées aux fausses couches et aux avortements dangereux Avantages non liés à la contraception de certaines méthodes, comme la protection contre : la transmission ou l’acquisition de maladies certains cancers et autres problèmes gynécologiques Amélioration des possibilités en matière d’éducation et d’économie Scénario proposé : Les femmes qui pratiquent la planification familiale en tirent de nombreux avantages, parmi lesquels : Un moindre risque de décès maternel Un moindre risque d’anémie; un moindre risque d’effets négatifs de la grossesse, notamment les enfants mort-nés ou de faible poids à la naissance, les naissances prématurées, les fausses couches et des complications comme les hémorragies, les infections, les fistules vaginales, la prééclampsie et l’éclampsie; et un moindre risque de complications liées aux fausses couches et aux avortements dangereux. Certaines méthodes de contraception offrent des avantages supplémentaires. Par exemple, les méthodes mécaniques comme les préservatifs masculins et féminins offrent une protection contre la transmission des IST et du VIH entre les partenaires. Les contraceptifs hormonaux peuvent protéger contre le risque de maladie inflammatoire pelvienne. En outre, différentes méthodes hormonales offrent une protection contre le cancer de l’endomètre et des ovaires, et d’autres affections gynécologiques comme les symptômes de l’endométriose et de la dysménorrhée. Lorsqu’elles peuvent contrôler leur fertilité, les filles restent souvent plus longtemps à l’école et les femmes ont davantage de chances de trouver un emploi. Il est important de sensibiliser toutes les femmes aux avantages de la planification familiale. Les messages devraient être ciblés en fonction du groupe auquel on s’adresse. Par exemple, pour les adolescentes nullipares, il serait bon de souligner qu’il est préférable d’attendre d’avoir au moins 18 ans avant leur première grossesse. Pour les femmes qui sont enceintes ou qui viennent d’accoucher ou d’avoir un avortement, les messages insisteraient sur les avantages de la planification et de l’espacement correct des grossesses. Pour les femmes avec plusieurs enfants, les messages viseraient la limitation des grossesses et, pour les personnes avec plusieurs partenaires, … les préservatifs ! Il pourrait être bon d’inviter le mari ou le partenaire de la femme, sa belle-mère ou d’autres membres importants de sa famille à participer aux séances de counseling et d’éducation sur les bienfaits de la planification familiale. Ciblez les messages pour répondre au mieux aux besoins des clients. Source : Lloyd, 2008 ; Wilcher, 2008.

12 Avantages de la PF pour les enfants
Prolonge l’allaitement maternel : avantage nutritionnel, protection contre les maladies infantiles, renforcement du lien entre la mère et l’enfant. Réduit les maladies et les décès infantiles. Donne davantage de temps et de ressources aux parents pour répondre aux besoins de chaque enfant. Scénario proposé : Lorsque les femmes et les couples pratiquent la planification familiale pour espacer, planifier et limiter les grossesses, cela profite également aux enfants. Des grossesses mieux espacées permettent de prolonger l’allaitement maternel, ce qui donne aux nourrissons et aux jeunes enfants l’occasion de tirer le plus grand profit de l’allaitement maternel, notamment une meilleure nutrition, une protection contre les maladies infantiles et une occasion de renforcer les liens entre la mère et l’enfant. Les enfants nourris exclusivement au sein courent moins de risques de maladie, particulièrement la diarrhée et les infections respiratoires. Les enfants nés de femmes qui pratiquent la planification familiale pour espacer, planifier et limiter les naissances ont davantage de chances de survie et moins de risques d’être malades. Les recherches indiquent que les bébés nés moins de deux ans après leur sœur ou frère aîné courent deux fois plus de risques de mourir pendant leur première année de vie que ceux qui sont nés après un intervalle de trois ans. L’espacement des naissances pourrait sauver la vie de plus de deux millions de nourrissons et d’enfants tous les ans. La planification familiale offre aux parents le choix d’avoir le nombre d’enfants qu’ils désirent et quand ils le désirent, ce qui leur permet de répondre aux différents besoins de chacun d’entre eux. Remarque pour le formateur : Présentez les données locales ou particulières au pays concernant le décès des nourrissons et des enfants et discutez-en. Source : Rutstein, 2005 ; Enquêtes démographiques et de santé, différentes années.

13 Avantages de la PF pour les familles et les communautés
Les familles peuvent consacrer plus de ressources à chacun des enfants. La réduction des maladies maternelles et infantiles limite les contraintes économiques que ces maladies imposent aux familles. La réduction des décès maternels renforce les familles et les communautés. La PF permet d’alléger les pressions économiques, sociales et environnementales. La PF rehausse le statut des femmes. C’est un facteur de promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes. Scénario proposé : La planification familiale permet aux familles de consacrer plus de ressources à l’alimentation, à l’habillement, au logement et à l’éducation de leurs enfants. La réduction du risque de décès et de maladies chez les mères, les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants que permettent la planification, l’espacement et la limitation des grossesses contribue à alléger les contraintes économiques et à assurer la santé de la famille. La réduction de la mortalité maternelle signifie que davantage de femmes sont en mesure de s’occuper de leurs enfants, ce qui améliore la qualité de vie de toute la communauté. Lorsque des communautés entières planifient soigneusement leurs familles, espacent mieux les grossesses et limitent le nombre total des naissances, cette planification familiale peut alléger les pressions économiques, sociales et environnementales associées aux populations en croissance rapide. Lorsque le bien-être des familles et des collectivités augmente, cela augmente les possibilités de planification et de développement, et facilite la préservation des richesses naturelles comme les forêts, l’eau et la terre. La planification familiale a le potentiel de rehausser le statut de la femme dans la communauté et de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes.

14 Avantages de la PF pour les personnes vivant avec le VIH
Elles en tirent les mêmes avantages que les autres. Les avantages supplémentaires comprennent : Réduction du nombre d’enfants nés séropositifs (grâce à la réduction du nombre de grossesses non désirées). Réduction du nombre d’enfants qui pourraient devenir des orphelins. Les couples peuvent pratiquer la planification familiale jusqu’à ce qu’ils soient prêts à débuter une grossesse. Scénario proposé : Les services intégrés de santé de la reproduction, qui comprennent les conseils en matière de planification familiale et l’accès à la contraception, ainsi que le dépistage et le traitement du VIH, peuvent améliorer la vie des femmes et des couples vivant avec le VIH et celle de leur famille. Lorsque les services de PF sont facilement accessibles, les clients vivant avec le VIH bénéficient des mêmes avantages que les autres membres de leur communauté. Les couples peuvent limiter la taille de leur famille au nombre d’enfants qu’ils désirent et dont ils peuvent s’occuper. Les femmes peuvent mieux espacer leurs enfants et réduire les risques associés à des grossesses trop nombreuses ou à des grossesses trop rapprochées. Quels sont les avantages supplémentaires que la PF peut offrir aux personnes vivant avec le VIH ? < acceptez les suggestions de plusieurs participants sans leur dire si ce sont les bonnes réponses, puis cliquez la souris pour faire apparaître le premier point > Les résultats de la thérapie antirétrovirale peuvent encourager les clients vivant avec le VIH à réexaminer leurs décisions au sujet des rapports sexuels, des relations intimes et de la procréation du fait que l’ARV améliore la santé et la longévité, et réduit la transmission du VIH entre mère et enfant. Pour les clients vivant avec le VIH : La planification familiale peut aussi réduire les infections à VIH chez les enfants en aidant les femmes vivant avec le VIH qui ne souhaitent pas avoir d’enfant à éviter de se trouver enceintes. Les parents vivant avec le VIH qui craignent de mourir du SIDA peuvent décider d’utiliser la contraception pour éviter d’avoir des enfants qui risquent de devenir orphelins. Les couples sensibilisés à la planification familiale peuvent y avoir recours jusqu’à ce qu’ils soient prêts à devenir des parents. Compte tenu de la limitation des ressources, cela signifie généralement qu’il faut s’assurer que le ou les partenaires séropositifs sont sous traitement ARV et que la numération des CD4 est supérieure à 350.

15 Choix du moment, espacement et limitation – Messages clés à partager avec les clientes
Les femmes et les bébés peuvent tomber malades ou mourir si une femme se trouve enceinte : trop tôt, si elle est adolescente  attendre d’avoir 18 ans pour débuter la première grossesse. trop tôt après avoir accouché  attendre au moins 24 mois avant de tenter une nouvelle grossesse. trop tôt après une fausse couche ou un avortement  attendre au moins 6 mois avant de tenter une nouvelle grossesse. trop tard dans la vie d’une femme  planifier d’avoir des enfants avant 35 ans. après avoir eu quatre enfants  les risques augmentent avec chaque grossesse. Scénario proposé : Comme on l’a expliqué, la planification familiale offre aux clientes des méthodes saines pour choisir le moment où avoir des enfants, espacer les naissances et les limiter, ce qui permet d’éviter les risques de maladies ou de décès associés aux grossesses qui arrivent trop fréquemment, trop tôt ou trop tard dans la vie, ou trop tôt après une grossesse précédente, une fausse-couche ou un avortement. Pour pouvoir faire des choix éclairés en matière de planification familiale, les clientes devraient comprendre les avantages qu’elles peuvent en retirer pour elles-mêmes et pour leurs enfants. Les prestataires devraient expliquer les risques associés à l’âge de la mère, à la parité élevée, et à certaines pratiques d’espacement entre les grossesses. Ils devraient cibler les messages selon les groupes de clients auxquels ils s’adressent. Pour les adolescentes, les messages clés sont les suivants : Pour la santé de la mère et du bébé, attendre d’avoir au moins 18 ans avant de tenter une grossesse. Lorsque les adolescentes deviennent sexuellement actives, elles devraient envisager d’utiliser la méthode de planification familiale de leur choix jusqu’à l’âge de 18 ans, et elles pourraient continuer tant qu’elles ne souhaitent pas se trouver enceintes. Pour les couples qui désirent une autre grossesse après une naissance vivante, les messages sont les suivants : Pour la santé de la mère et du bébé, attendre au moins 24 mois après une naissance avant de tenter une nouvelle grossesse. Pendant ce temps, les femmes devraient envisager d’utiliser la méthode de contraception de leur choix. Pour les couples qui décident d’avoir un enfant après une fausse couche ou un avortement, les messages sont les suivants : Pour la santé de la mère et du bébé, attendre au moins six mois avant de tenter une nouvelle grossesse. Pendant ce temps, les femmes devraient envisager d’utiliser la méthode de contraception de leur choix. Pour les femmes de plus de 35 ans, les messages sont les suivants : Pour la santé de la mère et de l’enfant, songer à éviter les grossesses supplémentaires. Les femmes de plus de 35 ans devraient envisager d’utiliser la méthode de contraception de leur choix – particulièrement les méthodes à longue durée d'action ou permanentes – si elles veulent éviter des grossesses supplémentaires. Si une femme de plus de 35 ans désire avoir des enfants, elle devrait espacer ses grossesses, veiller à recevoir des soins prénataux et s’assurer la présence d’un personnel qualifié lors de la naissance. Pour les couples qui ont quatre enfants ou plus, les messages sont les suivants : Il y a des risques pour la santé de la mère et du bébé lorsque la mère a plus de quatre enfants. Les femmes devraient envisager d’utiliser la méthode de contraception de leur choix – particulièrement les méthodes à action prolongée ou permanentes – si elles veulent éviter des grossesses supplémentaires. Outre la communication de ces messages aux clientes, les prestataires devraient aussi s’assurer que les femmes ne présentent pas des pathologies qui leur feraient courir des risques de complications en cas de grossesse et d’accouchement. Source : OMS 1995 ; ESD, 2008

16 Planification familiale et droits de la personne
Tous les individus et tous les couples ont le droit : « … de décider librement et avec discernement du nombre de leurs enfants, de l’espacement et du moment de leur naissance et de disposer des informations, de l'éducation et des moyens nécessaires pour ce faire, et [le] droit d’accéder à la meilleure santé sexuelle et reproductive... » – Programme d’action de la CIPD Scénario proposé : • Expliquez que la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) qui s’est tenue au Caire en 1994 a été une étape clé dans l’histoire de la population et du développement ainsi que dans l’histoire des droits de la femme. Lors ce cette conférence, les pays du monde sont tombés d’accord sur le fait que parler de population ne signifie pas compter les personnes, mais veiller à ce que chaque personne compte. • Demandez aux participants d’expliquer le sens de la citation. Notez leurs réponses sur une feuille tableau. • Demandez aux participants de partager leurs idées sur la façon dont ils peuvent veiller à mettre en œuvre le Programme d’action de la CIPD. Les réponses devraient comprendre des principes fondamentaux comme le plein accès aux informations sur les choix en matière de contraception et aux conseils, services et fournitures nécessaires pour permettre aux clients de choisir librement et de prendre des décisions indépendamment, sans être influencés par les mesures d’encouragement ou de dissuasion auxquelles ils peuvent se heurter. Expliquez que : • L’accès aux services de planification familiale permet aux femmes et aux couples de retarder et d’espacer les grossesses et de limiter la taille de leur famille au nombre d’enfants qu’ils désirent et dont ils sont capables de s’occuper. • Lorsque les femmes et les couples réduisent les risques associés aux grossesses qui ont lieu trop tôt ou trop tard dans la vie, aux grossesses trop nombreuses et aux grossesses trop rapprochées, l’avantage qui en résulte est une meilleure santé pour tous les membres de la famille. • Des familles plus saines représentent un avantage pour la communauté plus large. L’accès à la PF aide également à assurer que le droit humain à la santé de la reproduction est confirmé et protégé. • Les services de PF les plus efficaces sont ceux qui donnent aux clients la liberté de prendre des décisions éclairées en matière de contraception qui tiennent compte de leurs intentions de fertilité et de la taille de la famille qu’ils désirent. Source : Nations unies, 1995.

17 Avantages des services de PF
Améliorent le bien-être des familles et des communautés Aident à obtenir les meilleurs résultats en matière de santé pour les femmes et leurs enfants Permettent aux femmes et aux couples de retarder, d’espacer et de limiter les grossesses Scénario proposé : Les services de planification familiale permettent aux femmes et aux couples de retarder et d’espacer les grossesses, et de limiter la taille de leur famille au nombre d’enfants qu’ils désirent et dont ils peuvent s’occuper. Lorsque les femmes et les couples réduisent les risques associés aux grossesses qui ont lieu trop tôt ou trop tard dans la vie, aux grossesses trop nombreuses et aux grossesses trop rapprochées, l’avantage qui en résulte est une meilleure santé pour tous les membres de la famille. Des familles plus saines représentent un avantage pour la collectivité. L’accès à la PF aide également à assurer que le droit humain à la santé de la reproduction est confirmé et protégé. Les services de PF sont les plus efficaces lorsqu’ils permettent aux clients de prendre des décisions éclairées en matière de contraception compte tenu de leurs intentions en matière de fertilité et de la taille désirée de la famille. Remarque pour le formateur : Si les participants désirent davantage d’informations sur les avantages de la PF et ce qui est le plus sain en matière de planification et d’espacement des grossesses, distribuez-leur des exemplaires du document La planification familiale sauve des vies, Population Reference Bureau, 2009. Les services de PF sont les plus efficaces lorsque les clients sont libres de prendre des décisions éclairées.

18 La planification familiale et les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)
Réduire la faim et la pauvreté Assurer l’éducation à tous Créer des partenariats Assurer un environnement durable Planificationfamiliale Promouvoir l’autonomisation des femmes Scénario proposé : La PF est une intervention économique qui peut avoir des conséquences substantielles sur la santé et le développement. L’accès équitable et universel aux soins de santé procréative, y compris la PF, constitue l’objectif 5B du Millénaire pour le développement. Les indicateurs utilisés pour suivre les progrès vers cet objectif comprennent les taux de prévalence de la contraception, les besoins non satisfaits en matière de planification familiale et le taux des naissances chez les adolescentes. Quels effets pensez-vous que la PF puisse avoir sur les OMD ? < acceptez les réponses de plusieurs participants sans confirmer si elles sont bonnes; poursuivez avec l’explication ci-dessous > La PF a un effet sur les huit OMD de l’ONU, plus particulièrement : Objectif 1 : Eliminer la pauvreté et la faim – La planification familiale peut aider à améliorer la situation économique des familles et des pays, et réduire les demandes d’aide alimentaire. Objectif 2 : Education primaire pour tous – La FP peut aider les filles à rester à l’école. Les filles quittent souvent l’école à cause d’une grossesse non voulue ou pour s’occuper des frères et sœurs plus petits. Objectif 3 : Egalité des sexes – L’accès à la PF peut renforcer l’autonomie des femmes et modifier les normes associées au sexe. Objectifs 4 et 5 : Santé maternelle et santé des enfants – Comme nous l’avons mentionné, lorsque les familles peuvent utiliser la PF pour planifier, espacer et limiter les naissances, la santé des mères et des enfants s’améliore. Objectif 6 : Combattre le VIH/sida – Comme nous l’avons vu, lorsque les femmes séropositives ont accès à la PF pour éviter les grossesses non souhaitées, le nombre d’infections dues au VIH chez les nourrissons diminue. La PF permet aussi aux couples séropositifs de planifier la conception lorsque le risque de transmission du VIH est le plus faible. Objectif 7 : Assurer un environnement durable – Lorsque les individus et les couples utilisent la PF pour éviter les grossesses non voulues, la pression sur les ressources écologiques – notamment la terre, l’eau et l’alimentation – diminue. Objectif 8 : Créer des partenariats mondiaux – Du palier local au palier international, l’établissement de partenariats forts peut augmenter l’accès à la PF. Améliorer la santé des enfants Combattre le VIH/sida Améliorer la santé maternelle Source : Nations unies, 2000 ; Cates, 2010.


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