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Le personnage de roman (suite)

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1 Le personnage de roman (suite)

2 Stendhal ( ) Né Henri Beyle, passionné par l’Italie où il séjourne à de nombreuses reprises, notamment comme consul, il ne connaît pas la pleine consécration de son vivant. Le Rouge et le Noir (1830) lie habilement la description de la réalité sociale de son temps et l’action romanesque. Julien Sorel est le produit de son époque (post-révolutionnaire, post- bonapartique). Il rêve de gravir les échelons de la société, malgré son origine modeste. Ce sont des femmes, Mme de Rénal et Mathilde de la Mole, qui l’introduisent dans la haute société. La Chartreuse de Parme (1839) fait le récit des aventures de Fabrice Del Dongo et de son amour pour Clélia Conti. Le réalisme de Stendhal : il émet la volonté de faire du roman un « miroir que l’on promène le long d’un chemin ». Ses romans sont des peintures acerbes de la société de la Restauration (Le Rouge et le Noir), de la Monarchie de Juillet (Lucien Leuwen). Ses héros n’ont rien d’héroïque; le narrateur se fait volontiers ironique.

3 Balzac ( ) Sa vie est marquée par la production d’une immense œuvre romanesque, qui l’épuise prématurément dans de constantes tentatives pour rembourser ses créanciers. Il meurt quelques mois seulement après avoir épousé Mme Hanska, une comtesse polonaise avec laquelle il a entretenu une correspondance pendant seize ans. La Comédie humaine : Balzac se veut le « secrétaire » de la société française. Il cherche à comprendre les rouages et les lois qui la régissent. Il examine l’homme sous tous les angles (philosophique, psychologique, moral, politique, économique et social). Toutes les catégories sociales, des classes les plus humbles à l'élite, toutes les professions et tous les milieux (Paris, province, campagne) constituent des objets d'études pour lui. Pour que ses personnages vivent vraiment à nos yeux, l'écrivain décrit d'une façon minutieuse le cadre dans lequel ils évoluent, les mœurs des gens qu'ils fréquentent, le contexte historique (Restauration, Monarchie de Juillet) auquel leur histoire se rattache, leur généalogie. Il invite à voir ses personnages comme des synthèses correspondant à un trait dominant. Ce foisonnement de personnages, qui vont et viennent d'un livre à l'autre, a donné naissance à une société imaginaire très organisée. L'auteur résume ce projet en quelques mots : «J'ai entrepris l'histoire de toute la Société. J'ai exprimé souvent mon plan dans cette seule phrase : une génération est un drame à quatre ou cinq mille personnages saillants. Ce drame, c'est mon livre. » (1846)

4 Œuvres et personnages principaux de la Comédie humaine
Les Chouans (1829): une histoire d’amour et de trahison sur fond de révolte des paysans bretons en 1799 ayant pour héros l’aristocrate Marie de Verneuil et le marquis de Montauran. La peau de chagrin (1830): ce roman fantastique a pour principal protagoniste Raphaël de Valentin, possesseur d’une « peau de chagrin » qui exauce ses vœux mais réduit son temps de vie. Eugénie Grandet (1833): à Saumur, portraits de l’avaricieux Félix Grandet et de sa naïve fille Eugénie, éprise de son cousin Charles. Le père Goriot (1835): le double récit des débuts à Paris du jeune Eugène de Rastignac, conseillé par Vautrin, et de la déchéance du père Goriot, ruiné et abandonné par ses filles. Le colonel Chabert (1835): le colonel Chabert rentre de la bataille d’Eylau alors que tous le pensent mort depuis plusieurs années. Le roman fait le récit de sa lutte pour regagner sa femme, son rang et sa fortune. Le lys dans la vallée (1836): l’histoire d’une passion amoureuse entre Félix de Vandenesse et la comtesse de Mortsauf. Illusions perdues ( ): Lucien de Rubempré, jeune provincial souhaitant trouver la gloire dans le monde littéraire parisien, perd progressivement ses illusions au contact des cercles journalistiques et littéraires. La cousine Bette (1846): Élisabeth Fischer, surnommée la cousine Bette, est appelée à Paris par Adeline Hulot sa cousine, qui supporte les infidélités constantes de son mari le baron Hulot. Jalouse, Lisbeth s’acharne au malheur de la baronne Hulot et de sa fille Hortense, parvenant presque à détruire la famille Hulot par ses manigances.

5 Flaubert ( ) Originaire de Normandie, il voyage, entretient une longue liaison avec Louise Colet, et surtout écrit… Madame Bovary (1857): Emma épouse Charles Bovary. Mais l’imagination effrénée née de ses lectures et son inclination sentimentale lui rendent la vie conjugale insupportablement ennuyeuse. La parution de ce roman vaut à Flaubert un procès (il s’agit de l’histoire d’une femme adultère), qu’il remporte. L’éducation sentimentale (1869): roman d’apprentissage mettant en scène Frédéric Moreau, tombé éperdument amoureux de Marie Arnoux, une femme mariée. Ses personnages permettent surtout à Flaubert d’exercer son ironie sur la société et le monde. Ils sont médiocres, ordinaires. L’auteur rejette le romantisme, souhaite trouver dans les romans des « êtres humains » et non des « mannequins ».

6 Zola ( ) Emile Zola: orphelin de père à huit ans, ami de Paul Cézanne et de nombreux peintres impressionnistes, il est journaliste littéraire et politique avant de devenir le chef de file du naturalisme. Les dernières années de sa vie sont marquées par l’affaire Dreyfus, en faveur duquel il écrit la lettre ouverte « J’accuse ». Cela lui vaut une condamnation et un exil d’un an à Londres. Les Rougon-Macquart: « histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire », fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française à travers le destin d’une famille, les Rougon-Macquart. Ses volumes les plus célèbres sont L’Assommoir (1878), récit de la déchéance de Gervaise Macquart et Coupeau, causée par la misère et l’alcool, et Germinal (1885) qui suit Etienne Lantier dans les mines du Nord de la France. Le jeune homme trouve à se loger chez les Maheu, une famille de mineurs. Le roman décrit les conditions de vie effroyables de ceux-ci. Le naturalisme: Il fait entrer les classes populaires plus avant dans le roman. Le personnage est vu comme émanation d’un groupe humain, au service d’un propos politique. Il devient un objet d’étude « expérimental », quasi- scientifique (thèses sur l’hérédité…). Zola accorde plus d’importance à la physiologie et au corps que ses prédécesseurs. Maupassant ( ) est lui aussi considéré comme un naturaliste. Ses principaux romans sont Une vie (1883) et Bel-ami (1885).

7 Conclusion: le XIXe siècle, siècle d’or du roman français
Le personnage a gagné au cours du XIXe siècle en réalisme, en proximité avec la vie réelle. Il a été travaillé pour être vraisemblable. Zola écrit ainsi que les romanciers dont il se sent proche « ont pu s’affranchir des idées faites sur la jeune fille, la mère, l’amant, toutes ces perfections dont le poncif passait de main en main ». La technique du monologue intérieur qu’inaugure E. Dujardin à la fin du siècle ouvre une nouvelle voie pour approcher au plus près la sensibilité du personnage.


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